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    Sand et Musset  ;  Les éternels amants  -  Jean-Pierre Guéno

    Mareuil  ;    13 juil. 2023  ;   285 p.;    19€.

     

    Présentation officielle : Sand et Musset : les éternels amants raconte, à travers leurs lettres, les amours volcaniques d’un poète et d’une romancière qui s’unissent et se déchirent, une histoire puissante à l’image de la vie, avec sa part d’ombre et sa part de lumière, avec ses pleins de ciel et ses déliés de noir...

    George Sand et Alfred de Musset ont écrit ensemble ou séparément cette histoire qui, aujourd’hui, devient notre histoire, l’espace d’une lecture.

    Après avoir lu l’ensemble des correspondances qu’ils ont échangé lorsqu’ils étaient séparés, mais aussi les lettres qu’ils écrivaient à des amis lorsqu’ils étaient ensemble, ou encore les extraits des romans ou des œuvres autobiographiques dans lesquels ils se mettaient en scène, Jean-Pierre Guéno a composé ce florilège des « paroles de Sand et de Musset » qui illustre, dans une langue sublime, l’une des plus belles histoires d’amour de leur siècle, vibrante d’une passion qui les unit à jamais.

    Une histoire encore plus audible lorsque les enfants du XXIe siècle ressemblent tant à ceux du XIXe siècle.

    Sand et Musset  ;  Les éternels amants  -  Jean-Pierre Guéno


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  • La Rédaction

     

    Constantin de Liechtenstein

    La Maison Princière a fait part hier de la mort prématurée du Prince Constantin de Liechtenstein, le 5 décembre,  à cinquante-et-un ans.

     

    Septième dans l’ordre de succession au trône, il était le dernier fils du Prince Régnant Hans-Adam II et de la défunte Princesse Marie.

     

    Il laisse son épouse, la Princesse Maria, née Comtesse Maria Kálnoky von Kőröspatak, et leurs trois enfants, le Prince Moritz, la Princesse Georgina, et le Prince Benedikt.

     

    Un deuil national de deux jours a été décrété.


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    D’un autre monde - François de Grossouvre

    Stock   ;    4 oct. 2023  ;    230 p.;      19€90.

     

    Présentation officielle : Le 7 avril 1994, François de Grossouvre, ancien chargé de mission et conseiller de longue date du président Mitterrand, est retrouvé mort par balle dans son bureau de l’Élysée.


    Cet événement considérable de la vie politique atteint par ricochet l’auteur de ce livre, un autre François de Grossouvre, qui n’est autre que le petit-fils du premier. Une mort mystérieuse, un grand-père aimé et chasseur, une médiatisation à outrance, la brutalité de ceux qui furent les courtisans les plus empressés, éloignent le jeune homme de la France et d’une carrière classique.

    Sur la table de chevet de son grand-père, un bracelet rapporté d’Afrique. Comme un talisman, le jeune homme de 18 ans se l’approprie. Il  part en Afrique. Il apprend à chasser, il suit les pisteurs africains dans leur quête lente et dangereuse des lions, des léopards, et des éléphants aussi massifs que rapides. Ce livre à la Kipling ne raconte pas la vie d’un mercenaire du fusil, mais celle d’un amoureux absolu de la nature à l’état sauvage.

    Son livre relate une expérience initiatique. C’est aussi une rédemption.

    Un récit d’amitiés nouées. François de Grossouvre passera plus de quinze ans en Afrique. Il en sort différent, et le lecteur ne verra plus jamais un safari de la même façon.

    Commentaire de RoyautéNews : Précisons que nous désapprouvons la chasse aux fauves et aux grands animaux exotiques avec mise à mort.

    D’un autre monde   -   François de Grossouvre


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  • La Rédaction

     

    Revenons toujours à nos priorités : l’agir, et non le seul commentaire, quand il faut, le moins possible, entretenir ce dernier.

     

    Ce qui est incroyable (même quand on n’attend rien de leur part), le plus entêtant, dans le morbide, est l’empilement de chroniques, dans les journaux, partout, et pour ne rien dire.

