• La Rédaction

     

    L’affaire de l’assassinat de Nahel et la dose mortelle de bêtise et de nuisance calculée du pouvoir, assistée de la masse irréfléchie, a perturbé le fil des sujets que la Rédaction avait prévu avant de passer en mode Vacances.

    Tout reprendra sa place, et c’est par fractions que nous rattrapons notre propos. Les axes restent les mêmes : l’enfumade relative à l’affaire d’Annecy, la radicalisation du pouvoir, le Parti de l’ordre, etc.

    À la radicalisation de la dictature, s’oppose la Rédaction du Site, qui mettra plus tôt que tard à genoux, en plus du gouvernement et de ses sbires, et les pouvoirs, et le Système. Nous expurgerons la France les complices actifs du Système, et nous ferons demander grâce, en chemise, les fameux Bourgeois décalés !

    L’actualité, semble n’avoir pour but - à peu de chose près - que de narguer RoyautéNews. Comme si l’entreprise criminelle des pouvoirs pouvait échapper au sabre de Justice de RN ! 

     

    Les jugements en formule accélérée [ preuve que l’administration judiciaire peut agir quand elle le veut... ], à la demande du pouvoir contre des participants aux pillages en France durant les émeutes, ont été une mauvaise chose. 60 % d’entre eux n’avaient aucun antécédent judiciaire. Ils auront désormais un grief précis contre le pays officiel légal, et, au sujet de ces émeutes, un titre de gloire d’y avoir participé. Gageons qu’un bon nombre parmi eux se retrouveront dans de prochaines occasions, qui cette fois, pourraient être tout autre chose, que les réactions spontanées, non préparées, à la mort de Nahel. Occasions où les mères ne pourront déployer leur effet modérateur, où les aînés se mettront de la partie, voire, aussi, les gangs restés bien sagement à l’écart. Eux et leur arsenal de guerre, qui n’est pas de l’ordre du feu d’artifice. L’usage des Kalashnikov à Marseille hier encore, entre gangs, démontre aussi bien ce qui précède, que les remarques pertinentes d’un Xavier Raufer.

    Le Français, moyen par définition tous milieux sociaux confondus n’aura vu que du feu dans cette apparence de "démonstration de force" du pouvoir.

    Le détricotage des équilibres, très imparfaits, par le pouvoir est du cousu main. [Et cette phrase mérite un Prix].

     

    Nous exprimons notre soutien au militant communiste de 83 ans, Jean Fantini, qui pour avoir interpellé nous ne savons plus quel clampin du gouvernement, a été menotté par les blaireaux mutants des polices. Ici, la gendarmerie, qui perd sa majuscule dans cet article, est intervenue pour "l’interpeller". L’affaire n’est pas claire, intervenant, d’abord, d’après le militant, le service d’ordre du ministre qui l’aurait menotté et plaqué contre un platane. A priori, des flics (à vérifier), l’habitude prise depuis des années par le personnel politique de ne plus recourir à des professionnels qualifiés mais à des flics recyclés, entre deux eaux, souvent bedonnants, et avec eux la ( trop courte) litanie des gifles : le Walls, le Macron... Alors qu’un flic n’a pas à émarger au contribuable pour des missions qui le dépassent, ne relèvent pas de son métier alors qu’il en manque aux tâches de flics.

    Que venait faire un policier municipal dans l’affaire ? Là encore, le mélange de la multiplication des polices !

    Comme le disent certaines Gauches : Police partout justice nulle part.

     

    Et pour RoyautéNews : La multiplication des polices, c’est la multiplication des pains !

     

    Nous en restons à ce qui est : un adolescent est mort, qui ne devait pas mourir, et il l’est par la faute d’un flic tueur.

    À quoi s’ajoute la falsification du rapport de police.

    À quoi s’ajoute l’incompétence de l’État à empêcher la casse. Cette incompétence se divisant en deux parties : 

     - les polices qui suivent des consignes, qui étaient de ne pas intervenir !

     - et quand elles interviennent, c’est pour fabriquer les catastrophes pro domo du pouvoir !

