• La Rédaction

    Jane Goodhall et l'ordre de l'Iguane

    La célèbre primatologue Jane Goodhall est universellement connue pour ses travaux sur les chimpanzés.

    Elle a lancé en 1991 le projet Roots&Shoots, "programme éducatif international, humanitaire et environnemental, pour et par les jeunes".

    Elle a créé un ordre, au nom du Jane Goodhall Institute, créé en 1977 : celui de l'Iguane. Elle a nommé en 2014 l'explorateur et voyageur Belge, Louis-Philippe Loncke, ambassadeur de Roots&Shoots depuis 2011, « Chevalier du Jane Goodall Institute pour la jeunesse, les animaux et les plantes de l’ordre de l’Iguane », ou : Chevalier de l'Iguane.

    Le but de Jane Goodhall est de « promouvoir un mode de vie plus simple et mieux adapté à une vie durable ».


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  • RN1, RN 2 et La Rédaction

    C'est le genre de sujet dont l'intelligence se passerait, la paix sociale aussi. Dans le premier cas, deux professeurs belges ont été piqués par le même virus qui picore de temps en temps quelques Français : la fameuse réforme du Français... Pour nous, cette tentation est d'ordre médical tout simplement.

    C'est un peu comme certaines personnes, gravement mal dans leur peau, qui opèrent des scarifications sur leur peau. Acte révèlant un profond malaise psychologique ou affectif, et appelle des soins médicaux et humains. Il faut aussi renvoyer à l'excellent sonnet à Duvigneau.

     

    Dans le second cas, c'est plus grave, beaucoup plus grave. La Cour d'Appel de Rennes doit "se prononcer" au mois de Novembre sur le prénom d'un petit breton. Ses parents l'ont nommé Fañch, diminutif de François. Mais l'inscription de ce prénom a été refusée par l'officier d'Etat-Civil. Le prétexte des refus qui ont été prononcés : la tilde, ce signe placé sur le n, n'existe pas en Français...

    Stupide, puisque le Breton n'est pas le Français. Pourtant, la Langue bretonne est pourtant reconnue par l'Etat français !

    Comment fait l'état-civil en cas de naturalisation d'une Begoña? Il y a là un petit chef qui a voulu "casser du breton", plutôt qu'une doctrine.Je pense qu'i

    Ne parlons pas des noms polonais et slovaques! Certes longtemps écrits sans leur appareil critique spécifique.

    C'est là qu'intervient l'Insee (l'Institut national de la Statistique...) L'INSEE se permet d'autoriser ou de bannir certains signes. Inutile d'effectuer de commentaire. Chacun comprendra, par de tels exemples, la valeur du régime qui sévit sur la France, sa révoltante déformation et sa prétention, comme Chanteclerc, à faire lever le soleil. La France ne devrait pas suivre le modèle de la Corée du Nord, mais pourtant si, elle le fait !

    Nous sommes dans les deux cas, victimes d'un esprit qui résume la République à la française : des autorités publiques, sans capacité, sans légitimité, non pas plus de changer ou réformer une Langue, ou d'ailleurs quoi que ce soit. Il ne s'agit que d'un énorme et ubuesque abus du pouvoir, et qu'il soit soutenu par les autorités judiciaires, qui auraient dû s'abstenir de s'en mêler, prouve l'état d'absence de logique à tous les échelons et dans toutes les parts officielles de l'Etat. La dictature commence lorsque des autorités se mettent à la place des gens et veulent remplacer la vie. Ni plus, ni moins. Et c'est dans tout, absolument tout, que les Etats de même nature, qui ont récupéré au passage l'obsession administrative à la soviétique, prétendent stupidement se mêler de tout.

    Participe en Belgique et polémique juridique française sur un prénom breton


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  • Le diable sur la montagne - Thierry Lentz

    Hitler au Berghof 1922-1944

    Perrin  ;   28 sept. 2017 ;    320 p.;   23€.

    Par le direction de la Fondation Napoléon, et grand historien de Napoléon Thierry Lentz. Royauté-News

    Présentation officielle : En Haute-Bavière, sur le plateau riant de l'Obersalzberg, au-dessus de Berchtesgaden, un petit politicien vint séjourner à l'aube des années 1920. De coquettes pensions en maisons amies, il finit par adopter ces lieux qu'il disait indispensables à ses rêves et à la réflexion. Il s'y sentait si bien qu'il y acquit, face au sombre massif de l'Untersberg, un joli chalet qui, entièrement transformé, prit le nom de " Berghof ".
    C'en fut fini de la tranquillité de la montagne : sous la coupe des anges noirs du maître des lieux, on expulsa des populations, on construisit des casernes, des villas pour dignitaires, un théâtre, des cités pour travailleurs ; on traça des routes jusqu'au sommet du mont Kehlstein pour y bâtir un " nid d'aigle ". Pour finir, on creusa 5 kilomètres de souterrains pour échapper aux bombardements alliés.
    Ici, Hitler venait le plus souvent possible, pour des séjours parfois longs. Ainsi, entre 1940 et 1944, alors qu'il mettait le monde à feu et à sang, il passa dix-neuf mois dans son cher Berghof, servi par des SS en spencer et gants blancs, préservé du moindre souci par son âme damnée Martin Bormann, entouré d'une cour que l'on n'ose dire brillante, photographiée par la reine des lieux, Eva Braun.
    Il ne reste de tout cela que des ruines et un goût de cendres, à l'égal de la folie du IIIe Reich.

