• La Rédaction

    Si le jeu appartient aux anecdotes, il rompra un peu la monotonie des schémas tout faits d’avance. Et occupera les naïfs, ceux qui pensent encore que de la couleur de la boule jaillira le sort du monde.

    Que Sarkozy sorte de l’ennui le scénario 2027, passage de témoin Macron - Édouard Philippe irritant au possible, en affichant sa préférence pour Darmanin, devenu l’homme fort du pouvoir, est réjouissante, et elle est à souligner au moment où l’ex-Super Balle rebondissante revient après des années sur la scène politique, par sa déclaration étonnante (et intéressante ) sur une future neutralité de l’Ukraine.

    De ces deux hyper-nuisances, et le mot est faible, Édouard Philippe ou Darmanin, celui qu’on voudrait abattre est le second mais il ne faut pas se méprendre : le maire du Havre n’est pas sympathique du tout. Son style est différent, c’est tout, et il sera plus dangereux aussi par son allure rassurante.

    La Bébête Sarkozy est amusante, et par la loi des probabilités, son rôle pourrait enfin se révéler fécond puisque, par le passé, c’est de toutes les bêtises qu’il a été un super et incontestable champion.

     

    Le bloc Mou-Dur dessiné ces derniers temps rassemble les Droites molles à l’esprit dur ( ex-Droites de gouvernement ) et les Droites dures à l’esprit faible ( Dur Mou, de Ciotti au Rassemblement National et à Zemmour ) et qui se constituait au profit de Macron, était la clé de ce que souhaite ce dernier : ne pas laisser Madame Le Pen prendre sa place, comme Chirac l’aurait fait avec Le Pen sans la Conjuration, et plus modestement Sarkozy, donnant l’alternance à Hollande.

    Ce brouillage sarkozien est-il utile, de notre point de vue ? Oui de toutes façons car nous ne varions pas dans notre confiance dans les grains de sable providentiels. 

    La démacronisation du pouvoir par une nouvelle coalition des Droites, celle-ci co-pensée à son profit par Macron et ses conseillers, et par certaines vigies opérant pour l’Ordre mondial depuis les rangs de ces Droites réagissantes (une partie "intellectuelle" du camp dur mou ) dont nous ne donnerons pas les noms, semble déjà en marche et le Salsifi psychédélique de l’Élysée plongera vers la poubelle de la petite histoire politique.

    Il se survivra quand même, tant que dureront les Temps sombres, quelque soit son successeur.

    C’est dans tous les cas une splendide opération, que d’aspirer le contenu « nationalisto-patriote », surtout l’élément sécuritaire, par le camp macronien ! Du point de vue de l’art, il faut applaudir ! 

    Quelque soit le pot, c’est toujours la même soupe.


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  • La Rédaction

     

    Il faut avoir le cœur bien accroché devant tous les crimes journaliers, de tous ordre.

    Avant d’avoir pu former la moindre idée à la lecture des atrocités, cette fois-ci à Cherbourg, ce qui est insupportable, en déroulant le bas de l’article que l’on est train de lire, est cette fatalité des crétins journalistes et d’y voir apparaître les noms des Zemmour, des Rousseau...

     

    Il n’y a rien à dire. Que le monde s’en débrouille. Il est face à ce contre quoi rien ni personne ne peut, ni même l’énergie divine si elle le voulait : la bêtise.

    Le monde ne changera pas, et en particulier, le troupeau France.

    Qu’il assume indéfiniment son sort, jusqu’à son extinction.


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  • La Rédaction

     

    Nous vous recommandons de voir le film Les Algues vertes, de Pierre Jolivet. L’histoire est basée sur une histoire vraie et sur l’enquête menée par la journaliste Inès Léraud, qui en a déjà tiré une BD : Algues vertes ; Histoire interdite.

    Bien que nous demeurions contre le fait de promouvoir aujourd’hui le cinéma, il peut exister d’heureuses exceptions.

