• La Rédaction

     

    Nouvelles du Gotha

    La petite fille née au foyer du Prince Christian de Hanovre et d’Alessandra de Osma,  a reçu le prénom d’Alexia.

    *

     

    Fernando Gómez-Acebo, cousin germain du roi Felipe, est mort le 1er mars à l’âge de quarante-neuf ans après de graves ennuis de santé.

    Il était le dernier des  cinq enfants du Duc de Badajoz († 1991) et de la défunte Infante Pilar.

    Le roi Felipe s’est rendu à ses obsèques le 3 mars, célébrées dans la plus stricte intimité.

    *

     

    Le roi Harald de Norvège se trouve en convalescence à Oslo après avoir été rapatrié de Malaisie pour une infection.

    Le monarque, qui au mois de janvier écartait fermement l’hypothèse d’une démission, a exercé une activité intense récemment. Il a notamment accompagné aux Pays-Bas une délégation d’entrepreneurs norvégiens.

     


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    Quand les européens découvraient l'Afrique intérieure  - Olivier Grenouilleau

    Tallandier  ;  ( 2017)  ; 19 août 2021   ;   368 p.;   10€50.

     

     

    Présentation officielle : Les Européens se sont longtemps contentés d’aller chercher en Afrique subsaharienne des esclaves pour l’Amérique sans volonté de la contrôler ni de l’explorer.

    Avec le processus menant à l’abolition de la traite (1807 pour l’Angleterre), des voyageurs ont porté un autre regard sur l’Afrique intérieure pour en connaître la géographie et les peuples. Si le racisme et les préjugés ne sont pas absents de leurs récits, la bienveillance est parfois là.

    Sept explorateurs ont, entre 1795 et 1830, laissé de passionnantes observations sur l’Afrique occidentale. Bien loin du ton dominateur de la seconde moitié du XIXe siècle, ils nous livrent une image riche et suggestive de l’Afrique. Une révélation pour le lecteur européen de l’époque, une surprise pour celui d’aujourd’hui.

    Quand les européens découvraient l'Afrique intérieure  - Olivier Grenouilleau


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  • La Rédaction

     

     

    Ceci est une clarification destinée d'abord à Charles-Philippe d'Orléans.

    ...

     

    Avertissement :

    Il est possible qu’après relecture ce texte puisse être partiellement remanié. Ce texte aura une suite ultérieure à une date indéterminée.

    ©Copyright RoyautéNews

    __________

     

    Quant au titre abusif et insignifiant de Duc d'Anjou, attribué, en réalité par erreur, par le défunt Comte de Paris, et nous garderons pour nous pour l'instant la raison de cette remarque, Jean, le Comte de Paris avait précisé dans son communiqué que son cousin pourrait, s'il le voulait conserver son titre de Duc d'Anjou.

    Nous comprenons bien qu'il n'ait pas voulu désavouer son père.

    En outre, retirer formellement ce titre, c'est-à-dire l'interdire à son cousin reviendrait plus ou moins et en apparence - en apparence seulement - à remettre en cause celui dont, comme femme légitime, la Princesse Diane, Duchesse de Cadaval bénéficie, et continue de bénéficier, et elle, n'est pas cause de ces disputes familiales.

     

    Charles-Philippe peut donc conserver son bonnet d'âne, qui le désigne comme ayant été complice autrefois des manigances de son clan contre les détenteurs légaux et naturels du titre de Duc d'Anjou.

    Le magazine Gala revient sur le sujet le 3 mars, en mélangeant tout bien entendu. Et rappelle des propos tenus l’an dernier par Charles-Philippe à Point de Vue. Nous rapportons l’extrait de Gala, sans nous porter caution de l’exactitude de ces propos invraisemblables que l’on croirait provenus de l’émotion. Pourtant la réaction future de son cousin Jean était prévisible...

     

    "Je ne dois demander à personne l'autorisation de me marier, prétendre le contraire serait contre la loi" déclarait selon Gala Charles-Philippe d'Orléans à Point de Vue.

     

    "Je suis né Altesse Royale, prince d'Orléans et petit-fils de France. C'est dans mon sang. Je le resterai toute ma vie. Personne n'a légalement le pouvoir ou l'autorité pour me le retirer. La France est une république."

