• Par RN 1

    La semaine dernière j'ai regardé le film Peshmerga, de Bernard-Henri Lévy sorti le 8 Juin 2016, et qui retrace son voyage en 2015 sur les lieux où les combattants kurdes s'affrontent à Daesh.

    Je n'entre pas dans la polémique entretenue en général contre l'auteur, car je ne le connais pas et ne le lis pas. Même, sa vision de l'Histoire récente de la France, exposée au Printemps dans Le Point, je ne la partage pas bien sùr lorsqu'il attribue le mérite ou la paternité de la Révolution Française aux Juifs. Mais il s'agit du film, et Peshmerga doit être vu pour sa qualité, pour l'éclairage direct sur les combats vécus par les kurdes et les conditions pratiques auxquelles ces soldats sont confrontés. Pour le témoignage direct des chefs de guerre, et pour le talent de Bernard-Henri Lévy à commenter le drame et l'enjeu de ces terres qui ne sont que rocaille à perte de vue, où se joue le sort du monde. Pour les évocations historiques aussi, et pour ces témoignages d'une époque où Juifs et Musulmans vivaient en totale harmonie.

    Nous pénétrons même dans un espace Yazidi, secte qui associe christianisme et pratiques ancestrales païennes ; un enfant porte un tee-shirt Fly Emirates, un autre, un tee-shirt Ronaldo... Se dire que nous sommes au fond de grottes irakiennes... Trace que ce monde est fou.

     

    Sorti du film, la ville entre un rodéo sans fin, un rodéo festif, pour célébrer la victoire portugaise.  Un supporter (ou une supportrice) assise à une portière d'une voiture klaxonnante qui arbore, comme les autres voitures, le drapeau portugais, porte un tee-shirt Ronaldo et je me dis : Où sont les symboles de l'humanité ?

    Si ce film est un commencement, il reste un véritable devoir à accomplir par l'Occident. Aux Occidentaux d'honorer les combattants Kurdes en secouant les consciences molles, imbibées d'indifférence des dirigeants de la plupart du monde. Il n'est de meilleure façon pour comprendre le drame kurde que ce film saisissant.

    Les cadreurs de Peshmerga sont Camille Lotteau, Olivier Jacquin, Ala Hoshyar Tayyeb.

    Peshmerga - Le film à voir


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  • Par La Rédaction

     

    Depuis le 7 Juin, et jusqu'au 16 Octobre 2016, des oeuvres des maîtres du Dix-Septième italien sont réunies au Palais Royal de Madrid.

     

    Le Carravaggio, Le Bernin, Velásquez, Ribera, Guido Reni sont ainsi présentés. Sculptures, retables, tableaux, issus des collections royales et faisant partie du Patrimoine National, dont certains n'ont jamais été exposés, se trouvent réunis pour la première fois. Un voyage complet dans le Baroque Italien et dans les différentes écoles : Bologne, Rome, Naples, Espagne.


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  • Histoire du Moyen Age - Georges Minois -

    Perrin ;  parue le 21 Avril 2016 ;  480 p.;  24 € 90.

    Par un des grands historiens contemporains. Biographe et historien des idées, ses époques de prédilection vont du Moyen-Age jusqu'au Grand Siècle mais certaines de ses œuvres thématiques couvrent toute l'Histoire, parfois jusqu'à nos jours ; Histoire du mal de vivre. De la mélancolie à la dépression (2003) ; Les grands pédagogues. De Socrate aux cyberprofs (2006). Royauté-News

    Extrait de la présentation de la maison d'édition : « Au-delà de nos avancées technologiques, sans cesse nous en revenons ainsi aux questions fondamentales posées par l'homme médiéval. »

    Histoire du Moyen Age - Georges Minois


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  • Ces 1001 batailles qui ont changé le cours de l'histoire - R. G. Grant

    Flammarion ; paru le 19 Septembre 2012 puis en Janvier 2014 ; 960 p. ;

    32 € à l'origine, 19, 90 depuis.
     

    Si on ne veut pas lire ce livre, il pourra servir à caler un meuble ou, avec ses 1 kg 900, à assommer si besoin votre voisin.

