• Livres et Bibliothèque de Royauté-News

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    Les ouvrages sélectionnés par RoyautéNews sont destinés aux lecteurs férus ou amateurs d’Histoire ou de certaines questions contemporaines. Cette liste des livres à connaître est destinée surtout aux chercheurs et aux étudiants et n'est pas une rubrique de critique littéraire. Sauf exception ces ouvrages ne sont pas lus par la rédaction.

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    Salazar  ;  Le dictateur énigmatique  -   Yves Léonard

    Perrin  ;     paraîtra le 18 avril 2024  ;   

     

    Présentation officielle :  Le mystère Salazar.

    Né en 1889, António de Oliveira Salazar a dirigé le Portugal d’une main de fer pendant quarante ans. Professeur d’université à Coimbra, spécialiste de finances publiques, chantre de l’austérité, il accède au pouvoir en 1928 en tant que ministre des Finances, avant d’être adoubé par les militaires comme président du Conseil en 1932. Il met alors en place la dictature de l’Estado Novo, avec l’aide de la police politique et de la censure, soutenu par l’Église, la hiérarchie militaire et le patronat. Ce n’est qu’en septembre 1968 qu’il doit se retirer, victime d’un AVC, avant de mourir deux ans plus tard. Son régime lui survit jusqu’à la révolution des œillets, il y a cinquante ans, en avril 1974. Dictateur méconnu, singulier – ni chef militaire, ni leader charismatique, mais universitaire mal à l’aise en public –, Salazar s’est montré maître dans l’art de durer, à la fois implacable et ductile, notamment sur la scène internationale pendant la Seconde Guerre mondiale et la guerre froide. « Marié à la nation », « moine-dictateur » et misanthrope, il est longtemps resté un mystère que cette biographie parvient à percer, s’intéressant de près à ses origines modestes, ses vies parallèles, ses cercles relationnels et à sa vie privée. Si le salazarisme est mort avec Salazar, ses séquelles sont encore bien présentes, teintées parfois de nostalgie. Le livre référent qui manquait, fondé sur l’exploitation d’archives portugaises inédites.


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    Diên Biên Phu    -    Pierre Pélissier

    tempus  ;     paraîtra le 28 mars 2024   ;     864 p.;    12 € 50.

     

    On pourra lire ou relire ici la Biographie essentielle du Général de Castries de RoyautéNews Clic!

     

    Présentation officielle :

    « Remarquable biographie de la bataille. » Le Temps.

    Empêtrés dans le conflit indochinois depuis 1947, l'état-major français décide au printemps 1954 que la plaine de Diên Biên Phu sera le lieu de l'ultime bataille dans le conflit qui l'oppose au Viet-Minh de Hô Chi Minh. Du 13 mars au 7 mai 1954, les troupes françaises, sous les ordres du général de Castries et du colonel Bigeard, vont livrer bataille. Les combats sont d'une très grande violence : 5 000 Français sont tués et 6 000 autres faits prisonniers (une part infime des prisonniers reviendra en vie). Grâce aux témoignages d'anciens combattants et à un travail minutieux en archives, Pierre Pellissier raconte cette lutte tragique qui a amené le Vietnam à son indépendance et la France à son plus grand désastre militaire en Orient.

    Diên Biên Phu   -   Pierre Pélissier


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    Diên Biên Phu ; Les leçons d’une défaite - Pierre Servent

    Perrin  ;    paraîtra le 28 mars 2024  ;  400 p.;     23€.

     

    On pourra lire ou relire ici la Biographie essentielle du Général de Castries de RoyautéNews Clic!

     

    Présentation officielle : Le long chemin de croix du corps expéditionnaire français, de Diên Biên Phu à son départ d'Indochine.