     

    De ce mixage étrange, retenons :

    " Altesse Royale, etc." Bien. Tout-à-fait vrai. Jamais Jean d’Orléans n’a empêché son cousin de se remarier.

     

    Tout l’objet tient dans la conséquence de ce remariage.

    La tradition veut que les qualités demeurent à son possesseur, toute sa vie. Mais elles ne sont pas transférables à un conjoint en cas d'interdiction du chef de la famille d'Orléans. Ou en cas d’un tel remariage, ce qui revient au même.

    Cette interdiction se confond avec l’empêchement dynastique, pour les éventuels rejetons mâles, et pour le remariage lui-même.

    Par ailleurs les titres d’une manière générale dans la famille royale sont ordonnés par le chef de famille, donc, par le Comte de Paris, qui garde autorité sur ce qui appartient à sa famille.

    Le propos de Charles-Philippe sur l’autorité est aberrant... surtout pour un ex-officier...

    Le point va donc ici au Comte de Paris.

    _______

    A priori, et en attente de relecture de notre part des propos du Comte de Paris, ou d’éventuels nouveaux propos qui auraient pu être tenus et dont nous n’aurions pas connaissance [ en fait, ce nouvel article de Gala est un réchauffé, il n’apprend rien de nouveau et ne fait qu’embrouiller l’histoire ] ce dernier ne semble pas en capacité de tout supprimer des titres d’un membre de sa famille.

    Soit il le fait, pour une partie, et il semble que tout soit lié dans la version actuellement suivie par les Comtes de Paris successifs, soit pour le tout. S’il supprime des qualités qui, c’est le cas ici et dans toutes les branches de la famille royale, ne sont pas reliées et conditionnées à une fonction, (à l’inverse de l’Angleterre d’aujourd’hui), et ne sont traditionnellement pas aléatoires, Jean d’Orléans s’enfonce de nouveau ou régresse, dans les erreurs commises autrefois, d’abord du vivant de son grand-père, et dans d’autres erreurs, venues ensuite.

    Exclure un membre de la famille royale ? Ça n’existe pas ! Ça n’existe, et encore en partie, que sur la planète Orléans et encore... dans la version la plus éloignée de la pratique de la famille royale, à laquelle elle veut s’identifier... Mais c’est risqué, pour Jean d’Orléans. Ce serait mettre un nouveau coup de canif à la façade péniblement édifiée pour tenter de faire croire, puisque c’est leur seul moyen d’exister, que les Orléans représentent assez fidèlement le modèle ancien... 

     

    Le ferait-il, il s'expose à une flambée de critiques par quelques militants, pas toujours opportuns, qui se réclament de Louis de Bourbon. L'expliquer, maintenant, serait hors de portée du lecteur non averti et il convient que notre présent article demeure compréhensible au non-initié.

     

    La déclaration malhabile de Charles-Philippe vient rouvrir une plaie depuis longtemps refermée. Elle rappelle la mésentente qui survint entre Henri Ier l'Illustre, et son fils aujourd'hui défunt, le précédent Comte de Paris, Henri II le Poète.

     

    On aurait aimé qu'il (Charles-Philippe) ait eu assez de dignité autrefois pour réprimer le mensonge, lorsque le petit groupe d'agités qui faisaient à eux seuls l'ordinaire de ce qu'il y avait à dire de la part de leur camp, insultaient sans cesse le Prince Louis. Seul possesseur, et détenteur du vrai titre de Duc d'Anjou.

    Surtout, lorsque ces mêmes agités répandaient partout, de leur bave, que Louis de Bourbon n'était même pas, ou même plus, selon les commentaires, Altesse Royale en Espagne. Ce qui n’a d’impact bien entendu sur l’hérédité fondamentale qu’il a reçue, sans aucun rapport avec les contingences ordinaires, qui, elles, fluctuent.

    Nous prenons acte logiquement que Charles-Philippe reconnaitrait donc de fait, par extension de sa déclaration, au Prince Louis de Bourbon sa qualité à vie d'Altesse Royale espagnole. Même si les conditions espagnoles ne sont pas les mêmes que celles qui prévalent en France, soit, dans les sphères ou espaces succédant aux divers régimes monarchiques, il existe cependant quelques similitudes.

