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    Napoléon   -   Mémoires    -  1er Tome   -   La Campagne d’Italie

    Présentés par Thierry Lentz  ;

    Tallandier  ;    17 août 2023  ;   480 p.;    12€.

     

    Présentation officielle : Dans les dernières années de sa vie, Napoléon a dicté ses Mémoires. Conscient du caractère exceptionnel de son destin, il ne voulait laisser à personne le soin de le raconter ou de l’interpréter. Et dans cette bataille pour la postérité, il a, comme de coutume, tout organisé, tout contrôlé, tout décidé, à la tête d’une véritable fabrique de l’histoire.

    La Campagne d’Italie (1796-1797) fut un événement majeur des guerres révolutionnaires, par ses aspects militaires comme politiques. Pour la première fois, un général s’était mué en administrateur efficace et imaginatif sans remettre violemment en cause le pouvoir central. Napoléon se tailla une part de gloire, grâce à son audace, sa rapidité d’action, son regard stratégique déjà bien acéré et, évidemment, les succès qu’il obtint. Ses qualités éclatèrent dès les premiers jours d’une campagne résolument offensive et conquérante.

     

    Napoléon   -   Mémoires   -   1er Tome   -   La Campagne d’Italie


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    Les douze morts de Napoléon - David Chanteranne

    Alpha  ;  poche,   23 août 2023  ;   267 p.;    9€.

    Présentation officielle : Et si Napoléon ne devait pas seulement sa gloire à ses conquêtes, mais à son extraordinaire bravoure face aux dangers ? David Chanteranne nous raconte ces douze moments méconnus, où le plus célèbre des empereurs s'est imposé en héros immortel face à ses contemporains en échappant de peu à la mort : une épidémie de peste qui décime son armée en Égypte en 1799 ; un attentat à la bombe dans les rues de Paris, la veille de Noël, en 1800 ; une balle perdue qui l'atteint lors de la bataille de Ratisbonne en 1809 ; un homme qui voulait le poignarder à Vienne la même année ; un suicide manqué au château de Fontainebleau en 1814 ; ou encore son miraculeux sauvetage par les soldats de sa garde à la bataille de Waterloo en 1815. À la faveur de ces spectaculaires mises en abîme, ce livre revisite, autour de Sainte-Hélène et sous une forme totalement inédite, l'existence d'un des plus grands héros du XIXe siècle et de la France.

    Les douze morts de Napoléon  -  David Chanteranne


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  • La Rédaction

     

    L’immigration, la grande affaire. Ressentant enfin leur discours creux, ceux du pouvoir, ne sachant plus quoi trouver, devant une rentrée et un automne présumés vides, le thème (ils sont rassurés, ce ne restera qu’un thème) devenait idéal pour casser l’ambiance morne. Récupérer " la Droite ", son thème central, devenir cette Droite... quel frisson, mais sans les mauvais, était une idée de luxe. Ça permettait une suite vraiment macroniste après 2027, voire, un troisième mandat car les ténors de la Macronie encore restants pouvaient lâcher en vol, et la ruse, entre autres Ferrandienne, d’une modification constitutionnelle autorisant à se représenter n’était pas forcément remisée, malgré la mise en scène qui s’est crue fine d’un successeur désigné, Édouard Philippe. Nous l’avons dit, et tout le monde le constate, ces calculs sont largement tombés à plat du moins pour l’instant.

    Il n’y a rien de concret dans le projet de loi sur l’immigration que défendra Darmanin, plus fort encore, que nous le disions avant-hier, puisqu’il a reçu à Tourcoing la visite de sa patronne bien théorique, la vice-Présidente du Conseil, Madame Borne, qui n’était pas invitée. On mesure autant l’importance du locataire de Beauvau que le goût du pouvoir, ainsi révélé, de la visiteuse, ne dit-on pas que l’appétit vient en mangeant...

