• L'Aiglon ; Le rêve brisé de Napoléon - Laeticia de Witt

    Tallandier ;   27 août 2020 ;  biographie ;  496 p.;   24€90.

    Présentation officielle : Parmi tous les défis que Napoléon s’est lancés, le plus difficile a probablement été celui de fonder une dynastie. De ses frères et sœurs il a fait des rois et des reines et en épousant la fille de l’empereur d’Autriche, il espérait faire entrer sa descendance dans le cercle le plus fermé, les antiques et illustres familles régnantes.

    Mais rien ne s’est passé comme il l’avait voulu. Certes l’enfant, né en 1811, titré roi de Rome, était un mâle, certes il ne manquait pas de dons, certes sa première éducation a été très soignée mais bien vite le rêve qu’il puisse un jour régner se mua en cauchemar. Il n’avait pas quatre ans que les armées étrangères foulaient le sol français et que la Fortune abandonnait Napoléon. Le roi de Rome ne fut Napoléon II que quelques jours. Quasiment kidnappé sur ordre de son grand-père maternel, il ne devait jamais revoir son père. Élevé comme un Autrichien sous la très lointaine tutelle de Marie-Louise, privé peu à peu de son entourage français, celui qui allait devenir duc de Reichstadt (pas même archiduc !) allait passer à Vienne plus d’une quinzaine d’années avant de mourir en 1832 de la « poitrine », otage impuissant et souvent inconscient de manœuvres voire de complots sur fond de relations internationales. Enfermé dans sa cage dorée, empêché de s’émanciper, frustré dans ses aspirations, en particulier militaires car sa fragile santé l’handicapait, il est mort à vingt et un ans. Tout semblait montrer qu’il serait vite oublié, mais pourtant il devint presque aussitôt un mythe, lié à celui de son père. Cette tragique destinée a hanté tout le XIXe siècle, le siècle du romantisme, le siècle aussi de la légende napoléonienne, jusqu’à ce que Edmond Rostand écrive sur le jeune homme l’une des pièces les plus jouées en France. À la tête d’une exceptionnelle documentation en partie inédite et avec une rigueur et une sensibilité peu communes, Laetitia de Witt nous révèle la personnalité de l’Aiglon et montre à quel point il a été, de sa naissance au transfert de ses cendres à Paris sur ordre de Hitler, un sacrifié de l’histoire.

    L'Aiglon   -   Laeticia de Witt


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  • Hong Kong l'Insoumise   -   François Bougon

    Tallandier ;  paraîtra le 15 octobre 2020 ;   336 ;   21€90.

    Présentation officielle : Depuis sa création en 1841 par les Britanniques, le «port parfumé » est devenu un mythe, fascinant symbole de la rencontre entre l’Orient et l’Occident. Cette terre fut aussi un lieu perpétuel de confrontations et de résistances pour les rebelles de tout bord. Alors qu’un vent de révolte souffle et que l’étau chinois se resserre, François Bougon nous éclaire sur Hong Kong dont la liberté est plus que jamais mise à l’épreuve.

    Des pirates aux guerres de l’opium, en passant par les mouvements des dockers, le renversement des Qing par Sun Yat-sen, la prise de guerre japonaise, des réfugiés politiques chinois fuyant le communisme, l’ex-colonie britannique, terre de sept millions d’habitants et 3e place financière mondiale, tente de se dresser contre l’emprise de la Chine de Xi Jinping. Le territoire aurait pourtant dû bénéficier jusqu’en 2047 d’un haut degré d’autonomie. Mais la loi sécuritaire votée par le régime en juin 2020 sonne le glas du principe « un pays, deux systèmes » imaginé par Deng Xiaoping et Margaret Thatcher. Elle menace l’identité de sa jeunesse, ses libertés et ses aspirations démocratiques. Enjeu d’une nouvelle guerre froide entre Pékin et Washington, le monde a désormais les yeux rivés sur le sort de Hong Kong. Il était temps de raconter l’histoire de cette belle insoumise.Depuis sa création en 1841 par les Britanniques, le « port parfumé » est devenu un mythe, fascinant symbole de la rencontre entre l’Orient et l’Occident. Cette terre fut aussi un lieu perpétuel de confrontations et de résistances pour les rebelles de tout bord. Alors qu’un vent de révolte souffle et que l’étau chinois se resserre, François Bougon nous éclaire sur Hong Kong dont la liberté est plus que jamais mise à l’épreuve.