    Les mêmes platitudes, les mêmes inutilités. Depuis trente ans, et bien entendu beaucoup plus, tous ces gens répètent les mêmes mantras vides repoussés par le fameux réel qu’ils ressortent comme un Joker quand on ne sait plus quoi dire.

    C’est cela, l’indécence. Ne pas se taire et poursuivre la rengaine bannie des réalités et des programmes, des volontés comme des intentions de ceux qui décident, et le plus souvent aussi, bannie du possible.

    La photographie du système semi-pensant des chroniqueurs les moins pire, n’a rien à offrir qui sorte de constats déjà lus cent fois, mille fois cent fois.

    Ne sont là, tous, que pour le concours de la critique la plus consensuellement opposante, et d’une opposition qui ne sort jamais hors des clous. Celle qui critique, sans dire trop, car il faut en garder pour tous les interminables et minables jours suivants et parce qu’elle participe à la duperie sans fond " du jeu démocratique".

    Ils ne s’en rendent même pas compte. Laissons-les, ainsi que tous les autres, à se duper, et agissons, terrain qu’ils abandonnent au discours des autorisés, bornes pré-enregistrées des partis et du Politiquat.

     

    Prenons l’exemple des radars. Le vieux truc, nous l’avons dejà dit. Quand les gens exigent d’être en paix, de ne plus être importunés à tous les degrés par une présence inopportune sur le sol français, c’est sur la sécurité routière que le pouvoir à tête de mort joue les muscles contre le citoyen. Et fait d’une pierre trois coups : en plus de persécuter les conducteurs, il donne l’illusion d’être ferme, et surtout il installe dans l’espace géographique et quotidien une surveillance démentielle de pire tyrannie (les mots sont faibles), contre la population.

    Les 2000 nouveaux radars ( chiffre à vérifier) qui doivent être installés pour ceux qui ne le sont pas encore, doivent être arrachés, piégés, interdits, par la population. Ces nouveaux radars perçoivent aussi ce que vous faites dans l’habitacle ! Et vous pouvez être sanctionnés si vous téléphonez. C’est dangereux, certes. Mais c’est la drogue, qui cause 1 accident sur 5 comme une publicité de l’État en ce moment même le déclare. Si on ajoute l’alcool, et les accidents mortels causés par des personnes âgées, et ceux, par de jeunes conducteurs... Contradiction avec la conduite démagogique à 17 ans !

    Et cette surveillance des nouveaux radars ne s’arrête pas à des pratiques dangereuses ! Ils sont là pour habituer à une atmosphère, et à un comportement de machines dociles. Aller sur telle file, et non sur une autre, selon les passagers de la voiture ! Tout cela est détaillé dans divers articles de presse depuis le mois d’août. Pourtant sans caméra a priori, ces radars savent tout aussi bien si vous covoiturez ou non !

     

    Pendant qu’ils jouent aux gendarmes, les Gendarmes et autres polices routières ne font pas le travail que leur patron, leur seul patron, la Population, attend d’eux : combattre les fléaux.

     

    La défense civile, contre l’État nuisible, est la priorité. Que l’on soit de sensibilité " citoyenne", ou "patriote", puisque les gens ont besoin d’un pin’s ou d’un totem pour croire exister, ou que l’on soit lucide, c’est une des priorités du temps immédiat. Pour tous, refuser le règlement de toute amende, en la contestant, si vous n’avez pas abusé sur la limitation de vitesse.

    Les radars doivent être détruits, ou coulés dans le ciment.

    C’est pour votre bien, chers Français.


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  • La Rédaction

     

    Le coup d’État du 2 décembre

    L’intérêt, consciemment présumé ? par les auteurs de dates historiques, est de nous fournir certains jours de l’année un sujet tout prêt, quand on a peu envie de mettre en ordre, pour parution, le monceau accumulé.

    Soyons reconnaissant de cela à Napoléon III. Et de quelques autres bienfaits non négligeables.

    Le coup de génie est celui du futur Napoléon III, alors Prince Louis Napoléon, le Prince-Président, et en même temps celui de son frère, Morny, qui en prépare le moindre détail et qui l’exécute de main de maître. 

