• Les grandes figures de l'Iran - Houchang Nahavandi - Yves Bomati -

    Perrin ;


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  • La Rédaction        -  dernière mise à jour à 19 h 49

    Samedi, à la tête de l'Ordre de Malte, un Lieutenant intérimaire sera désigné pour mettre en place l'élection du prochain Grand-Maître. D'ici-là, le Grand-Maître démissionnaire, Fra'Matthew Festing, aura fait valider sa démission, annoncée après un conflit qui depuis un mois, l'opposait à la Curie romaine.

    Le Grand Commandeur Ludwig Hoffmann von Rumerstein, un autrichien, se trouve à la tête de l'Ordre par intérim en attendant l'élection d'un nouveau Grand-Maître.

    En outre, nous affirmons que ce n'est pas à la demande du Saint-Père que le Grand-Maître a démissionné, bien que le porte-parole de l'Ordre l'ait affirmé officiellement.

    Ce conflit provient des pressions exercées sur l'Ordre par le Cardinal Burke, un américain et surtout un des opposants les plus actifs au Pape François, exercées depuis sa position de représentant du Saint-Siège auprès de l'Ordre depuis 2014 après avoir été évincé de la Curie à la suite des différentes et profondes réorganisations voulues par le Pape afin de rétablir une bonne marche au sein des affaires du Vatican. C'est à l'impossibilité de mettre en place ces réorganisations que le Pape Benoît XVI avait choisi de se retirer.

    Ce départ du Grand-Maître a pour origine « un conflit de personnes, non pas entre institutions » comme le déclare Alain de Tonquédec, vice-président et  secrétaire général de l'Association des membres de l'Ordre souverain de Malte en France.

    Ce conflit est d'ailleurs complexe. Nous détaillerons plutôt dans notre édition de la soirée, [ Samedi 28 ] le fonctionnement de l'Ordre souverain de Malte au plus haut niveau, loin de l'emballement médiatique autour de cette démission et des déclarations ou suppositions à sensation [ Nous publierons demain un aperçu essentiel et un résumé de l'histoire de l'Ordre ]. Il suffit de dire que la Pape François n'est en rien intervenu dans la démission du Grand-Maître. Mais un délégué pontifical a été nommé afin de contrer les agissements du Cardinal Burke.

    Pour simplifier la description du conflit, il suffit de dire que la mise à l'écart en décembre 2016 par le Grand-Maître, sur le conseil du Cardinal Burke - lui-même lié à d'autres conservateurs américains du monde politique très proches du Président Trump - du Grand Chancelier von Boeselager - le frère de ce dernier est par ailleurs engagé auprès du pape François dans la réorganisation financière du Vatican - au motif qu'il serait un « catholique libéral, infidèle aux enseignements de l'Eglise », a entraîné la nomination d'une commission d'enquête par le Pape. L'Ordre étant souverain, le Grand-Maître a refusé cette commission.

    Comme on le voit, cette simple affaire, conflit d'autorité personnel sur fond de lutte entre conservateurs et tenants d'idées plus ouvertes, a des racines puissantes dans la haute politique et les finances de l'Eglise depuis que Benoît XVI avait voulu purger les affaires bancaires du Vatican ainsi que les conséquences de l'affaire VatiLeaks.

    Selon Royauté-News, la situation est la conséquence de deux erreurs. Celle du Vatican, d'ordre diplomatique ; celle du Grand-Maître en démissionnant, attitude qui dérive d'une lassitude après les crispations très vives au sein de l'Ordre, d'une part entre conservateurs et partisans des réformes papales, de l'autre entre l'Ordre et le Vatican.

                                                             *

    L'Ordre de Malte est souverain. Cependant, par tradition, le Pape exerce une autorité morale sur l'Ordre pour tout ce qui concerne les affaires religieuses   [précision : celles de l'Eglise, lorsqu'elles concernent les activités de l'Ordre ; la qualité de l'appartenance religieuse des membres ne relève pas des autorités de l'Eglise ].