    C’est un peu comme la montre qui se recharge en bougeant. Du mouvement, naît l’illusion que, là-haut, on existe, et qu’il se passe quelque chose.

    Ça n’ira pas, bien sûr, stopper l’immigration. Et de notre côté, ça n’aurait de sens qu’avec les nécessités plus urgentes, et que si l’on a également accès aux autres leviers, à tous les autres.

    Inaptes à stopper l’immigration, et ne réglant rien de celle déjà acquise, les mesures prévues par cette loi annoncée se situent dans un choix Pile ou Pile, typiquement Républicain, de deux versions allégées Zéro sucre, mises là pour un semblant de débat, pour se donner l’occasion de céder du terrain à l’intérieur de son propre camp, et cette comédie dure depuis des décennies. On fait mine de s’écharper, pas besoin de convoquer Jean-Luc, déjà parti dans l’auto-allumage, une fois donné quelque temps leur manège, on passe à autre chose, mais le Français chatouilleux sur le déferlement arabo-subsaharien se sent vengé pour quelques jours. Tant pis s’il guérit vite de son énième cuite pour pas cher. Depuis qu’elle est chaude, la patate s’héritera enfin tiède aux générations futures s’il y en a.

    Il y aurait beaucoup à dire au sujet de l’Immigration et il ne faut pas compter sur nous pour fournir même des débuts de solutions.

    Tout sert à détourner l’attention. L’Ordre, le mot magique redécouvert qui conjure les peurs de la bien-pensance, le déploiement de la CRS 8 annoncé à Marseille, et par-dessus, de la BRI, toutes provocations consenties par le nouveau caïd de la République, tout cela sert entre autres, dans la grande lecture, à réinfuser sans cesse dans les veines que l’État est beau, l’État est grand, [ et Darmanin est son prophète ], et que le citoyen corvéable doit se tenir tranquille ! La République a du répondant ! 

    Dans la petite lecture, le désormais présent et futur sauveur de la République, Darmanin, comme d’autres avant lui... prépare sa campagne à vos frais, qui ne l’êtes pas tant pour stopper enfin la plaisanterie !

    Des deux usages, tout est bon et se rejoint. Le centre des préoccupations se trouve désormais les Quartiers. La République élit domicile dans les cités ! La sécurité des gangs, se voit, enfin, assurée ! La ménagère respire ! En même temps, les banlieues servent à peaufiner l’État de Siège permanent, devenir ultime de la société, que lui réserve le Plan. Tout le monde ne peut qu’être heureux, donc ? À moins d’être ingrat, on le serait à moins.

    Mais le nouveau président du Conseil, Emmanuel Macron, n’est pas encore enterré. Il n’est pas si naïf qu’il en donne l’air, il sait bien que, des partis, rien ne peut sortir de bon, puisque c’est de leur importance, toujours plus grande - alors que les Français dans leur grand nombre n’en voulaient plus - que s’interdit de démocratie et vraies réformes le système. Il l’a dit : sans accord avec eux, les referendum entreront dans la danse !

    Et c’est là peut-être, que l’on va (un peu) s’amuser... Enfin sortir de l’ennui de ces schémas indéfiniment répétés... Enfin de la vraie Démocratie !

    Tout fait partie de la grande Gesticulatio déjà par nous évoquée. Le numéro, dans sa permanence, reste estimable. On sait, pour le Français, enfin à quoi sert l’Impôt, car ce n’est pas rien et avec quel grand art, que d’être si bien messmérisé !


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  • La Rédaction

     

    Avant d’évaluer demain, ou dimanche soir dans La Chronique, les artifices pâles d’une rentrée qui manquera d’être réellement explosive par rupture d’ingrédients, c’est le bilan ou le constat de bout de course du système institutionnel français qui est la grande actualité de cette pré-rentrée et de la rentrée et en même temps leur sel.

    L’actualité internationale, comme on le voit, offre d’autres attraits que le spectacle et les dires des funambules français radio-commandés issus de stocks au rabais.

