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    Police partout justice nulle part ? - Anne-Sophie Simpere

    Anna Pich, illustrateur ;

    Massot  ;    7 sept. 2023   ;     224 p.;   18€.

     

    Présentation officielle : Une enquête au cœur des tribunaux, et de l’injustice que subissent les victimes de violences policières.

     

    Pourquoi en France, les victimes de violences policières n’obtiennent presque jamais justice ? Pourquoi notre pays est-il régulièrement condamné par la Cour européenne des droits de l’homme pour ce type d’affaires ? Comment ces dossiers sont-ils traités par les magistrats ?

    Ce livre retrace le chemin de croix des victimes et de leurs familles quand elles tentent d’obtenir justice. Du dépôt de plainte à l’éventuel procès, elles se heurteront aux discriminations, conflits d’intérêt, contre- accusations, enquêtes bâclées et dysfonctionnements structurels des institutions. Les obstacles sont multiples : une réforme de l’IGPN ne suffirait pas à obtenir la condamnation des policiers violents. Décortiquer ce système défaillant, ce qui se passe après les violences policières, et qui est moins visible du grand public, permet de mettre en lumière les réformes politiques qui pourraient être mis en œuvre pour que l’injustice ne soit plus le problème de la police.

    Police partout justice nulle part ?   -   Anne-Sophie Simpere


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  • La Rédaction

     

    Cette note sera brève, ce thème regorgerait de développements inutiles pour nous. 

     

    Certains, dans des cercles qui a priori nous lisent à l'occasion, prétendent que l'État, même dans la monarchie française, tout comme elle l’exerçait selon eux, et si elle réapparaissait, aurait droit d’exercer une violence.

     

    Le premier des désordres est la violence d'État. Elle n'est en aucun cas tolérable, et doit être réprimée immédiatement lors du constat des faits, et par toute personne, et ensuite, au moyen de l'arsenal juridique et le signalement aux habitants. 

     

    À introduire des notions bizarres, qui ne sauraient avoir de commun avec un pouvoir éclairé, et pas dans le sens des souverains éclairés du XVIIIe s., dans une inconcevable vision déjà détournée, de la monarchie, et reprojetée sur un univers mental de Droite, on aboutit, outre la confusion, à la justification du pire.

     

    Nous parlons de la monarchie française et non des monarchies en général, donc celle achevée en 1789 ( oui, oui ), avec son incise au siècle suivant entre 1814 et 1830.

     

    Cette notion de violence est impropre. Le terme même de violence est inadapté, et le serait, même en République si elle exerçait en esprit de justice. Confusion toujours de ces temps !

     

    Si la force est exercée en justice, elle n’est pas une violence. Preuve, et il en existe tant, que les gens de Droite s’imbibent comme des éponges des notions a priori étrangères et chargées de dévoiement, comme des bombes à retardement...

     

    Aucun État ne saurait avoir capacité légitime ou légale à la violence. Le prétendre est une absurdité. Même ses partisans seront d’accord avec nous puisque c’est principalement la violence d’État, cause première à combattre, qui engendrera par nous la déroute finale de l’État ! 

     

    L’idée, étrangement recyclée par l’esprit de certains, de la monarchie, ne saurait justifier la République dans son Crime !

    Et la dérive blafarde de la République ne justifiera pas a posteriori la violence qui fut, dans l’ancienne monarchie et bien que la monarchie émanât d’un pouvoir légitime.


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  • La Rédaction

     

     

    Le petit château de Martres, édifié en 1867, sur les bases d’un édifice plus ancien, appartenait à la famille de Sainte-Gême.

     

    Il se trouve à proximité de Sauveterre-de-Comminges (sur la commune du même nom), ville autrefois située en Comminges, et distante d’environ 14 ou 19 km par route selon les itinéraires de Saint-Gaudens et de même d’environ 32 à 37 km de Bagnères-de-Luchon. Elle est éloignée de près de 90 km de Toulouse.

     

    Henry de Sainte-Gême est le personnage le plus notable de la famille. Sa biographie simplifiée par nos soins :

    Henry de Miquel, baron de Sainte-Gême, Chevalier de Saint-Louis, d’abord aux gardes du corps du Comte d’Artois, le futur Charles X, puis officier de Hussards du Régiment de Saxe, il commande la garde à cheval de Rochambeau.

    Il fait partie de l’Expédition de Saint-Domingue de 1802, puis se trouve à Santiago de Cuba en 1803.