    Une fois effectuée, selon nous inutile, cette démission, annoncée puis présentée(1) au Souverain Pontife, ensuite acceptée par le Pape François (2), a suivi la marche ordinaire des relations entre l'Ordre et le Saint-Siège, fondées sur les traditions de forme qui n'ont aucune portée sur l'indépendance de l'Ordre quant à son organisation.

    Nous insistons à nouveau sur le caractère indépendant de l'Ordre, qui dispose de la souveraineté. L'erreur du Saint-Siège s'explique par l'éloignement involontaire, en de nombreux domaines, de diverses traditions. Entre autres raisons il s'explique par la disparition naturelle du personnel de curie, formé autrefois de façon traditionnelle, et qui n'a pas été renouvelé sous ce rapport. Ce phénomène est patent depuis Saint Jean-Paul II et correspond à un tournant général de la société et des mentalités, croisé avec la poursuite post-Vatican II des simplifications.

    1, 2 : La démission a été présentée Mardi 24 Janvier par le Grand-Maître, au Pape François qui l'a reçu. Le lendemain, Mercredi 25 Janvier, Le pape François a accepté cette démission.

    Cette affaire sera suivie sur Royauté-News jusqu'à la prochaine élection.

    En outre, Royauté-News affirme que ce n'est pas à la demande du Saint-Père que le Grand-Maître a démissionné, bien que le porte-parole de l'Ordre l'ait affirmé officiellement.

    Voici un an, le Grand-Maître, Fra Matthew Festing en compagnie du Cardinal Parolin, Secrétaire d'Etat du Vatican.

    Prochaine élection d'un nouveau Grand-Maître de l'Ordre de Malte


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  • La Rédaction

     

    Ville et Communauté de Saint-Denis en France vont remonter la flèche de la Basilique où reposent les rois de France.

     

    Merci à la Ville, à la Communauté, et à l'ancien Maire de Saint-Denis, M. Didier Paillard. Ainsi qu'à Erik Orsenna, président du comité d'honneur du projet qui date de 2013.

     

    Le 30 Janvier la commission nationale des Monuments Historiques examinera le projet de remontage de la flèche, détruite en 1846.

     

    Le site Suivez la flèche !

    A Saint-Denis : Suivez la flèche !


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  • Par RN 2  - du mardi 24 Janvier 2017. Méta-rubrique du Temps Présent.

     

    Facho-libéral, cela peut paraître une alliance de mots, mais on n'en était pas loin sous Louis-Philippe.
    On se rappelle la petite phrase d'André Laignel en 1981 : "Vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaires."
    Hier, c'est le député P.S. André Vallini, contrarié par le bon score du "dinosauriste" Benoît Hamon au premier tour de la primaire, qui a jeté :
    "Le programme de Benoît Hamon n'est pas une utopie mais un vaste mensonge. Je ne peux pas accepter l'idée d'un 49-3 citoyen , qui d'ailleurs, aurait empêché de faire promulguer les deux lois que je portais : la réforme du droit des étrangers et le mariage pour tous".
    Autrement dit, il se vante d'avoir fait voter des lois qui allaient à l'encontre de la volonté du peuple, et s'insurge contre la possibilité pour ce dernier de faire entendre sa voix lors de l'élaboration de lois...

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  • La dynastie des Ming - Jean-Pierre Duteil -

    directeur de publication : Jean Heuclin ;

    ellipses ; paru le 10 Mai 2016 ;  288 p.;  24 € 50.