    Hong Kong l'Insoumise   -   François Bougon


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  • Par RN 1

    Depuis 2015 elle est officiellement ambassadrice de la Lozère, ce beau département français chargé d'Histoire. Elle est issue d'une origine doublement illustre, puisqu'elle appartient à la famille de La Cases, une des plus chics de la noblesse française, et celle du célèbre mémorialiste de Napoléon ; et parce sa grand-mère était Sylvie Giscard d'Estaing, la sœur aînée du Président.

    Nous empruntons cette belle photo de ©Régis Domergue au site du département de la Lozère.

    A l'arrière, le château de La Baume

    #MesPréférées


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  • La Rédaction

    Hutt River

    Au début du mois a été annoncé la disparition prochaine de Hutt River. Cet territoire d'Australie de l'Ouest, mais qui a toujours été situé hors de l'État Australien, fut proclamé indépendant en 1970 par Leonard Casley qui l'a fait connaître dans le monde entier sous le nom de Principauté de Hutt River.

    Cette reconnaissance a été admise partout, et a été acceptée par l'Australie elle-même !

    Leonard est mort et avait abdiqué en faveur de son fils, Graeme.

    On ne conçoit donc pas pour quelle raison, et peut-être par suite d'une pression qui aurait été exercée contre lui, Graeme Casley invoque l'épidémie de coronavirus, et les dettes qui se sont aggravées depuis le début de la pandémie qui a empêché la venue des touristes. Cette pandémie ne vas pas maintenir indéfiniemement sa nuisance... 

    Nous n'acceptons pas que le territoire d'Hutt River soit abandonné par le fils de Leonard Casley à l'État Australien.

    La question majeure à relever, n'est pas, contrairement comme le répètent les médias, que des institutions telles que l'ONU ou encore, le Fonds monétaire international (!.. pourquoi pas... la reine des Gitans...) n'a pas reconnu Hutt River ; mais que l'Australie ne détient aucun droit sur ce territoire. Et n'en a jamais détenu, depuis que s'est constitué l'État Australien.

     

    Il ne peut y avoir réintégration dans le territoire australien, car ce territoire ne lui a jamais appartenu. Si l'État australien passait outre, il s'agirait d'un accaparement, et même selon nous, l'occasion d'un casus belli de principe.

    Contrairement à ce qu'a déclaré Easy Voyage, la Principauté de Laàs n'a strictement rien à voir avec le cas de Hutt River... La nature de Laàs est totalement différente de celle d'Hutt River.

     

    Hutt River

     Le drapeau de Hutt River


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  • L'Humiliante défaite de 1870  -  Thierry Nélias

    La Librairie Vuibert ;  10 juin 2020 ;   334 p.;  21€90.

    Présentation officielle : En 1870, rien ne s’est passé comme prévu…

    La guerre devait voir le triomphe de la France contre son ennemi prussien. Mais, rapidement défaite, l’armée française ne put empêcher la reddition de l’empereur et l’invasion du territoire national alors que le Second Empire laissait place à la République.

    Pendant ces quelques mois, George Sand s’inquiète et souffre de la chaleur ; Paul Déroulède reçoit son baptême du feu et découvre la fraternité des armes; Hector Malot imagine son grand roman ; Victor Hugo chante la gloire d’un pays qui n’existera bientôt plus, tandis que Flaubert croit vivre la fin des temps et que le général américain Sheridan prend la mesure de la puissance allemande.

    Ce sont leurs voix, et celles de bien d’autres témoins, que nous fait entendre Thierry Nélias au fil de cette vaste fresque aussi précise que vivante.

    Dans une troublante préfiguration de l’« étrange défaite » de 1940, la guerre franco-prussienne de 1870 a marqué toute une génération, au point de faire basculer l’Europe entière dans une soif de revanche sans fin. Écouter ceux qui l’ont vécue nous permet de comprendre pourquoi.

