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    Précis historique


    Isabelle II naît le 10 Octobre 1830 et succède sous tutelle à son père le 29 Septembre 1833, en vertu de l'ordre de succession confirmé par décret du 29 Mars 1830.
    Elle est proclamée reine à Madrid le 20 Octobre 1833, et déclarée majeure par les Cortes le 8 Novembre 1843.
    Elle épouse le 10 Octobre 1846 son cousin germain François d'Assise Marie Ferdinand, fils de son oncle Don Carlos, né en 1822, qui reçoit le même jour les titres de roi et de Majesté (roi consort).


    Branche de Bourbon-Madrid
    Don Carlos, l'oncle d'Isabelle, né en 1788, renonce en 1845 à ses droits à la couronne d'Espagne en faveur de son fils aîné Charles, Comte de Montemolin et prend le titre de Comte de Molina. Il meurt à trieste en 1855.



                           à suivre...


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    Par Royauté-News dans Maisons royales et princières le 4 Octobre 2007
    Par ©Copyright Royauté-News2007 - Publié dans : Maisons royales et princières

     

    La maison de Parme est une branche issue d'un fils de Philippe V, premier roi Bourbon d'Espagne et petit-fils de Louis XIV. Après le second mariage de Philippe V avec Elisabeth Farnese, héritière des anciens ducs de Parme, cette branche qui en est issue part régner à Parme et à Plaisance.


    Aujourd'hui, le Chef de la Maison Royale de Parme est Carlo Hugo, Duc de Parme et de Plaisance, par ailleurs chef actuel du Carlisme dans la maison royale d'Espagne et fils de François-Xavier ci-dessous.
    François-Xavier de Bourbon-Parme Bragance, né en Toscane, succède par décret royal le 23 Janvier 1936 à Alfonso Carlos 1er, dernier représentant de la branche historique de Bourbon-Madrid.

    Il transmet sa succession en Mai-Juin 1972 à son fils Carlos Hugo, actuel Duc de Parme. Celui-ci
    se proclame Duc de Madrid et assume le 8 Avril 1975  la succession Carliste.


    Son fils aîné Charles Xavier est né le 27 Janvier 1970. Prince de Parme, il s'est vu concéder en 2003 par son père le titre historique de Duc de Madrid, tandis que son frère cadet Jaime, né le 13 Octobre 1972, recevait à la même occasion celui de Duc de San Jaime provenu lui-aussi de la maison de Bourbon-Madrid.

    Leur père Carlos Hugo a pris en 2003 le titre de Comte de Montemolin qui était au 19° Siècle celui du second représentant de la branche Carliste.


      


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    Eteinte en 1936, la branche historique et légitime du trône d'Espagne, celle de Bourbon-Madrid ( voir l'article prochain : d'Isabelle ou de Don Carlos, qui était légitime ? ), il pourrait sembler au public peu au fait de ces questions que la manifestation du Carlisme contemporain n'a plus lieu d'être, sa cause étant figée dans l'éternité, et d'ailleurs même que son existence ne reposait que sur un aspect moindre, au regard de l'ampleur des questions qui agitent le monde et ceci vu avec les yeux d'aujourd'hui dans l'ambiance prédominante qui rejette toute forme de distinction entre les deux sexes.

     

    Or, il n'en est rien, et ce serait commettre anachronisme, que reconstituer la trame des générations précédentes, et surtout de le faire avec des modes de pensée aujourd'hui devenus les nôtres. La question dynastique par ailleurs n'a pas une importance secondaire et elle occupe la place centrale d'un pays vivant en monarchie. Elle en constitue l'arbre, et les raisons présidant aux choix d'une dynastie, à la manière dont elle se développe, s'organise et se transmet résument pour une part quelques traits éminents de sa culture. Car bien au-delà d'une question de préséance ou d'intérêt personnel séparant plusieurs princes, il s'agit d'abord de culture.


    Reportées dans le cadre vécu de la réalité, on s'aperçoit que les disputes dynastiques masquent ou révèlent des choix profonds concernant directement les peuples. En fonction de la personnalité, non seulement individuelle mais politique des princes ou princesses, se met en jeu une panoplie d'orientations décidant d'une politique et finalement du destin d'un pays.

    C'est ce qui s'est produit lorsque la France, envoyant un petit-fils de Louis XIV régner sur l'Espagne, retirait ce pays de la mouvance des Habsbourg pour le faire basculer dans l'orbite de l'influence française à travers l'un des siens.

