• La Rédaction

     

    Tout est biaisé dans le projet déjà écrit, pour le suicide d'État. Comme dans toute question majeure, l'issue, décidée d'avance, se voit servie depuis longtemps par une communication soigneusement calculée qui exclut toute discussion sérieuse. Il suffit de lire Le Figaro cette semaine.

    Parmi les avantages de résider dans cet Ehpad aussi débilisant, infantilisant, qu'est le Territoire France et son système politique c'est dire, on pourra profiter d'un effacement légal, républicain, conseillé, évalué, puis sous-traité par le système médical d'État, monopolisé, manufacturé voire, manucuré par le système.

    L'Ehpad-France s'occupe de son mourant, entoure son coming out vers le vide, assisté, contrôlé, au dossier administrativement et dûment visé. La Start-Up vous éjecte de façon sécurisée et garantie par le RGPD à la finale bien sonnante.

     

    L'heureux mourant, au moment de quitter l'espace-citoyen et de déblayer les planches pour accueillir des générations plus adaptées, plus citoyennes et espoir de la République, pourra et devra même, en rendant le dernier soupir contribuable, remercier Macron. Il est Celui qui aura enfin tranché sur le droit désormais conquis, d'être effacé, ainsi que le tube qui vous relie à la vie. La Vie n'est plus un miracle. Voici l'existence (surtout sa sortie de route), externalisée, enfin gérée de manière cohérente et éco-responsable. Vous aussi vous voilà conquis. C’est ça qui est Miraculeux.

    Après tout, effacé, vous l'avez toujours été, de quoi vous plaignez-vous ?

    En plus, de votre vivant vous allez bénéficier du statut médico-légal !

    C'est là, entre autres, que tout est biaisé et pas seulement la com' médiatique d’avant chaque étape, qui vous fait sentir que, malgré votre avis et on ne vous l'a pas demandé, le pays n'échappera plus longtemps à cette évolution normale et si attendue. De plus, ça se fait déjà ailleurs, on trouve toujours, au pire, dans le tas, au moins un pays qui a eu la bonne idée de libéraliser. Libéralisons ! La planification n'est-elle pas le Summum de toute société vraiment libérale ?

    L'État, toujours l'État.

    Médecine légale. Système déshumano-légal.

    Qui s'élève, contre cela, hormis de courageuses et constantes associations ?

    Encadrer, pas encadrer. Comme personne ne le sait et que chaque question grave se trouve préemptée par les acteurs politiques parce que le Français ne sait pas se tenir sans tuteur et la fonction de tuteur se retrouve cueillie par l'État, comme tout le reste.

    La société est-elle devenue si dangereuse, et abjecte, au point qu’il faudrait recourir à l’État pour garantir... quoi que ce soit d’ailleurs ? Évidemment la société est ainsi, et pour le recours à l’État, c’est non bien sûr. Cherchez ailleurs.

    Il faut dire - qui le dira ? Nous. Le suicide légal autorisé (aujourd’hui sans répression même si vous n'êtes pas une huile, et pour elle son accès discret est depuis toujours discrètement facilité), en plus de résider entre les mains de l’État... impliquant pouvoir aveugle de vie et de mort à des autorités perverses, entraînera nécessairement bientôt, l’apparition de sa partie juteuse.

    L'esprit techno-administratif logeant dans la cervelle du produit fini moyen, à moyen supérieur, de la république, ainsi que la Nature ont horreur du vide. Qui dit légal, dit : illégal.

    Brigade de Répression du suicide illégal. En détail à la carte, mais obligatoirement tout compris : escroquerie à la responsabilité civile, fraude aux Assurances et recel de fraude aux Assurances, soustraction de sa personne à l’autorité légale et refus d’obtempérer aux ordres de ne pas se suicider sauvagement ou sans contrat de suicide civil, et le pékin non conforme aura le choix de tout cocher et d’entrer au fichier (légal) de la fraude et du Pré-Bandistisme. S’il réussit son suicide illégal, les siens ne seront quittes qu’après une lourde amende, et avoir été sermonnés.

    Après un temps de probation (légale), les héritiers et proches du défunt délinquant pourront être réintégrés dans l’arc républicain. Vive Macron.

     

    Quittons ces aspects-là.