    Commentaire de RoyautéNews : Rien ne s'est passé comme prévu... Ou peut-être que si.

    L'Humiliante défaite de 1870  -  Thierry Nélias


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  • La Rédaction

    Nous apprenons que depuis quelques jours, Hotmail ayant modifié ses conditions d'utilisation, si toutefois il existe un rapport ; quand on se connecte sur une boîte Hotmail, une fenêtre s'ouvre demandant :

              Rester connecté ?

              Restez connecté pour ne pas avoir à vous reconnecter la prochaine fois ?                        

                                                                       NON       OUI

     

    Chaque fois, il faut répondre NON et ne pas cocher sur "Ne plus afficher ce message".

    Nous conseillons fermement de ne jamais rester connecté en dehors des moments d'utilisation... On doit toujours ouvrir, puis fermer ses boîtes.


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  • La Rédaction

    Il se dit dans des milieux non officiels que les tests comporteraient possiblement une injection de nano-particules dans la zone du larynx.

    Que chacun prenne sa décision d'effectuer ou non le test proposé, une fois connaissant cette possibilité hautement probable.

    Les informations demeurant chaque jour contradictoires, le matin, vague d'articles pour indiquer qu'en France la rentrée scolaire ne sera pas reportée (ce, depuis quelques jours déjà), le soir, vague d'articles cherchant à entraîner la frayeur ; hier, le nombre de cas diminuant ; ce soir, "3000 cas supplémentaires en 24h", d'après BFM.

    Pour notre part, nous demeurons sur notre position : nous ne pouvons faire confiance à des autorités dépourvues de fiabilité et d'indépendance ; d'une manière générale, on doit compter sur soi-même pour se procurer les informations, les juger, les comparer ; l'idée facile selon laquelle les autorités publiques seraient naturellement chargées de protéger la population en matière sanitaire... oui et... non. Tout est affaire de circonstance, d'époque, et... d'autorités publiques.

     

    #Covid-19 #Coronavirus


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  • La Rédaction

    Pour information, nous vous transmettons la déclaration du Duc d'Anjou en la Fête de la Saint-Louis.

     

    Chers Amis, chers compatriotes, 

     

    Quelle tristesse de constater que d’année en année, la situation de la France se dégrade. Fort de la responsabilité que m’imposent les huit siècles de royauté capétienne dont je suis l’héritier, la gravité actuelle de l’état de la France, m’amène à m’exprimer, en ce jour où l’Eglise fête Saint Louis, le modèle des gouvernants.

     

    Force m’est de constater que notre pays s’enfonce vers des jours de plus en plus graves, alors que j’aimerais que mes déclarations puissent saluer le renouveau que tous les Français fidèles et qui croient en la destinée de leur pays, espèrent de tout leur cœur.  

     

    Atteinte depuis plusieurs années par une crise morale qui la fait douter d’elle-même, de sa mission, de son identité, la France doit aussi subir de nombreuses attaques venues de l’extérieur, tellement diffuses et perverses, qu’il est difficile de toujours bien les cerner, et de trouver les bonnes ripostes. La difficulté est d’autant plus grande que la vérité n’est plus regardée en face et que les mots sont travestis par l’idéologie au point de perdre leur sens. Ceux qui résistent vaillamment sans perdre confiance, souvent animés d’une foi profonde, ne suffisent pas à redresser la situation. Pareillement, nos  militaires engagés  sur de nombreux terrains au-delà de nos frontières, constatent que leur sacrifice et leur abnégation  ne suffisent pas isolément à recréer une dynamique de vainqueur. Les combats se gagnent certes sur le terrain, mais c’est d’abord dans les cœurs et les esprits que se forgent les conditions de la victoire qui doit trouver son expression politique.

     

    Or, bien souvent, la France donne l’impression que cette volonté n’est plus là. Pourtant il faudrait peu de choses : lui redonner le goût et le sens de la victoire qu’avait la France sûre d’elle-même et de sa mission ; et lui rappeler les grands moments de son passé qui demeurent des exemples pour demain.

