• Dites-leur que je ne suis pas le diable - Georges-Marc Benamou -

    Plon ;  paru le 7 Janvier 2016 ;  312 p.;  17 € 90.

    Présentation officielle : 20 ans après la mort de François Mitterrand, une centaine d'entretiens inexploités ont décanté peu à peu dans l'esprit de Georges-Marc Benamou. Il nous livre ici ses inédits et répond à toutes les attaques.


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  • François Mitterrand ; portrait d'un ambigu - Philippe Short -

    nouveau monde éditions ; paru le 26 Janvier 2017 ;  896 p.;  12 € 90.

    Présentation officielle : Philip Short brosse le portrait d'un homme aux talents et aux défauts exceptionnels, d’un esthète machiavélien qui pendant ses deux mandats a conduit la France dans la modernité. Homme de contradictions, François Mitterrand fut à la fois le dirigeant d’un mouvement de résistance décoré par Vichy, un jeune parlementaire conservateur et l’artisan de l’Union de la gauche. Imposant les communistes au gouvernement, il fut le fossoyeur du PCF. Féroce opposant à de Gaulle et à la Constitution de la Ve République, il sut cependant s’inscrire dans une forme d’héritage gaullien.

    Tout cela en ayant une vie privée extraordinairement compliquée…

    Toujours à bonne distance de son sujet, Philip Short apporte de nombreux détails inédits sur les « deux familles » de Mitterrand, ses maîtresses, son rapport ambigu à l’argent et à ses riches amis. Grâce à des archives inédites, il dévoile également de nombreux épisodes de ses relations avec Reagan, Thatcher, Kohl, Gorbatchev…


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  • La Rédaction

    Quel que soit le candidat qui sera élu en France le 8 Mai, nous serons dans l'opposition. Une opposition de principe, sous le rapport des thèmes français, puisque notre site ne prend pas aucune part aux questions politiques, comme à toute question rampante. Contester, par contre, le Système, demeure un acte de résistance, car y sont convoquées toutes les questions élevées, toutes les questions vitales pour la survie de la civilisation.

    Ayant éclairé autrefois le flambeau des peuples, le Peuple Français se veut aujourd'hui par son esprit si facile à rompre le chef de file des soumis de la terre.

    Seul un système modéré peut restituer au Peuple sa liberté et sa sérénité, condition de la prospérité : ce système démocratique est une monarchie.

    Inspirée des meilleurs axes de la pensée royaliste, mais avec une nouvelle conception pour adapter le principe monarchique aux nécessités actuelles, une monarchie doit devenir l'axe essentiel à poursuivre.

    Quel que soit le candidat qui sera élu en France le 8 Mai, il n'opérera qu'un transit, soit vers un ordre apaisé, soit vers le chaos organisé dans lequel chacun vit enfermé dans un monde faussement « ouvert ».

    On cite souvent les sondages qui révèlent que 17 % de Français aimeraient que ce soit un roi qui soit à leur tête, mais on oublie celui qui donnait près de 30 % d'opinions favorables à cette idée, chiffres sans doute plus significatifs de leurs pensées véritables et de leur dégoût profond.

    Toutes les bonnes volontés devront se réunir pour construire ce nouvel axe, et doivent s'y engager dès maintenant.

     


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  • Sixte-Quint et Henri IV - E.-A. Segrétain -

    Introduction du Protestantisme en France ;

    Editions de Chiré ; paru le 3 Janvier 2016 ;  356 p.  24 €.

    Présentation officielle : Le protestantisme fut une des plus violentes révolutions religieuses d'Europe, mais aussi sa première grande révolution politique. Rien n'a finalement pu empêcher la chute que le protestantisme avait initiée et qui aboutit à la Révolution française. Car niant les droits de Dieu sur la société, écartant l'Église des affaires temporelles, rabaissant la puissance pontificale, brisant tout simplement le modèle du droit public chrétien, le protestantisme a bouleversé profondément la société. Certes, grâce à l'admirable soulèvement populaire de la Ligue, au courage des Guise et à la fermeté des papes, la France resta catholique, mais pour un temps seulement.
    Soucieux de la vérité, l'auteur révèle la réalité d'une violence effrénée dont seuls les massacres de la Terreur renouvelleront l'horreur. La Saint-Barthélemy pâlit à côté des crimes inouïs des protestants, auxquels l'édit de Nantes apporta une scandaleuse absolution.
    Chaudement approuvé par dom Guéranger et par Louis Veuillot, l'ouvrage s'inscrit dans cette vaste étude entreprise par le moine bénédictin sur les causes de la décadence de l'ancienne chrétienté. Pièces justificatives à l'appui, l'historien établit les faits dans une langue simple et un récit très vivant accessible à tous.


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  • Paris, l'insurrection capitale - direction de Jean-Claude Caron -

    Champ Vallon ; paru le 15 Janvier 2015 ;  24 €.