    Résumé de l'éditeur : « 5 000 ans de conflits à travers le monde. De 2450 avant J.-C. à la guerre en Afghanistan de 2010, des combats primitifs aux attaques nucléaires les plus dévastatrices, voici présentées la progression des conflits et les anecdotes qui y sont attachées. Abondamment illustré par des documents historiques, des photographies et des peintures, cet ouvrage donne différentes visions de la guerre et des affrontements.
    Projeté à travers les siècles et aux quatre coins du monde, le lecteur découvre les enjeux politiques, géographiques ou religieux qui sont à l'origine de 1001 batailles. »

    Ces 1001 batailles qui ont changé le cours de l'histoire


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  • Par La Rédaction

     

    Non, le Brexit n'est pas "la fin de l'Europe" car on appelle à tort Europe cette peste que sont les institutions européennes. "Leur" Europe n'existe pas et c'est heureux mais on vivrait beaucoup mieux quand même sans ce détournement permanent des compétences qui relèvent d'un état. On saura au moins que, si les états n'existent plus, ceux qui les dirigent n'ont pas, n'ont encore moins, d'autorité.

    Le Brexit est un vrai bonheur car il bouscule des destins préalablement arrangés contre la volonté des peuples. Limitant notre analyse au cas de la France, car il est le miroir des événements à venir en Europe, et parce que tout, à tort ou à raison, il les anticipe presque toujours.

    Deux conséquences du Brexit :

    Cette sortie anglaise ouvre l'horizon d'un changement indispensable en 2017 : pour changer, il faut exclure les deux majorités classiques, et toute combinaison qui serait une cuisine des mêmes ingrédients.

    L'autre conséquence n'a pas été analysée de cette manière et elle s'exerce sur tous les pays d'Europe en même temps : l'assassinat de Jo Cox, n'a pas suscité l'effet attendu, et les britanniques ont voté pourtant le Brexit. Même si la campagne de remise en cause de leur vote a fait se questionner une partie d'entre eux, mais il faut laisser ces campagnes anti-démocratiques à ce qu'elles sont : un terrorisme politique. Engager des menaces sur la peur, ne marche pas, ne marche plus et espérons que les peuples désormais se libèreront entièrement du terrorisme des lobbies et des médias.


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  • Une lime dans le pâté en croûte - Jean-Baptiste Rendu -

    Les grandes évasions de l'histoire de France ;

    Editions First ; paru le 2 Juin 2016 ;  312 p.;  6 € 95.

    Une lime dans le pâté en croûte - Jean-Baptiste Rendu


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  • Par RN 2 dans Economie sur Royauté-News (rédigé le 30 juin)

    Citroën lance la nouvelle  C3, même si pour le moment le constructeur n'a présenté que le modèle "Shine", que je  qualifierais de "bling-bling".
     
    Surtout, je remarque qu'elle sera construite en  Slovaquie, alors que l'actuelle est construite à Poissy...
     
    On comprend mieux l'annonce de suppressions de postes il y a quelques mois (suppression de l'équipe de nuit), Citroën annonçant une baisse de la charge de l'usine  pour les années à venir, et la CGT niant... La décision devait déjà être prise...

    Par ailleurs je viens d'apprendre qu'Intel ferme toutes ses implantations en France. C'est dans le cadre d'un vaste plan de réorganisation et d'économies dans le groupe, mais au total, ils prévoient 11% de suppressions d'emplois; dont 100% de leurs salariés français...

    Et Technip, l'un des fleurons de l'industrie pétrolière française, déménage son siège à Londres (l'annonce date d'il y a quelques semaines).


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  • Histoire de l'Armée de Condé - René Bittard des Portes -

    Perrin ; paru le 19 Mai 2016 ;  420 p.;  23 €.

     


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  • Par La Rédaction

    En bref -

    La Fondation Charles de Gaulle a salué aujourd'hui discrètement le départ de Michel Rocard, "qui avait été à l'origine de la première dotation d'état" la concernant.

                                            _______________

    Les 12 et 13 juillet ce seront les dix ans de Royauté-News. Le plus ancien site spécialisé dans le thème, à l'origine central, des familles royales en langue française s'est installé avec le meilleur succès, bien au delà de ce thème, dans le paysage Internet et à l'échelle mondiale, parmi les sites qui comptent et comme un des grands sites d'information culturelle ciblée.

    C'est le moment peut-être de redire un leit-motiv : Royauté-News, site européen à vocation mondiale n'est pas royaliste. A quel titre le serait-il ? Royauté-News évoque à l'occasion quelques aspects de la sphère royaliste, tout en conservant au mieux les droits et pourquoi pas, les chances des héritiers traditionnels de l'ancienne monarchie française.

    L'équipe de rédaction s'est sans cesse renouvelée, et le Site a changé de mains. Sa structure aussi a évolué. On a oublié le temps où il était dirigé officiellement depuis Edimbourg. Les plus anciens lecteurs qui nous suivent encore se souviendront peut-être... Nous retrouverons cet été un résumé en rétrospective de (quelques) grands moments. Les lecteurs aussi n'ont cessé de se renouveler au cours de cette longue période géologique. Une seule chose demeure : l'adaptation permanente du Site à l'époque, gardant à distance débats et sujets inutiles et ne portant, en creux, au fond qu'un seul message. Notre public régulier de nos pages le connaît. Les autres, en cherchant, le découvriront...