    7 mai 1954. Chute de Diên Biên Phu. La victoire spectaculaire du Viêt Minh après cinquante-six jours de combats scelle le départ de la France, présente depuis plus d’un siècle dans cette partie du monde. Soixante-dix plus tard, Pierre Servent n’exhume pas cette bataille indochinoise à seule fin de sacrifier au rituel classique des anniversaires, mais se penche sur les enseignements qu’elle a encore à nous livrer, y compris pour aujourd’hui. Malgré les ingrédients singuliers, propres à ce conflit indochinois, l’auteur y détecte le même « mal français », déjà identifié dans les guerres nationales, les grands travers hexagonaux qui ont favorisé l’échec : même sempiternelle querelle des chefs alors que le conflit fait rage, même désajustement entre le pouvoir politique et la sphère militaire, même arrogance qui conduit à sous-estimer l’ennemi et à se surestimer, même goût pour l’idée toute faite au lieu d’une approche par la réalité du terrain, même refus de prendre en compte les signaux faibles ou forts de danger émis par les officiers du renseignement, même insouciance permettant aux ennemis de connaître les plans à l’avance, même décalage permanent entre les ambitions et les moyens dévolus, même légèreté politique empêchant de faire montre d'une continuité dans l’effort. Mais la défaite s’explique aussi par le fait que, structurellement, l’ennemi marxiste était épargné par nombre de ces défauts français, bénéficiant de certains avantages inhérents à la nature même de son régime idéologique.

    Si Diên Biên Phu n’entraîna pas la fin immédiate des combats – le dernier soldat français ne quitta le sol indochinois que le 14 septembre 1956 –, elle fut une bataille hautement symbolique dont Pierre Servent fait revivre au lecteur toute l’intensité, avant de raconter les derniers mois de la France en Indochine.

    Diên Biên Phu  ;   Les leçons d’une défaite  -  Pierre Servent


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    Tsars sans empire   -  Boris Prassoloff

    Perrin   ;   paraîtra le 14 mars 2024  ;   416 p.;   24€.

     

    Présentation officielle : L'exil des Romanov, ou comment reconquérir le trône de Russie à tout prix.

    La dynastie des Romanov n’a pas été anéantie par le massacre du tsar et de la famille impériale en 1918. Après avoir échappé à la révolution, les membres de la famille cadette et rivale de Nicolas II ont émigré en France et ont tout fait pour revenir au pouvoir. Le chef de cette branche des Wladimirovitch, le grand-duc Cyrille, cousin du tsar et premier Romanov à faire allégeance au nouveau pouvoir en février 1917, a rallié autour de lui une partie de l’importante émigration russe et s’est autoproclamé en 1924 empereur de Russie. Après son décès, son fils le grand-duc Vladimir a appelé en juin 1941 à soutenir les Allemands qui venaient d’attaquer l’Union soviétique et leur a fait en vain des offres de service. Après la Libération, il se réfugie chez Franco et demeure interdit de territoire français jusqu’en 1956 pour « activité proallemande durant l’Occupation ». Il foule le sol russe pour la première fois en 1991, au moment où la Russie se désagrège, et meurt l’année suivante, alors que Boris Eltsine envisage de le placer sur le trône d’un pays en plein désarroi. Fort de témoignages d’époque et de nombreuses sources russes, l’auteur retrace avec brio l’histoire diplomatique de la Russie, du XIXe siècle à la révolution de 1917, décrit les diverses branches des Romanov, retrace leur exil, leur vie quotidienne – à Paris, en Bretagne, sur la Riviera –, les violentes rivalités au sein de l’émigration, révèle l’extraordinaire pénétration de l’émigration russe en France par les services secrets soviétiques et brosse un portrait saisissant du grand-duc Vladimir, né en exil, envisagé par les Allemands avant-guerre comme éventuel « tsar d’Ukraine » et promoteur d’une « croisade » nazie contre les bolcheviks. Une histoire passionnante, tragique et romanesque, brillamment racontée par Boris Prassoloff, fils de Russes blancs émigrés en 1917.

    Tsars sans empire   -  Boris Prassoloff


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    Ximénès Doudan ( 1800-1872)   -   Laurent Théis

    Perrin  ;  22 févr. 2024  ;   368 p.;    23€.

     

    Présentation officielle : « Une perle inconnue », disait de lui François Guizot. En ouvrant la coquille bien fermée, on découvre en effet une société, une écriture, une personnalité extraordinaires.