     

    En particulier pour "Petit-Fils de France"... Nous nous bornerons à dire qu'il faudrait des tomes pour traiter du bien-fondé de cette qualité, mais surtout par là, des raisons sur lesquelles elle s'appuierait, pour la bonne raison que la famille d'Orléans elle-même s'y perd.

     

    Du moins, nous donnerons le point ici à Charles-Philippe, sur le fait que les qualités de naissance ne s'effacent pas. Quant à les transmettre, c'est tout-à-fait autre chose.

    Et de fait, sous aucun système, un fils éventuellement à naître de Charles-Philippe n'aura part à la succession dynastique, qu'elle soit comprise depuis un point de vue ou depuis un autre.

     

    Au moins, c'est un point commun partagé depuis le point d'observation Légitimiste, comme du point d'observation pro-Orléans, ( des points, au pluriel... selon l'humeur, le moment), comme aussi de notre propre point ici, lequel ne couvre ni l'un ni l'autre tout-à-fait, des deux précédents et sans entrer dans le détail.

    Il semble que, dans la version actuelle des positions des Orléans sur ces " règles de la maison de France ",  il n’y ait pas de séparation possible entre les titres et appellations dynastiques et les titres de Princes d’Orléans, ces derniers titres étant intégrés aux autres.

    _______

    Nous conseillerons, par effet de prudence, autant au Comte de Paris qu'aux membres de sa famille d'éviter les déclarations pompeuses impliquant " les règles de la maison de France ", afin de leur éviter critiques, contestations et mises en difficulté.

    Car s'il est bien un terrain aussi mouvant que le sable, c'est celui de ces "règles de la maison de France" revisitées, sinon chaque semaine... mais bien trop souvent, par une famille qui a toujours démontré un certain décalage, et un décalage certain vis-à-vis des lois authentiques de la famille royale.

     

    Cette situation est propre à la maison d'Orléans. Les causes de cette situation ne résident pas toutes dans la personne de ses membres.

    _______

    *

    Mais que peut faire alors le Comte de Paris ?

    On l’a vu, retirer des qualités à un membre de la famille qui peut les conserver sa vie durant, revient à renier les règles ( traditionnelles...).

    Mais il peut décider qu’un membre, pour une raison grave, dans les habitudes, dans l’état officiel de la famille, et aussi dans le protocole mais il n’existe pas en France véritablement au sein des branches Capétiennes de protocole, ne bénéficiera plus des rangs et titres qu’il possédait, et (selon nous, dans tous les cas possibles et donc celui de Charles-Philippe) continue de posséder.

    *

    _______

     

    Heureusement, la République a assez à faire avec elle-même... sans s'embarrasser des histoires impossibles d'une famille qui fonce sans arrêt dans toutes les erreurs où ses conseillers la précipitent.

    Même si la famille d'Orléans lui doit beaucoup, la République n'a aucune main sur la manière dont les anciens rois ont défini les règlements de la famille royale.

    ____________

    République :

    Il faut partager les choses.

    La République n'y est pour rien. Elle n'a pas prise, et ne peut avoir prise sur des formules qui appartiennent aux normes dynastiques.

     

    En outre, la Justice a clairement exprimé son incapacité en la matière lors des conflits judiciaires qui ont opposé par le passé la famille des Princes d'Orléans à la maison de Bourbon, conflits dont la première a nettement été déboutée.

     

    Nous avions ajouté, dans un de nos précédents commentaires évoquant ces conflits anciens, antérieurs à notre existence, que la République avait eu la sagesse, pour elle-même, de modérer ainsi. C'était ni plus ni moins qu'une affaire de prudence, et celui qui modérait avait toute dignité à être écouté puisque, illustre référence, il avait été en 1958 le garant de la Constitution de la Ve République toujours en vigueur.

     

    _________

    Pour nous, et même s'il ne paraît pas en être question, précisons-le pour l'hypothèse, il est préférable que le Comte de Paris ne retire pas son titre de Duc d'Anjou à son cousin, en tous cas pas au motif du futur mariage non dynastiquement autorisé de Charles-Philippe. Cela entraînerait des discussions, des incompréhensions et surtout des incertitudes sans fin.