    Ce qui ne va pas dans cette histoire, est que le joint essentiel des soins palliatifs n’existe pas ou n’en est qu’à un stade embryonnaire. En laissant inaboutie, en l’état, la loi Claeys Leonetti, les pouvoirs qui dessinent, façonnent, certaines aspirations des citoyens, ignorant sélectivement les autres, et les orientations politiques, jouent d’une pierre deux coups. Ils combattent ceux qui conçoivent une attitude morale devant la souffrance, pas forcément religieuse, mais défendue par les Chrétiens. Et d’un autre côté imposent une " conception " que l’être vivant est une donnée (de type) "plus ou moins", une secondaire unité de compte, au mieux, un objet. 

    On doit pouvoir quitter la souffrance inutile et le décider, seul. La chaîne doit être indépendante et située hors de la magistrature et de la médecine, de toute filière et de tout corps, d’ailleurs.

    Cela est impossible bien sûr, en ces circonstances d’époque. Trop faciles, les quotas discrets, trop facile, la manipulation des données où sont inscrites vos nettes volontés. Nous sommes donc opposés à l’installation d’une filière médico-légale de dégazage démographique du trop-plein des êtres jugés inutiles.

    À votre mort votre esprit rejoignant l’état fluide de l’éther pré-républicain des Lumières, si vous avez été baptisé dans ces eaux-là, méditera tout cela si vous n’attendez pas le bonheur que les idées de votre Site préféré accèdent au pouvoir.


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  • La Rédaction

     

     

    Soutenons l’indemnisation des personnels de santé suspendus !

    Ils ont été réintégrés mais pour l’instant, à part quelques décisions de justice au cas par cas, ils ne sont toujours pas indemnisés...

     

    Un clic pour accéder à la pétition ! 

     


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    L’Affaire Markovic  -  Manu Cassier  ;  Jean-Yves Le Naour

    Grand Angle  ;   31 août 2022  ;   BD  ;     18€90.

     

    Présentation officielle :  "Le scandale politique qui a fait vaciller la 5e République" En 1968, Charles de Gaulle est un président vieillissant qui semble de plus en plus déconnecté du peuple. Dans l’ombre, la guerre de succession a déjà commencé. Le 1er octobre, le corps de Stefan Markovic, un Yougoslave travaillant pour Alain Delon, est retrouvé dans une décharge. À partir de cette sordide histoire criminelle s’échafaude un incroyable complot politique destiné à mêler le nom des Pompidou à l’affaire. Une histoire de guerre de succession, de coup bas, d’affaire de mœurs inventée de toute pièce dans le but d’empêcher Pompidou d’accéder à la présidence, par tous les moyens, même les plus sales.


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  • La Rédaction

     

    La Nuit du 4 Août   -  et de tous les incompris

    Par les malentendus accumulés des décennies, sous les règnes de Louis XV et de Louis XVI, puis par cette fameuse Abolition des privilèges à la demande du Vicomte de Noailles dans la Nuit du 4 Août, puis par l’interprétation centrale qui en fut faite jusqu’ici par beaucoup d’historiens sinon par tous, cet événement réputé fondateur, selon nous a servi de pivot à tous les incompris, des incompris qui subsistent.

     

     

    Nous consacrerons vers la rentrée un article de synthèse sur ces conséquences et sur ces incompris qui persistent aujourd’hui, comme nous l’avons vu encore récemment, chez une partie des Français, dans le regard qu’ils portent sur ces derniers temps de l’Ancien Régime.

     


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  • La Rédaction 

     

    Princes d’Orléans  -  Une heureuse issue

     

    Jean, le Comte de Paris, a rejoint la position espérée de RoyautéNews, exprimée précisément plusieurs fois dans nos colonnes [ ici au moins ].

    C’est la grande nouvelle de fond de tout le Gotha et de toute la saison !

    La voie se trouve donc ouverte à une réconciliation de fond entre le Site et Jean d’Orléans, même si de simples contacts avaient été maintenus, la porte étant demeurée ouverte.

    Jusqu’ici, la non-liquidation de ce contentieux par le nouveau Comte de Paris constituait vis-à-vis du Prince une poire de discorde qui aurait pu aller jusqu’à affecter en certains cas notre objectivité, c’est dire.