    La République, à la Constitution fort mal faite, installée trois ans plus tôt et venue là, comme chaque fois, comme quelqu’un qui n’est pas invité et passe par la fenêtre, condamnait le Prince-Président à quitter la présidence un an plus tard. Quand on veut interdire une cohérence, on ne fait pas mieux.

    Cette République était arrivée là, par manque d’imagination et parce qu’on ne savait pas vraiment quoi faire, la Révolution de 48 venant de chasser cet autre intrus, l’Orléans. Preuve que celui-ci ne savait pas mieux faire, sinon, permettre aux pansus de la finance et des affaires de s’emplir les poches et de fonder, en institution, l’ordre ploutocratique, toujours aux commandes ce soir encore. Le mal, en effet, ne date ni de l’époque Yé-Yé, ni des scandales de la IIIe.

    Nous ne ferons pas le tour des bienfaits du Second Empire. Regrettons l’aide fournie aux Italiens qui ont réalisé ce qui, en apparence, était une belle œuvre  : l’Unité Italienne. Mais le but visé par les Carbonari était de détruire la puissance politique du Saint-Siège, moins par esprit unitaire que par haine de l’Église, et la fin des États Pontificaux supprimait à l’Église les ressources de ses œuvres de bienfaisance. Et de détruire du même coup le pouvoir des dynasties Bourbon régnant sur la Sicile et sur Parme.

    Le Second Empire est une ère de paix longue et de prospérité, sapée par ceux qui tentaient d’abattre la France et y sont parvenus. 

    Parmi les exemples dont on peut se nourrir désormais pour la suite, celui du Coup d’État du 2 décembre est le plus inspirant et le plus formidable.

    Et quelle que soit la formule, pour celle qui viendra selon notre goût,  ce sera sans aucune mort ni aucune violence.


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  • Par RN 1

     

    Dear Henry

    Al Jazeera  -  Jaime R Carrero/Reuters  -  photo du 12 avr. 2019

    Kissinger est le dernier homme qui disparaît, à avoir exercé un rôle de premier plan au 20° siècle.

    Le temps est loin où le discours convenu prévalait. Nous sommes à un tournant, qui voit la remise en cause à vaste échelle de l'omnipotence états-unienne et de son ingérence planétaire à s'imposer comme le "gendarme du  monde". La disparition de celui qui a mis un terme, mais à quel prix... à la guerre américaine au Vietnam, qualifié de nouveau depuis 2015 par certains, de criminel de guerre, comme il l'avait été lors de la remise de son Prix Nobel, puis lors d'autres conflits, est comme un symbole de ce tournant, en plein drame israélo-palestinien.

    Laissons à nos lecteurs le soin d'entendre les sources, pour se forger une idée de la tranche d'Histoire qui couvre dès le début des années 70 jusqu'à nos jours. Évoquons plutôt quelque chose de léger.

     

    Dans une précédente vie, et dans ses années encore tendres, l'auteur de cet article eut l'occasion, ce qui naturellement était inattendu surtout en ce lieu, de croiser de près Kissinger.

    C'était le 8 juillet 1997. Kissinger, invité à Clermont par un Giscard fringant, inutile de le dire, et presque au sommet de son talent - toute option politique ici écartée de notre propos, purement descriptif et non convergent sur le plan des idées mises en œuvre par ces personnages.

    Nous l'ignorons tous alors, l'invitation se place déjà dans les grandes manœuvres d'un Giscard qui prépare son Europe... Et qui suscite, comme on va le voir, un allié de poids...

     

    Les voici accueillis par l'illustre constitutionnaliste Turpin, Doyen, et Président de l'Université d'Auvergne, dans l'Amphi Michel de L'Hospital archicomble, de 1 500 personnes à la Faculté de Droit de Clermont.

    Une école de jeunes traductrices est là pour traduire la conférence, heureuses, on n'en doute pas, à l'idée de voir Giscard de près et de bénéficier d'une si rare occasion. Kissinger, lui, appartient déjà à une tranche d'histoire bien ancienne, même si alors le public ignore qu'il continue de suivre de bien près l'actualité du monde. Peut-être, de trop près.