     

    Cette histoire est saisissante. Elle prouve la perversité du Système, la falsification des enjeux de tous ordres, et de leurs serviteurs qu’il s’agisse d’intérêts d’argent et d’intérêts politiques venant comme toujours tout embrouiller. Elle permet de comprendre les raisons du silence autour du complexe agro-industriel en Bretagne, que dénonçait le livre que nous avions présenté : Silence dans les champs ( clic ! ).

    Le crime commis autour des algues vertes parle profondément de cette mort lente de la Bretagne, et la folie hautement furieuse du système tueur et dépeceur de vie qui entremêle tyrannie économico-politique, corruption administrative à large échelle, ambiance et actes de mafia, pollution, course déjantée d’une guerre économique mondiale délirante et fabriquée, dont le prétexte prend tout le monde en otage.

    Pour nous, agir doit se trouver hors de toute référence politique, toutes sont périmées et fausses. Si nous ne partageons pas l’allusion à un angle politique suggéré discrètement dans ce film, nous dénonçons les crimes et soutenons le combat de ceux qui, en Bretagne comme ailleurs, luttent contre les méfaits du système.

    Que la courageuse Bretagne soit libérée de ces plaies, et de toutes les autres, et cela ne viendra qu’avec une résolution conforme à nos aspirations. D’ici là, dire la vérité n’effondrera pas la Bretagne ! Assez de menaces pour prendre le monde en otage.

     

    La tuerie des algues vertes

     

     


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  • La Rédaction

     

    Tout est biaisé dans le projet déjà écrit, pour le suicide d'État. Comme dans toute question majeure, l'issue, décidée d'avance, se voit servie depuis longtemps par une communication soigneusement calculée qui exclut toute discussion sérieuse. Il suffit de lire Le Figaro cette semaine.

    Parmi les avantages de résider dans cet Ehpad aussi débilisant, infantilisant, qu'est le Territoire France et son système politique c'est dire, on pourra profiter d'un effacement légal, républicain, conseillé, évalué, puis sous-traité par le système médical d'État, monopolisé, manufacturé voire, manucuré par le système.

    L'Ehpad-France s'occupe de son mourant, entoure son coming out vers le vide, assisté, contrôlé, au dossier administrativement et dûment visé. La Start-Up vous éjecte de façon sécurisée et garantie par le RGPD à la finale bien sonnante.

     

    L'heureux mourant, au moment de quitter l'espace-citoyen et de déblayer les planches pour accueillir des générations plus adaptées, plus citoyennes et espoir de la République, pourra et devra même, en rendant le dernier soupir contribuable, remercier Macron. Il est Celui qui aura enfin tranché sur le droit désormais conquis, d'être effacé, ainsi que le tube qui vous relie à la vie. La Vie n'est plus un miracle. Voici l'existence (surtout sa sortie de route), externalisée, enfin gérée de manière cohérente et éco-responsable. Vous aussi vous voilà conquis. C’est ça qui est Miraculeux.

    Après tout, effacé, vous l'avez toujours été, de quoi vous plaignez-vous ?

    En plus, de votre vivant vous allez bénéficier du statut médico-légal !

    C'est là, entre autres, que tout est biaisé et pas seulement la com' médiatique d’avant chaque étape, qui vous fait sentir que, malgré votre avis et on ne vous l'a pas demandé, le pays n'échappera plus longtemps à cette évolution normale et si attendue. De plus, ça se fait déjà ailleurs, on trouve toujours, au pire, dans le tas, au moins un pays qui a eu la bonne idée de libéraliser. Libéralisons ! La planification n'est-elle pas le Summum de toute société vraiment libérale ?

    L'État, toujours l'État.

    Médecine légale. Système déshumano-légal.

    Qui s'élève, contre cela, hormis de courageuses et constantes associations ?