    Nous ignorons dans quelle mesure le Comte de Paris a coupé officiellement ou officieusement les ponts avec tous les nuisibles activistes de l’entourage d’Henri, dont certains, connus, ne constituent pas une fréquentation pouvant s’avérer valable à long terme pour lui, et nous préférons pour l’instant ne pas le savoir.

    Demeurons pour l’instant sur la satisfaction que deux associations, l’une empruntant son nom à Saint-Lazare, plusieurs fois ressuscité, l’autre, un Ordre de pure fantaisie, qui ridiculisaient le défunt Comte de Paris jusqu’au sein de ses partisans, aient cessé d’être reliés au Prétendant et à la Maison Royale.

    C’est chose faite, depuis un communiqué du 23 juillet, qui préparait celui du 26 juillet relatif au remariage annoncé de Charles-Philippe d’Orléans, communiqué demeuré discret chez les médias faisant d’ordinaire leurs choux autour des Orléans, parfois exclusivement.

    Ces deux associations invraisemblables réunissaient une partie la plus compromise, compromettante et déjantée de l’entourage d’Henri d’Orléans, réunissant francs-maçons, surtout, farfelus, maçons aussi, dont certains s’étaient impliqués depuis des années dans des opérations pour le moins malhonnêtes que nous n’évoquerons pas pour l’instant.

     

    Il s’agit de la branche dite Dobrzensky (ex Charles-Philippe) de l’Ordre de Saint-Lazare, ainsi que l’Ancien Ordre de l'Étoile et de Notre-Dame du Mont-Carmel.

    Ce dernier comprenait aussi l’Intendance de Saint-Lazare [ le terme d’antenne conviendrait mieux ; nous répercutons de mémoire approximativement le nom que se donne ce bidule ] un truc invraisemblable quand on en connaît les détails et que nous ne donnerons pas ici, constituant, au sein de l’Ancien Ordre de l’Étoile, bien que le communiqué ne le précise pas, le quatrième élément, le plus discret, de ce qui n’était donc pas tout-à-fait un quatre-quarts. Et constituait la levure de ce curieux assemblage conçu, au-delà de l’apparence chevaleresque et de faire-valoir onirique de la Maison d’Orléans, comme un organisme maçonnique.

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    Cette aventure rocambolesque ayant pris fin, nous en sommes très heureux.

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    Ceci rejoint une première satisfaction que nous avons éprouvée l’an dernier lorsque Jean, le Comte de Paris, après la mort de Dom Luiz, a adressé à son héritier ses condoléances pour la mort du Chef de la Maison Impériale.

    Ainsi, cesse officiellement du moins du côté de la France, la dispute qui se maintient, à travers certains journalistes, entre deux branches rivales, rivalité ayant coûté l’échec du rétablissement de la dynastie brésilienne lors du referendum de 1993.

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    Princes d’Orléans  -  Une heureuse issue

    Une cérémonie de l’Ancien Ordre de l’Étoile, en présence du défunt Comte de Paris, de M. Finnel « Comte d’Auxois », et de M. Franz Quatrebœufs, ex-membre du Conseil du feu Comte de Paris.

    Une cérémonie du même Ordre, avec, dans l’assistance, le journaliste M. Philippe Delorme

    Princes d’Orléans  -  Une heureuse issue


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    Le jour où Napoléon faillit être assassiné  -  Jean Tulard

    Les Éditions de l'Histoire  ;   8 juin 2023  ;  162 p.;   16€50.

    Présentation officielle : Le 12 octobre 1809, Napoléon s'est installé dans la demeure des Habsbourg, la dynastie régnante sur l'Autriche, qu'il a soumise. Frédéric Staps, étudiant nationaliste de 18 ans, quelque peu exalté, considère l'Empereur comme un despote et entend en débarrasser l'Europe. Il a prévu de tuer Napoléon à l'occasion d'une parade militaire. Mêlé à la foule, il réussit à approcher de celui qu'il considère comme un tyran, et, sortant un poignard qui était dissimulé dans son vêtement, il lui lance : « Vous tuer n'est pas un crime, c'est un devoir ! » Fort heureusement intercepté par deux gendarmes, il ne peut commettre son acte. Interrogé par différents généraux, et par Napoléon lui-même, Frédéric Staps fut jugé par une commission militaire, le 15 octobre 1809, laquelle le condamna à la peine de mort. Jean Tulard, immense spécialiste napoléonien, détaille avec une minutie exemplaire ce que furent les conséquences de cet attentat, sur la politique de l'époque et sur le moral de Napoléon.