    Là, il finance les opérations de piraterie des pirates du Golfe du Mexique les frères Lafitte.

    Arrivé en 1809 à La Nouvelle-Orléans, il est capitaine de Dragons à pied de la ville, puis un des commandants de ce corps lors de la Bataille de 1815.

    Il rentre en France en 1818 avec son épouse créole, héritière d’une plantation de sucre.

    L’un de ses neveux, fils de son  frère, Henri, vicomte d’Ustou, est celui qui fait bâtir le château dont nous parlons.

     

    Le co-gérant de l’agence chargée de la vente indique :  

    « Espérant le retour des Bourbons au pouvoir, ils ont décoré le château avec des références à la monarchie française, notamment le comte de Chambord, à l’époque prétendant au trône, dans l’optique de le lui donner ou de l’y accueillir. »

     

    On pourrait réserver quelques places dans le poulailler pour les Orléans, ou mieux, quelques cages remplies de bon foin pour les lapins, puisque les régimes héritiers du leur ont inventé celles, beaucoup moins cozy, qui forment les barres peu spirituelles des villes contemporaines.

    Les lapins en liberté bénéficient de 19 000 m2 de terrain.

    Nous espérons que ceux qui achèteront la demeure conserveront les dispositions d’esprit de la famille qui l’a fait construire.

    Quiconque altèrerait cet esprit, se verrait tirer la nuit par les pieds, par le Fantôme de RoyautéNews. 

    Le prix de vente se situe aux alentours de 1 365 000 euros ayant baissé après quelques mois. 

    Mais ne tardez pas trop... Dix-huit pièces composent la demeure, à la surface habitable de 700 m2. Il est doté de tout le confort moderne, et se trouve dans un parfait état, à l’intérieur comme à l’extérieur.

     

    Il ne semble pas qu’il demeure de descendants légitimes d’Henry, et peut-être non plus de son père, et la propriété est sortie de la famille en 1989. Mais cette famille qui occupait une place relativement modeste au XVIIIe s. se rattachait de près à quelques grandes familles, issues de différentes contrées de Gascogne, dont certaines du premier rang.

    Peut donc concerner et pour les plus proches, Caubios, d’Ustou et ce qui en découle dont Courrèges, Méritens et Boixo et ce qui va avec, Solan, Solan-Bethmale.

    Pour la descendance Sainte-Gême d’Ustou, celle d’Étienne de Scorbiac, la descendance Ranchin.

    Le blason d’Ustou figure avec celui des Sainte-Gême sur le fronton (ci-dessous) de ce qui semble être côté parc par son allure champêtre mais correspond à l’entrée. Les loups du portail proviennent d’après nous de la grande maison de Luppé dont provenaient des ancêtres des Sainte-Gême.

     

    Supposition de notre part, la présence de tourelles a pu s’inspirer de celles, différentes, du proche château de Bagen, construction féodale appartenant à la famille, en particulier à Henry, adossée d’un bâtiment, moins ancien et flanqué de petites tourelles.

    Pour agrandir les photos, un clic.

     

    Contact : Guillaume Denniel

    Agence Denniel Immobilier

    À vendre


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  • La Rédaction

     

     

    À ceux qui ont ouvert des comptes Gmail qu'ils n'utilisent pas régulièrement, ou qui ne sont pas reliés à un autre compte Gmail utilisé fréquemment, et dans ce cas un avis les aura prévenus de ceci, et pour ceux qui n'y auraient pas fait attention.

     

    Plus que 12 jours pour repasser sur ce compte (et retrouver vos identifiants) si vous ne l'avez pas utilisé depuis deux ans, car à cette date, la plupart des comptes inutilisés, sinon tous, seront supprimés !

     

    Si vous ne trouvez pas facilement vos identifiants, usez de la procédure réservée à ceux qui n'y ont plus accès.

     

     


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  • La Rédaction

     

    Les lecteurs du Figaro ont appris qu’au Japon, dans les prisons les femmes accouchent mains menottées, et que les espaces préexistants qui permettaient une garde des plus petits lorsque leur mère travaille, ne sont plus accessibles.

     

    Nous engageons une campagne de critique du Japon sur nos réseaux. Les publicités du Gouvernement Japonais ne seront plus acceptées sur nos comptes, tout en diffusant partout cette réalité d'un pays « civilisé ».

     

    Il faut bien dire que tant de ces pays qui vivent sur une réputation injustifiée, sont répartis dans toutes les parties du monde. C'est un traitement égal qu'il convient de leur réserver, et qui comprend le refus les produits qu'ils exportent.