    Le diable sur la montagne - Thiery Lentz


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  • La Rédaction

    Julien Bouchet est jeune docteur en Histoire et spécialisé dans l'histoire politique et religieuse de la France aux 19 et 20° siècles.

    Paraîtra le 31 octobre 2018 :

    République, laïcité : Pour comprendre leur histoire

    Le pouvoir exécutif en France - 1814-1962

    Atlande ;  400 p.;  19€.

    Paraîtra le 15 nov. 2018 :

    République, laïcité : Pour comprendre leur histoire

    Les ennemis de la laïcité

    Lemme Edit ;   17€90.

    Il a écrit notamment :

    La République irréductible

    Atlande ;  02 mai 2018 ;  448 p.;  19€.

    Laïcité chérie

    Atlande ;  02 mai 2018 ;  15€.

    La belle époque : Citoyenneté, République, Démocratie, France, 1900 – 1914

    Atlande ; Collectif ;  4 nov. 2015 ;  10€.

    République, laïcité : Pour comprendre leur histoire

    République, laïcité : Pour comprendre leur histoire

    République, laïcité : Pour comprendre leur histoire


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  • Valéry Giscard d'Estaing   -   Eric Roussel

    Editions de l'Observatoire ;  paraît le 10 Octobre 2018 ;  576 p.; 24€90.

    Biographie par le politologue Eric Roussel comportant de nombreux témoignages de l'ancien président. Le tracé de haut vol de celui qui resta toujours un Auvergnat durant sa vie nationale. RoyautéNews

    Valéry Giscard d'Estaing   -   Eric Roussel

     


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  • BD - Guerre et Résistance autour du Mont-Mouchet - Patricia Vergne Rochès

    Dessins : Véronique Béné ;

    La vache qui lit ;  sortie : cette semaine, début octobre ;  12€.

    L'auteur, Patricia Vergne Rochès, a fait participer une classe du Cantal autour du thème de la Résistance au Mont-Mouchet.

    BD - Guerre et Résistance autour du Mont-Mouchet - Patricia Vergne Rochès


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  • La Rédaction

    Le Figaro du jour ne mâche pas ses mots. Il s'agit même d'une bombe.

    S'appuyant sur un sondage Odoxa pour Le Figaro et pour France Info, le quotidien annonce en grand titre de Une : La V° République fête ses 60 ans sur fond de doute. « Les Français ne plébiscitent plus le régime instauré en 1958 par de Gaulle. Ils ne sont que 44% selon un sondage Odoxa pour Le Figaro et France Info, à se dire attachés à la V° République. »

    L'éditorial d'Yves Thréard, plus bas sur la 1ère page, s'intitule Défiance. Un passage en exergue : "Une majorité de Français est lassée par la course à l'Elysée". Tous ces mots, peut-être plus que des chiffres se suffisant déjà à eux-mêmes, sonnent plus encore qu'un réquisitoire. Hier, dans ses colonnes, décrivant le scénario Collomb, le quotidien rapportait les paroles d'un conseiller de l'Elysée qui évoquait "une fin de règne" ! alors que nous en sommes encore au début de l'ère Macron.

    Faut-il le dire, quand les médias font comme si cette évidence leur échappait ? La régime actuel ne repose nullement sur les institutions voulues par le Général de Gaulle. Ni dans la forme, ni encore moins, dans l'esprit. On s'obstine à ne pas l'admettre alors que cela a pourtant déjà été admis... L'adoption du quinquennat, avec sa rigidité, a été le dernier acte d'un nouveau régime qui n'a pas osé dire son nom.

    François Hollande vient de proposer la suppression du poste de premier ministre... Pour illustrer à quel point est profonde la débâcle morale des humanistes républicains... Sur la même ligne que Sarkozy, qui poussait à la roue pour imposer le régime présidentiel à l'américaine, le tout dans la ligne hyperlibérale.

    Rappelons-nous notre article du 20 juin qui rappelait le sondage témoignant d'une ligne continue persistante des Français qui, peut-être plus qu'un roi, veulent autre chose que le discours flétri de « la République ». Alors, bien sûr, on pense automatiquement au roi... Mais il faut vraiment ravaler la façade.

    Si les Français veulent se ressaisir, mais d'ordinaire ils aiment à attendre le moment où la moisissure est vraiment très étendue, voire lorsqu'il est trop tard.

    La République a trahi depuis longtemps, sinon depuis le début, la V° République de de Gaulle, mais aussi tous les acquis moraux si durement obtenus ; 60 ans d'efforts pour en arriver là.

    Certains Français (ils aiment tellement se tromper...) pensent encore à une VI° République... Ceux-là, on ne peut rien pour eux, pour l'instant.