    Une part de ce qui a été cassé, l’a été par la consigne !

     

    Nationalité des émeutiers. Contrairement à l’idée du Parti de l’ordre, devenu dans son registre aussi fou que Rousseau la Dinguesse, de prétendre supprimer la nationalité française des émeutiers du moins les casseurs (nous ajoutons cette réserve, n’ayant pas le journal à portée de main), nous considérons que c’est la hiérarchie des polices qui devrait être déchue, et envoyée casser des cailloux dans une île.

     

    Qu’il le soit dit et pour l’avenir :

    Tout individu politique est éligible à la gifle !

     


    votre commentaire
  • Par RN 1 

     

    La danse, allant avec cette chanson, par des gens de tous pays m’avait mis mal à l’aise à l’époque.

    J’ignorais en l’écoutant (2020) qu’elle devenait la chanson du confinement. 

    La voici sans images. Elle se répète une heure.

    Ne reproduisez pas longtemps la danse, elle peut facilement entraîner des problèmes graves de tendons, comme le tendon d’Achille.

     

    La seconde dure 1h et 55 minutes, elle est très centrée sur l’Afrique.

    L’arrière-son, vers le début, (00'46) qui ne dure pas, est intéressant.

     


    votre commentaire
  • La Rédaction

     

    S’il y a une urgence, c’est de parer à la pluie d’urgences.

    Elles ont pour nom : l’offensive de l’IA, l’intelligence artificielle. Pire des plaies à combattre, car elle permet les systèmes mortels de biosurveillance, reconnaissance faciale, etc. etc. 

    La prochaine pandémie : annoncée par les gardiens de la prison du monde. Les 325 millions de doses de " vaccin" achetées par le Truc  européen sont là pour le prouver.

    La rage de cette autre criminelle planétaire Christine Lagarde, qui veut, avec les autres, traquer toute transaction financière. Fin de la monnaie physique ( billets, pièces) déjà couplée à l’électronique, ce qui permet toute tromperie en fabriquant des crises ou des tsunamis financiers, et facilite les récessions et les pénuries programmées.

    Les catastrophes climatiques, de celles pouvant être déclenchées par la main de l’homme, des puissants politiques et leurs services.

    La guerre, de préférence mondiale et apocalyptique. Mais là, c’est la routine.

    La Tyrannie et l’assassinat des libertés humaines, sont au nombre des prioritaires à combattre et là, la bataille est engagée.

    Nous en oublions beaucoup.

    Le péril imminent d’une supposée submersion mahométane, ou l’effet ultérieur numérique basé sur les naissances, ne sont crédibles ni dignes d’intérêt, pour l’instant et surtout, sont la dernière de nos priorités.

    S’il faut repousser, on repoussera. D’ici là, les choses auront-elles changé ?..

     


    votre commentaire
  • La Rédaction

     

     

    Ils ont réussi à instaurer le rapport de forces qui les sert : ce rapport non pas entre police et quartiers, entre blocs, mais au sein même de la population... Les pro-Sécurité, qui décidément comprennent mal qu’il n’existe pas, ne peut exister de sécurité en France... faut-il pour qu’ils le comprennent que tout soit démoli ? ; et les autres.

    Côté blocs politiques, aujourd’hui, la Droite sécuritaire rassemble à Gauche jusqu’à presque toute la NUPES sauf Mélenchon.

     

    Soutien de principe bien que nous n’apprécions pas leurs positions, à Jean-Eudes Gannat et ses amis d’Angers inquiétés par leurs amis les flics... Ils finiront peut-être par se convertir ?

    Soutien à Izïa Higelin qui a pu s’échapper des gendarmes venus l’interpeller si l’on en croit la presse, pour avoir en concert appelé au lynchage de Macron.

     

    Partout, et même à l’étranger, se dit ce mot de racisme, au sujet de la police ou de la France. C’est une erreur, qui fait partie de l’agitation orchestrée des antagonismes par le pouvoir et ses relais. Mais plus qu’une erreur : une art de la stratégie. Pas étonnant que l’ONU ait mis son grain de sel à peine avant que ce mot de racisme soit avancé un peu partout maintenant, dont la fonction est de créer un épais brouillard.