    Par quelques acrobaties cet après-midi, nous avons pu trouver l'article du quotidien local retraçant, plus brièvement que nous le pensions, cette visite dont il n'existe aucune trace sur Internet. Seules, quelques mentions bien postérieures, lors de la vente du mobilier de Varvasse, la propriété familiale de VGE,  vantent la station non datée qu'y fit l'ancien Secrétaire d'État américain.

    Cet article,  n'évoque pas le livre qui suit, mais bien le témoignage de Kissinger en faveur de l'entité européenne :

    « Henry Kissinger a plaidé, hier à Clermont-Ferrand, pour que l'Europe devienne « une entité autonome ». Invité par Valéry Giscard d'Estaing, l'ancien chef de la diplomatie américaine a ainsi replié le drapeau de l'hégémonisme américain. Une leçon de pragmatisme... pour mieux servir les intérêts US. »

    Reprenons notre récit.

     

    « Dear Henry ... D'ailleurs l'article de La Montagne, dans son titre, cite le Dear Henry giscardien que nous voulions pour notre titre : « Dear Henry » fait un petit pas vers l'Europe, titre le quotidien.

    Après que le Président Dominique Turpin ait offert un couteau à Henry Kissinger (un Laguiole, cette marque si célèbre et concurrente de la Coutellerie de Thiers), invoquant la "tradition auvergnate", ici mise en scène, selon laquelle, en Auvergne, on offre un couteau à un étranger (à l'Auvergne), Giscard, avec malice, ostensiblement, sort de la poche de sa veste une pièce d'un Franc... et, après l'avoir tenue en main quelques secondes la remet au Doyen Turpin, pour régler l'obole de son invité Kissinger. La coutume toujours, exigeant en retour d'offrir une pièce à qui offre le couteau.

    Ce n'est un secret pour les giscardophiles, ébruité par ses propres collaborateurs, et connu de beaucoup d'autres tant la presse la répercutait depuis longtemps, que Giscard n'avait jamais sur lui le moindre centime. C'était la réplique malicieuse, amusée, de Giscard, que nous avons eu l'occasion en d'autres circonstances, voir répliquer la même scène.

     

    Giscard s'adresse à Dear Henry en Anglais, remodulé par l'accent giscardien pour inaugurer ce qu'il nomme curieusement un débat, consistant en un monologue kissingérien endormissant pour nous, qui attendions que tout cela finisse. Puis il reprend le même propos en Français pour le public.

    Il y salue "le plus grand diplomate du siècle", et résume les grandes lignes de l'ouvrage d'Henry Kissinger, Diplomatie, paru l'année précédente.

    Giscard résume un des grands chapitres, et détache à peu près ceci : « Jusqu'à Richelieu, (sinon jusqu'à Talleyrand) la diplomatie était principalement, une affaire de famille », appuyant ces derniers mots où perce une allusion sentie.

    Et de dire que Henry était certainement le plus grand des diplomates depuis Talleyrand... Nous ne commenterons pas ce propos, sinon pour dire que certaines choses sont peu comparables.

     

    À la sortie, placé de telle sorte pour apercevoir Giscard bien sûr, et son invité, je découvre le regard morne, inexpressif, mais étonné de Kissinger qui observe le mien se voulant aimable en accrochant le sien.

     

    Parmi les opérations américaines, peu à la gloire du géant états-unien, ou s'est trouvé impliqué Kissinger, est bien le Coup d'État au Chili en 1973, où la dictature Pinochet s'installe après la mort de Salvador Allende et écrase le Peuple Chilien.

    Retenons aussi la propriété de plusieurs centaines de milliers d'hectares de Kissinger en Patagonie, offensante en particulier pour les Mapuches, et qui figure tous les travers d'une puissance colonisatrice et insolente qui n'est certainement pas un modèle.