    La perspective d’annonces mystérieuses, pour la rentrée par un Élysée libanisé, et son accueil mitigé, et leur premier contenu dévoilé (rentrée souhaitée au 20 août pour les élèves en difficulté, consultations politiques qui laissent perplexe avec arrière-plan de referendums, parfois l’arme des régimes qui ont échoué), n’est plus la principale consistance à observer d’un exécutif qui a perdu la main.

    Tout est démagogique. C’est le cas des systèmes pervers. Ordre. Autorité. Ça n’a aucun sens. Mais ça vend.

    Le flottement observé par tous, le tatonnement dans la recherche et la fixation de caps solides pourrait laisser présager le pire, ou le Flop, de la part de Sa ScéléRatesse le Rat Macron.

    Même dans le Flop, le pire était déjà inscrit car il relève, non de l’imagination artistique politique des acteurs du désordre rajouté, mais de schémas profonds dont le data court comme le Sablier. Ce fatum a pour noms, IA ( "Intelligence artificielle", HyperSurveillance démente, et traque politico-sociale par ses robots policiers, fin de la notion de la séparation entre espace public et vie privée... ), Nouvel Ordre Mondial, Plan 2030 (le fameux Agenda 2030) supprimant toute liberté et tous moyens d’action, suppression de l’argent (le vrai, du moins celui qu’on pouvait encore plus ou moins contrôler) et suppression de la propriété individuelle, etc. Le tout coordonné par les Davos, Banque Mondiale, etc.

     

    Revenons à la scène, encore rétrécie, où joue Macron sans majorité : un comble, dans un tel système, que le Président, à personnalité interventionniste soit réduit à des hypothèses pour les quatres années qui viennent ! Dans un État hyper-interventionniste, et hyper-ingérent !

    On ne regarde plus vraiment dans sa direction. C’est ce qui ressort de ce qu’observent éditoriaux ou analyses. L’Express par exemple, ne dit rien d’autre, sans le dire, quand il décrit les axes qui dessinent la vie politique française actuelle, dont le fait marquant est l’horizon 27 dégagé par Darmanin, dont nous disions l’autre jour qu’il est le nouvel homme fort du régime. Et le voici qui instaure sa propre rentrée politique, avec pour thème, les classes populaires (!)... et qui vient de recevoir opportunément le soutien d’un Sarkozy de retour et de nouveau fringant... Nouveau et profond revers pour le Macron. Au moment où les autres formations, comme LFI et Les Verts continuent de s’initier à la brasse coulée.

    Les failles institutionnelles, devenues béantes depuis le quinquennat et le changement de calendrier législatif, agrandies encore par la limitation à deux mandats consécutifs du Président, et malgré les précautions et les ruses du système ( ne voit-on pas dans Le Figaro de ce jour, que l’Éducation ferait partie, compte-tenu des circonstances, du domaine réservé du chef de l’État...) Macron gouvernera-t-il désormais l’école, par Attal interposé ? Que celui-ci, comme pouvant se retrouver entre parenthèses, ne donnant plus la note, ne laisse pas d’être sidérant. Et montre que l’ennemi profond, ce n’est pas Macron, mais l’État, car il est la permanence du Système, qui ne cesse de nuire avec ou sans la valse des individus.

    La voici, la République, au bout de sa courte logique : le Temps, qui se refuse à elle, les moyens, se refusant aux Œuvres.

    Du point de vue pratique, la République a fait son temps. Maintenant, le tout est de remonter cette évidence en certitude pour l’esprit.


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    Louis XI ou le joueur inquiet  -  Amable Sablon du Corail

    Alpha  ; (Belin, 2015)  23 août 2023  ;   587 p. ;   12€.