    En compulsant de très vieilles archives (sur Internet, le temps n'est pas le même que dehors !) il a été possible de reconstituer une partie de l'Histoire du site. 

     

    C'est au Printemps 2006, au moment où éclate l'affaire Savoie que le fondateur monte au créneau, principalement par des commentaires sur 20Minutes et il réalise qu'il n'existe pas de chronique spécialisée des monarchies européennes. Seuls, des forums, parfois de grande qualité, échangaient des informations en circuit fermé. Royauté-News est créé quelques semaines plus tard pour constituer un organe d'informations indépendant et original et publiera une série d'articles détaillant l'affaire Savoie, jusqu'au moment où, des mois plus tard, le site annonce comme conclusion finale à venir la fin des poursuites judiciaires contre Victor-Emmanuel de Savoie. Cette annonce se vérifiera en 2010, les poursuites seront définitivement abandonnées. Ce sera la grande affaire monarchique qui sera pour le Site le début de la reconnaissance et il devient un site de référence en matière dynastique. A la même période, la qualité de ses contenus culturels lui donne la stature d'un grand site d'opinion tout en excluant pour ses articles tout acte d'opinion. Nous poursuivons ces jours-ci ce tracé rétrospectif.

     

                                             *     *     *

    De nombreuses interviews ont été prévues ou programmées, certaines, depuis longtemps. La prochaine Interview de Royauté-News publiée sera celle d'Yves-Marie Adeline, écrivain, universitaire et fondateur en 2001 de l'Alliance Royale, le premier parti politique royaliste en France à l'époque contemporaine.


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  • Cet éditorial fait partie de la méta-rubrique Histoire contemporaine.

    Par RN 1

    Ironie. La mort de Michel Rocard en plein cœur de l'année Mitterrand. Un clin de l’œil de l'Histoire, à ces deux hommes qui n'ont jamais réussi à se rencontrer ? Un dauphin, espéré par un si grand nombre, jamais désigné, jamais reconnu, et qui n'aurait pas voulu l'être ! par l'homme qui a écrit l'Histoire de la Gauche au 20eme siècle.

    C'est le legs de Michel Rocard, dans sa pertinente et hallucinante actualité, que l'on aimerait voir se prolonger longtemps, celui du questionnement réformateur porté en une soif permanente et ardente, jamais démentie, plutôt qu'un Mitterrand trop circonscrit pour l'instant à une époque n'évoquant plus rien en nos nécessités, que l'on ne rappelle plus, en laquelle on ne chercherait pas à se réfugier. Et pourtant... Cette époque portait bien des rêves, bien des défis. Voyons ce que la répugnance du Système à ne jamais reconnaître son indicible nullité, sa nuisance permanente et sans bornes, a réalisé depuis et tout ce qu'il a empêché !

    L'homme du face à face avec de Gaulle, lui, avait questionné l'Histoire. Celui qui avait marqué la Gauche du 20eme siècle, n'avait pas réussi à rattraper l'évolution d'un monde qui nous échappe et qui échappe à lui-même, mais son questionnement n'était pas à la même hauteur. Son impassibilité devant les crises pouvait se jouer, alors, quand la France vivait encore sur les acquis d'une prospérité longue. 

    Mais Michel Rocard, lui, cherchait sans cesse à dépasser les crises. Et même si les réponses qu'il formulaient ne savaient jamais franchir la rampe, même dans son camp.

    Michel Rocard était un homme qui aidait son camp, qui ne travaillait pas contre lui. Cette seule rareté marque tout l'abîme qui le sépare des gens de Droite. Lorsqu'il souhaitait l'entrée de la Turquie dans l'Europe, il répondait à une utopie de Gauche, et peut-être à une vision, utopique aussi, du destin du monde, et que l'on retrouvait dans son désir que soient noués des liens avec la Chine dans la perspective d'un gouvernement mondial.

    Si la Gauche ne peut se réformer, et la Droite non plus, pas plus que ce Système de l'Hydre à deux têtes, Michel Rocard aura donné la marque d'une permanente sincérité, celle au sens grand d'un homme de bonne volonté.

    Il laissera aux Français ce questionnement, cette soif inquiète de l'avancée et des transformations. L'ancien dirigeant PSU, qui avait connu la notoriété après 68, a sans cesse donné, à Matignon et jusqu'à sa mort, l'image digne d'un homme d'état.


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