    Encadrer, pas encadrer. Comme personne ne le sait et que chaque question grave se trouve préemptée par les acteurs politiques parce que le Français ne sait pas se tenir sans tuteur et la fonction de tuteur se retrouve cueillie par l'État, comme tout le reste.

    La société est-elle devenue si dangereuse, et abjecte, au point qu’il faudrait recourir à l’État pour garantir... quoi que ce soit d’ailleurs ? Évidemment la société est ainsi, et pour le recours à l’État, c’est non bien sûr. Cherchez ailleurs.

    Il faut dire - qui le dira ? Nous. Le suicide légal autorisé (aujourd’hui sans répression même si vous n'êtes pas une huile, et pour elle son accès discret est depuis toujours discrètement facilité), en plus de résider entre les mains de l’État... impliquant pouvoir aveugle de vie et de mort à des autorités perverses, entraînera nécessairement bientôt, l’apparition de sa partie juteuse.

    L'esprit techno-administratif logeant dans la cervelle du produit fini moyen, à moyen supérieur, de la république, ainsi que la Nature ont horreur du vide. Qui dit légal, dit : illégal.

    Brigade de Répression du suicide illégal. En détail à la carte, mais obligatoirement tout compris : escroquerie à la responsabilité civile, fraude aux Assurances et recel de fraude aux Assurances, soustraction de sa personne à l’autorité légale et refus d’obtempérer aux ordres de ne pas se suicider sauvagement ou sans contrat de suicide civil, et le pékin non conforme aura le choix de tout cocher et d’entrer au fichier (légal) de la fraude et du Pré-Bandistisme. S’il réussit son suicide illégal, les siens ne seront quittes qu’après une lourde amende, et avoir été sermonnés.

    Après un temps de probation (légale), les héritiers et proches du défunt délinquant pourront être réintégrés dans l’arc républicain. Vive Macron.

     

    Quittons ces aspects-là.

    Ce qui ne va pas dans cette histoire, est que le joint essentiel des soins palliatifs n’existe pas ou n’en est qu’à un stade embryonnaire. En laissant inaboutie, en l’état, la loi Claeys Leonetti, les pouvoirs qui dessinent, façonnent, certaines aspirations des citoyens, ignorant sélectivement les autres, et les orientations politiques, jouent d’une pierre deux coups. Ils combattent ceux qui conçoivent une attitude morale devant la souffrance, pas forcément religieuse, mais défendue par les Chrétiens. Et d’un autre côté imposent une " conception " que l’être vivant est une donnée (de type) "plus ou moins", une secondaire unité de compte, au mieux, un objet. 

    On doit pouvoir quitter la souffrance inutile et le décider, seul. La chaîne doit être indépendante et située hors de la magistrature et de la médecine, de toute filière et de tout corps, d’ailleurs.

    Cela est impossible bien sûr, en ces circonstances d’époque. Trop faciles, les quotas discrets, trop facile, la manipulation des données où sont inscrites vos nettes volontés. Nous sommes donc opposés à l’installation d’une filière médico-légale de dégazage démographique du trop-plein des êtres jugés inutiles.

    À votre mort votre esprit rejoignant l’état fluide de l’éther pré-républicain des Lumières, si vous avez été baptisé dans ces eaux-là, méditera tout cela si vous n’attendez pas le bonheur que les idées de votre Site préféré accèdent au pouvoir.


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  • La Rédaction

     

     

    Soutenons l’indemnisation des personnels de santé suspendus !

    Ils ont été réintégrés mais pour l’instant, à part quelques décisions de justice au cas par cas, ils ne sont toujours pas indemnisés...

     

    Un clic pour accéder à la pétition ! 

     


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    L’Affaire Markovic  -  Manu Cassier  ;  Jean-Yves Le Naour

    Grand Angle  ;   31 août 2022  ;   BD  ;     18€90.