    En 1876 parurent quatre volumes de Mélanges et Lettres, portant le nom de Ximénès Doudan. Pour Henry James, Barbey d’Aurevilly, Amiel et tant d’autres, ce fut une révélation, qu’il fallut d’urgence rééditer. On évoqua Mme de Sévigné et Saint-Simon. Proust s’empara de l’auteur, qui donna à Swann certains de ses traits. Puis le silence se fit, et Doudan emporta son mystère. Quel personnage pourtant ! Esprit comparable à Voltaire pour Victor Cousin, « directeur des consciences littéraires » (notamment féminines) pour Sainte-Beuve, Doudan, modeste pion de lycée venu de Douai, fut bientôt apprécié du milieu intellectuel et politique qui fréquentait le salon libéral de la duchesse de Broglie, fille de Mme de Staël, et du duc Victor, futur président du Conseil de Louis-Philippe, qui l’avaient recruté comme précepteur et dont il devint l’ami et le confident de la famille durant plus de quarante ans. Infatigable épistolier, il décrit avec lucidité et humour la société parisienne, dont des figures de proue comme Guizot, Rémusat, Mérimée, Tocqueville devinrent des proches, commente l’actualité culturelle et politique, de la mort de Louis XVIII jusqu’à la Commune, juge sans ménagement les livres qui paraissent, et qu’il a tous lus, et leurs auteurs, qu’il connaît pour certains : Kant, Stendhal, Balzac, Hugo, Lamartine, F. Cooper, Musset, Flaubert, G. Sand, Renan… tous y passent, dans un style éblouissant.
    Laurent Theis reconstitue la destinée de ce « célibataire de l’art », qui dissimula jalousement sa vie privée, et dresse un portrait sensible du personnage dans son environnement d’une richesse exceptionnelle. Suit une sélection de lettres, pour certaines inédites, choisies pour la variété des sujets abordés, leur importance historique, leur qualité littéraire et leur substance humaine, toutes soigneusement annotées.

    Ximénès Doudan ( 1800-1872)   -   Laurent Théis

     


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    Les Grecques  ; Destins de femmes en Grèce antique  -  Aurélie Damet

    Tallandier  ;     20 avr. 2023   ;     288 p.;     21€50.

     

    Présentation officielle : Des vies en clair-obscur, ainsi pourrait-on résumer le destin des femmes de l’Antiquité grecque. Hydna la plongeuse, Euthymia la magistrate, Phanostratè la pédiatre, Corinne la poétesse ou Nikarétè la vendeuse de rubans : ces femmes et leurs consœurs participèrent chacune à leur manière à l’histoire des cités.

    Les sources anciennes mettent en lumière le rôle des femmes dans des domaines aussi variés que la transmission de la citoyenneté, les transactions financières, le service des dieux, la pratique médicale, l’intendance des gymnases, la vente au détail, l’ascèse philosophique ou le sabotage de navires. Des pans entiers de leur vie ont été éclairés par les recherches récentes portant sur la petite enfance, le sport, le monde du travail, les honneurs publics, l’eugénisme ou le droit de la famille. Dix-huit récits de vie révèlent des destinées façonnées malgré l’ombre omniprésente des structures patriarcales. Des actrices, longtemps cantonnées au second plan, à qui cet ouvrage rend hommage.

     

    Les Grecques   -   Aurélie Damet

      


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    Le GIGN par ceux qui l’ont commandé - Pierre-Marie Giraud et les commandants du GIGN

    Mareuil Éditions  ;    7 déc. 2023  ;    188 p.;    21€.

     

    Présentation officielle : Qui n'a jamais rêvé de pénétrer au cœur d'une unité d'intervention comme le GIGN ? De glisser ses pas dans ceux d'un guide pour lequel aucun rouage de cette machine de haute précision n'a de secret ? Et si ce n'était pas un, mais plusieurs guides qui vous dévoilaient les arcanes d'un groupe devenu mythique depuis sa création en 1974 ? Ce rêve est ici exaucé : les douze anciens patrons du GIGN, ces douze chefs qui ont tous répondu " présent ", vous ouvrent les portes de leur unité. Sans eux, ce livre inédit n'aurait jamais vu le jour. Leurs témoignages, leurs confidences, et pour certains leurs révélations, constituent des pièces essentielles dans la compréhension de cette unité d'élite, aussi célèbre que mal connue. Pendant des heures d'entretien sans langue de bois, ces anciens patrons, pour la première fois réunis dans un livre, ont remonté le fil de leurs souvenirs : leur formation dans les grandes écoles militaires, leur entrée dans la gendarmerie puis au GIGN, leurs opérations, les évolutions de l'unité... Ils reviennent aussi sur les raisons de leur engagement, leur manière de commander, les obstacles auxquels ils ont pu se heurter, leurs regrets et leurs satisfactions. Une plongée comme jamais au cœur du " GI ". Les douze commandants du GIGN, qui ont participé à cet ouvrage en s'entretenant avec l'auteur, ont demandé que tous leurs droits d'auteur soient reversés à la Fondation Maison de la Gendarmerie.