    Présentation officielle : Légitimée à défaut d’être légalisée, l’insurrection est un recours possible. Elle comprend des degrés qui permettent d’ouvrir un large spectre à ses différentes manifestations. Entre sens propre et sens figuré, le mot couvre en effet des contestations très variées de formes d’autorité non moins variées. Les contributions réunies dans ce volume prennent en considération celles qui ont une couleur politique et sociale. L’insurrection suggère l’emploi de la violence armée. Elle s’accompagne d’images récurrentes parmi lesquelles la barricade occupe une place centrale. Elle incarne le triomphe de l’occupation de l’espace public par des forces politiques qui, s’opposant au pouvoir en place et, depuis l’avènement de la démocratie parlementaire, aux formes légales d’opposition, entendent s’en affranchir. D’Étienne Marcel à Mai 68 en passant par les guerres de Religion, la Fronde, les journées révolutionnaires de 1789 à la Commune de Paris, ou le soulèvement d’août 1944, la séquence insurrectionnelle apparaît propice à la production de récits partisans, soucieux de s’emparer de l’événement pour l’enraciner dans la mémoire collective.

    Paris, l'insurrection capitale - Jean-Claude Caron


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  • La parole donnée - Jean Lassalle -

    le Cherche Midi ; paru le 24 Janvier 2008 ; 372 p.;  18 €.

    Présentation officielle :

    Un personnage unique dans le paysage politique.

    Le 7 mars 2005, la France entière découvre la silhouette longiligne et le visage émacié de Jean Lassalle. Il entreprend à l'Assemblée nationale, dans la mythique salle des Quatre-Colonnes, une grève de la faim qui aura un retentissement mondial, contre la délocalisation de l'usine de sa vallée. Il s'était levé quelques mois auparavant dans l'Hémicycle, entonnant le fameux « Se Canto », l'hymne des Pyrénées en langue béarnaise, pour couper la parole à Nicolas Sarkozy et rappeler à l'État sa démission sécuritaire au tunnel du Somport. Qui est ce proche de François Bayrou ? Une simple analyse politique ne suffirait pas pour décrypter cet homme enjoué, passionné et complexe. Cette autobiographie, rédigée dans son style inimitable, plonge ses racines dans sa famille de bergers unie et solidaire, l'univers modelé par l'âpreté des lieux et du temps, comme par les codes de vie des communautés montagnardes. La Parole donnée, à la mesure de sa démesure, délivre le message d'un combattant d'ici et d'ailleurs aux hommes d'aujourd'hui et à leurs dirigeants, à l'heure où l'humanité vit une des plus grandes mutations de tous les temps.

     


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  • Bienvenue Place Beauvau - Olivia Recasens, Didier Hassoux, Christophe Labbé -

    Police : les secrets inavouables d'un quinquennat ;

    Robert Laffont ;  paru le 23 Mars 2017 ;  263 p.  19 € 50.

    Présentation officielle :

    Secrets d'État, compromissions et guerres fratricides : bienvenue place Beauvau !
    La machine policière française est opaque et sclérosée. Hollande et ses ministres, faute de vouloir et de pouvoir la transformer en profondeur, ont tenté de s'en servir à des fins politiques. Pour qui veut contrôler les affaires, le ministère de l'Intérieur est en effet un lieu stratégique, grâce aux grandes oreilles des renseignements et aux yeux aguerris des flics en tous genres.
    Pourquoi la légalité est-elle si souvent bafouée chez ceux qui sont précisément censés faire régner l'ordre ? Le Président a-t-il un cabinet noir ? Faut-il être franc-maçon pour réussir dans la police ? Qui mettra un terme à la guerre sans merci que se livrent les diverses officines de renseignement ? Comment la gauche s'est-elle accommodée des réseaux mafieux corses ? Quel est le poids du FN dans la police ?
    Dans le plus grand secret, les auteurs ont mené leurs investigations durant plusieurs années. Ils ont interviewé des centaines de témoins (ministres, conseillers spéciaux, patrons de police, agents de renseignement, gardiens de la paix...), ont écumé les commissariats, fouillé le ministère, épluché les dossiers les plus confidentiels pour livrer cette enquête percutante et mettre en lumière le plus cuisant échec du quinquennat qui s'achève.

    Bienvenue Place Beauvau - Olivia Recassens, Didier Hassoux, Christophe Labbé


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  • Par RN 1

    Un nouveau mot est apparu dans le langage journalistique dimanche soir sur BFMTV vers 21 h 47 lorsque Emmanuel Macron rejoignait la Porte de Versailles : c'est la « fracturation » (des partis traditionnels). Un mot heureux qui pourra entrer l'an prochain au dictionnaire. Trop plat, le mot fracture, à lui tout seul il n'explique rien et il est désespérément vide. Au contraire, fracturation donne un sens sociologique et nerveux, une intentionnalité forte et descriptive, lourds de sens. C'est Alain Rey qui sera content.