    Présentation officielle : Jamais roi de France n'a été mieux obéi ni aussi craint que Louis XI à la veille de sa mort, en 1483. Le domaine royal s'est agrandi de moitié, aux dépens des grands fiefs et des apanages. Les frontières du royaume ont été repoussées vers le Nord, l'Est et le Sud. Que d'épreuves, cependant, pour en arriver là ! Louis XI dut sa victoire à sa volonté, qui lui permit de triompher de tous et d'abord de lui-même.
    Loin d'avoir été une machine froide et efficace, au service exclusif de l'État et de la construction de la nation française, Louis XI était un homme anxieux, impatient, dominé par ses passions. Sans la force de l'institution monarchique française, sans la puissance démographique et financière du royaume, les nombreuses fautes politiques qu'il commit à son avènement lui auraient sans doute été fatales.
    En rupture radicale avec l'idéal de "bon gouvernement" de son temps, Louis XI sacrifia tout à sa volonté de puissance, le droit, la justice, et parfois l'honneur. A la suite de ses prédécesseurs, il étouffa tout ce qui pouvait limiter l'absolutisme naissant de la monarchie française. Les succès et les échecs du roi sont à la mesure de sa personnalité exceptionnelle et violemment contrastée.

    Louis XI ou le joueur inquiet  -  Amable Sablon du Corail


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  • La Rédaction

     

    Aujourd’hui, a débuté la première réunion des BRICS qui remet en cause l’hégémonie des États-Unis corrompus et qui ne le sont pas d’hier. Ce nouvel axe de l’influence mettra en œuvre, comme annoncé, une nouvelle monnaie qui ne dépendra pas du Dollar ni des pouvoirs qui dirigent ce pays si longtemps le plus puissant du monde.

    Nous soutenons sans réserve et avec allégresse tout ce qui stoppera la puissance et l’insolence États-Uniennes. 

    À ce propos, nous réitérons notre soutien à Poutine, et souhaitons un désamorçage progressif et rapide du conflit qui oppose l’Ukraine à la Russie, les autorités selon nous illégitimes de l’Ukraine prenant en otage le courageux Peuple Ukrainien. Nous souhaitons un règlement marquant et à leur profit les options russes, le départ du n°1 ukrainien et de ses factions et le retrait définitif des États-Unis et de la CIA de tous les territoires qu’ils occupent en Ukraine et partout en Europe. Et souhaitons une reconstruction de première ampleur, et totale de l’Ukraine.

    Nous espérons le démantèlement des bases militaires partout sur le territoire du Continent européen, et souhaitons la désagrégation de l’OTAN et celle de l’ONU. Et des institutions "européennes".

    Puisque ( Ce ne sont que quelques exemples mais nous pouvons mieux faire ) nous sommes dans les mises au point et les ferventes déclarations d’amour, nous soutenons le Président Trump, et le soutiendrons jusqu’au bout.

    Et nous nous réjouissons des accords conclus entre Kim Jong-un et Vladimir Poutine.

     

    Il est bon d’informer régulièrement les lecteurs qui ne sauraient tous connaître nos options dans l’empilement de nos productions.

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    La rentrée sur notre Site s’effectuera en deux mouvements, à des dates non prédéfinies et fonction d’une actualité qui risque d’être plus que tendue et que l’on espèrerait abrasive.

    Nous conseillons à ceux qui nous suivent d’entrer en résistance résolue, ordonnée et farouche. Le premier moyen est de multiplier les achats petits, moyens ou grands, en espèces, et de supprimer au maximum, pour ceux qui ne peuvent les supprimer complètement, les transactions par carte (directe ou "sans contact" ). Et de ne plus fréquenter les églises qui permettent ce mode malséant pour la quête.

    Le principe est de multiplier les transactions en espèces : plutôt que de régler, par exemple soixante euros, demander à le faire par deux règlements de 30 euros.

    Le nombre de règlements effectués, en espèces ou "dématérialisés", est utilisé par ceux qui veulent supprimer la liberté de disposer de son avoir et de ses biens, et pour décider du moment qui marquera, par ce moyen mis en concurrence parmi quelques autres, la fin de l’indépendance et de la dignité de l’espèce humaine.