    Nous reviendrons un jour là-dessus, mais l'introduction à l'affaire Carliste, de même qu'à tous les enjeux actuels de l'Espagne se trouve prendre naissance dans cet héritage que le testament du dernier roi de l'ancienne dynastie plaçait sur la tête du futur Philippe V.

    Il fut décidé que le trône espagnol, dorénavant ne serait plus transmissible aux princesses, et suivrait le principal de ce système français si imparfait que l'on appelle, avec un certain abus pour elle, la Loi Salique. Censée basculer à cet moment-là dans une autre sphère d'influence, l'Espagne se voyait imposer, en plus du nouveau prince, la marque ainsi que la coutume d'une nouvelle dynastie, c'est-à-dire une autre culture que la sienne jusqu'alors ouverte aux successions féminines.

    Sachant que cette règle était décidée par le premier roi d'Espagne issu des Bourbons, qu'elle était reconnue par les Cortes, cette Assemblée qui est l'un des fondements de l'Espagne, normalement rien n'aurait dû la faire revenir en arrière.

    Notons bien qu'ici, dans un article de présentation, je ne me prononce pas, et ma position sera donnée dans un article ultérieur. Il ne s'agit pas pour l'instant d'affirmer quel système était meilleur que l'autre. Il se trouve que, la règle ayant été édictée, ayant été reconnue par tous, changer d'avis en cours de route revenait à léser des princes censés hériter naturellement de leurs droits.

    Ferdinand VII refusa la transmission de la couronne à son frère, préférant qu'elle soit attribuée éventuellement à sa fille qui naîtrait bientôt, se renforçant de cette décision d'un arrêt pris par son père Charles IV le 30 Septembre 1789, stipulant la possibilité pour les femmes de succéder directement, arrêt alors tenu secret.
    Décision dont se renforcera Don Carlos lui-même, qui né en 1788 s'estimait de toutes façons ne pouvoir être concerné par cette mesure.     

     

    A l'opposé, on peut souligner une autre attitude : dans mon réseau de relations, où tous les bords sont représentés, j'ai constaté que certains, malgré leur sensibilité d'Extrême-Gauche engagée et alors qu'ils n'ont aucun mouvement ou sympathie particulière pour les monarques, éprouvent de la sympathie pour le Comte de Barcelone, qui était le père de l'actuel roi Juan Carlos, car il refusa le trône plutôt que d'apporter, en l'acceptant, confirmation au régime du dictateur Franco.

                 à suivre...


  • Ce n'est pas la discussion de l'aspect dynastique que nous entreprenons avec vous ici, mais la présentation simple d'un courant majeur de l'histoire du royalisme espagnol et français, prélude de la série.

    Dans les articles de présentation des buts et des fonctions du site, cette semaine, nous verrons que Royauté-News, site d'information, n'appartient pas au royalisme politique, mais bien entendu tous les sujets qui s'y raccordent, et particulièrement les thèmes consacrés à l'histoire des familles royales ou au phénomène dynastique ont ici la première place.

     

    Alors que la reine attend son premier enfant, le roi Ferdinand VII décide en 1830, contrairement aux règles établies, de transmettre la couronne d'Espagne à celle qui sera sa fille aînée Isabelle, au détriment de son propre frère et héritier légitime, Don Carlos.

    C'est le début d'une dispute qui, tout au long du XIX° Siècle, enflammera l'Espagne, provoquera les trois guerres carlistes, et verra s'achever ce premier grand épisode en 1936, à la mort d'Alfonso Carlos, dernier rejeton de la branche historique de Bourbon-Madrid. 

     

    L'année de sa mort il a désigné un neveu de sa femme Maria das Neves de Portugal, pour lui succéder : le Prince Xavier de Bourbon-Parme, chef de la Maison de Parme, Duc de Parme et de Plaisance. Peu après, ceux des partisans Carlistes qui entre-temps ne se sont pas ralliés au roi Alphonse XIII - petit-fils d'Isabelle, et de son époux François d'Assise qui n'est autre que le fils du frère cadet de Don Carlos, le déshérité, et donc devenu en 1936 héritier purement théorique du Carlisme et qui ne revendiquait rien - reconnaissent Xavier de Bourbon-Parme comme Régent de la Communion Carliste.