     

    Présentation officielle :  "Le scandale politique qui a fait vaciller la 5e République" En 1968, Charles de Gaulle est un président vieillissant qui semble de plus en plus déconnecté du peuple. Dans l’ombre, la guerre de succession a déjà commencé. Le 1er octobre, le corps de Stefan Markovic, un Yougoslave travaillant pour Alain Delon, est retrouvé dans une décharge. À partir de cette sordide histoire criminelle s’échafaude un incroyable complot politique destiné à mêler le nom des Pompidou à l’affaire. Une histoire de guerre de succession, de coup bas, d’affaire de mœurs inventée de toute pièce dans le but d’empêcher Pompidou d’accéder à la présidence, par tous les moyens, même les plus sales.


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  • La Rédaction

     

    La Nuit du 4 Août   -  et de tous les incompris

    Par les malentendus accumulés des décennies, sous les règnes de Louis XV et de Louis XVI, puis par cette fameuse Abolition des privilèges à la demande du Vicomte de Noailles dans la Nuit du 4 Août, puis par l’interprétation centrale qui en fut faite jusqu’ici par beaucoup d’historiens sinon par tous, cet événement réputé fondateur, selon nous a servi de pivot à tous les incompris, des incompris qui subsistent.

     

     

    Nous consacrerons vers la rentrée un article de synthèse sur ces conséquences et sur ces incompris qui persistent aujourd’hui, comme nous l’avons vu encore récemment, chez une partie des Français, dans le regard qu’ils portent sur ces derniers temps de l’Ancien Régime.

     


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  • La Rédaction 

     

    Princes d’Orléans  -  Une heureuse issue

     

    Jean, le Comte de Paris, a rejoint la position espérée de RoyautéNews, exprimée précisément plusieurs fois dans nos colonnes [ ici au moins ].

    C’est la grande nouvelle de fond de tout le Gotha et de toute la saison !

    La voie se trouve donc ouverte à une réconciliation de fond entre le Site et Jean d’Orléans, même si de simples contacts avaient été maintenus, la porte étant demeurée ouverte.

    Jusqu’ici, la non-liquidation de ce contentieux par le nouveau Comte de Paris constituait vis-à-vis du Prince une poire de discorde qui aurait pu aller jusqu’à affecter en certains cas notre objectivité, c’est dire.

    Nous ignorons dans quelle mesure le Comte de Paris a coupé officiellement ou officieusement les ponts avec tous les nuisibles activistes de l’entourage d’Henri, dont certains, connus, ne constituent pas une fréquentation pouvant s’avérer valable à long terme pour lui, et nous préférons pour l’instant ne pas le savoir.

    Demeurons pour l’instant sur la satisfaction que deux associations, l’une empruntant son nom à Saint-Lazare, plusieurs fois ressuscité, l’autre, un Ordre de pure fantaisie, qui ridiculisaient le défunt Comte de Paris jusqu’au sein de ses partisans, aient cessé d’être reliés au Prétendant et à la Maison Royale.

    C’est chose faite, depuis un communiqué du 23 juillet, qui préparait celui du 26 juillet relatif au remariage annoncé de Charles-Philippe d’Orléans, communiqué demeuré discret chez les médias faisant d’ordinaire leurs choux autour des Orléans, parfois exclusivement.

    Ces deux associations invraisemblables réunissaient une partie la plus compromise, compromettante et déjantée de l’entourage d’Henri d’Orléans, réunissant francs-maçons, surtout, farfelus, maçons aussi, dont certains s’étaient impliqués depuis des années dans des opérations pour le moins malhonnêtes que nous n’évoquerons pas pour l’instant.

     

    Il s’agit de la branche dite Dobrzensky (ex Charles-Philippe) de l’Ordre de Saint-Lazare, ainsi que l’Ancien Ordre de l'Étoile et de Notre-Dame du Mont-Carmel.