     

    Le GIGN par ceux qui l’ont commandé - Pierre-Marie Giraud et les Commandants du GIGN


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    Les réseaux secrets de la police   -   Frédéric Ploquin

    nouveau monde  ;   18 oct. 2023  ;   368 p.;    21€90.

     

    Présentation officielle : La police est constituée de chapelles qui souvent s’ignorent, quand elles ne se font pas la guerre. Cela laisse une grande marge de manœuvre aux réseaux plus ou moins secrets, souvent transversaux. Une habitude qui remonte à la Résistance et qui s’est solidifiée à l’époque du SAC, le service d’action civique, milice des gaullistes, où se côtoyaient des policiers de tous grades. Pour la première fois, ce livre raconte comment ces « familles » se sont créées, qu’elles soient fondées sur l’origine géographique (Corses, pieds-noirs, Parisiens…), la politique (RPR, PS, clan Pasqua, « Sarko boys »…), la franc-maçonnerie ou plus récemment le sexe. Une histoire inédite de la Place Beauvau sous la Ve République à travers ses réseaux. Une kyrielle d’affaires de ripoux ont marqué ces dernières années la vie de la police, avec un terreau commun : les liens occultes noués dans le secret des loges ou de ces « écuries » en marge des hiérarchies habituelles. Et avec un moteur récurrent : l’argent, les prébendes, l’influence. Ce livre raconte aussi ces affaires, avec à l’appui les témoignages de nombreux acteurs de premier plan, gardiens de la paix, commissaires ou préfets. Du brigadier-chef qui régnait sur la préfecture de police de Paris au début des années 80 à la loge Athanor – un scandale récent qui a laissé des cadavres en chemin –, voici mis en lumière quarante ans de coups tordus dans la police.

    Frédéric Ploquin est journaliste, spécialiste de la police et du grand banditisme. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels Les Narcos français brisent l’omerta (Albin Michel, 2021) et La peur a changé de camp (Albin Michel, 2018).

     

    Les réseaux secrets de la police   -   Frédéric Ploquin


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    L’orgie capitaliste - Marc Dugain

    Allary   ;    8 févr. 2024   ;    224 p.;    20€90.

     

    Présentation officielle : Pour la première fois, Marc Dugain partage ses convictions tranchées sur notre époque et ses principaux bouleversements : la dictature consumériste, la croyance libertarienne dans le progrès, les catastrophes écologiques, la surveillance numérique… En tirant le fil de ses intuitions et en explorant ses thèmes de prédilection, cette conversation au long cours nous fait pénétrer dans la fabrique de ses romans. Comment déconstruit-il les récits officiels tout en tenant à distance les théories complotistes ? Comment transforme-t-il sa colère en moteur de changement ? Comment sa connaissance de la psychologie de ceux qui nous gouvernent peut-elle nous aider à anticiper l’avenir ? Il fallait la puissance, la clairvoyance et la liberté de pensée du romancier pour décrypter une réalité qui dépasse souvent la fiction.

    L’orgie capitaliste  -   Marc Dugain


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    La Folle vie d'une duchesse de Napoléon - Gilles de Becdelièvre

    deBorée  ;  roman historique   ;  1er sept. 2022  ;    20€.

     

    Présentation officielle : Laure de Permon, témoin privilégiée et méconnue de la période napoléonienne, fille de la bourgeoisie, deviendra duchesse d'Abrantès. Sa vie offre une plongée originale au cœur de la vie au temps du Consulat et de l'Empire. Maniant l'art de recevoir comme personne, l'épouse du général Junot contribuera à faire de Paris la capitale mondiale du divertissement.
    Du faste des réceptions à l'importance de l'étiquette, des descriptions des proches de Napoléon aux multiples rivalités amoureuses, c'est sans complaisance et avec drôlerie que cette femme séductrice et cultivée retrace sa vie et dresse le portrait de l'univers aussi superficiel qu'indispensable dans lequel elle évolue.