    Pas besoin de racisme quand sont désignés à l’opprobre du flic, depuis des années, l’occupant des banlieues. Les faits suffisent, et quelques gazages idéologiques par une hiérarchie, compactent le tout.

     

    Non, c’est le Système qu’il convient de dégommer, et pour cela de prendre son temps. Il y aura toujours quelques abrutis, jeunes militants à la cervelle peu formée, pour faire pointer du doigt tout un mouvement large de rejet des folies ambiantes, et assurer la solidité en place de ces pouvoirs. Le pouvoir et ses hommes de main des services savent, on l’a vu, fabriquer des complots, et des projets de renversement du pouvoir (qu’ils renomment terrorisme ).

    Nous avons plusieurs fois prédit à Macron un sort à la Ceaucescu. Mais beaucoup subiront ce sort.

    En attendant, la Résistance c’est maintenant. Se préparer, et à tout. Attali se trompe parfois, dans le détail. Il n’y a pas lieu de ne pas tenir compte de son avis ( avril 2023)  sur l’effondrement économique : il le prévoit pour le mois d’août 2023. Peu importe. Si c’est en septembre, et même dans cinq ans... se préparer n’est pas de trop.

     


    votre commentaire
  • La Rédaction 

     

    François Asselineau a publié ces photos il y a deux jours et demi.

     

    « LA NOURRITURE À BASE D'INSECTES DÉBARQUE DANS LES SUPERMARCHÉS Vers de farine nature ou à l'ail et au persil,grillons fumés ou à la tomate... Le lobby anti-viande des écolos et l'Europe font revenir les peuples d'Europe à l'âge de Néandertal, avec packaging glamour en plus. »

     

    Le progrès...

    Le progrès...

    Le progrès...

    L’avis de RoyautéNews : Boycotter les supermarchés qui les vendent !

     


    votre commentaire
  • La Rédaction

     

     Un condensé

    par Franjo

     

     

     


    votre commentaire
  • La Rédaction

     

     

     

    « Le policier qui a tué Nahel a fait partie de la BRAV- M, dont on a demandé la dissolution, et la CSI 93 qui devait être dissoute en 2020 par Lallement après 17 enquêtes ouvertes pour racket, violences, propos racistes, qui aimait bosser le 31 pour taper sur certaines personnes .. »

     

    _____

    « Emeutes urbaines : à Mont-Saint-Martin, un jeune homme dans le coma et des interrogations sur l’intervention du RAID »

    Le Monde  (Clic)

     

    _____

    Dr Gayet, 3 juillet

    Les crimes "parfaits" qui ne laissent pas de trace, grâce aux nouvelles armes à énergie dirigée. 1. Les fusils à rayonnement laser à haute énergie. CLIC!

    Les crimes "parfaits" qui ne laissent pas de trace, grâce aux nouvelles armes à énergie dirigée. 2. Les armes à rayonnement à infra-son à haute énergie. CLIC!

    Les crimes "parfaits" qui ne laissent pas de trace, grâce aux nouvelles armes à énergie dirigée. 3. Les armes à rayonnement à micro-ondes à haute énergie. Armes utilisées contre des diplomates américains ? CLIC!

    Les crimes "parfaits" qui ne laissent pas de trace, grâce aux nouvelles armes à énergie dirigée. 4. Les armes à rayonnement électromagnétique en général (pas uniquement les micro-ondes) à haute énergie. CLIC!

     Les crimes "parfaits" qui ne laissent pas de trace, grâce aux nouvelles armes à énergie dirigée. 

    5. Les armes dites psychotroniques (à rayonnement électromagnétique également) à haute énergie. CLIC!

     
     
    « Un livreur de 27 ans filme la police et se retrouve quelques instants plus tard victime d'une crise cardiaque. «L’autopsie révèle qu’il a reçu un choc à la poitrine par un objet sphérique, un tir de LBD ?» Des armes mutilantes et potentiellement létales
	</div><a href=
     
     
    Quelques images de la racaille policière
     
     

    votre commentaire
  • La Rédaction

     

     

    L’excellent Dr Gayet, sa courte et éloquente description de ce qui se passe actuellement, nous n’aurions pas mieux dit ! Et ce remarquable berger qu’il semble que vous pouvez écouter même sans abonnement.