    Le jour où Napoléon faillit être assassiné  -  Jean Tulard


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  • La Rédaction

     

    Le remariage de Charles-Philippe d'Orléans

    Nous l'avions exposé en d'assez nombreuses occasions, le titre de Duc d'Anjou étant patrimonial dans la maison de Bourbon, notion dégagée par notre Site, il ne pouvait être attribué par Henri II d'Orléans, le Comte de Paris, et Duc de France, aujourd’hui défunt, lorsqu'il prétendit l'octroyer à son neveu Charles-Philippe en 2004.

    Nous reviendrons séparément sur ces « cas d’école ».

    Cet usage long dans la maison de Bourbon, en plus d’autres fondements, suffisait à interdire à la branche d'Orléans de songer à s'en emparer, même dans sa virtualité prétendante qui, seule, la fait accéder, en présentation, comme Maison de France, qualité, avec grand panache, qu'elle a durant plusieurs générations représentée.

    Cependant, cette mise en avant ne pouvait ignorer, reléguer, ni remettre en cause, la position naturelle détenue par la maison de Bourbon, issue de Philippe de France.

    Philippe de France, Duc d’Anjou, est l’ancêtre de la maison de Bourbon. Il monta sur le trône d’Espagne et il est l’origine de tous les rois d’Espagne de la maison de Bourbon jusqu’ici. Il se trouve de fait l’origine de la branche d’Anjou de la maison de Bourbon, autre notion que nous avons dégagée.

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    Jean, Comte de Paris, vient d'émettre le 26 juillet un communiqué selon lequel le remariage civil de son neveu, annoncé par la presse, entraînera la perte de sa qualité d’Altesse Royale.

    Au delà de détails discutables, nous approuvons la globalité de sa démarche, c’est-à-dire sa désapprobation devant le mariage civil projeté tandis que le mariage religieux entre Charles-Philippe et la Duchesse de Cadaval demeure.

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    Ce communiqué précise, si Charles-Philippe se remariait civilement  :  « Il ne serait plus que le Prince Charles-Philippe d’Orléans et s’il le souhaite, duc d’Anjou. »

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    Insérons ici ce rajout, selon lequel le Comte de Paris, ne désavouant pas son père, il lui serait bien difficile de le faire même s’il le voulait, bien que sa position ne soit pas la nôtre, il doit être salué

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    Manipulé par les falots qui avaient conquis l'esprit d’imaginaire du précédent Chef de la maison d'Orléans, le défunt père du présent Comte de Paris leur avait cédé et, sur leur mauvais conseil, lançait cette dispute qui réactivait le perpétuel antagonisme entre la maison de Bourbon et une famille issue d'un fils cadet de Louis XIII qui n'eut de cesse de s'attribuer des qualités qu'elle n'avait jamais revêtues selon la coutume. 

     

    L'attribution des titres sur lesquels, même en sa qualité prétendante, la maison d'Orléans ne dispose d'aucune capacité, contrevient à la règle toujours revendiquée et suivie par le grand-père de Jean, l’actuel Comte de Paris, dont il est aussi l’héritier politique. En effet Henri Ier d'Orléans, que notre Site a désigné comme « le Comte de Paris historique », est le dernier à avoir observé, à quelque tardive exception près, les règles de la maison royale. Ainsi il a toujours tenu pour position que le roi ne se trouvant pas sur le trône il ne pouvait disposer des biens de la couronne. Par conséquent, le chef de la maison royale ne le pouvait pas non plus.

    Il ne faut pas oublier les conditions dans lesquelles s'effectua cette attribution du titre de Duc d'Anjou à son neveu, sur ces mauvais conseils d’une partie de ses habituels conseillers.