    Une autre présentation :  La vie de Laure Permon, duchesse d’Abrantès, mariée au général Junot, est calquée sur l’ascension et la chute de Napoléon, leur proximité remontant à leur enfance corse. Son existence n’est qu’une succession d’excès et de folies. Elle profite de tous les ors de l’Empire et côtoie au quotidien les « grands » de cette époque. Mais, à l’identique de la cour impériale, elle est asphyxiée par trois vices : la frivolité, les dépenses excessives et un libertinage forcené.  À la suite de l’abdication de l’Empereur, ses liens avec Balzac, Hugo ou Dumas lui permettront de lancer son salon littéraire, avant de tomber, percluse de dettes, dans un puits de misère. Ce récit dénonce les difficultés d’une femme de son temps où virilité guerrière et masculinité priment avant tout.  Qu’est-ce cette duchesse « abracadabrantès » ? se plaisait à dire Théophile Gautier.

     

    La Folle vie d'une duchesse de Napoléon   -   Gilles de Becdelièvre

     


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    Le Hussard fou de Napoléon   -   Gilles de Becdelièvre

    deBorée  ;  roman historique ;  3 août 2020  ; 480 p.;  9€90.

     

    Ce roman de l'auteur mort en 2022 a reçu le Prix Napoléon du roman historique. RoyautéNews

    Présentation officielle : Général de division de la cavalerie légère, Charles de Lasalle est un meneur d’hommes hors pair, un cavalier émérite, un sabreur brutal, un guerrier au sens stratégique aiguisé, mais aussi un séducteur, un noceur impénitent, un rebelle. Lasalle est fou dans trois sens du terme. Un fou éperdument attaché à Napoléon qui le lui rend bien. Un fou comme sur l’échiquier, cette pièce curieuse qui se déplace en diagonale, jamais là où on l’attend sur les sentiers de la guerre ou sur les champs de bataille. Enfin, un fou au premier degré, prenant à contrepied le commun des mortels, une bourrasque n’ayant de cesse de bousculer l’ordre établi.

    Entre la bataille d’Essling et la bataille de Wagram, Gilles de Becdelièvre retrace au jour le jour le parcours de ce personnage d’exception. « Dans la vie, après quoi cours-tu ? » Les réponses du hussard de Napoléon sont déconcertantes. Le genre humain n’est pas taillé à sa mesure, Lasalle provoque jusqu’au jour où il s’y perdra. Quelle vie !

     

    Le Hussard fou de Napoléon   -   Gilles de Becdelièvre


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    Les Anglais excentriques  -  Thierry Coudert

    Tallandier  ;  15 févr. 2024  ;   336 p.;   22€50.

     

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    Les Anglais excentriques  -  Thierry Coudert


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    Hildegarde de Bingen   -  Josy Marty-Dufaut

    Ouest-France  ;   8 sept.2023  ;   288 p.;   19€90.

     

    Cette Sainte née vers 1098 était vénérée comme telle depuis le Moyen-Âge. On l'appelait Sainte Hildegarde de Bingen, bien avant sa canonisation par Benoît XVI en 2012, qui l'a également proclamée Docteur de l'Église, parce qu'elle avait été proclamée Bienheureuse après sa mort, au XIIe siècle.

    Étrange fleur tant elle est si rare, et même unique, cette figure lumineuse, paraît tout à l'inverse dans ses traits de ce à quoi l'hagiographie courante nous a habitués. Cela prouve une fois encore que le Haut Moyen-Âge était bien différent de la réputation qu'on lui a faite. Sainte Hildegarde de Bingen se trouve de nouveau à l'honneur y compris, auprès de beaucoup de non-croyants, depuis une certaine « redécouverte » au 20e s. de disciplines traditionnelles et de cette nouvelle floraison des savoirs précieux dont le monde moderne et sa prétention scientifique nous avaient coupés. RoyautéNews

     

    Présentation officielle : Cet ouvrage présente tous les domaines dans lesquels Hildegarde a excellé - théologie, sciences, enluminure, chant liturgique, langue, poésie, théâtre - et qui constituent un véritable art de vivre.