     

    _________

     

    Chacun sait que ce titre n'a existé que pour susciter un nouvel angle d'attaque contre la maison de Bourbon, querelle vaine, mais combien significative...

    Nous redirons pour les nouveaux lecteurs ou ceux qui atterrissent sur cet article, que nous sommes, et étions les seuls à pouvoir le faire, à avoir défini, précisé et établi les fondements et les contours par lesquels, d'un point de vue juridique, le titre de Duc d'Anjou appartient à la maison de Bourbon, dont la tête est le Prince Louis de Bourbon.

    Il nous plaît autant, que le parti dévôt du clan d'Orléans n'en tienne aucun compte, car eux, en particulier, les fauteurs de tout cela qui n'est pas du tout à la faveur des princes qu'ils prétendrent défendre, se désignent eux-mêmes à la réprobation.

     

     

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    Les Grecques  ; Destins de femmes en Grèce antique  -  Aurélie Damet

    Tallandier  ;     20 avr. 2023   ;     288 p.;     21€50.

     

    Présentation officielle : Des vies en clair-obscur, ainsi pourrait-on résumer le destin des femmes de l’Antiquité grecque. Hydna la plongeuse, Euthymia la magistrate, Phanostratè la pédiatre, Corinne la poétesse ou Nikarétè la vendeuse de rubans : ces femmes et leurs consœurs participèrent chacune à leur manière à l’histoire des cités.

    Les sources anciennes mettent en lumière le rôle des femmes dans des domaines aussi variés que la transmission de la citoyenneté, les transactions financières, le service des dieux, la pratique médicale, l’intendance des gymnases, la vente au détail, l’ascèse philosophique ou le sabotage de navires. Des pans entiers de leur vie ont été éclairés par les recherches récentes portant sur la petite enfance, le sport, le monde du travail, les honneurs publics, l’eugénisme ou le droit de la famille. Dix-huit récits de vie révèlent des destinées façonnées malgré l’ombre omniprésente des structures patriarcales. Des actrices, longtemps cantonnées au second plan, à qui cet ouvrage rend hommage.

     

    Les Grecques   -   Aurélie Damet

      


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  • La Rédaction

     

     

    Quand la faiblesse des arguments consiste d’abord en une faiblesse, voire une absence, permanentes, en tout, sur tout sujet, d’attitude adéquate.

    Notre propos sera bref, tant parce qu’il y aurait beaucoup à dire et que ce n’est plus le moment, que parce que la Constitution de la République ne nous concerne pas.

     

    De cette inscription du " droit à " l’IVG acquise par les deux votes séparés de l’Assemblée et du Sénat déjà effectués, et qui sera votée demain, pure formalité, par la réunion des deux Chambres en Congrès, il faut retenir ce qui suit.

    D’abord, il ne le sait pas, le Système politique vient de s’administrer une dose de mort lente, de signer son propre arrêt de mort et son exécution à plus ou moins brève échéance. Elle l’a fait aussi par ses lois pseudo-sanitaires, l’avenir nous le dira, et nous y reviendrons.

     

    On ne peut considérer pour libre, une société qui ne recouvre plus et n’autorise plus aucune diversité d’opinion et dont les autorités et les médias invoquent " l’opinion " ( 2 sur 3 seraient favorables à cette inscription... ce que nous ne croyons pas et même, si c’était...).

    Ajouté :

    [   Une "opinion sondagière", même si elle n’était pas manipulée, et sachant que celles des femmes favorables à l’IVG, à la question Faut-il inscrire cela dans...  répondent "oui", pensant que cette inscription éliminera toute remise en cause future, supposée possible selon les activistes... ne remplace ni un solide débat clair et long, posé à la vue de tous et non préempté par des " représentants " et les lobbies hurleurs, ni toutes les formules et arguments contraires, masqués à dessein depuis l’origine dans ces questions de l’IVG et périphériques... ]

     

    Une société dans lequel la parole officielle s’est vue coloniser par les slogans les plus vulgaires de l’activisme le plus offensif, introduits et pilotés par les loges et leurs relais : « disposer de son corps... », et se confondre avec eux, au point que la légalité et le bon sens les plus élémentaires en aient été effacés, au point que tout et tous soient tombés partie prenante de ce délire criminel.