     

    Le propos, très récent, de Kissinger, mettant en garde contre l'armement incontrôlable de l'IA ( "Intelligence" artificielle ), dont nous comptions vous parler après les annonces les concernant la semaine dernière, est un aveu de poids de ce à quoi le monde, en sa folie, se trouve désormais à la merci.

     

     

    L'image de l'article du quotidien auvergnat sera prochainement scannée et apparaîtra au bas de ceci.

     

    Appuyer sur la flèche au Nord-Est de l'écran. Pour agrandir encore, utiliser Ctrl + la molette de votre petite souris.

    Photo : derrière et à droite de VGE, le Doyen Chiroux, alors ancien Doyen de la Faculté de Droit, Professeur de Droit constitutionnel et de science politique, futur vice-président de la Région Auvergne.

    Le Président Turpin de trouve un peu en retrait à la gauche de Henry Kissinger.

     


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  • La Rédaction

     

    Le même thème décliné deux fois ces jours-ci.

    Le titre d’un article du Salon Beige, parvenu à notre connaissance, où un prêtre indique que les Musulmans et la Franc-Maçonnerie ont en commun de détester l’Église. Lu à grande vitesse, nous n’avons pas noté son nom, mais ce soir on indique au rédacteur de cet article, que l’Abbé Pagès, dont il est question ensuite, connaît vraiment très bien l’Islam ; serait-ce lui ? Nous le saurons vite, et dans ce cas une note sera ajoutée demain dans cet article.

    Ce qui amène deux remarques de notre part.

    La première, c’est la surprise, car à notre connaissance ceux des pratiquants de l’Islam qui émettent un avis au sujet des Chrétiens, le font en mentionnant les Chrétiens, sans distinguer l’Église en particulier, de la masse des Chrétiens.

    Qu’elle soit exacte ou non, cette affirmation à vérifier, reste selon nous un mauvais angle d’attaque.

    Ou alors, l’inconscience de la masse Catholique, car il s’agit plus précisément des Catholiques, est telle, et là, nous partageons cette évidence, que l’exemple donné de cette détestation partagée par ceux d’Islam et la Franc-Maçonnerie, chercherait à sortir de leur aphasie les Catholiques... Bonne chance alors. Cela s’expliquerait d’autant que sur un tel organe cité plus haut on s’adresse à un lectorat très-très à Droite sinon adroit.

    Il faut savoir qu’à travers ses divers organes, la Franc-Maçonnerie gangrène plus particulièrement les tranches les plus à droite des Droites politiques...

     

    Le second exemple, c’est l’Abbé Pagès expliquant ces jours-ci que l’on ne devrait pas célébrer à l’église les obsèques de Gérard Collomb, franc-maçon. Et de citer un article du Canon... etc. Ces obsèques ont été célébrées aujourd’hui par le Cardinal Barbarin.

    S’il est vrai qu’on ne peut être Catholique et Franc-maçon, il faut apporter deux remarques encore.

    La première, est que le fait de citer un article du Canon est à la fois ultra-réducteur, et témoigne d’esprit pharisien. Et aussi, source de confusion.

    Ultra-réducteur, car ce n’est pas en raison de dispositions canoniques que l’on doit former son attitude, que l’on soit Catholique ou non d’ailleurs, c’est-à-dire, ici, non-croyant.

    C’est parce que, pour tout amateur vrai de morale, - au grand sens large ! - comme, sur un autre versant, pour tout amateur de Vraie démocratie dans le bon sens non dévoyé de démocratie... qu’il faut demeurer totalement étranger à la Franc-Maçonnerie. Et pas parce que c’est marqué dans le Code... Tout en demeurant humainement ouvert, et poli dans les échanges s’il en survient.

    La seconde, est que dans le cas d’un personnage public, s’il est franc-maçon, ce n’est pas toujours comme directement Catholique, qu’il souhaite parfois des obsèques à l’Église, mais comme ayant conservé une certaine ouverture, voire plus. Et quelquefois, beaucoup plus. Chez d’autres, ce sera par souvenir et attachement d’avoir eu des habitudes de pratique chrétienne dans l’enfance. Chez d’autres, parce que le lien avec la foi catholique, subsiste seulement dans les grandes occasions de l’existence : baptême, mariage, funérailles. Chez d’autres, ou une partie des mêmes, être "enterré à l’église" demeure, comme chez un très grand nombre, une pratique de piété familiale, ou de tradition tout court... 