     

    Cet état d’esprit qui pourrait surgir à nouveau si les Français le veulent, semble oublié, annihilé. Les « élites » depuis la Révolution n’ont agi que par intérêt. Quand reviendra-t-on au Bien Commun, à la justice, à la protection des plus faibles ? Quand acceptera-t-on de redonner aux mots leur sens et d’oublier qu’il n’y a ni incivilité, ni jeunes sauvageons mais violences gratuites et  nouveaux barbares sans foi ni loi qu’il s’agit de combattre et de punir. En effet, chacun de leurs crimes ruine la vie sociale. Or elle est déjà bien difficile pour de nombreux Français déjà confrontés à une situation économique et sociale souvent critique. Pourtant,  la dernière crise sanitaire a montré combien nos compatriotes étaient capables de sursauts et d’initiatives quand l’Etat ne les oppresse pas ; quand il ne les accable pas d’une fiscalité de plus en plus lourde et injuste puisqu’elle n’assure plus les services publics même les plus essentiels ; quand l’Etat ne s’attaque pas aux libertés. Les Français, en nombre toujours plus grand, se rendent compte que les institutions ne répondent plus à leurs attentes légitimes.

     

    Combien de crises faudra-t-il encore ? Combien de sacrifiés pour que les yeux s’ouvrent ?

     

    Il y a quelques mois, crise sanitaire aidant, des esprits lucides  avaient posé la question de savoir si ces évènements, dus largement au moins dans leurs conséquences, aux erreurs accumulées qui se traduisent par des centaines de milliers de morts, en France, en Europe et dans le monde entier, n’étaient pas l’occasion de réfléchir aux désordres des dernières décennies. Le beau symbole du « jour d’après » semblait porteur d’avenir. En réalité quelques mois après, les mauvaises habitudes ont largement triomphé des bonnes résolutions et les jours d’après semblent encore plus catastrophiques que ceux d’avant. Le vote, devant une assemblée quasi déserte de la loi dite bio-éthique en est la plus éclatante manifestation… Elle est à la fois contraire à l’ordre naturel  et à l’éthique. Elle cumule le déni du système représentatif actuel par la manière dont elle a été élaborée et la rupture avec les fondements de l’humanité. Les manipulations contre nature sont en train de franchir une nouvelle étape vers une société de chimère ou plus aucune limite ne semble retenir les hommes. La société de la peur et des contraintes est aussi, désormais,  celle de la mort planifiée.

     

    Quel monde avons-nous devant nous ? Quel monde laisserons-nous à nos enfants ?

     

    Je parle ici comme héritier et successeur des Rois de France mais aussi comme père et époux. Je sais combien de jeunes couples sont inquiets pour l’avenir de la société ; l’avenir de leurs enfants ;  de nos enfants.

     

    Heureusement les siècles d’histoire nous apprennent que les situations les plus terribles ne sont pas irréversibles. La France s’est sortie d’autres périls et cela même quand elle a failli perdre sa souveraineté comme au temps de Charles VII. La mission de Jeanne d’Arc l’a sauvé d’un péril d’autant plus éminent que l’ennemi était déjà installé sur notre sol. Celle qui est devenue en 1920 la patronne du Patriotisme a sauvé le pays et a restauré la monarchie légitime.

    De tels exemples doivent nous redonner espoir et susciter de nouvelles initiatives pour reconstruire la France.

     

    Puisse Saint Louis, modèle des souverains et des gouvernants, protéger la France et l’aider à retrouver le sens de sa mission.

     

    Louis,
    Duc d’Anjou

     


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  • La Rédaction

     

    Pour quelle raison cent-vingt volontaires, en Allemagne vont-ils recevoir pendant trois ans un revenu de 1200 euros ?

    Durant des années, l'idée d'un revenu universel était réclamée, en France, par quelques rares formations politiques, de gauche très engagée et défendue aussi par des articles de magazine, assez réguliers. Cette idée a été défendue aussi par RoyautéNews.

    L'initiative allemande provient d'un institut, DIW, proche des syndicats selon Radio France International. Il ne s'agit donc pas d'une initiative de l'Allemagne, mais bien d'une initiative privée. Son but annoncé est d'étudier les comportements de ceux qui recevront ce revenu...

    Nous ne sommes pas favorables à un revenu de but en blanc, si cette idée était adoptée par l'État lui-même (quel que soit l'État considéré).