    Afin de s’appuyer sur son neveu, pour soutenir sa propre position et peut-être la carrière politique qu’un temps, il envisagea, le feu Comte de Paris avait octroyé ce titre de Duc d’Anjou, déjà détenu par le Prince Louis de Bourbon, à son neveu Charles-Philippe. Cet octroi servait à raviver le contentieux entre ces deux branches et procurait à Charles-Philippe une assise alors qu’il venait d’usurper la qualité de Grand-Maître de l’Ordre de Saint-Lazare, ainsi propulsé à la tête d’une scission, suscitée à cet effet.

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    En tous les cas nous approuvons de la part du Comte de Paris de protéger Diana, la Duchesse de Cadaval, épouse de l’union civilement dissoute de Charles-Philippe d’Orléans ainsi que leur fille.

    De ce fait, il y a lieu d’exercer à leur égard la moindre élégance qui consiste à ne pas disputer à la Duchesse de Cadaval une qualité dont elle a été revêtue par un certain usage.

    Pour notre part, nous n’avons jamais qualifié Diana de Duchesse d’Anjou - qualité détenue par Marguerite de Bourbon - mais de Duchesse de Cadaval, qu’elle a héritée. Dans le tableau généalogique Clic ), pour Charles-Philippe, il est indiqué en petits caractères, avec la précision : « Duc d’Anjou de la branche d’Orléans, Chef de la branche d’Anjou-Orléans de la maison d’Orléans (selon la position Orléans) ». Cette présentation demeure matière à une ambiguïté même si Charles-Philippe était appelé à créer sa propre branche. Ce tableau avait pour but de décrire la réalité existante, et partant, il devait en faire état tout en faisant apparaître la vérité dynastique.

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    Il est à noter que la perte des qualités d'Altesse Royale de la personne de Charles-Philippe, perte s’appliquant seulement selon nous à une éventuelle postérité à naître, n'est pas conforme aux traditions et à la logique de la maison de France que la famille d'Orléans prétend représenter, et qu’en ce cas de figure, elle applique un concept forgé au fil du temps, censé comme appuyer sa position et sa volonté d’orthodoxie qui depuis jadis fut sincère.

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    Pour ce qui est relatif au mariage civil dans le communiqué, il serait prudent de l’éviter. ( d’après le communiqué la nouvelle épouse ne serait reconnue que comme Madame Charles-Philippe d’Orléans) Il confère, selon l’imaginaire ou le Droit actuel en cours, et sans doute les deux en même temps, les qualités de l’époux à l’épouse. La pratique sera d’attribuer les titres du mari à l’épouse... Qui sera, selon ce Droit, et la jurisprudence, la Princesse Charles-Philippe d’Orléans. Ce qui n’est pas mal non plus. Rien n’empêche dans les échanges, et dans la situation officielle de la maison royale, de l’accorder ou de l’omettre... sans doute selon les crises de passion pro-républicaine éprouvées au moins par moments par la famille.

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    Il y a lieu de noter, si l’on veut laisser une part à la logique, que si l’on ne reconnaît pas le mariage civil, ou tout du moins, qu’il ne permet pas une validité dynastique, comme l’ont toujours exprimé les Chefs de la maison d’Orléans, le mariage civil non suivi d’un mariage religieux, ou un remariage civil après une union légitime non dissoute, ne sauraient provoquer ou comporter de conséquence dynastique telle la perte de la qualité d’Altesse Royale pour celui qui le contracte, puisque ce mariage étant nul de tout effet de transmission dynastique. Accompagner un tel mariage d’une décision du chef de famille, lorsqu’elle est prise au motif de l’absence du mariage religieux, revient à émettre seulement une sanction pour le choix suivi, puisqu’il n’emporte aucun effet positif dynastique.

    Noter que dans le cas de Charles-Philippe, il est précisé que l’approbation, manquante, du Chef de la Maison Royale, motive aussi la décision de le déclarer exclu de la capacité dynastique. Pour la même raison que ci-dessus, le mariage civil dépourvu de mariage religieux ne saurait nécessiter en bonne logique, de demande d’approbation...

    Pour le dire autrement, un fait, inapte à porter validité dynastique, comme le mariage civil seul, n’altère, ne saurait altérer du moins selon une pure logique, ce sur quoi il ne s’exerce pas... L’effet, par la négative, de ce mariage, qui interdit toute suite dynastique pour la descendance, et même pour le marié d’après la règle des Orléans, se trouvant ipso facto déjà inscrite !