     

    Nous n’aurons pas d’amis tant que se perpétueront les actes de barbarie à travers le monde.

     


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    Chroniques des territoires   -   David Chanteranne

    Passés / Composés  ;   6 sept.;  321 p.;    21€.

    Présentation officielle : Il n’y aurait de France que parisienne. À l’image de notre pouvoir, l’histoire serait « centralisée ». Or, de la fin de l’Antiquité au XXe siècle, les événements démontrent exactement le contraire. Les drames et les triomphes de la France ont eu, au moins à parts égales, pour théâtre la province et Paris. De la fondation de Marseille par les Phocéens à la rencontre du chancelier Adenauer et du général de Gaulle à Colombey-les-Deux-Églises, en passant par la libération d’Orléans par Jeanne d’Arc, l’entrée de Napoléon à Grenoble au début des Cent-Jours ou encore la défense de Belfort par Denfert-Rochereau pendant la guerre de 1870, David Chanteranne revient sur le rôle décisif et parfois méconnu des régions dans la construction de la nation. Outre de rappeler, avec verve et clarté, le récit de ces événements fondateurs, l’historien mène une enquête de terrain afin d’identifier ce qu’il reste, concrètement ou symboliquement, de ces vestiges du passé. Il interroge la force des lieux, les raisons de leur puissance, les causes qui en ont fait des mythes et, parfois, celles qui les ont fait oublier.

    Chroniques des territoires   -   David Chanteranne

     


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  • La Rédaction

     

    Nostalgiques de l’époque bleue, celle de notre jeunesse insouciante, quand les histoires étaient encore normales, cette bande dessinée est pour vous !

    Inscrits dans la norme, ces scandales étaient à une échelle humaine, rassurante, ils étaient des bluettes, ils étaient la routine.

    Il fallait y penser, Ariane Chemin, grand reporter au Monde et essayiste, François Krug, collaborateur régulier au Monde et au magazine M, et ancien de rue89, « qui ont révélé » "l’Affaire Benalla", donc idéalement placés, et le dessinateur Julien Solé, l’ont fait.

    Sans que l’auteur modeste de ces lignes soit amateur de romans... mais si, un peu, peut-être ! C’est si rare, et s’il s’agit de vrai ou de possible, et là, il revit, comme une histoire, sans le pénible du réel immédiat, une histoire palpitante.

    On palpite pour le héros... Que va-t-il se produire ? Que va-t-il inventer, de mystérieux, de total, qui anime enfin le quotidien..!

    À ce compte on supporte un peu mieux les gueules de l’actualité, pour ceux qui en ont une. Les autres, s’il ne viennent pas trop sur le devant, feront quelques personnages. Pour meubler, et nous faire nous repérer.

    Exagérant un peu, ces feuilletons d’avant-Gilets et d’avant-Covid nous semblent presque aussi lointains que les scandales croustillants de la République à la Belle Époque, au temps des Brigades du Tigre, et on en fait encore, mais avec moins de style, et qui alors ébranlaient le mensonge sur la pureté de l’ordre établi. 

    Tout le rocambolesque, plus près d’ici, dans les "Affaires" qui ébranlent, non le système mais la tranquillité de tout le monde et souvent, son intérêt, n’ont rien d’amusant et n’existent que pour occuper les journalistes, les mafieux, les délateurs, et permettre au Système d’avancer à pas comptés vers ses objectifs.

    Le Système invente les Affaires, il est une usine à fumée. Aux pédales, (sans préjuger de leur orientation) un microcosme actionne le manège. Le pékin, le citoyen, réagit par intensités mesurables, et ça fait de toute la société un sit-com.

    Signalons en passant, pour les admirateurs de petits rôles de choix et de série Z du système, aussi vides que les scandales qui s’attachent à leur nom et montés par ce microcosme.

    Aquillino Morelle, auteur d’essais que l’on présume à tirages confidentiels, pour la parution du dernier en date, occupait l’un de ces jours-ci une page entière du Figaro... Et où il espère ( en gros) que la Gauche revienne vers le Peuple. La comédie, y a que ça de vrai.

    Replongeons-nous dans l’histoire Benalla - pour nous, il n’y a pas "d’Affaire Benalla" - et découvrez que, finalement, selon notre propre lecture de cette BD, en dehors du tabassage d’un manifestant - peut-être commis par cette mécanique qui saisit quiconque s’approche des partis, en politique, ou ailleurs - cette histoire révèle un personnage intelligent et à fort potentiel. Accessoirement, que les mécanismes d’auto-défense des puissants sont toujours identiques, et ridicules avant d’être hypocrites.