    Précisons notre avis sur la question, et quelles conditions nécessaires doivent être présentes pour qu'une telle idée soit acceptable.

     - Envisager le principe même d'un revenu universel, revient à admettre la faillite économique d'un État, ou d'un ensemble d'États tel que l'Union Européenne.

    - La différence existant entre le revenu universel, tel que nous le définissons, et le revenu du travail doit être suffisamment forte pour octroyer à celui qui remplit une activité salariée la juste rétribution qui lui revient.

        Quant au montant, il ne peut être avancé, car il est fonction du pouvoir d'achat durant une période, et dans un ensemble donnés. Son seuil dépend aussi du seuil salarial.

    - Le travail est essentiel à l'Homme et c'est lui qui lui confère et lui garantit sa dignité.

    - En fait, la notion du revenu universel que nous défendons n'est autre en réalité que ce que l'on appelle un minima social, indexé sur un montant décent pour survivre. Il doit être étendu aux moins de 25 ans, pour correspondre aux comportements, et afin de ne pas créer de pauvreté comme c'est le cas en France.

    - Il découle de ces principes que la notion, très dépassée, de salaire minimum telle qu'on la pratique en France, doit être refondée dans un système social et politique tel que nous souhaitons le dessiner, et car elle est un abus facilitant l'exploitation des personnes professionnellement actives. Pour cela il faut un État sain, des pouvoirs sains, et qu'aucune dérivation des fruits de croissance et d'activité ne puisse être, ni sous forme subtile, ni sous la forme des prélèvements par l'État.

     

    LaHotLineSocialedeRoyautéNews


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  • Desaix en Égypte (Juillet 1798-mars 1800) -  Pascal Cyr ; Sophie Muffat

    Préface de David Chanteranne ;  AKFG ;  14 mai 2019 ;  260 p.;  24€.

    Présentation officielle : La campagne de Haute-Égypte demeure l’une des plus méconnues de l’épopée napoléonienne. Desaix avec ses trois mille hommes, devra s’adapter au désert et aux stratégies mameloukes, en s’appuyant, souvent avec succès, sur la flottille du Nil, les marins français épaulant les forces terrestres de Desaix, avec une flottille tant locale que française, véritable alliée dans la maîtrise des berges du Nil, et outil logistique de transport de troupes.

    Présentation par Decitre : Entre la première rencontre avec Bonaparte et la mort glorieuse de Desaix à Marengo, il ne s'écoule que trois ans. Mais au-delà de la gloire, qui était Desaix ? Il rencontre Bonaparte pour la première fois en 1797. Entre les deux hommes, le courant passe immédiatement et très vite, Bonaparte lui trace à grands traits ses desseins pour l'Egypte, là où le général Desaix sera appelé à se distinguer. L'homme cultivé et amoureux des arts est aussi un organisateur et un tacticien de talent.
    Actif et dynamique, s'occupant des moindres détails de l'embarquement à Civitavecchia, il prend part à l'organisation de l'armée navale et des convois destinés à transporter en Egypte plus de 45 000 hommes avec armes et bagages. Mais c'est en Egypte que ses talents de négociateur et d'administrateur vont s'épanouir ; c'est sa division qui ouvre la voie à l'armée. Lors des batailles de Chebreiss et des Pyramides qui ponctuent la marche de l'armée vers Le Caire, ils sont les premiers à repousser les charges des cavaliers mamelouks.
    Mais là où Desaix se distingue aux yeux de Bonaparte, là où il gagne sa place dans l'histoire, c'est en Haute-Egypte. Afin d'assurer durablement l'établissement des Français en Egypte, la conquête de la Haute-Egypte s'avère indispensable. Avec ses trois mille hommes et appuyé par la flottille du Nil, Desaix s'adapte au terrain ainsi qu'aux tactiques et aux stratégies de son rival, le chef mamelouk Mourad Bey.
    Ainsi nous vous proposons de suivre les pas du général Desaix en Egypte, de voir comment notre homme émerge graduellement dans l'histoire de cette conquête qui fascine toujours aujourd'hui.

    Desaix en Égypte  -  Sophie Muffat


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