     

    Personnalité charismatique du XIIe siècle, Hildegarde de Bingen, abbesse bénédictine allemande, fut longtemps méconnue en France. Ce n'est qu'en mai 2012 que le pape Benoît XVI annonce sa canonisation et quelques mois plus tard lui confère le titre exceptionnel de docteur de l'église.
    Son œuvre immense touche à tous les domaines et se révèle profondément moderne. Ses trois ouvrages théologiques retranscrivent ses visions, le message que Dieu lui dicte. Ils sont enrichis d'illustrations exécutées sous sa direction, chef-d'œuvre de l'enluminure. Ses écrits scientifiques abordent tant de sujets qu'aujourd'hui les adeptes de la naturopathie, de la phytothérapie, de la lithothérapie, de l'environnement s'y retrouvent. Elle aborde librement la gynécologie et la sexualité. Elle est la première compositrice de musique sacrée du Moyen âge et linguiste elle crée une langue.
    Voix publique, elle se fait écouter des grands personnages de son époque.
    Hildegarde s'adresse à tous les publics. Cette femme fascinante, attachante, aux multiples talents, suscite l'admiration et le respect.

    Hildegarde de Bingen   -


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    La Frontière   -  Olivier Roy

    Éditions du Cerf  ;  janv. 2024  ;  roman  ;  256 p.;   22€.

     

    Présentation officielle avec note sur l'auteur :

    Début des années 1980. Un jeune chercheur, rongé par l’ennui de la bien-pensante université, entreprend de rejoindre ce qui sera, demain, le cœur brûlant du monde, l’Asie centrale, ce carrefour des peuples, des cultes et des cultures. Mais aussi un tombeau des empires. Quelle route emprunter pour se rendre au Pakistan et, de là, en Afghanistan ? Sous quel prétexte se lancer sur les chemins  de l’Orient ? Sur fond de chefs tribaux taiseux, de militants révolutionnaires exaltés, de savants disparus, d’espions désorientés, d’escrocs mystiques et de femmes dont la mélancolie redouble l’attrait, ce périple va prendre un tour initiatique.  Olivier Roy exhume ici le roman de sa jeunesse qu’il avait gardé secret. On y lit comment la destinée d’un intellectuel majeur se conjugue avec les mutations de l’histoire. Surtout, on se prend à cheminer avec lui vers l’inconnu et l’aventure. Un superbe récit, envoûtant et enivrant.

    Politologue, agrégé de philosophie, directeur de recherches au CNRS et d’études à l’EHESS, Olivier Roy enseigne aujourd’hui à l’Institut universitaire européen de Florence. Spécialiste de l’islam, il est l’auteur d’une œuvre originale, marquante et réputée sur le fait religieux, les fondamentalismes et les radicalités, dont récemment En quête de l’Orient perdu, Le Djihad et la Mort, L’Europe est-elle chrétienne ? et L’Aplatissement du monde.

    La Frontière   -   Olivier Roy


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    Asie centrale   300 - 850   -   Étienne de La Vaissière

    Les Belles Lettres  ;  2 févr. 2024  ;   648 p., 125 ill.,   48 cartes ; 33€.

     

    Présentation officielle : L’Asie centrale forme le cœur des échanges eurasiatiques médiévaux, ce que l’on appelle, pas totalement à tort, la « route de la soie ». Caravanes et conquérants, moines et artistes, tous passent par Samarcande, Dunhuang ou Bactres, pour aller de la Chine à Byzance ou de l’Iran et l’Inde à la steppe. C’est l’époque de la première globalisation, mille ans avant l’expansion européenne. Mais cette histoire est en lambeaux, et, à l’apogée de ces contacts, de la chevauchée des Huns au quatrième siècle de nouvelle ère à la fin de l’empire tibétain et à l’islamisation au neuvième siècle, jamais aucun ouvrage, dans quelque langue que ce soit, n’avait tenté d’en suivre tous les fils et de patiemment en retisser les motifs.

    Migrations nomades et art bouddhique, grand commerce et organisation de l’État, colonisation chinoise et conquête arabe, histoire du climat, irrigation et démographie, naissance du persan et globalisation archaïque, et bien d’autres thèmes encore : cette synthèse offre de multiples axes de lecture qu’elle croise et noue en un tissu complexe mais clair. Jouant de très nombreuses cartes et illustrations, elle reconstitue une immense pièce manquante au centre du puzzle de l’histoire médiévale de l’Ancien Monde. Elle est le produit de vingt ans de recherche, et utilise les travaux les plus récents, études érudites sur les textes arabes, chinois, iraniens ou turcs, nouvelles découvertes de manuscrits ou encore résultats des multiples fouilles archéologiques qui se sont développées depuis la fin de l’URSS et l’ouverture économique de la Chine. Toutes les disciplines et les instruments de l’historien sont convoqués pour rendre intelligible et lisible ce monde, tandis qu’à la fin, dans les coulisses, un autre niveau d’analyse est proposé pour ceux qui voudraient, à l’instar des grands marchands et des moines pèlerins, aller plus loin.