    Le Prince Xavier assume alors l'héritage Carliste et entreprend de maintenir le flambeau. Son fils Carlos-Hugo, (Charles-Hugues) né en 1930 à Paris, l'actuel Chef de la Maison de Parme, lui succède en 1975 et assume à son tour la tradition Carliste, s'engageant dans la voie d'un Socialisme autogestionnaire et menant à travers l'Espagne une représentation politique à chaque élection, partout dans le pays. Il est donc un concurrent politique direct et empruntant la voie démocratique, de son cousin Juan Carlos.

    Son propre frère, le Prince Sixte-Henri, né en 1940, s'est fait lui aussi le continuateur d'un Carlisme regroupant les partisans les plus traditionnels et conservateurs. Il s'est proclamé Duc d'Aranjuez et chef de la Communion Traditionnaliste Carliste.

    Aujourd'hui, le Carlisme, phénomène espagnol, continue d'intéresser une partie des royalistes français, comme nous le verrons dans les prochains articles. Ils s'assimilent en effet aux principes et aux idées mis en avant dans ce mouvement, et certains sont partisans d'une candidature Bourbon-Parme au trône de France.

    De son côté, Charles-Hugues, le 30 Septembre 2003, au cours d'un dîner à Arbonne, au Pays-Basque français, devant ses partisans, a officiellement concédé à ses fils Carlos Javier et Jaime, les titres de Duc de Madrid et de San Jaime, s'attribuant celui de Comte de Montemolin.

         

    à suivre...


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    Le Prince Jaime de Bourbon-Parme, frère du Duc de Parme, vient de se fiancer avec Viktoria Cservenyak, d'origine hongroise, qui a vécu aux Pays-Bas depuis son enfance, et où elle a effectué ses études.

     

    Il est le fils du défunt Prince Carlos Hugo, Duc de Parme et figure historique du Carlisme, et de la Princesse Irene des Pays-Bas.

     

    Le Prince Jaime est diplomate, et s'occupe des ressources naturelles au Ministère des Affaires Etrangères des Pays-Bas, et Viktoria Cservenyak est avocat d'affaires.

     

    Le Prince de Parme est Comte de Bardi, Duc de San Jaime, Grand Chancelier de l'Ordre du Mérite de Saint-Louis.

     

    La maison royale de Parme a continué le droit Carliste après l'extinction de la branche historique de Bourbon-Madrid.

     

    La fiancée a reçu le titre de Comtesse de Montizón, un titre historique des Princes Carlistes.

     

    Le mariage sera célébré le 5 Octobre en l'église Notre-Dame de l'Assomption d'Apeldoorn.

     

    Page Bourbon-Parme


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    par RN 1

     

    Royauté-News remarque que les déclarations américaines et françaises au sujet de l'Egypte sont inappropriées.

     

    Entre trois et quarante églises Coptes auraient été détruites par les Frères Musulmans et d'autres groupes radicaux.

     

    Soulignons que le Qatar, présenté comme modèle, invité aux tours de table, choyé par les pays dits démocratiques comme la France, est l'un des principaux soutiens de l'islamisme radical, à travers son aide apportée par exemple aux Frères Musulmans.

     

    Royauté-News considère que la transition égyptienne doit s'effectuer, à son rythme, et seulement par les égyptiens. La transition actuelle bénéficie d'une légitimité d'autant plus grande qu'elle est égyptienne, et qu'elle existera sans le regard de la France qui n'est même pas capable de contenir un feu de poubelle.

     

    C'est la même chose pour le pays des droits de l'homme : la Chine. Que la Chine s'occupe de prospérer, puisqu'elle a bénéficié des faveurs lisses des "élites" occidentales, mais elle n'a pas à s'immiscer dans les affaires arabes pas plus que celles du reste de l'Afrique. 

     

    La prétention ridicule et déplacée de la France d'ouvrir le bec à tout propos et en particulier sur le monde arabe, dans la compréhension duquel elle n'a jamais eu sa place, traduit la bassesse et la médiocrité de son régime qui ne doit que recevoir mépris.

     

    Récemment la Russie a gagné dans notre appréciation. Tout en condamnant son attitude répressive, semble-t-il, vis-à-vis des homosexuels, et par ailleurs, l'injustice vis-à-vis des Pussy Riots, la Russie a adopté une attitude que nous approuvons contre le prosélytisme homosexuel vis-à-vis des plus jeunes. Les propos du président américain à ce sujet, à eux seuls sont une remise en cause des valeurs démocratiques qu'il semblait porter.