     

    Chaque vivant, qui se trouve sous l’emprise du Droit actuel de la République Française, peut, pourra, se voir un jour, ôter la vie ( "le droit de vivre"), au nom de n’importe quel principe que l’on trouvera, ou pas de principe du tout.

    C’est, bien au-delà de la question des enfants à naître que l’on assassine avec préméditation, et la victoire de haine de ces gens se veut d’abord dirigée contre Église... c’est que ce verrou qui vient de sauter ouvre l’ère décrite dans notre phrase précédente, et cela devra convaincre ceux qui sont plus timides que nous, ou encore attachés à lui, que le moment est venu de s’engager dans le but d’abattre à tout jamais ce système.

     


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    L’Exil des monarques - sous la dir. de Hélène Becquet

    Armand Colin  ;    21 févr. 2024  ;    240 p.;    23€.

     

    Commentaire de RoyautéNews : Sans présumer la qualité de cet ouvrage, sa présentation entretient une double erreur magistrale, à quoi s’ajoute ce qui ne peut être, supposons-le, qu’une erreur de tournure de la part des rédacteurs de la maison d’édition : 

    «  ... trois, voire quatre si l'on ajoute la branche espagnole des Bourbons à la fin du siècle ( Lequel ? ndlr.). Il y a ainsi pléthore de prétendants à un même trône, ce qui n'est assurément pas pour rien dans la victoire finale de la république en 1789. »

    Chacun aura rectifié. Si l’un des facteurs essentiels de la Révolution de 1789 aura consisté dans l’attitude du Duc d’Orléans, les Princes de la branche d’Espagne, et les Napoléon qui n’existent pas encore pas plus que Bonaparte, ne sauraient être concernés en 1789.

    La double erreur, que commettent sans cesse les journalistes et ne doit pas se trouver dans des travaux universitaires, est de qualifier de « prétendants » ceux qui ne le sont pas. Même en limitant l’étude aux monarques écartés, premiers à avoir connu l’exil, ils n’ont pas tant été « prétendants » que manifestant leur volonté de rétablir leur système.

    Ensuite, avancer l’idée étrange, que leur système et leur pouvoir correspondraient à " un même trône "... Cela tombe sous le sens.

    Disons au passage que, contraint, Louis XVI fut le premier exilé en sa propre demeure. Et qu’il ne fut question de république en 1789, mais plus tard.

    Si l’on a voulu dire, la fin du 19e siècle, dans ce cas on ne peut que relever alors une autre erreur radicale. L’installation de la République, après Mac Mahon n’est pas " la victoire finale de la Révolution (de) 1789", mais bien une opération de confusion et ce qui doit être considéré comme un coup d’État des promoteurs du nouveau régime, sur lequel nous reviendrons ultérieurement, pour ce qui n’a été qu’une victoire d’apparence tout comme une victoire de fait, en outre et même si elle perdurait indéfiniment, qui ne saurait être jugée définitive.

     

    Présentation officielle :  La Révolution française inaugure une période de profonde instabilité politique au cours de laquelle la France se cherche un nouveau régime pour succéder à une monarchie qualifiée d'absolue. Dans cette recherche d'un gouvernement stable, plusieurs dynasties se sont vu proposer un trône. Après l'échec de la maison de France, les Bonaparte, les Orléans ont chacun tenté une synthèse politique sans davantage parvenir à se maintenir.

    A chaque abdication, les princes prennent la route de l'exil, un exil à chaque fois regardé comme provisoire, à raison dans un premier temps, à tort sur le long terme. L'histoire de France a ainsi ceci de spécifique que ce n'est pas une dynastie qui a quité le pays, mais bien trois, voire quatre si l'on ajoute la branche espagnole des Bourbons à la fin du siècle. Il y a ainsi pléthore de prétendants à un même trône, ce qui n'est assurément pas pour rien dans la victoire finale de la république en 1789.


    L'exil n'est synonyme d'échec qu'à posteriori. Jusqu'en 1950, l'Europe reste majoritairement monarchique. Les prétendants représentent une alternative politique soit à la dynastie en place soit à la République. Aussi, leur exil n'est pas oisif : depuis l'étranger, ils ont pour but non seulement leur retour, mais leur rétablissement.