    Eux aussi, ont des familles !

    Oui, passer à l’église, ça se fait. Même chez eux, du moins chez certains.

    Cela fait encore partie des "convenances"... Surtout à Lyon. Depuis, au XIXe siècle, les obsèques en grande pompe à Notre-Dame de Paris du Maréchal Magnan sur ordre de Napoléon III. Maréchal se trouvant être, par la nomination du même, et donc en quelque sorte préposé par le pouvoir pour la contrôler, Grand-Maître de la Franc-Maçonnerie, à cette époque unitaire.

    Ce sont les seules occasions où ils entendent une parole dûment chrétienne et correctement prêchée, dans les lieux d’où elle émane d’abord... Veut-on les interdire ? Nous ne le croyons pas.

    C’est avant le grand moment, de la dernière scène, qu’il faut être ferme et constant à rappeler que les constitutions qui animent l’Église et la Franc-Maçonnerie quelque soit sa forme, ne sont pas compatibles.

    Inutile à notre sens, de mettre de l’huile sur le feu ni la rejouer à la Don Camillo... Ça ne profiterait qu’aux haîneux, aux haîneux primaires, et il en existe encore... et aux autres.

     

    Aussi, qu’on le veuille ou non, les édifices cultuels appartiennent à l’État en raison de lois fort inadaptées, et ses services doivent se faire souvent tirer l’oreille pour effectuer les petites réparations... Les églises appartiennent à l’État, même si le culte qui y est rendu appartient librement à l’Église. 

     

    Il existe un No man’s land dans l’Église, depuis quelques décennies, et qui touche à plusieurs questions. Celle des ambiguïtés d’une partie de l’Église, dans l’Histoire récente, relativement à la posture définie vis-à-vis de la Franc-Maçonnerie, a connu quelques petits sauts de lapin. Ce sujet est à la fois complexe et épineux, et ce n’est pas ce soir que nous l’aborderons. D’autant plus que le modeste rédacteur n’a pas encore dîné.

     


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  • La Rédaction

     

     

    Les funérailles de la Princesse Maria Cristina de Savoie-Aoste, épouse du Prince Casimir de Bourbon-Siciles, ont été célébrées à Sao Paulo en l’Église de Notre-Seigneur du Brésil en présence du Chef de la maison Impériale du Brésil.

     

    Elle était la sœur du défunt Amedeo, Chef de la maison royale de Savoie-Aoste et de Savoie, et fille d'Amedeo Ier, Chef de la maison royale de Savoie-Aoste, et d'Anne d'Orléans.

     

    Elle avait épousé le Prince Casimir en 1967 et ils eurent quatre enfants, deux filles et deux fils. Leur second, Alejandro, est prêtre et a célébré la cérémonie.

    Leur fille aînée a épousé le comte Rodolphe de Causans. Celui-ci a pour grand-mère Monique de Dampierre, petite-fille de Roger de Dampierre, neveu d’Henri de Dampierre, aïeul de Louis de Bourbon, Duc d’Anjou, aujourd’hui Chef de la maison de France.

     

    La mère de la défunte, Anne d’Orléans, était la fille de Jean Ier d’Orléans, Duc de Guise, qui deviendra Chef de la Maison d’Orléans et chef de la famille "prétendante au trône" après la mort de son cousin le Duc d’Orléans. Jean d’Orléans était le père de l’illustre et très politique Comte de Paris, Henri Ier, grand-père de Jean l’actuel Comte de Paris.

    La défunte était marraine de l’Archiduc Lorenz d’Autriche-Este, fils de sa sœur Margherita, et qui a épousé Astrid de Belgique, sœur de l’actuel roi Philippe.

    Nous reviendrons sur les diverses parentés concernées par la défunte. Après leur mariage, elle et son époux vécurent au Brésil.