     

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    Que ceux qui s’imaginent encore, que notre Site serait " patriote ", se trompent et se mettent le doigt dans l’œil jusqu’au talon. Ceux qui s’offusqueraient, ils seraient invités à préférer les médias du système, et, pourquoi pas, à effectuer un don substantiel patriotique (ou citoyen, selon leur orientation psychique) à l’État, pour le tirer de la Dette, de son besoin effrenné de racket et de son vice.


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  • La Rédaction

     

    Ce pourrait être un thriller... A coup sûr, la réalité fait parfois deviner des fictions fantomatiques... Que se serait-il passé, si...

    Sans l’ambition des hommes, qui accélère les événements et leur ôte le bénéfice de la réflexion, la Ve République après de Gaulle n’aurait pas dû continuer au moins sans ajustements. On met toujours en avant que le calendrier a été bouleversé à partir de 1974, à la mort de Pompidou. Mais le second mandat du Général aurait dû s’achever en 1972. 

    La survenue de Mai 68, pour bénéfiquement secouer la torpeur d’une société aux mœurs vieillissantes et inadaptées ( nous en parlerons dans un prochain chapitre), a certes ébranlé la volonté de de Gaulle de poursuivre son œuvre, et ses biographes savent bien quelle a toujours été, au cours des phases de sa trajectoire, sa tentation de se retirer.

    Récemment, présenter la BD sur l’Affaire Markovíc a été l’occasion d’une rapide réflexion sur cette période, et d’abord, de tenter comprendre cette affaire où il n’y a rien à comprendre, et qui n’est pas résolue. Et pourquoi l’avons-nous présentée ? Parce que l’épisode récent entre Alain Delon, assisté de ses enfants, et son amie de compagnie, [ qui n’était pas sa compagne... mais laissons ce sujet] nous a fait nous pencher sur ce personnage fascinant.

    Que dire de cette étrange affaire, où un yougoslave, proche de Delon, auquel il est redevable, ayant rempli diverses fonctions subalternes auprès de lui (mais non la fonction de garde du corps comme les journalistes l’ont écrit), que l’on retrouve mort dans une décharge publique. Avant d’apprendre que son frère est (quelque chose comme) un responsable de la sécurité du Maréchal Tito...

    L’affaire prend une autre tournure quand elle se relie à des parties fines auxquelles aurait participé Madame Pompidou. Un montage soupçonné comme provenant de certains gaullistes, destiné à discréditer le Premier Ministre. Sans aucun succès, et c’est étonnant d’ailleurs... cette imputation restera sans aucun effet sur celui qui entre peu après à l’Élysée. D’autres suggèreront un scénario, crédible selon nous, que le tort de Markovíc aura été de séduire Nathalie Delon, séparée alors, d’Alain. Mais alors que devient la piste, opérée par l’Est, ou opérée par des gaullistes, ou pourquoi pas les deux ? Affaire jamais élucidée, et à notre avis, il s’agit d’une affaire à tiroirs. Qui marque vraisemblablement les gaullistes. Un ancien membre du SAC ne nous a-t-il pas déclaré un jour, comme de naturel : " j’ai vu l’autre jour Claude Pompidou me faire des avances et faire des avances à tout le monde sur les Champs-Élysées... " La musique, semble-t-il, était passée.

    Nous disons ici d’ordinaire que la scène politique est une scène théâtrale et factice. Nous continuons de le penser. Mais ce décor comporte des temps, des mesures, des gestes déclencheurs, et d’autres... qui le déclenchent... Pensons aux pseudo-émeutes, émeutes réelles si l’on veut mais provoquées, de la fin de juin et de début juillet, et tant d’événements qu’on ne prend pas garde de sortir de la roue de l’actualité pour les ausculter d’un regard clinicien.