    Mitterrand toujours ressuscité. En 2012, François Hollande qui voulait se glisser dans le costume de François Mitterrand, avait effectué une longueur répétant plusieurs fois l'expression « Je mesure...» celle du Président en 1981 au soir de sa victoire : « Je mesure le poids de l'Histoire, sa rigueur, sa grandeur...»

    Dimanche soir : « ... J'en mesure l'honneur... » déclarait Marine Le Pen pour la place qui la qualifie pour le second tour.

    Vers 22 h 30, prenant à son tour la parole, donc bien après Marine Le Pen dont il a certainement entendu le propos : « Je mesure l'honneur insigne et la responsabilité...» déclare Emmanuel Macron.

    Marine Le Pen déclarait aussi: « Je ne demanderai pas à ceux qui me rejoignent, d'où ils viennent  ».

    « Je ne demanderai pas à ceux qui nous rejoignent d'où ils viennent  » déclare Macron Porte de Versailles. Qui copie l'autre ? Ou dans le premier cas, et pour sourire, copient-ils au fond Mitterrand ?

    Rappelons-nous un vieil article de Royauté-News, trouvé dans les Archives du Site mais toujours visible, pour ceux qui ont connu l'époque ^^héroÏque^^. Dans « L'éditorial - Courant d'air et inutilité de la république » (2013) : les systèmes contemporains ne sont au mieux, à travers leurs justifications et leurs promesses, que de la poudre de Merlin, de Perlin, Jospin, Raffarin, Villepin et Pinpin.

    Mais plus récemment, on relève des finales en "on", comme Fillon, Mélenchon, Hamon... Il y a là une mine (de crayon) d'algorithmes à déchiffrer, et il faut mettre dessus tous les calculateurs... Baluchon ? Surprise, on trouve aussi... Macron... et là, c'est tout le contraire et on trouve plus la filière qui succède.

    ...

    (suite de cette chronique dans les prochains jours)

     


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  • Petit traité singulier des pléonasmes insoupçonnés - Jean-Loup Chifflet

    Le Figaro ; paru le 30 Mars 2017 ;  134 p.;  12 € 90.

    Présentation officielle : "Au jour d'aujourd'hui", du "bip sonore" au "tri sélectif" en passant par le "proviseur de lycée" ou le "conclave de cardinaux", les pléonasmes encombrent notre langue, parfois de façon évidente mais souvent plus sournoisement.

    Il était temps de s'en inquiéter et qui mieux que Jean-Loup Chiflet pouvait démasquer, analyser, éviter ou non ces "répétitions redondantes" et peut-être même en sourire. Car si le pléonasme sonne toujours deux fois, le tout est de savoir s'il s'agit d'une sonnette d'alarme ou d'une jolie mélodie.

    Commentaire de Royauté-News :

    Ce livre doit être très intéressant mais attention, une expression, une fois qu'elle a été agrandie, revêt ensuite un ou plusieurs nouveaux sens. C'est le cas du conclave de cardinaux. Selon le contexte, bien entendu, elle servira alors à préciser qu'il s'agit de la réunion qui élit le Pape, et non n'importe quel conclave, (le sens figuré) c'est à dire une assemblée plus ou moins solennelle ou secrète d'une instance quelle qu'elle soit.

    Beaucoup de gens reprennent par exemple ceux qui disent :  « je monte en haut »... Or ils se trompent, et sont eux aussi les victimes de la pensée toute prête... On ne monte pas forcément en haut, et on ne descend pas forcément en bas...

    Petit traité singulier des pléonasmes insoupçonnés - Jean-Loup Chifflet


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  • La Rédaction

    Le magazine Le Point vient de publier ce soir un sondage plaçant Emmanuel Macron vainqueur à 60 contre 39. Mais quelques heures plus tôt, aujourd'hui mercredi, Le Point répercutait la théorie de Serge Galam que présentait hier Yves-Marie Adeline pour Royauté-News : Marine Le Pen peut gagner grâce à l'abstention différenciée.

    Les politiciens qui se permettent d'affirmer que le programme économique de Marine Le Pen échouerait, est une affirmation sans base et ils jouent démagogiquement sur l'exploitation des peurs créées et entretenues par eux et par les médias. Leur expertise ne vaut pas. Leur échec même leur interdit  de prêcher et cela vaut aussi pour les économistes qu'ils citent mais tous ensemble, ils sont disqualifiés car ils ont créé ce macromonstre qu'est le mondialisme, un système en tout verrouillé et sans issue, un mondialisme ininteligent.

    Tous, ils ont une faille humaine. La démocratie est comprise par eux comme le club réservé de leur secte, celle de leurs idées exclusives. Toutes les sectes ont des idées fixes : la leur est de préférer toutes les catastrophes pour le monde et pour la France et l'Europe plutôt que d'admettre des solutions qui les dérangent.


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