• Marie-Thérèse de Bourbon Parme

    Les Bourbon Parme  Une famille engagée dans l'Histoire - par Marie-Thérèse de Bourbon Parme -

    Editions Michel de Maule ; paru au mois de Mai 2014 ; 256 p. ; 22 .

     

    Un témoignage de premier plan, pour saisir l'une des dynasties les plus brillantes, dans la période contemporaine. RN 1

     

     Lire ou relire notre Interview de Janvier 2014.


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    Royauté-News fait savoir que nous reconnaissons la Principauté de Laàs.

     

    Au delà de l'utilité touristique que constitue la mise en avant par son maire d'un petit village, nous souhaitons reconnaître toute la valeur que cette initiative comporte : elle sera un des moyens supplémentaires pour les Français, de renouer avec la paix vis-à-vis des siècles passés.

     

     

     

    Nous allons reparler de la Principauté de Laàs.


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    Royauté-News fait savoir que le Chili doit concrétiser de la façon la plus large les promesses qui avaient été émises par sa présidente, Michelle Bachelet.

     

    Elle avait souhaité la création d'un Ministère des Affaires Indigènes. Si ce projet aboutissait, ce serait un grand pas favorable dans la normalisation des rapports entre le Chili officiel et ce qui constitue le Chili réel : celui-ci comprend nécessairement et à droits égaux, les Indiens Mapuches.

     

    Nous ne pouvons qu'observer que les discussions qui ont été engagées avec la population indigène n'ont pour l'instant aucune base solide. En effet, les discussions publiques auxquelles des indiens Mapuches ont assisté, n'ont concerné qu'un nombre infime et elles ne peuvent représenter les Indiens Mapuches.

     

    Cependant, nous espérons que Michelle Bachelet ira plus loin et permettra l'établissement de cette avancée sur la base la plus large, et sur une voie consultative la plus large qui soit.

     

    Si ces objectifs n'aboutissaient pas, la communauté internationale, ainsi que la Représentation Mapuche devraient en tirer les conclusions. Au début de l'été, le Chili a été pointé du doigt par l'organisme semi-continental de surveillance des droits de l'Homme.


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  • Fouché - Emmanuel de Waresquiel

    Fouché - Les silences de la pieuvre - Emmanuel de Waresquiel -

    Tallandier / Fayard ; paru le 25 Septembre 2014 ; 830 p. ; 29 90.


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  • Haïti - Mythe ou réalité - Michel Bourgeois

    Haïti - Mythe ou réalité - Michel Bourgeois -

    Deux cents ans d'indépendance 1804 2004 -

    L'Harmattan ; paru le 1er Juillet 2014 ; 238 p. ; 23 75.


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  • Par RN 2

     

    Laàs est un petit village de l'Ouest du Béarn, sur le gave d'Oloron, avec un très beau musée (le château de Laàs et ses collections extraordinaires rassemblées par les anciens propriétaires qui l'ont légué au département), une course de brouettes... et seulement 113 habitants, l'exode rural (entre la béarnaise Orthez et la basque Saint-Palais)... mais un maire qui entend bien faire parler de son village!
     
    Jacques Pédehontaà (la double voyelle aà est souvent nasalisée) est maire de Laàs depuis... 1983, et conseiller général du canton de Navarrenx depuis 1992.
     
    Déjà en 1989, lorsque Brigitte Bardot, excédée par l'arrêté municipal d'interdiction de plage aux chiens à Saint-Tropez, avait annoncé son départ, il lui avait offert l'asile à Laàs.
     
    Il a depuis fondé le festival Transhumances musicales, un beau succès, aidé à l'installation d'artisans, d'une auberge, d'une hostellerie pour pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle... et en 2011, il a proposé à Nicolas Sarkozy de devenir coprince de Laàs! Il n'a pas reçu de réponse... L'an dernier il a rejoint Jean Lassalle dans sa marche, et aujourd'hui, on dirait qu'il n'entend pas renoncer à son idée de principauté, accord présidentiel ou pas...
     
    Au-delà de la plaisanterie et du désir de publicité, un certain nombre de "principautés sans réelle autonomie" ont existé en France, comme celle de Chalais des Talleyrand, autoproclamée en 1399, sans même parler des rois d'Yvetot. De plus le Béarn est une comté souveraine, même s'il a intégré la couronne. Cette fantaisie n'est pas ridicule après tout... Les seigneurs de Laàs étaient des barons assez importants pour avoir un jeu politique significatif et qu'ils ont eu de belles alliances.

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  • Par RN 2, RN 1 et µ***ù.

     

    RN 2 commentait hier matin : les Ecossais ont été stoïques malgré le déversement d'insultes dont ils ont été la cible.

    On peut dire aussi que les conditions requises pour une élection démocratique n'ont pas été réunies. Atteints par des menaces permanentes, les Ecossais n'ont pas pu réunir une majorité pour le Oui. Des arguments invraisemblables ont été assénés, en directions des jeunes votants, par exemple, qu'ils ne pourraient plus téléphoner bon marché en cas de Oui ! Mais ce n'est évidemment pas la fin, car le débat va continuer, autrement. Et déjà, il va falloir compter précisément les promesses et les concessions déjà accordées en cas de Non. C'est pour cette raison que cet après-midi, Brown, l'ancien Premier Ministre britannique considéré comme celui qui a fait basculer le victoire du Non, s'exprimera à nouveau et cette fois-ci, sur ce sujet précis des concessions.