    La monarchie doit se jouer bientôt, dans un temps très proche, et que d'ores et déjà la question d'une monarchie doit déjà être posée dès maintenant, dans un débat national serein et non précipité.

    Il va de soi qu'un phrase doit dire que la monarchie envisagée ne peut qu'écarter toute formule qui ne serait qu'une république déguisée (Orléans) avec tous ses vices. Sortir de la république, c'est sortir de la compromission !

     

    Il faut maintenant un projet, net, clair et articulé. Beaucoup ont été déjà ébauchés et parfois, chez certains royalistes, ont été dessinés avec soin certains contours, mais limités à leurs préoccupations et leurs habitudes, et ils ne répondent pas aux besoins de l'univers pratique.

     

    Nous allons, ici, désormais définir, avec ceux qui voudront y contribuer, pour les Français l'essence de la monarchie de l'avenir. Et pour qu'il en soit acté.

     

    V° République : 60 ans pour en arriver là


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  • RN 1 et la Rédaction

       ... Pour nous, la clé de ce que l'on peut appeler désormais l'Affaire Collomb, aurait pour origine, non l'Affaire Benalla, non plus quelques propos tenus avant la rentrée par le ministre au sujet du pouvoir solitaire et que le Président aurait mal pris ; l'affaire est plus complexe.

    La seule Affaire Benalla, comme on vient de le voir, renferme des zones d'ombre. Benalla travaillait-il pour la Sarkozie, comme sa rencontre à Londres avec "un sulfureux lieutenant" de l'ex-président ?

    Pour nous, une hypothèse est à ne pas exclure. Celle de la piste maçonnique. on le sait au moins depuis la publication, dans le numéro du Figaro Magazine des 8 et 9 juin : Macron et les Franc-Maçons. Où l'on apprend que Collomb, Le Drian, et Blanquer sont parmi les franc-maçons les plus notoires du pouvoir. On y apprend que les bonnes intentions du Président vis-à-vis des Catholiques, notamment sa déclaration devant l'Episcopat au printemps, pour appeler au dépassement des clivages, ont été très mal vus par plusieurs institutions maçonniques, sinon par toutes.

    Pour nous, il semble clair que la Franc-Maçonnerie a retiré son appui à l'actuel Président. Le débat n'est pas neuf. Se masquant derrière une prétendue laïcité, le corps maçonnique souhaite annihiler toute existence sociale au Catholicisme, quitte à placer en vrac les autorités avec la masse des catholiques ordinaires.

    Après tout, que les affaires Benalla et toutes les autres difficultés du pouvoir ces derniers mois proviennent de la Franc-Maçonnerie ou de la Sarkozie... au fond, est-ce différent ?

    Quoi qu'il en soit, Collomb n'aurait que faiblement gagné. A Lyon, dans certains cercles, on n'apprécierait pas vraiment que Collomb ait considéré Lyon comme un roue de secours, après que l'ex-ministre de l'Intérieur ait placé un de ses affidés aux dernières municipales. Il est intéressant de souligner que la démission à la Préfecture, du maire de Lyon ait été enregistrée avant même que le Président de l République ait accepté la démission de Gérard Collomb. D'ici là à ce que quelques peaux de bananes ne soient opportunément placées sous les semelles de celui qui vient de redevenir maire de Lyon, lors des prochaines élections...


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  • RN 1 et la Rédaction

    Etrange démission que celle de Gérard Collomb... Dans ce seul acte, on trouve aussi bien toute l'affaire Benalla, mais pas seulement, à notre sens, l'interprétation d'ailleurs un peu faible qui en avait été avancée pour le ministre de l'Intérieur ; mais aussi on retrouve la marque d'un malaise bien plus profond.

           ( pour lire la suite de cet article )

     

     


  • Le Duc de Wellington  -  Henri Bernard

    Pourquoi Napoléon ne pouvait que perdre ;

    Jourdan ; 19 mars 2015  ;  387 p.;  20€90.

    Présentation officielle : La plupart des personnes qui étudient la bataille de Waterloo ignorent tout de la personnalité et des méthodes de Wellington.
    Sans un examen préalable des campagnes du général, invaincu en Inde, dans la péninsule ibérique et en France méridionale, l’étude des journées de juin 1815 est vide de sens. Le professeur Henri Bernard, officier, ancien combattant, grand résistant et professeur à l’École Royale militaire, pour la première fois en langue française, étudie l’homme mais aussi, et surtout, sa stratégie.
    L’auteur nous présente ce grand homme de guerre que fut Wellington et nous explique les négligences de Napoléon. En effet, si ce dernier n’avait pas omis de l’étudier lui et ses victoires, jamais il n’aurait livré la bataille de Waterloo à cet endroit et de cette manière.
    Nous découvrirons également un homme sensible qui fit la guerre à contrecœur et qui avait horreur des sacrifices humains, que ce soient ceux de l’ennemi ou des siens.
    Tout Wellington est résumé dans l’une des phrases qu’il prononça au soir de la bataille de Waterloo : « Comment, avec de telles pertes, pourrais-je ressentir la moindre joie de ma victoire ? »

    Le Duc de Wellington  -  Henri Bernard


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