    Présentation officielle : Les Ming, une dynastie ou plutôt une période qui fait rêver par ses décors de porcelaine bleue et blanche et l’enroulement sans fin de la queue du dragon impérial. Dynastie brillante dominée par les Han installés à Pékin à l’époque du Quattrocento et de la Renaissance en Europe ; les deux civilisations devaient se rencontrer par une expansion maritime similaire, une découverte inquiète et remplie des mystères orientaux.
    Le fondateur Hongwu (1368-1398) à l’instar de notre Henri IV, tournant le dos à l’influence nomade mongole, établit une société rurale autosuffisante dont l’essor des productions céréalières alimenta toute une économie marchande et urbaine. Des projets grandioses virent le jour comme le Grand Canal, la Grande Muraille ou la Cité interdite avec une puissante marine et une armée de métier. Tout un système administratif de fonctionnaires recrutés par concours sur leurs mérites accompagne une remarquable création littéraire, calligraphique et artistique facilitée par l’impression de livres.
    Cette magnifique construction tomba progressivement sous l’emprise sclérosante de ces mêmes « lettrés » trop empreints d’un confucianisme qui résistait mal à la critique de la politique gouvernementale et au comportement extravagant des empereurs. Des révoltes se firent jour durant le dernier siècle de la dynastie marquée par une succession de catastrophes naturelles et d’épidémies qui ruinèrent l’une des périodes les plus riches de l’histoire de l’Empire du Milieu.

    La dynastie des Ming - Jean-Pierre Duteil -


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  • Le Français qui possédait l'Amérique - Pierre Ménard -

    La vie extraordinaire d'Antoine Crozat, milliardaire sous Louis XIV ;

    Préface d'Emmanuel de Waresquiel ;

    Cherche Midi ; paru le 19 Janvier 2017 ;  19 € 90.

        Sans doute la première biographie complète d'Antoine Crozat du Chatel, banquier, mécène, apparenté à quelques-unes des plus illustres familles. Royauté-News

    Le Français qui possédait l'Amérique - Pierre Ménard

    Présentation officielle : Il était trois fois plus riche que Bill Gates, habitait au Ritz, logeait sa fille à l’Élysée, possédait la Louisiane, achetait des châteaux par dizaines… mais son nom a sombré dans l’oubli. Antoine Crozat est pourtant l’une des personnalités les plus fascinantes de son époque. Parti de peu, celui que l’on croit fils de cocher doit multiplier les détournements de fonds, spéculations douteuses et autres manipulations pour parvenir au sommet. Au cours de son incroyable épopée, il développe le commerce du café et du tabac, diligente des opérations corsaires, devient le plus grand négociant d’esclaves d’Europe et met en place un trafic international – aussi lucratif qu’illégal – de marchandises et de métaux précieux. En 1712, consécration suprême d’une ascension fulgurante, Louis XIV lui cède une partie de l’Amérique, d’une surface alors équivalente à celle de son propre royaume ! Avec son réseau et sa fortune, Crozat finance des guerres et des coups d’État, participe à l’annexion de l’île Maurice, fait creuser le canal de Picardie et inspire le système de Law avant de contribuer à sa chute. Saura-t-il pour autant résister aux vicissitudes de l’époque ? Par son insolente opulence en ces temps de crise, il est une proie rêvée pour ses innombrables ennemis, comme pour un État prêt à tout pour renflouer ses caisses.L’histoire vraie, racontée pour la première fois, d’une destinée qui dépasse toutes les fictions.


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  • Pascal Paoli  ; Père de la patrie corse -  Antoine-Marie Graziani -

    Tallandier ; paru le 17 Janvier 2017 ;  416 p.;  27 €.  

    Présentation officielle :

    « Toute l’Europe est Corse ». Ainsi s’exclame Voltaire, ému, fasciné même par l’héroïsme de Pascal Paoli dont la légende, de son vivant, passionne l’Europe des Lumières. Héros de l’indépendance de la Corse, Paoli s’employa sa vie durant à faire de son peuple une nation et de son île un Etat, avec sa constitution (pour laquelle Jean-Jacques Rousseau proposa sa plume), son armée, sa monnaie, son université. Né en 1725, il combattit contre l’occupant génois, puis contre les Français, et multiplia les alliances, notamment avec l’Angleterre qui lui offrit un temps sa protection, avant qu’il ne s’y exile, pour toujours. République autonome qui inspira de nombreux pays (dont l’Amérique) puis royaume sous contrôle britannique, la Corse s’affirme alors dans un esprit d’indépendance que n’affaiblira pas son rattachement à la France en 1796. Mais parler de Paoli c’est aussi évoquer sa rencontre avec Boswell, le célèbre mémorialiste écossais qui donna aux Corses une aura de champions de la liberté et à Paoli la stature d’un héros. Parler de Paoli c’est enfin se pencher sur le mythe qu’il incarna. Au cours des années 1760, livres, gazettes, correspondances abondent en éloges, dictés quelquefois par des intérêts nationaux ou privés, le plus souvent par l’enthousiasme. De Catherine de Russie à Frédéric II, l’Europe des Lumières communie alors dans une admiration qui culminera après la défaite de Ponte Novu contre les Français… Fut-il un « législateur démocrate » ou un « despote éclairé » ? La réalité est sans doute plus complexe et fait de Paoli le « père de la patrie corse », en même temps qu’une figure majeure de l’histoire de la liberté.