    Hier soir, à Glasgow, quelques échauffourées ont eu lieu, après que se soit tenu quelques jours auparavant, le défilé Orangiste massif pour le Non, qui embarrassait les autres partisans du Non ; leur profil : sectaire, Protestant, et violent.

    Alex Salmond, quant à lui, s'est retiré de la course, et a démissionné de son poste de Premier Ministre Ecossais. C'est une femme compétente et raisonnable, Nicola Sturgeon,  qui prend la tête du SNP, le Scottish National Party. Au plus tard dans dix ans, dans quinze ans, si ce n'est plus tôt, le Oui de l'Indépendance l'emportera d'une façon ou d'une autre.

    Quant aux conséquences de ce referendum, et outre le temps nécessaire pour que les électeurs se sentent un pied assuré hors du Royaume-Uni, ce sera maintenant la discussion en train d'émerger : octroyer en matière d'organisation fiscale et sociale notamment, une large autonomie.

    Et à l'extérieur, cet exemple, ainsi que l'excellente campagne du Oui, ne pourra qu'inspirer les Peuples aspirant à leur Indépendance : les Catalans, dont le Parlement a voté hier l'autorisation pour une consultation sur l'Indépendance de la Catalogne, mais aussi les Mapuches, et ces derniers n'ont pas été indifférents à ce referendum écossais.


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  • BD : Dans la série Les reines de sang : Isabelle, la Louve de France.

    1er volume, paru le 17 Octobre 2012 ; Editions Delcourt ; Thierry Gloris, Marie Gloris, Jamie Calderón.

     

    Ce titre est tiré de l'œuvre de Maurice Druon, Les rois maudits. RN 1

    BD : Isabelle - La Louve de France

    2eme volume : paru le 25 Juin 2014.  14 50.

     

    BD : Isabelle - La Louve de France


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  • Diffusé par Royauté-News. Copyright ©Yvan de Wilde.

    Merci à M. Yvan de Wilde pour ces clichés issus de ses collections.

     

    Inédit : Le Duc et la Duchesse de Ségovie dans le parc de la Villa Segovia, en 1962. Photo Almasy, diffusée par l'Agence Delmas.

     

    Inédit : La Duchesse ravaudant les rideaux de la Villa Segovia, qui provenaient de l'Infante Isabelle de Bourbon. Photo Almasy, l'Agence Dalmas.

     

    Merci à M. Yvan de Wilde pour ces clichés issus de ses collections.


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  • Par RN 1 grâce aux éléments fournis par notre ami µ***ù.

     

    Cameron a refusé le débat télévisé avec Alex Salmond. Certainement une nouvelle erreur du premier Ministre britannique. Le premier débat, avec Alistair Darling, ancien ministre britannique Travailliste des Finances, avait montré un Salmond convaincant et qui caracole depuis un bon moment loin en tête dans l'opinion.

    Mais tout se jouera par les indécis. Au départ, Conservateurs et Travaillistes étaient pour le Non. Mais les nationalistes ont mobilisé pour le Oui, malgré les menaces au sujet du financement des retraites émises par les partisans du Non.

    Mais, même si le Non l'emportait Jeudi, plusieurs concessions ont déjà été faites à ceux qui souhaitent l'Indépendance, en matière d'impôts locaux et de sécurité sociale notamment. Quoi qu'il en soit, un panique est visible depuis quelques jours dans le camp du Non. Et comme l'issue semble serrée (neck and neck), ce seront les indécis, mais aussi, et peut-être surtout, les nouveaux votants ( l'âge du vote a été abaissé à l'âge de 16 ans), qui décideront du scrutin.

    On sait du moins que les Britanniques ne pourront pas empêcher les Ecossais d'utiliser la Livre Sterling et cela a été confirmé. Selon les Indépendantistes, "la Livre appartient autant à l'Ecosse qu'au reste du pays."

    Ce referendum écossais est étroitement lié au sort de la Grande-Bretagne dans l'Europe. La Croix du 22 Juillet, François-Martin Genier titrait : "Europe : La Grande-Bretagne sur la voie du départ ?". Le parti UK, en Angleterre, croît sans cesse et il réclame une sortie de l'Europe en 2016-2017. Certains journaux poussent ce parti à s'intégrer parmi les Conservateurs, jugeant Cameron trop mou au sujet de l'Europe.