    Le point où nous aimerions aboutir serait, pour satisfaire seulement la logique, de considérer le mariage civil non validé religieusement comme " un fantôme ", au lieu de lui donner importance.

    _______

    Ce faisceau de précisions de ©RoyautéNews est émané comme Site spécialiste des questions dynastiques, ce qui est sa vocation d’origine et qui exclut de sa part, toute position de nature politique se rapportant aux positions soutenues dans les sphères, ou en général dans l’ordre royaliste, laissant toute faculté par ailleurs à ceux qui le dirigent, et à ceux qui pilotent sa Rédaction, d’exprimer leur avis.

     

     

    Cet article est à lire avec l'article qui suit, demain jeudi


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    Croquis de pouvoir - Sophie des Déserts

    du Rocher ;    15 mars 2023 ;    400 p.;   21€90.

    Croquis de pouvoir  -  Sophie des Déserts

    Présentation officielle :  Des derniers feux de la présidence de Nicolas Sarkozy à l'avènement d'Emmanuel Macron, de la mort new-yorkaise du directeur de Sciences Po aux attentats contre Charlie Hebdo, de la chute de DSK aux confidences d'Anne Sinclair, en passant par les nuits retrouvées chez Castel, l'héritage en ruines de Bernard Tapie ou une immersion à Cologny, le village des ultra-riches, Sophie des Déserts a l'art de nous faire entrer dans les chambres et antichambres du pouvoir. Passant des mois au plus près de ses sujets, qu'ils s'appellent Edwy Plenel, Isabelle Adjani ou Alain Finkielkraut, elle cisèle leur portrait d'une plume à la fois légère et sans concession. D'un chapitre à l'autre, ils apparaissent, marquent leur temps, s'aiment, se déchirent, s'exposent à une vérité autant journalistique que littéraire. Croquis de pouvoir nous raconte, tel un feuilleton trépidant, cette cour des Miracles où gloire et tragédie se côtoient intimement : la nouvelle « Comédie humaine » de notre époque.

    Croquis de pouvoir  -  Sophie des Déserts

    La photo de l’auteur provient du site La Péniche.


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  • Par l’invité de La Rédaction M. de La Garde ©M.deLaGarde et ©RoyautéNews.

     

    Ceux qui ont parcouru l’Auvergne auront remarqué peut-être l’œil parfois charbonneux d’un specimen du type Auvergnat, à moustache hirsute, qui évoque, même quand on n’en a jamais vu, de ces fameux bougnats, encore illustrés par l’image, ces vendeurs de Vins et charbon, par quoi le monde, et d’abord Paris l'ont connu.

     

    Le village d’Ally, jadis en Haute-Auvergne, sur un plateau s’élevant à 1000m., est associé depuis le Haut Moyen-Âge au nom d’une illustre race, celle des Rochefort d’Ally.

    Le personnage le plus ancien de cette maison de Rochefort, vivait au Xe siècle. Il épousa vers l’an Mil, Marguerite, héritière des seigneuries d’Ally et des environs.

    De cette même famille sont issues plusieurs maisons du nom de Rochefort, toutes ayant marqué de leur empreinte l’Histoire ancienne de l’Auvergne.

     

    Une monographie signée de l’érudit Gabriel Bayssat (1922-2015) paraissait en 1953, publiée de nouveau en 1971, version que nous avons acquise l’an dernier, et augmentée en 1988. Elle est intitulée : Ally ;  Village arabe en Auvergne.

    D’après nous le nom d’Ally n’a pas son origine dans un nom arabe comme certaines affirmations aventureuses d’Internet le feraient croire.

    Tout le travail de cet auteur est d’évoquer une composante du peuplement du village d’Ally, après le retour d’un des seigneurs d’Ally, qui ramenait d’une expédition lointaine, une riche troupe, composée principalement d’artistes ( il s’agit d’artisans ), au nombre d’une bonne trentaine, la plupart, arabes, et un ou deux ? juifs. Voilà de mémoire, car nous n’avons pas l’exemplaire sous les yeux, et l’époque devait se situer vers le XIVe siècle, cette expédition revenant d’Espagne.

    Le nom d’Ally existait bien avant cette installation, et le nom lui-même ne saurait évoquer pour aucun érudit et expert en histoire spécialisée, ni pour aucun linguiste, par une seule consonance qui le rappellerait, un prénom arabe, par ailleurs, cette attribution fantaisiste n’aurait aucun sens.