    Comment un agrégé de lettres, occupant un haut rang chez Rothschild, croise-t-il un jour la route du Général, qui recherchait « quelqu’un sachant écrire... » Quelle blague, surtout quand on sait que les contemporains, auteurs spécialistes de la présidence gaullienne, ou les biographes de Pompidou, n’ont jamais su dire précisément comment s’est faite la rencontre. Chacun allant de sa version, parfois contradictoire, certains avouant que l’on n’en connaît rien. La piste Élisabeth de Miribel (1) est-elle sérieuse ? Tout est possible, comme tant de choses sont dépourvues de crédibilité dans l’aventure pompidolienne, dont la rondeur du personnage et sa jovialité, réelles, masquaient une ambition totale.

    Que se serait-il approximativement passé, sans Mai 68 et sans la phrase "malencontreusement" assassine de Pompidou dans un hôtel de Rome où il déclarait à un journaliste ( en gros ) « : S’il y a une élection présidentielle, je serai présent... »

    Pour de Gaulle, pour le seul qui impulsait de lui-même sa grande politique, et parfois sur le conseil de quelques hommes dont il appréciait l’avis, le prétexte pour quitter le pouvoir fut le referendum perdu sur la régionalisation.

    Quittant comme il l’aurait dû en 1972 le pouvoir, et non en 1969, le seul capable de lui succéder outre Chaban rattrapé par sa feuille d’impôts, demeurait Pompidou, alors en 1972, Giscard n’ayant pas encore un vent de poupe assez puissant. Que la maladie du premier survînt, ou ne survînt pas si tôt, ou encore qu’elle ne soit jamais apparue, l’enchaînement des événements que l’on connaît était rompu.

    En en 1973 et 1974, les deux chocs pétroliers enfonçaient le début du septennat Pompidou, non celui de Giscard qui pouvait préparer une riposte, une stratégie, à l’ombre de son ministère à Rivoli, en attendant 79. À cette date, Tonton, Mitterrand, toujours environné de son image IVe République, de ses deux échecs à l’élection présidentielle, peut-être même une troisième (non), et sa confrontation avec un Giscard usé de 81 n’aurait jamais existé. Au contraire il se serait heurté à un Giscard neuf volant sur le succès et dominant les situations. La suite, jusqu’ici, aurait été entièrement différente... 

    A quoi tiennent les réalités qui se doivent au hasard... et sinon, à beaucoup d’autres... Qui conduit qui, dans la logique de l’implacable, et des masques qui semblent lui donner vie ?

     

    1. Celle qui tapa à la machine, à Londres, l’Appel du 18 juin.


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  • La Rédaction

    Si le jeu appartient aux anecdotes, il rompra un peu la monotonie des schémas tout faits d’avance. Et occupera les naïfs, ceux qui pensent encore que de la couleur de la boule jaillira le sort du monde.

    Que Sarkozy sorte de l’ennui le scénario 2027, passage de témoin Macron - Édouard Philippe irritant au possible, en affichant sa préférence pour Darmanin, devenu l’homme fort du pouvoir, est réjouissante, et elle est à souligner au moment où l’ex-Super Balle rebondissante revient après des années sur la scène politique, par sa déclaration étonnante (et intéressante ) sur une future neutralité de l’Ukraine.

    De ces deux hyper-nuisances, et le mot est faible, Édouard Philippe ou Darmanin, celui qu’on voudrait abattre est le second mais il ne faut pas se méprendre : le maire du Havre n’est pas sympathique du tout. Son style est différent, c’est tout, et il sera plus dangereux aussi par son allure rassurante.

    La Bébête Sarkozy est amusante, et par la loi des probabilités, son rôle pourrait enfin se révéler fécond puisque, par le passé, c’est de toutes les bêtises qu’il a été un super et incontestable champion.