    Ce dernier comprenait aussi l’Intendance de Saint-Lazare [ le terme d’antenne conviendrait mieux ; nous répercutons de mémoire approximativement le nom que se donne ce bidule ] un truc invraisemblable quand on en connaît les détails et que nous ne donnerons pas ici, constituant, au sein de l’Ancien Ordre de l’Étoile, bien que le communiqué ne le précise pas, le quatrième élément, le plus discret, de ce qui n’était donc pas tout-à-fait un quatre-quarts. Et constituait la levure de ce curieux assemblage conçu, au-delà de l’apparence chevaleresque et de faire-valoir onirique de la Maison d’Orléans, comme un organisme maçonnique.

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    Cette aventure rocambolesque ayant pris fin, nous en sommes très heureux.

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    Ceci rejoint une première satisfaction que nous avons éprouvée l’an dernier lorsque Jean, le Comte de Paris, après la mort de Dom Luiz, a adressé à son héritier ses condoléances pour la mort du Chef de la Maison Impériale.

    Ainsi, cesse officiellement du moins du côté de la France, la dispute qui se maintient, à travers certains journalistes, entre deux branches rivales, rivalité ayant coûté l’échec du rétablissement de la dynastie brésilienne lors du referendum de 1993.

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    Princes d’Orléans  -  Une heureuse issue

    Une cérémonie de l’Ancien Ordre de l’Étoile, en présence du défunt Comte de Paris, de M. Finnel « Comte d’Auxois », et de M. Franz Quatrebœufs, ex-membre du Conseil du feu Comte de Paris.

    Une cérémonie du même Ordre, avec, dans l’assistance, le journaliste M. Philippe Delorme

    Princes d’Orléans  -  Une heureuse issue


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    Le jour où Napoléon faillit être assassiné  -  Jean Tulard

    Les Éditions de l'Histoire  ;   8 juin 2023  ;  162 p.;   16€50.

    Présentation officielle : Le 12 octobre 1809, Napoléon s'est installé dans la demeure des Habsbourg, la dynastie régnante sur l'Autriche, qu'il a soumise. Frédéric Staps, étudiant nationaliste de 18 ans, quelque peu exalté, considère l'Empereur comme un despote et entend en débarrasser l'Europe. Il a prévu de tuer Napoléon à l'occasion d'une parade militaire. Mêlé à la foule, il réussit à approcher de celui qu'il considère comme un tyran, et, sortant un poignard qui était dissimulé dans son vêtement, il lui lance : « Vous tuer n'est pas un crime, c'est un devoir ! » Fort heureusement intercepté par deux gendarmes, il ne peut commettre son acte. Interrogé par différents généraux, et par Napoléon lui-même, Frédéric Staps fut jugé par une commission militaire, le 15 octobre 1809, laquelle le condamna à la peine de mort. Jean Tulard, immense spécialiste napoléonien, détaille avec une minutie exemplaire ce que furent les conséquences de cet attentat, sur la politique de l'époque et sur le moral de Napoléon.

    Le jour où Napoléon faillit être assassiné  -  Jean Tulard


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  • La Rédaction

     

    Le remariage de Charles-Philippe d'Orléans

    Nous l'avions exposé en d'assez nombreuses occasions, le titre de Duc d'Anjou étant patrimonial dans la maison de Bourbon, notion dégagée par notre Site, il ne pouvait être attribué par Henri II d'Orléans, le Comte de Paris, et Duc de France, aujourd’hui défunt, lorsqu'il prétendit l'octroyer à son neveu Charles-Philippe en 2004.

    Nous reviendrons séparément sur ces « cas d’école ».

    Cet usage long dans la maison de Bourbon, en plus d’autres fondements, suffisait à interdire à la branche d'Orléans de songer à s'en emparer, même dans sa virtualité prétendante qui, seule, la fait accéder, en présentation, comme Maison de France, qualité, avec grand panache, qu'elle a durant plusieurs générations représentée.

    Cependant, cette mise en avant ne pouvait ignorer, reléguer, ni remettre en cause, la position naturelle détenue par la maison de Bourbon, issue de Philippe de France.