    De Louis XVIII, premier roi exilé, jusqu'à la levée des lois d'exil de la République en 1950, l'ouvrage réfléchit à ce que représentaient politiquement ces monarques en exil, pour les Français mais aussi pour les autres monarchies européennes, qui ont pu voir en eux une légitimté de rechange.

     

    Ancienne élève de l'Ecole nationale des chartes, agrégée d’histoire et docteur en histoire de l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne Hélène Becquet est chercheur associé à l'Ecole nationale des chartes. Elle a codirigé un recueil d’articles intitulé La Dignité de roi (2009) et est l'auteur de Louis XVII (2017), et de Marie-Thérèse de France. L’orpheline du Temple (2012).

    L’exil des monarques   -   Hélène Becquet


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    Le GIGN par ceux qui l’ont commandé - Pierre-Marie Giraud et les commandants du GIGN

    Mareuil Éditions  ;    7 déc. 2023  ;    188 p.;    21€.

     

    Présentation officielle : Qui n'a jamais rêvé de pénétrer au cœur d'une unité d'intervention comme le GIGN ? De glisser ses pas dans ceux d'un guide pour lequel aucun rouage de cette machine de haute précision n'a de secret ? Et si ce n'était pas un, mais plusieurs guides qui vous dévoilaient les arcanes d'un groupe devenu mythique depuis sa création en 1974 ? Ce rêve est ici exaucé : les douze anciens patrons du GIGN, ces douze chefs qui ont tous répondu " présent ", vous ouvrent les portes de leur unité. Sans eux, ce livre inédit n'aurait jamais vu le jour. Leurs témoignages, leurs confidences, et pour certains leurs révélations, constituent des pièces essentielles dans la compréhension de cette unité d'élite, aussi célèbre que mal connue. Pendant des heures d'entretien sans langue de bois, ces anciens patrons, pour la première fois réunis dans un livre, ont remonté le fil de leurs souvenirs : leur formation dans les grandes écoles militaires, leur entrée dans la gendarmerie puis au GIGN, leurs opérations, les évolutions de l'unité... Ils reviennent aussi sur les raisons de leur engagement, leur manière de commander, les obstacles auxquels ils ont pu se heurter, leurs regrets et leurs satisfactions. Une plongée comme jamais au cœur du " GI ". Les douze commandants du GIGN, qui ont participé à cet ouvrage en s'entretenant avec l'auteur, ont demandé que tous leurs droits d'auteur soient reversés à la Fondation Maison de la Gendarmerie.

     

    Le GIGN par ceux qui l’ont commandé - Pierre-Marie Giraud et les Commandants du GIGN


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  • La Rédaction

     

     

    Les mardi 12 et mercredi 13 mars 2024 se tiendra une vente en deux parties de la maison Coutau-Bégarie à l’Hôtel Drouot, assumée par l’expert Cyrille Boulay.

     

    Voici pour le 12 mars.

    Il s’agit de divers livres des 18e et du 19e siècles, d’illustre origine, puisque provenant de membres de la Famille Royale, ou de Sicile : Duchesse de Berry, Grand Dauphin, Duchesse de Bourgogne, Louis XVIII, roi Charles VII de Sicile, Princesse de Lamballe ; de membres de la maison d’Orléans, et de maison étrangère avec un calendrier de la cour 1787, imprimé pour ceux qui tenaient une charge à la cour, de la Princesse Louise épouse de Louis Charles de Lorraine. 

    Parmi les pièces notables, un exemplaire de l’Histoire des conquêtes de Louis XV, de la Bibliothèque de la reine Marie Leczinska ; les deux tomes d’un ouvrage de Bayardi provenant de la bibliothèque du roi Charles VII de Sicile. Et cinq cartes appartenant à Victoria de Saxe-Cobourg-Gotha, Duchesse de Nemours. 

     

    Pour la maison d’Orléans, plusieurs ouvrages provenant de la Bibliothèque de Louis-Philippe, Duc d’Orléans, puis du même, roi Louis-Philippe ; et du premier Comte de Paris, petit-fils de Louis-Philippe.