     

    Les déclarations à ce sujet d'une minstre française, sont un délit grave, auquel on ne doit pas plus attacher d'importance qu'à tout ce qui sort de la bouche de ces personnages.

     

     


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    Les petits frères des Pauvres ont lancé leur campagne contre la solitude, et si vous habitez la ville, vous pouvez apercevoir actuellement leurs affiches.

     

    Cette oeuvre mérite toute votre attention et je vous la recommande. Elle aide surtout les personnes, au-delà de 50 ans, qui sont ou qui pourraient être isolées, du fait de l'âge, de la pauvreté, d'une maladie grave.

     

    Le collectif, constitué autour de la Société Saint-Vincent-de-Paul, "Pas de solitude dans une France fraternelle", auquel participent les petits frères, a bénéficié du label de grande cause nationale en 2011. 

     

    J'ai une affection pour cette oeuvre, que j'ai connue par une de mes tantes, amie du fondateur, et sa première assistante à l'occasion des premières grandes Ventes de Charité, dans les années 60, qui obtinrent un véritable succès.

     

    Les petits frères des Pauvres ont été créés en 1946 par le comte Armand Marquiset, aidé de sa mère. Musicien jusqu'à l'âge de trente ans, il consacra alors sa vie sans relâche, ainsi que sa fortune, aux démunis, jusqu'à sa mort à l'âge de quatre-vingt-un ans. Tour à tour, il fondera plusieurs oeuvres, dont certaines dès avant la Guerre, puis surtout, en 1946, les petits frères des Pauvres, puis plus tard, Frères des Hommes, puis enfin Frères du Ciel et de la Terre.

     

    Donner, avec des mots gentils (écrits, ou prononcés), qui accompagnent, avec des fleurs, la remise des aides en nature, est la signature délicate et originale qu'il a créée pour les petits frères des Pauvres.

     

    Pour découvrir  sa vie, cliquez ici.

    RN 1

     

    Aidez les petits frères des Pauvres

           Armand Marquiset, Fondateur des petits frères des Pauvres  © D.R.

     


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    Royauté-News incite les consommateurs à éviter systématiquement les commerçants ou les offres qui proposeraient, comme cela commence à exister, le règlement par reconnaissance du faciès ou par empreinte personnelle (digitale ou vocale, ou autre).

     

    Nous sommes déjà entrés dans une phase ultime : tout acte individuel étant surveillé, fiché, fliqué, la civilisation n'est plus, même, elle n'est plus permise. Il ne s'agit plus donc de parler, mais d'agir.

     

    Chaque jour, de nombreuses occasions, rencontrées dans des actes tout-à-fait anodins, en apparence, (chez des commerçants, dans les administrations...) fournissent des informations sur votre personne, vos achats, vos supposées préférences en matière d'achats, par exemple. Toute une liste, de plus en plus serrée, permet de cadrer, d'enfermer, de piéger, donc, chacun et chacune. Cette surveillance sournoise, institutionnelle, bien sûr illégale, mais qui s'est imposée par la force, dans les faits. Il est trop tard, il ne reste donc, pour ceux qui le pourront, que résister. De nombreux moyens existent.

     

    Nous en reparlerons dans une suite d'articles.

     


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    Mort de Jean-Friso des Pays-Bas

          © The Telegraph

     

    Nous apprenons à l'instant, par RN 2, que le Prince Jean Friso des Pays-Bas vient de mourir.

     

    Cette disparition est consécutive à l'accident de ski dont avait été victime le fils de la Reine Béatrix, et à la plongée dans le coma dans lequel il avait été maintenu. (Reuters).

     

     

    Royauté-News adresse à son épouse, Mabel, et à la famille des Pays-Bas, ses condoléances attristées.

     

     

     


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    En 2009, les Editions des Equateurs rééditaient la collection des vingt-sept tomes de la monumentale Histoire de France d'Ernest Lavisse, publiée à partir de 1901.

     

    Histoire de France - Tome 13 -

    Louis XIV, la Fronde, le Roi, Colbert ( 1643 - 1685 ) Par Ernest Lavisse -

    Editions des Equateurs ; paru le 11  Juillet 2013 ;  408 p. ;  20  .

     

     

    Tome XIII de la Collection Lavisse


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