    Cette histoire révèle, si on veut bien le lire, un complot dans le complot, dans les raisons qui ont justifié l’acte de ce théâtre de couloir.

    Pour se debarrasser de lui, pas de Macron, bien sûr. Pas tant parce que, inséré au creux du pouvoir, il semble "donner des ordres" aux fonctionnaires du sérail. Mais pourquoi ? Laissons aux lecteurs de la BD le deviner. Paradoxalement, en partie elle rend justice au héros de cette histoire.

    Pour nous, les polémiques ont été un complot interne au système, d’un de ces petits systèmes inscrits dans le grand. 

    Habituée à se tirer des balles dans le pied, la Chape à face de spectre, appelée République, élimine ses meilleurs atouts, ceux qui ont le plus de mérite.

    Faire semblant de crier au scandale pour un brassard de police, quand la permanence policière et ses méthodes ne sont, elles, jamais, quasi-jamais, mises sur la sellette, ou plutôt volonté d’un microcosme agitateur et comploteur, désireux d’atteindre le substrat. D’où l’acharnement médiatico-judiciaire fait à ce feuilleton. Et comme en tant d’autres histoires, où des magistrats, avec des journalistes ont la plus belle part.

    La République a de ces pudeurs de chaisière !..

    Ou gamineries, du même tabac que celui qui ont traversé plus haut l’esprit du héros... Les deux ! Arrêtez de jouer à la République sérieuse, puisqu’elle ne l’est pas !

    Benalla, Président !

     

    Pour les fans de Benalla


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  • La Rédaction

     

    Marianne restera l'emblème du passé, déjà acquis. Tous les efforts pour donner une image humaine à "la République", concept qui ne signifie rien à force de trop vouloir lui faire dire, n'y parviendront pas.

    Employons à cette occasion de la parution du nouveau timbre français appelé La Marianne de l'avenir... l'expression royaliste, au sujet de la République qui pour nous reste la femme sans tête.

    Qu'on y place un minois n'y changera rien. Même comme cela fut fait avec le profil de la belle Bardot nationale.

    Sinon marquer dans le camp des insignifiants ceux qui, avec une obstination vulgaire et un goût déplacé évocateur de ces journalistes-pythies de la presse écrite, presque toujours vieux, et qu'il faille sans cesse ressusciter l'illusion, pour faire croire que le symbole serait encore parlant auprès du Peuple, en dit long.

    Ressuscitons l'usage des royalistes de jadis, sans pour autant récupérer leurs erreurs : oblitérons, tête à l'envers, nos lettres.

    La République, dans les cœurs, est déjà oblitérée.

     

    L'avenir est le passé déjà acquis

     


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    De Gaulle   ;   Une vie  - Jean-Paul Barré

    L’homme de personne  ;  1890-1944 ; 1er tome 

    Grasset   ;    18 oct. 2023  ;    992 p.;   30€.

     

    Rappel : Sauf rare exception, les ouvrages présentés ne sont pas lus.

    De Gaulle    -    Jean-Paul Barré

    M. de La Garde pour RoyautéNews :

    Celui-ci nous interpelle : L’homme de personne. Ce sous-titre de haute devise incarne au sommet de ce que fut Charles de Gaulle. Ce parfait indissociable, et de son être, et de l’Histoire, fut sa Geste.

    Mais fut-elle comprise ? 

    Pour nous, la trajectoire de l’homme immense s’est perdue... loi du Temps qui dissout tout ? dans les méandres de la Traversée du Désert. Lorsqu’elle s’achève, si la ferveur indescriptible, de haute vibration, spirituelle, intense et de lien d’âme, quasi hypostatique, unit toujours l’homme de Colombey au Peuple Français, son œuvre est descendue dans l’heure du moment, sécularisée dans les traverses de la vie passagère.

    Et ces œuvres-là ne durent pas. La sienne aura-t-elle maturation plus longue, son ferment profond lèvera-t-il de futures moissons ? Où est la France aujourd’hui ? Dans la tourbe si vile où elle gît.