    Également, plusieurs ouvrages offerts à la reine Marie-Amélie ; deux ouvrages de la bibliothèque de Robert d’Orléans, Duc de Chartres. L’ouvrage « Madame la Duchesse d’Orléans, Hélène de Mecklembourg-Schwerin », appartenant à Françoise d’Orléans, Duchesse de Chartres ;  une Imitation appartenant à Antoine, Duc de Montpensier, ainsi que les cinq volumes Paris à travers les siècles, etc., de Gourdon de Genouillac ; un ouvrage de 1931 d’Alain Mellet sur le mariage d’Henri, Comte de Paris et d’Isabelle. Un ouvrage sur Maurras, propriété d’Isabelle, Comtesse de Paris. 

    Adélaïde d’Orléans, de Raoul Arnaud, ayant appartenu à Henriette de Belgique, Duchesse de Vendôme.

    Un ouvrage ayant appartenu à Mazarin.

    À noter une pièce très intéressante du futur Louis-Philippe : « Extrait de mon journal du mois de mars 1815. »

    Édition originale imprimée sur les presses particulières du duc d'Orléans, à Twickenham, résidence d'exil du futur Louis-Philippe, pendant son troisième exil. Intimement mêlé aux évènements, commandant supérieur des départements du nord pendant ce mois de mars 1815, son livre est l'un des plus curieux qui existent sur le retour de l'île d'Elbe et les Cent-Jours. Le futur roi des Français y donne l'explication minutieuse de sa conduite pendant ces jours troublés depuis son voyage à Lyon, au départ de Napoléon, jusqu'à sa lettre de démission, quand Louis XVIII fut sorti de France (Davois). Coutau-Bégarie.

     

    Ci-dessous, un portrait de Louis-Philippe pour l’affiche de cette vente.

    Vente de prestige à Drouot


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  • La Rédaction

     

     

    Il n’y a pas de semaine où ne soient signalés en France des rappels d’aliments conditionnés dangereux pour une raison ou pour une autre.

    Ces rappels ne font pas toujours l’objet d’un article. Les magasins affichent, de façon souvent trop discrète, ces rappels.

    Nous n’allons pas developper ce phenomène, il s’ajoute à l’atmosphère générale où rien d’élémentaire ne soit la cause de grave perturbation (La Poste, la SNCF, par exemple...), ou qui ne soit dangereux, comme ces produits alimentaires industriels.

     

    « Attention, si vous avez fait vos courses dernièrement dans un supermarché. Ce jambon cuit supérieur découenné/dégraissé vendu par six tranches (270 grammes) par la marque "Tous les jours" ne doit pas être consommé.

    Comme le rapporte le site officiel Rappel Conso, ce rappel produit publié le vendredi 1er mars 2024 vise ce jambon vendu avec le code GTIN 3700311820676 et appartient au lot 1240180. Autre repère, ce paquet de tranches de jambon affiche comme marque de salubrité FR 14.752.020 CE. Vendu du 13 février 2024 au 29 février 2024, sa date limite de consommation est fixée au 12 mars 2024.

    Ce jambon a été vendu dans la France entière au sein des enseignes Casino, Vival, Spar et de tous les réseaux de distribution de Casino. Ce rappel produit a été décidé à cause d'un goût anormal provoqué par une possible contamination liée à un produit d’entretien. Dans ce cas, le consommateur prend le risque d'une contamination chimique. Si vous avez ce jambon dans votre réfrigérateur, il est recommandé de ne pas le consommer et de le rapporter directement au point de vente pour obtenir un remboursement.

    Pour toutes questions, vous pouvez également contacter le service consommateurs au 0 800 133 016. Cette procédure de rappel prend fin le lundi 18 mars 2024. »

     


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  • La Rédaction

     

     

    Le mari de Lady Gabriela Windsor, Thomas Kingston, est mort subitement le 25 février, à l’âge de quarante-cinq ans.

    Lady Gabriela Windsor, qui se trouve à la cinquante-sixième place dans l’ordre de succession britannique, est la fille du Prince Michel et de la Princesse Marie-Christine de Kent.

    Thomas Kingston exerçait dans la finance après avoir été par le passé négociateur d’otages en Irak, lorsqu’il appartenait au Foreign Office.

     

    Mort de Thomas Kingston

     


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