    Dr Stéphane Gayet :

    « Voici la stratégie en trois étapes :

    1. On invente un pseudo danger collectif, pour créer une vraie peur collective ;

    2. On invente et on applique une ou plusieurs pseudo mesures de sécurité contre ce pseudo danger ;

    3. On profite du climat psychologique créé – pseudo danger, peur, pseudo mesures de sécurité aliénantes – pour assujettir la population

    Clic !

     


    votre commentaire
  • La Rédaction

     

    Il est maintenant, le pire. Ne parlons pas du détournement de l’attention, provoqué chez les irréfléchis, par le gentil bazar causé, en bons carabins, par nos amis des quartiers, leur joyeuses farandoles festives, illuminées de joyeuse bonne humeur et de feux d’artifices.

    Au risque que la plupart de ceux des lecteurs typés qui nous lisent s’étranglent, et qu’on nous reproche un crime de masse, il n’y a pas eu le début d’un moindre chaos.

    Si l’on veut comparer avec le vrai Chaos, il suffit d’attendre. Il ne sera pas forcément joué par les mêmes acteurs. Et les provocateurs cagoulés du pouvoir, risquent de ne pas être conviés.

    Dans le réveil des ras-le-bol, toujours un peu lent, il faut un crescendo. C’est bien parti, même si les forces de la connivence, sont hors de proportion. Le proche avenir nous le dira.

    Les choses à cet instant révèlent, pêle-mêle, la République qui ne veut rien entendre et persiste à jouer de la grosse voix contre les banlieues, pour en réalité faire passer à ceux qui voudraient l’abattre, qu’elle usera de toute la répression qu’elle seule, peut inventer ; la bêtise sombre de ceux de la Droite nationale archétypale, partisans de l’ordre bien sûr plus que de leurs idées, on la savait telle mais là, elle devient suicidaire ; le verrouillage technique d’Internet et de beaucoup d’autres choses (articles précédents), en cours et à être vôté d’ici quelques jours afin de supprimer toute capacité de manœuvre aux citoyens qui souhaiteraient se défendre ; que ces mêmes archétypés sont obscurément les phalanges, du pouvoir et de la macrophagie des libertés, microbie de la société libre, se rêvant même peut-être, son garde-boue moral.

     

    Nous condamnons, pêle-mêle tout cela et tout ce que fera le pouvoir et ce qu’il ne fera pas.

    C’est ici qu’il va falloir agir, seuls. Ou presque.


    votre commentaire
  • La Rédaction

     

    Cette interview a été prise chez Dalloz. Elle est d’intérêt général, et sur un sujet gravissime.

    Elle peut servir de base de travail. À ce titre d’information, et n’ayant pu contacter par leur faute les responsables de ce site, nous avons pris la liberté de la reproduire.

    Destinée à l’information, cette reproduction n’entraîne de notre part, dans le cadre du présent article, ni adhésion ni opposition. Notre avis se trouve facilement par la lecture de nos parutions.

    ______

    L’article de Dalloz Etudiant

    Marthe Bouchet, professeur à l’Université Sorbonne Paris Nord, spécialiste de droit pénal, a bien voulu nous répondre de nouveau sur les drones (Dalloz actu étudiant19 mai 2022). En effet, le refus du Conseil d’État de suspendre en référé le décret du 19 avril 2023 pris pour l’application des dispositions du Code de la sécurité intérieure autorisant l’emploi par les forces de l’ordre de caméras aéroportées à des fins de prévention des atteintes à l’ordre public et de protection de la sécurité des personnes et des biens, issues de la loi relative à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure du 24 janvier 2022 a attiré notre attention de manière aiguë.

     

    Que dit la décision du Conseil d’État concernant l’emploi de drones par la police à des fins de surveillance ?