     

    Étienne de La Vaissière est directeur d'études à l'EHESS et Professeur à l'École pratique des hautes études. RoyautéNews

    Asie centrale   300 - 850   -   Étienne de La Vaissière


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    Le Japon   -   Laurent Nespoulous  ;   Pierre-François Souyri

    Belin  ;   27 sept. 2023  ;    560 p.;    49€.

     

    Présentation officielle : Il y a près de 40 000 ans, le Japon n’est pas encore l’archipel que l’on connaît : reliées au continent, ces terres aux reliefs hostiles et aux conditions climatiques et géologiques capricieuses – une trentaine de volcans sont en activité – accueillent les premiers hommes, une dizaine de milliers tout au plus, venus de Corée, de territoires plus au Sud ou encore de Sibérie. Son immensité longitudinale a des conséquences sur le développement des sociétés et, au cours des temps anciens, plusieurs sphères culturelles coexistent.

    Dans l’est et le nord-est des chasseurs-cueilleurs se sédentarisent et sont parmi les premiers au monde à élaborer une poterie sophistiquée, qui fait la réputation de la culture Jômon, mais ne s’engagent jamais dans la « révolution néolithique ». À l’inverse, la culture Yayoi au nord-ouest de Kyûshû introduit l’agriculture et la riziculture inondée. Puis apparaissent dans le Yamato les premières traces d’un État, auquel échappent longtemps des sociétés locales périphériques, avant que le Japon en tant qu’État centralisé avec à sa tête un empereur, le tennô, surgisse soudainement dans le dernier tiers du VIIe siècle. L’État des Codes qui se met alors en place représente un moment majeur de l’histoire japonaise : les institutions créées au tournant des VIIe et VIIIe siècles vont perdurer, sous de multiples formes, jusqu’aux années 1870.

    À partir des résultats produits par l’archéologie japonaise, l’une des plus dynamiques au monde, d’une iconographie méconnue et de cartes inédites, les auteurs retracent une histoire peu conventionnelle du Japon ancien, des origines de l’humanité dans l’archipel jusque vers l’an mille.

    Le Japon   -   Laurent Nespoulous  ;   Pierre-François Souyri


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    La Civilisation des Chrétiens d'Orient  -  Charles Personnaz

    Albin Michel  ;   22 nov. 2023 ;   192 p.;   39€.

     

    Cet ouvrage soutient L'Œuvre d'Orient.

     

    Présentation officielle : Le Christ est né en Orient.

    Depuis plus de deux mille ans, de la Terre Sainte jusqu’en Inde, de la Chine au Caucase, de l’Éthiopie au monde slave, des communautés chrétiennes ont vécu, essaimé, grandi, souffert, survécu au nom du Christ. On aurait du mal à décrire aujourd’hui les frontières des « chrétiens d’Orient » — cette civilisation méconnue —, mais les œuvres d’art et les paysages présentés dans cet ouvrage nous aident à en dessiner les contours esthétiques et spirituels.

    La Civilisation des Chrétiens d'Orient  -  Charles Personnaz

     


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    Les généraux russes contre Napoléon  -  Natalia Griffon de Pleineville

    Perrin  ;    16 nov.2023   ;   432 p.;   24€.

     

    Présentation officielle:  La Fierté de l'Armée russe.