     

    Présentation officielle : L’auteur s’est fondé en grande partie sur les archives du Général, qu’il a été le premier historien à pouvoir exploiter et sur quantité d’écrits inédits tirés de sa correspondance ou exhumés des manuscrits de ses Mémoires. Il s’est appuyé également sur des fonds d’archives publics ou privés en France et à l’étranger, dont certains accessibles depuis peu. Un salutaire retour aux sources.
    Loin de tout esprit hagiographique, Jean-Luc Barré s’est attaché à saisir l’homme du 18 juin dans toute sa complexité. Il n’occulte rien de ses aspects les plus contestables. En privilégiant une approche critique et équilibrée, il bouscule bien des contrevérités ou idées toutes faites sur sa vision de l’Histoire, de la France, de l’Europe et du monde, sa conception de l’Etat, des institutions, de l’exercice du pouvoir, de l’action politique, sociale et économique, de ses choix diplomatiques. Il révèle ainsi un de Gaulle guidé très tôt et avant même son entrée dans l’histoire par une vision, des principes et des convictions qui expliquent la cohérence de sa politique et n’ont rien à voir avec le seul pragmatisme qu’on lui a prêté. Il montre ainsi comment le Général eut, dès les années 30, l’intuition de la fin du système colonial, comment il Inventa les institutions de la Cinquième république en 1941 ; en quoi il fut dès cette époque un européen conscient des limites du nationalisme ; et ce qui fit de lui, réputé de droite, un contempteur souvent féroce des valeurs bourgeoises et du monde de l’argent.
    On trouvera aussi dans ce premier volume des éléments nouveaux sur la part déterminante que son apprentissage du théâtre a joué dans l’élaboration de son personnage et son sens de la communication ; sur la véritable tragédie personnelle que représenta pour lui sa longue période de captivité durant la Grande Guerre, tournant majeur de son existence qui marque la fin prématurée de ses rêves de soldat et la naissance de l’homme d’Etat ; sur sa conversion de monarchiste en républicain de raison; sur ses relations avec Pétain, la résistance et les communistes ; son rôle dans l’assassinat de l’amiral Darlan ; son affrontement avec l’administration américaine; sa vision révolutionnaire d’un nouveau modèle de civilisation… Sa vie familiale, conjugale et sentimentale est ici traitée comme elle ne l’a jamais été auparavant, ainsi que ses relations avec les écrivains et intellectuels de son temps.

     


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    Le 14 juillet de Mirabeau   -   Loris Chavanette

    La revanche du prisonnier

    Tallandier  ;     26 oct. 2023   ;    400 p.;     23€50.

    Présentation officielle : « Comment, en dix ans, ce démon d’une famille est-il devenu le dieu d’une nation ? », interroge Victor Hugo sur cet homme-énigme que demeure Mirabeau. L’histoire a surtout retenu de lui sa tirade de juin 1789 : « Allez dire à ceux qui vous envoient… »

    Aristocrate débauché, homme politique corrompu, héros manqué ou plus grand orateur de la Constituante, on ne sait plus ce qu’il doit rester du député de Provence pour lequel on inventa le Panthéon à sa mort avant de l’en arracher sous la Terreur. Loris Chavanette rouvre une enquête palpitante sur l’héroïsme réel ou supposé du personnage à la lumière de l’été 1789.

    Dans un récit historique qui tient du roman d’aventures et sur la base d’archives inédites, l’historien montre le rôle décisif du tribun entre le 8 juillet, quand Mirabeau demande à Louis XVI le retrait des troupes royales disposées dans Paris et à Versailles, et le 16 juillet, quand il vient en personne participer à la démolition de la Bastille. Depuis ses 17 ans, son père l’avait fait enfermer à coups de lettres de cachet dans les prisons d’État du pays. Aussi le Provençal, devenu député, avait à cœur de prendre sa revanche sur les injustices du passé, dont la Bastille demeure le symbole. Il donne ainsi au 14 juillet la saveur d’une insurrection collective doublée d’une revanche personnelle contre l’Ancien Régime. Cette union entre le peuple et le député raconte l’une des plus héroïques pages de la Révolution.

    Comme l’éloge funèbre de Mirabeau le rappela le jour de ses funérailles en avril 1791 : « Alors on vit ce que peut un homme de génie aidé d’une Nation, ce que peut une Nation aidée d’un homme de génie. »

     

    L’une des biographies essentielles de Mirabeau est celle du duc de Castries, de l’Académie Française, parue en 1986 (Fayard) : Mirabeau, ou l’échec du destin. RoyautéNews

     

    Le 14 juillet de Mirabeau   -   Loris Chavanette


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