    David Hanley, de l'Université de Portsmouth, dans La Croix des 7-8 Mai 2014 : "L'appui pour le Oui monte à 39 % (entre 45 et 48 si on exclut ceux qui ne se prononcent pas). Depuis plus de trente ans, l'Ecosse prend ses distances avec la ligne politique néolibérale qui prévaut à Londres, que ce soit sous Tony Blair ou sous Cameron". (...) "On essaie de menacer les Ecossais quant à l'avenir de leur monnaie, de la situation des bases militaires, et sur l'éventuelle adhésion de l'Ecosse et ainsi de suite." (...) Alex Salmond a bien saisi sa chance, faisant une politique (...) social-démocrate, plumant ainsi la volaille Travailliste, en quoi il a été aidé par la médiocrité affligeante d'une suite de leaders Travaillistes trop complaisants, pour avoir longtemps joué d'un quasi-monopole de la vie politique écossaise."

    Dans el Financial Times du 6 Septembre 2014, Mure Dickie : d'après lui il s'agit pour le Oui de "défaire l'union politique avec l'Angleterre qui existe depuis 1707, de mettre fin à une union importante historique, et de réduire l'influence de la Grande-Bretagne, internationale, économique, et militaire."

    Mais il faut dire aussi que les Travaillistes ont toujours été opposés à la base nucléaire de l'OTAN en Ecosse.

    De plus, l'Indépendance comporte une dimension très personnelle pour les Ecossais, au sujet de leur identité, et pour les conséquences de cette Indépendance : quel est le type de nation qu'ils veulent créer.

    Il existait déjà un vieux courant, minoritaire, souhaitant une restauration historique, avec une souveraineté pleine. Mais la majorité de la société désire, grâce à l'Indépendance, une société plus juste et plus égale, impossible depuis Westminster et sa politique ultra-libérale. Or, ceux qui votaient Travaillistes, sont maintenant pour l'Indépendance, et le Scottish national Party est majoritaire à l'Assemblée.

    Certains disent : "Je veux mourir Britannique, donc je devrai quitter le pays". Rejoignant ainsi la position de ceux qui soutiennent l'union : (le Oui est) une folie, une insanité, il a pour but de détruire la prospérité de l'Ecosse et d'abandonner l'identité britannique. Ou, comme le déclarait un député travailliste à Westminster : il s'agit d'achever les blessés".

     

    Comment en est-on arrivé là ?

     

    Le SNP ( Scottish national Party a d'abord gagné l'Assemblée d'Ecosse, puis a demandé un referendum, et après beaucoup d'hésitations, Cameron a accepté. Il pensait, sur le papier, que le Non gagnerait facilement, et que le mouvement pour l'Indépendance était très minoritaire. Depuis plusieurs années, il existait déjà 1/3 pour l'Indépendance, et beaucoup ont voté pour le SNP en 2011 car ils avaient été impressionnés par la compétence des élus dans les villes, et à l'Assemblée. Ils ont voté pour cette raison, plus que pour les questions de souveraineté.

     

    Un facteur vital dans le soutien au Oui, a été l'évolution dy Yes Campaign (pour le Oui).Il s'est appuyé sur un large mouvement et sur une base communautaire élargie, avec un appel à la masse. Il a pu ainsi accueillir beaucoup de gens qui étaient éloignés de la base traditionnelle et non concernés par une base romantique. Par exemple, ces dernières semaines, il y a eu à Edimbourg, des kiosques destinés spécifiquement aux avocats, aux enseignants, aux artistes, aux membres du Parti travailliste, aux Lesbiennes et Gays, aux équipes locales de Football, des secteurs bien ciblés. Ont été distribuées des brochures Asiatiques pour le Yes Campaign. Un Pakistanais déclarait : cela est nécessaire à la société pour la prospérité et cela parle à la communauté émigrée. Il existe ainsi des groupements, par exemple, Jamaïcains, ou Africains, pour l'Indépendance. Il existe aussi des Anglais, d'origine Ecossaise, qui sont pour le Oui, et pas seulement sur la base d'un nationalisme ethnique, mais par un Nous inclusif : "Nous, qui habitons en ecosse". Et il s'agit d'un mouvement très large. Le Oui s'adresse aux désillusionnés du Parti Travailliste, à ceux qui veulent mettre fin à la gouvernance par les riches de Londres.

    Certes, ce n'est pas encore gagné, mais les Ecossais aiment l'idée d'Indépendance. Mais certains auront un doute peut-être au moment du vote. Le slogan du Non proclame : "Si vous ne savez pas, votez Non". Ou encore, "Sauvez le Vote Non". Il s'agit en tous les cas de l'un des plus grands défis de la Grande-Bretagne depuis plusieurs siècles.

    Le votre des hommes est estimé à 52% pour l'Indépendance. Les hésitations sont un peu plus prononcées pour les femmes.

    Mais même si le Non l'emportait, l'idée de l'Indépendance, désormais, restera.

     

    Si le OUi l'emporte, il y aura alors 18 mois de négociations, aussi bien sur la question du lien avec la Grande-Bretagne, sur le drapeau, et sur la Livre Sterling.  Mais pour la Livre, La Banque Centrale a récemment affirmé que l'Ecosse pourra conserver la monnaie.

    Rassurons cependant tous ceux qui se posent cette question : si le Oui l'emporte, le blason de la Grande-Bretagne restera le même. En effet, si l'Ecosse obtient son Indépendance, elle sera donc libre, tout en conservant la Reine.


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