    Parmi les adversaires de l’armée napoléonienne, les soldats du tsar ont été les plus coriaces. Ne disait-on pas à l’époque : « Il ne suffit pas de tuer un Russe, il faut encore le pousser pour qu’il tombe » ? Ces hommes de fer ont été commandés par une pléiade de généraux braves et talentueux, dont certains n’avaient rien à envier aux maréchaux de Napoléon. Ce livre brosse le portrait des plus célèbres d’entre eux : Barclay de Tolly, Koutouzov, Bagration, Bennigsen mais aussi de quelques autres moins connus en France : Platov, le redoutable chef des Cosaques, Yermolov, « la plus mauvaise langue de l’armée », les frères Toutchkov, exemple typique d’une dynastie militaire, ou bien encore Miloradovitch, « le Murat russe ». Lors du passage éprouvant des Alpes, sur les champs de bataille d’Austerlitz et de Friedland, dans la fournaise de la Moskova, au milieu des glaces finlandaises ou sous les murs de Paris, ils ont été les acteurs majeurs des guerres européennes. Pour chacun, l’auteur présente ses origines familiales, son parcours professionnel et personnel, racontant en détail les faits d’armes, les relations avec le souverain en place, Alexandre Ier, et avec ses pairs, souvent empreintes de jalousie et de rivalité. Les récits sont fondés majoritairement sur des sources en langue russe, inaccessibles aux lecteurs francophones : mémoires, correspondance privée et officielle, rapports sur les opérations militaires. Un panorama vaste et varié sur un sujet inédit dans l’historiographie française.

    Les généraux russes face à Napoléon  -  Natalia Griffon de Pleineville


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    De la démocratie en Françafrique - Fanny Pigeaud, Ndongo Samba Sylla

    Une histoire de l'impérialisme électoral

    La Découverte  ;    18 janv.2024   ;   384 p.;   22€.

     

    Présentation officielle : Démocratie en deçà de la Méditerranée, dictature au-delà. Tel est le regard que le monde occidental pose ordinairement sur l'Afrique. Cette perception demande à être fortement nuancée. D'abord parce qu'elle suppose des trajectoires séparées là où il faut voir une histoire commune. Ensuite parce qu'elle reste tributaire d'une conception simpliste de la démocratie, réduite au régime représentatif et aux seules élections.

    En Occident, les élites n'ont cessé de se méfier de leurs peuples et se sont ingéniées à limiter la portée du suffrage universel qu'elles ont dû concéder au cours des XIXe et XXe siècles. Cette attitude s'est directement répercutée sur l'empire français, où le suffrage universel ne fut accordé qu'à la fin des années 1950. Les scrutins, largement truqués par les administrations coloniales, permirent l'accession à la tête des nouveaux États africains de dirigeants fidèles à l'ex-métropole et décidés à sauvegarder ses intérêts. Ces hommes à poigne s'empressèrent d'instaurer des partis uniques, de museler la contestation et de supprimer toute possibilité d'alternance pacifique.

    Soixante ans après les indépendances, ce schéma prévaut encore. L'expression populaire reste sévèrement encadrée, avec l'assentiment – et parfois l'assistance active – de Paris. Marquées par cette longue histoire de répression, les élections en Afrique francophone, qui ont longtemps servi l'ordre colonial puis néocolonial, perpétuent désormais un agenda néolibéral. Au moment où plusieurs coups d'État ont secoué cette zone, ce livre propose une analyse inédite et une réflexion indispensable pour comprendre la révolte actuelle des peuples africains, et notamment de la jeunesse, qui réclament une authentique démocratie.

    De la démocratie en Françafrique   -   Fanny Pigeaud, Ndongo Samba Sylla


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    La malédiction de la muscade   -   Amitav Ghosh

    Une contre-histoire de la modernité

    Wildproject  ;   23 janv. 2024 ;    360 p.;   25€.

     

    Présentation officielle : « Que doit-on ressentir lorsqu’on se trouve face à quelqu’un qui nous a clairement fait comprendre qu’il a le pouvoir de mettre fin à notre monde et qu’il a l’intention de le faire ? »

    Une nuit d’avril 1621, sur l’île de Banda Besar à l’extrême est de l’océan Indien, une lampe tombe à terre. Cet événement déclenche le massacre de la population de l’île par les soldats hollandais. La raison de ce génocide : le monopole mondial du commerce de la noix de muscade.

    À partir de la noix de muscade, Amitav Ghosh met en scène la malédiction des ressources qui font des îles Banda le lieu d’une des premières guerres extractivistes — et un point de départ pour les grands troubles de notre temps : la crise écologique et les crimes coloniaux.

    De Banda Besar à Standing Rock et jusque dans les profondeurs de la forêt amazonienne, l’auteur assemble des récits de destruction et de résistance comme autant de pièces d’un puzzle.

    Entre carnet de voyage et enquête historique, La Malédiction de la muscade souligne le rôle central de nos récits collectifs dans la réparation du monde.

    La malédiction de la muscade   -   Amitav Ghosh


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