     

    Le bloc Mou-Dur dessiné ces derniers temps rassemble les Droites molles à l’esprit dur ( ex-Droites de gouvernement ) et les Droites dures à l’esprit faible ( Dur Mou, de Ciotti au Rassemblement National et à Zemmour ) et qui se constituait au profit de Macron, était la clé de ce que souhaite ce dernier : ne pas laisser Madame Le Pen prendre sa place, comme Chirac l’aurait fait avec Le Pen sans la Conjuration, et plus modestement Sarkozy, donnant l’alternance à Hollande.

    Ce brouillage sarkozien est-il utile, de notre point de vue ? Oui de toutes façons car nous ne varions pas dans notre confiance dans les grains de sable providentiels. 

    La démacronisation du pouvoir par une nouvelle coalition des Droites, celle-ci co-pensée à son profit par Macron et ses conseillers, et par certaines vigies opérant pour l’Ordre mondial depuis les rangs de ces Droites réagissantes (une partie "intellectuelle" du camp dur mou ) dont nous ne donnerons pas les noms, semble déjà en marche et le Salsifi psychédélique de l’Élysée plongera vers la poubelle de la petite histoire politique.

    Il se survivra quand même, tant que dureront les Temps sombres, quelque soit son successeur.

    C’est dans tous les cas une splendide opération, que d’aspirer le contenu « nationalisto-patriote », surtout l’élément sécuritaire, par le camp macronien ! Du point de vue de l’art, il faut applaudir ! 

    Quelque soit le pot, c’est toujours la même soupe.


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  • La Rédaction

     

    Il faut avoir le cœur bien accroché devant tous les crimes journaliers, de tous ordre.

    Avant d’avoir pu former la moindre idée à la lecture des atrocités, cette fois-ci à Cherbourg, ce qui est insupportable, en déroulant le bas de l’article que l’on est train de lire, est cette fatalité des crétins journalistes et d’y voir apparaître les noms des Zemmour, des Rousseau...

     

    Il n’y a rien à dire. Que le monde s’en débrouille. Il est face à ce contre quoi rien ni personne ne peut, ni même l’énergie divine si elle le voulait : la bêtise.

    Le monde ne changera pas, et en particulier, le troupeau France.

    Qu’il assume indéfiniment son sort, jusqu’à son extinction.


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  • La Rédaction

     

    Nous vous recommandons de voir le film Les Algues vertes, de Pierre Jolivet. L’histoire est basée sur une histoire vraie et sur l’enquête menée par la journaliste Inès Léraud, qui en a déjà tiré une BD : Algues vertes ; Histoire interdite.

    Bien que nous demeurions contre le fait de promouvoir aujourd’hui le cinéma, il peut exister d’heureuses exceptions.

     

    Cette histoire est saisissante. Elle prouve la perversité du Système, la falsification des enjeux de tous ordres, et de leurs serviteurs qu’il s’agisse d’intérêts d’argent et d’intérêts politiques venant comme toujours tout embrouiller. Elle permet de comprendre les raisons du silence autour du complexe agro-industriel en Bretagne, que dénonçait le livre que nous avions présenté : Silence dans les champs ( clic ! ).

    Le crime commis autour des algues vertes parle profondément de cette mort lente de la Bretagne, et la folie hautement furieuse du système tueur et dépeceur de vie qui entremêle tyrannie économico-politique, corruption administrative à large échelle, ambiance et actes de mafia, pollution, course déjantée d’une guerre économique mondiale délirante et fabriquée, dont le prétexte prend tout le monde en otage.

    Pour nous, agir doit se trouver hors de toute référence politique, toutes sont périmées et fausses. Si nous ne partageons pas l’allusion à un angle politique suggéré discrètement dans ce film, nous dénonçons les crimes et soutenons le combat de ceux qui, en Bretagne comme ailleurs, luttent contre les méfaits du système.

    Que la courageuse Bretagne soit libérée de ces plaies, et de toutes les autres, et cela ne viendra qu’avec une résolution conforme à nos aspirations. D’ici là, dire la vérité n’effondrera pas la Bretagne ! Assez de menaces pour prendre le monde en otage.

     

    La tuerie des algues vertes

     

     


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