    Le Conseil d’État était saisi du décret n° 2023-283 du 19 avril 2023, lequel précise les modalités d’utilisation des drones prévues par les articles L. 242-1 s. du Code de la sécurité intérieure, à des fins de police administrative, c’est-à-dire afin de prévenir les atteintes à l’ordre public (et non à des fins de police judiciaire, ce qui supposerait d’enquêter sur une infraction pénale déjà commise). Le dispositif législatif ayant été validé par le Conseil constitutionnel (décis. n° 2021-834 DC du 20 janv. 2022), il restait encore la possibilité de contester ce décret d’application, et par conséquent les articles R. 242-8 à R. 242-14 du Code de la sécurité intérieure qu’il a créés. Plusieurs arrêtés préfectoraux s’étant déjà fondés sur ces textes, un particulier et une association ont saisi le juge des référés du Conseil d’État afin d’obtenir la suspension du décret. De nombreuses associations – l’association de défense des libertés constitutionnelles, la Ligue des droits de l’homme, la Quadrature du Net, et le syndicat des avocats de France – se sont jointes à leur requête, démontrant l’enjeu fondamental de la décision : le cadre juridique autorisant l’utilisation de drones à des fins de police administrative allait-il tenir ? Le juge des référés a donné une première réponse positive à cette question, en refusant de faire droit à la demande de suspension du décret. 

    Quels étaient les arguments soulevés par les requérants ? 

    La recevabilité de la requête étant acquise, les requérants devaient démontrer un doute sérieux quant à la légalité du décret. De façon générale, ils invoquaient la non-conformité du décret au droit européen, et notamment à la directive (UE) 2016/680 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016, la méconnaissance des articles L. 242-1 s. du Code de la sécurité intérieure, et au-delà, l’atteinte disproportionnée portée au droit au respect de la vie privée et à la protection des données personnelles. En effet, ils soulignaient les nombreuses imperfections de ce décret : absence d’étude d’impact préalable ; absence de limite suffisante à la durée de conservation des données ; largesse des finalités permettant l’utilisation des drones ; manque de critère objectif pour identifier les cas dans lesquels un enregistrement accompagne la captation des images, ou pour désigner les agents aptes à se servir de ces drones, ou pour choisir entre visionnage en temps réel ou en temps différé, ou encore pour justifier une exception à l’information du public. En un mot, l’encadrement proposé par le décret serait bien trop lacunaire et imprécis.

    Pour quelles raisons ces arguments ont-ils été rejetés par le juge des référés ? 

    Le juge des référés a répondu, point par point, aux différents arguments soulevés par les requérants. Les finalités justifiant l’usage de drones à des fins de police administrative lui semblent suffisamment circonscrites, puisqu’elles reprennent celles prévues par la loi déjà validée par le Conseil constitutionnel. Surtout, il relève que les autorisations sont données au cas par cas et pourront être contestées devant le juge administratif. Par ailleurs, il admet que le décret ne précise pas tout, et que l’on s’en remette à des doctrines d’emploi, établies par les ministères concernés, quant au choix entre visionnage direct ou différé, ou quant aux exceptions à l’information du public. L’anonymisation des données et la traçabilité des actions dans un registre dédié lui paraissent enfin de nature à éviter une atteinte trop importante au droit au respect de la vie privée. Il retient tout de même une précision intéressante : l’impossibilité de stopper l’enregistrement lorsque l’intérieur d’un domicile est visé n’est acceptable que dans « des circonstances matérielles rendant impossible d’interrompre l’enregistrement de telles images ». 

    Quelle est la portée de cette décision rendue par le juge des référés ? 

    Cette décision conforte le cadre juridique permettant à l’autorité publique de faire usage de drones, à des fins de police administrative. Néanmoins, il s’agit de la décision rendue par le juge des référés, statuant en urgence sur la suspension du décret. Le Conseil d’État se prononcera sur la légalité « au fond » de ce décret dans les prochains mois. Il faut attendre cette décision pour écarter tout risque d’annulation du décret ; d’autant, on le rappelle, que les critiques ont été très vives (CNIL et Défenseur des droits) quant à ce cadre juridique conféré à l’utilisation des drones. 


    votre commentaire