    Philippe de France, Duc d’Anjou, est l’ancêtre de la maison de Bourbon. Il monta sur le trône d’Espagne et il est l’origine de tous les rois d’Espagne de la maison de Bourbon jusqu’ici. Il se trouve de fait l’origine de la branche d’Anjou de la maison de Bourbon, autre notion que nous avons dégagée.

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    Jean, Comte de Paris, vient d'émettre le 26 juillet un communiqué selon lequel le remariage civil de son neveu, annoncé par la presse, entraînera la perte de sa qualité d’Altesse Royale.

    Au delà de détails discutables, nous approuvons la globalité de sa démarche, c’est-à-dire sa désapprobation devant le mariage civil projeté tandis que le mariage religieux entre Charles-Philippe et la Duchesse de Cadaval demeure.

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    Ce communiqué précise, si Charles-Philippe se remariait civilement  :  « Il ne serait plus que le Prince Charles-Philippe d’Orléans et s’il le souhaite, duc d’Anjou. »

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    Insérons ici ce rajout, selon lequel le Comte de Paris, ne désavouant pas son père, il lui serait bien difficile de le faire même s’il le voulait, bien que sa position ne soit pas la nôtre, il doit être salué.

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    Manipulé par les falots qui avaient conquis l'esprit d’imaginaire du précédent Chef de la maison d'Orléans, le défunt père du présent Comte de Paris leur avait cédé et, sur leur mauvais conseil, lançait cette dispute qui réactivait le perpétuel antagonisme entre la maison de Bourbon et une famille issue d'un fils cadet de Louis XIII qui n'eut de cesse de s'attribuer des qualités qu'elle n'avait jamais revêtues selon la coutume. 

     

    L'attribution des titres sur lesquels, même en sa qualité prétendante, la maison d'Orléans ne dispose d'aucune capacité, contrevient à la règle toujours revendiquée et suivie par le grand-père de Jean, l’actuel Comte de Paris, dont il est aussi l’héritier politique. En effet Henri Ier d'Orléans, que notre Site a désigné comme « le Comte de Paris historique », est le dernier à avoir observé, à quelque tardive exception près, les règles de la maison royale. Ainsi il a toujours tenu pour position que le roi ne se trouvant pas sur le trône il ne pouvait disposer des biens de la couronne. Par conséquent, le chef de la maison royale ne le pouvait pas non plus.

    Il ne faut pas oublier les conditions dans lesquelles s'effectua cette attribution du titre de Duc d'Anjou à son neveu, sur ces mauvais conseils d’une partie de ses habituels conseillers.

    Afin de s’appuyer sur son neveu, pour soutenir sa propre position et peut-être la carrière politique qu’un temps, il envisagea, le feu Comte de Paris avait octroyé ce titre de Duc d’Anjou, déjà détenu par le Prince Louis de Bourbon, à son neveu Charles-Philippe. Cet octroi servait à raviver le contentieux entre ces deux branches et procurait à Charles-Philippe une assise alors qu’il venait d’usurper la qualité de Grand-Maître de l’Ordre de Saint-Lazare, ainsi propulsé à la tête d’une scission, suscitée à cet effet.

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    En tous les cas nous approuvons de la part du Comte de Paris de protéger Diana, la Duchesse de Cadaval, épouse de l’union civilement dissoute de Charles-Philippe d’Orléans ainsi que leur fille.

    De ce fait, il y a lieu d’exercer à leur égard la moindre élégance qui consiste à ne pas disputer à la Duchesse de Cadaval une qualité dont elle a été revêtue par un certain usage.