    Pascal Paoli  -  Antoine-Marie Graziniani


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  • Mémoires du Duc de Lauzun -

    Édition présentée et annotée par Jean-Pierre Guicciardi ;

    Mercure de France ; paru le 19 Janvier 2017 ;  432 p.;  8 € 90.

    Saint-Simon a dit du célèbre Lauzun, son lointain grand-oncle, qui fut l'époux secret de la Grande Mademoiselle : « Il a vécu comme on n'ose pas rêver...» 

    Armand-Louis de Gontaut-Biron, devenu à son tour duc de Lauzun en 1766, et guillotiné pour avoir refusé que la Révolution, qu'il soutenait activement, se déshonore en Vendée, ne peut prétendre à une telle réflexion.

    Sa vie pourtant fut celle d'un grand homme.  Royauté-News ; RN 2 ; RN 1

    Mémoires du Duc de Lauzun


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  • Henri III, le roi décrié - Michel Pernot -

    Le Livre de Poche ; paru le 18 Janvier 2017 (2013) ;  792 p.;  9 € 90.

    présentation officielle :

    Henri III fut de son vivant un souverain très impopulaire parce qu'il ne correspondait pas à l'idée du roi de France telle que ses sujets la concevaient. Il ne combattait pas en personne à la tête de ses troupes ; on l'imaginait donc comme un prince pusillanime. Il donnait la préférence aux activités intellectuelles sur les exercices physiques ; on en concluait qu'il voulait mener une existence molle et efféminée, d'autant que son extrême propreté corporelle étonnait et scandalisait.
    Il entretenait à grands frais une cour brillante et faisait peser une fiscalité écrasante sur les contribuables ; pour ses contemporains le produit des impôts était tout simplement destiné à remplir les poches de ses favoris, les mignons. Enfin, plus dévot que le plus austère des capucins, il multipliait pèlerinages et pratiques pénitentielles pour obtenir un fils et le salut du royaume ; ce n'était là, croyait-on, que pure hypocrisie.
    Pour l'historien, Henri III fut un prince épris de paix, soucieux d'épargner à son peuple les horreurs de la guerre civile. Les fêtes de cour, ballets et mascarades, devaient réconcilier catholiques et protestants et, dans une optique néoplatonicienne, rétablir l'harmonie détruite par les troubles. Il fut aussi un souverain réformateur, désireux de remédier aux abus et aux dysfonctionnements de l'Etat et de l'Eglise ; malheureusement la grande ordonnance réformatrice de Blois (1579) n'a jamais pu être appliquée.
    Enfin, doté d'une réelle intelligence politique, Henri III définit très clairement les conditions nécessaires à l'extinction des guerres de Religion : donner un statut aux huguenots (l'édit de Poitiers, modèle de l'édit de Nantes, y pourvut dès 1577), reconnaître comme héritier légitime le protestant Henri de Navarre, son cousin au 22e degré, et convaincre celui-ci de rejoindre le catholicisme pour pouvoir régner légitimement sur la France (il ne le fera qu'en 1593).

    Henri III, le roi décrié - Michel Pernot


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  • Caricaturesque -  Bertrand Tillier -

    La Martinière ; 192 p.;  35 €.

    Caricaturesque -  Bertrand Tillier


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