     

    Funérailles de Maria Cristina de Savoie-Aoste


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    L’incroyable bêtisier des fonctionnaires - Jérôme Duhamel

    Le Livre de Poche, 2003  ( Albin Michel 2001) ;     380 p.  ;   18€60.

     

    Notre sélection, par catégories indiquées par l’auteur : 

    Sécurité sociale et allocations familiales

    Malgré la bonne conservation de son squelette, l’homme était mort.

     

    L’hôpital ayant omis de nous signaler votre hospitalisation, vous n’avez donc pas pu être hospitalisée.

     

    La Poste et les Télécom

    Toute demande écrite doit être adressée par écrit.

     

    Pour les lettres, les timbres doivent être collés à l’extérieur de l’enveloppe.

     

    La tactique des gendarmes

    Sous couvert d’anonymat, tous ses crimes étaient signés.

     

    L’homme prétendit avoir visé le lièvre, tuant pourtant son voisin à cette occasion...

     

    Le peloton presque au complet a passé plusieurs heures à saisir le matériel incriminé qui n’avait aucun intérêt pour l’enquête menée...

     

    Nous n’avons pu enregistrer cette plainte car c’était l’heure de déjeuner.

     

    L’A.N.P.E, les Assedic et le ministère de l’emploi

    Le problème du chômage reste dû à un vrai manque de travail.

     

    Cette réforme mérite bien son nom puisqu’elle ne change rien.

     

    Le texte de loi étant incompréhensible, la réforme fut abandonnée.

     

    Trésor public, impôts et percepteurs.

    Pour les chômeurs, joindre les bulletins de salaire...

     

    Les frais d’inhumation d’un parent ne peuvent en aucun cas être considérés comme une œuvre charitable.

     

    Ne pas avoir de revenus ne vous autorise pas à vous soustraire à l’impôt sur le revenu.

     

    Les frais de crémation sont-ils à considérer comme des frais d’inhumation ?

     

    (à suivre)

    L’incroyable bêtisier des fonctionnaires  -  Jérôme Duhamel


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    Le chasseur de diamants   -   Pierre Ménard

    Tallandier   ;  5 oct. 2023  ;   400 p.;    22€90.

     

    Extrait de la présentation officielle : Les connaisseurs associent Jean-Baptiste Tavernier (1605-1689) à un diamant bleu, le plus beau du monde, dit-on, connu pour sa légende maudite. Mais pour les autres, le nom, jadis célèbre par toute l’Europe, a sombré dans l’oubli. À tort.

     

    À dix-huit ans, cet apprenti libraire sans appui ni fortune prend son balluchon pour courir le monde. Tour à tour voyageur, page, soldat, diplomate, interprète, peut-être même espion, il combat les armées catholiques et protestantes, sert les grands, participe aux intrigues dans des royaumes dévastés par la guerre de Trente Ans. Bientôt, l’Europe ne suffit plus. Après l’Empire ottoman, il s’attaque à la Perse, aux terres du Grand Moghol, aux sultanats des Indes, visite Ceylan et pousse jusqu’à Java. Trafiquant de tout à l’échelle du monde, il infiltre les compagnies commerciales en plein essor, se livre à la contrebande et collecte les plus somptueux joyaux de la Création. Les rois le reçoivent, les savants l’écoutent, les curieux le lisent, Louis XIV l’anoblit. Mais à trop étaler son succès, Tavernier, devenu le respectable baron d’Aubonne, provoque l’envie. Ses ennemis, parfois fort puissants, ses amis, non moins dangereux, les aventuriers s’intéressent de près à ses trésors trop éclatants. Jusqu’à provoquer sa chute ?

    À partir d’archives inédites, Pierre Ménard restitue dans un style enlevé cette épopée méconnue. Dans un monde en plein bouleversement où Londres, Amsterdam, Smyrne et Surate se disputent en temps de paix et trafiquent en temps de guerre, le lecteur arpente un gigantesque jeu de piste mêlant argent, épices, armes, pouvoir et religion.

    Le chasseur de diamants   -   Pierre Ménard


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