    Pour notre part, nous n’avons jamais qualifié Diana de Duchesse d’Anjou - qualité détenue par Marguerite de Bourbon - mais de Duchesse de Cadaval, qu’elle a héritée. Dans le tableau généalogique Clic ), pour Charles-Philippe, il est indiqué en petits caractères, avec la précision : « Duc d’Anjou de la branche d’Orléans, Chef de la branche d’Anjou-Orléans de la maison d’Orléans (selon la position Orléans) ». Cette présentation demeure matière à une ambiguïté même si Charles-Philippe était appelé à créer sa propre branche. Ce tableau avait pour but de décrire la réalité existante, et partant, il devait en faire état tout en faisant apparaître la vérité dynastique.

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    Il est à noter que la perte des qualités d'Altesse Royale de la personne de Charles-Philippe, perte s’appliquant seulement selon nous à une éventuelle postérité à naître, n'est pas conforme aux traditions et à la logique de la maison de France que la famille d'Orléans prétend représenter, et qu’en ce cas de figure, elle applique un concept forgé au fil du temps, censé comme appuyer sa position et sa volonté d’orthodoxie qui depuis jadis fut sincère.

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    Pour ce qui est relatif au mariage civil dans le communiqué, il serait prudent de l’éviter. ( d’après le communiqué la nouvelle épouse ne serait reconnue que comme Madame Charles-Philippe d’Orléans) Il confère, selon l’imaginaire ou le Droit actuel en cours, et sans doute les deux en même temps, les qualités de l’époux à l’épouse. La pratique sera d’attribuer les titres du mari à l’épouse... Qui sera, selon ce Droit, et la jurisprudence, la Princesse Charles-Philippe d’Orléans. Ce qui n’est pas mal non plus. Rien n’empêche dans les échanges, et dans la situation officielle de la maison royale, de l’accorder ou de l’omettre... sans doute selon les crises de passion pro-républicaine éprouvées au moins par moments par la famille.

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    Il y a lieu de noter, si l’on veut laisser une part à la logique, que si l’on ne reconnaît pas le mariage civil, ou tout du moins, qu’il ne permet pas une validité dynastique, comme l’ont toujours exprimé les Chefs de la maison d’Orléans, le mariage civil non suivi d’un mariage religieux, ou un remariage civil après une union légitime non dissoute, ne sauraient provoquer ou comporter de conséquence dynastique telle la perte de la qualité d’Altesse Royale pour celui qui le contracte, puisque ce mariage étant nul de tout effet de transmission dynastique. Accompagner un tel mariage d’une décision du chef de famille, lorsqu’elle est prise au motif de l’absence du mariage religieux, revient à émettre seulement une sanction pour le choix suivi, puisqu’il n’emporte aucun effet positif dynastique.

    Noter que dans le cas de Charles-Philippe, il est précisé que l’approbation, manquante, du Chef de la Maison Royale, motive aussi la décision de le déclarer exclu de la capacité dynastique. Pour la même raison que ci-dessus, le mariage civil dépourvu de mariage religieux ne saurait nécessiter en bonne logique, de demande d’approbation...

    Pour le dire autrement, un fait, inapte à porter validité dynastique, comme le mariage civil seul, n’altère, ne saurait altérer du moins selon une pure logique, ce sur quoi il ne s’exerce pas... L’effet, par la négative, de ce mariage, qui interdit toute suite dynastique pour la descendance, et même pour le marié d’après la règle des Orléans, se trouvant ipso facto déjà inscrite !

    Le point où nous aimerions aboutir serait, pour satisfaire seulement la logique, de considérer le mariage civil non validé religieusement comme " un fantôme ", au lieu de lui donner importance.

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    Ce faisceau de précisions de ©RoyautéNews est émané comme Site spécialiste des questions dynastiques, ce qui est sa vocation d’origine et qui exclut de sa part, toute position de nature politique se rapportant aux positions soutenues dans les sphères, ou en général dans l’ordre royaliste, laissant toute faculté par ailleurs à ceux qui le dirigent, et à ceux qui pilotent sa Rédaction, d’exprimer leur avis.

     

     

    Cet article est à lire avec l'article qui suit, demain jeudi


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