    Par contre, et c’est le travail de l’auteur, ces voyageurs alors implantés à Ally ont formé des familles, qui ont fini par se mélanger à la population autochtone.

    Nous voulons souligner que le nom d’Ally s’est rencontré aussi bien, dans cet Ally, sur le versant de la Haute-Auvergne, aujourd’hui situé en Haute-Loire, que dans cet Ally du Cantal dont il est proche et qui avait aussi appartenu d’après nous et vraisemblablement, aux seigneurs de Rochefort.

    L’origine onomastique du nom d’Ally, d’après notre expérience se trouve très vraisemblablement dans une prononciation dérivée du mot alleu, qui désigne ces rares terroirs qui n’avaient jamais été placés sous aucune suzeraineté ni dépendance seigneuriale.

    Le caractère illustre de cette maison auvergnate des Rochefort, indique qu’elle pouvait très naturellement s’allier à l’héritière d’un nom évoquant un alleu... 

    Cette présomption est renforcée par le nom, dans le Cantal, d’Alleuze, qui conserve les vestiges d’un beau vieux château, et qui est déjà attesté en 1821, par l’auteur du Dictionnaire topographique du Cantal, M. Émile Amé, comme provenant du mot alleu.

     

     

    Image tirée d’Internet, ne correspond pas au bolume de l’auteur de cette évication. Et je dirai même plus, il ne correspond pas non plus au volume de l’auteur de cette évocation.

    Les merlettes (insigne héraldique) ne sont pas clairement dessinées sur cette reproduction du blason Rochefort d'Ally.

    Le village d’Ally, en Haute-Auvergne


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  • La Rédaction

     

    Des scientifiques, et des militants écologistes au sens large veulent alerter sur les graves atteintes contre la santé par les pesticides entre autres et nous les soutenons.

    Nous sommes plus mitigés devant les actes de blocage par certains seuls militants écologistes, car ils prennent en otage des usagers, et nous sommes opposés à des actes de certains "radicaux" qui se situent loin de l’Écologie et de ses nombreuses nuances, comme ceux qui utilisent une violence indirecte, et parfois, directe.

    Les premiers ont recours à des expressions non violentes nommées « désobéissance civile ». Cette expression est inadaptée, selon nous.

    L’idée même de désobéissance civile semble dire beaucoup de choses et ne paraît pas signifier grand chose.

    Précisons que nous n’approuvons pas la posture générale adoptée par des scientifiques, y compris parmi ceux qui alertent à juste titre, quand ils estiment que toute chose devrait être soumise à l’avis impératif du monde scientifique.

    Mais il est des domaines où leur avis, partagé bien au-delà du monde scientifique, aurait dû être respecté, et nous comprenons leur "révolte" devant l’attitude hypocrite du pouvoir politique, qui s’appuie sur une référence permanente à " la Science " à des fins idéologiques obscurément malsaines, et ignore ses avis quand ils contredisent ses intérêts souvent tout aussi obscurs.

    Nous pensons que, dans leur cas, et celui de tous ceux qui estiment devoir alerter sur des questions graves, leur attitude doit être plus cohérente en ne se décrivant plus comme des citoyens "désobéissants"...

    Ils envoient ainsi un double message qui atténue, voire condamne d’avance l’impact de leur démarche. Auprès des autorités, et auprès des partisans de " l’ordre ", ces derniers pouvant être intéressés par des alertes de bon sens mais fermés par principe à tout ce qui contrevient peu ou beaucoup à cet " ordre " tels qu’ils le conçoivent.

    Ils sont fermés aussi, si leur fibre est de Droite, à tout ce qui paraît comme venant de Gauche. À ceux qui ont un message à faire entendre, de laisser de côté leur tendance personnelle car l’intérêt général, et la santé, ne sont d’aucun camp et n’ont pas à s’en soucier. De même, un certain bon ordre des choses dans une société normale, n’est pas une essence de Droite, et n’a pas à se voir préemptée par un camp, encore moins politique.

     

     

    Le seul défaut de ce présent billet est d’être consensuel, et cela ne doit pas se reproduire trop souvent !


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