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    Ras le bol des Ecolos - Maud Fontenoy -

    Pour qu'écologie rime enfin avec économie -

    Paru le 24 Octobre 2013 ; 229 p. ; 16 50.

     

    Le livre que je vais lire. Appréhension quand je lis le sous-titre. L'Ecologie, priorité vitale, ne doit pas chercher à se conformer à l'économie, c'est l'économie qui, cessant de tenir en joue la vie humaine, devra se plier aux règles de la Nature.  RN 1

     

    Ras le bol des Ecolos - Maud Fontenoy


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    Par RN 1

     

    Le toujours excellent Franz-Olivier Giesbert, dans son éditorial du Point (sans doute le meilleur magazine français), se désole à bon endroit de l'inefficacité du camp actuellement aux commandes, en France.

    Il note que "la Grande-Bretagne, après une drastique cure d'austérité, est en train de renouer, non sans insolence, avec la croissance".

    Cette remarque fait penser que, si les Britanniques peuvent fournir lorsque le temps l'impose, un effort particulier, c'est grâce à leur armature morale constituée par leur monarchie. Ce n'est pas seulement une question d'institution, mais surtout parce qu'elle est l'unique, tout en étant la meilleure, qui permette l'agrégation d'un peuple, seule forme pertinente. Voir l'Allemagne. Puisqu'elle en obtient, sans monarchie visible, le même résultat puisé sur le même fondement. L'absence de socle commun étant la faille secrète, la blessure des Français.

    Quant à l'inefficacité française, la remarque qui surgit, lorsqu'on s'intéresse à l'Histoire récente, est que ce constat a un certain goût de déjà vu. Les français ont-il appris ? Non. Et comme ils ont oublié que l'élan mitterrandien utile sur le plan général, fut cependant si désastreux en matière économique, le seul remède que nous proposerions - en mon nom personnel - serait... que ce camp gouverne plus souvent. Sans en distribuer par là même un maigre point de satisfaction, et il faut dire que notre regard ne porte pas vers ce côté-ci ; pas plus que vers l'autre.

    Propos sur le fil, certes de ma part, car Royauté-News a pour réputation de se tenir en dehors de la politique, laquelle est toujours, par définition, ordinaire, et qu'il faut fuir plus que la peste.

    On aurait alors l'avantage d'assister, après le nécessaire élégage des chefs de file qui, symétriquement à ceux de l'autre camp, bouchent depuis longtemps l'horizon, à l'émergence de nouvelles générations pragmatiques. Au lieu que, à intervalle trop étendu, ces générations coupées de l'expérience immédiate, se jettent - on les comprend - pour conjurer la noire peste libérale et pseudo-conservatrice et décadente, dans leur utopique rêverie naturelle, comme dans un refuge.

    "Souverainisme et protectionnismes, maladies séniles des peuples fatigués" poursuit l'éditorialiste du Point. Et c'est là que l'on doit s'interroger enfin sur les causes profondes qui font des Français, sans doute le premier malade de l'Europe.

     

    L'Ecosse se prononcera l'an prochain sur son devenir. Quittera-t-elle la Grande-Bretagne, alors qu'elle souhaite demeurer dans l'Europe ? Pour nous c'est possible et souhaitable. Mais l'Europe doit être reformée. Sa seule force, est l'Euro, l'une des deux premières monnaies du monde. Fuyons les sirènes malsaines qui soufflent cet air, lui aussi connu, de revenir à des conceptions échouées.

     

    Regardons du côté du défi écologique, pourvu qu'il ne soit pas récupéré par les pollueurs. Etudions volontiers la formule de Maud Fontenoy, Ras le bol des Ecolos. Pourvu qu'on n'y retrouve pas les enjeux dévorants du conservatisme, qui s'imagine invité à la préparation des lendemains.

    Mais gardons ce qui est bon parfois, et c'est le cas de l'expérience de la zone blanche, pour le repos des personnes sensibles aux fréquences électriques, à l'initiative d'un député écologiste.

    Considérons que le grand espoir de l'Ecologie réalisée ne réside que dans l'abandon du système actuel de faillite, celui, tout simplement, du Système.


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    En réaction au communiqué du Comte de Paris, au sujet de la parution fin Novembre d'un livre, "Le Roi Légitime".

     

    Notre réponse :

     

    Royauté-News ne répondra pas avant la sortie de ce livre, aux allégations insinuantes, aujourd'hui renouvelées, du Comte de Paris quand à la légitimité de certaines branches issues de la maison royale d'Espagne, autres que celle représentée par le Roi Juan Carlos et le Prince Felipe.

    Mais nous condamnons tout d'abord son affirmation, que seule la branche de Juan Carlos pourrait se dire « Bourbons d'Espagne ». Une telle déclaration pose des questions sur la lucidité (1) du Comte de Paris, qui tristement s'est déjà laissé aller dans ce registre à des initiatives malencontreuses et déplacées. On ne peut que regretter vivement la présence dans son entourage de quelques vautours indignes, petit noyau incompétent qui, loin de le conseiller, au contraire le font persister avec un aveuglement acharné, dans des errements idéologiques ou la persécution qu'il fait subir à la branche d'Espagne.

    Quiconque connaîtrait quelque peu la situation historique de ces branches, éclaterait de rire. En effet, si le Roi Juan Carlos est légitime, son cousin, issu de leur aïeul commun Alphonse XIII, l'est aussi.

     

    Le communiqué du Comte de Paris est porteur d’une déclaration absurde par manque de sens. De la part d’un Chef de maison royale, commettre l’erreur aussi commune de quelques-uns de ses partisans, dénote une confusion fâcheuse pour celui qui prétend : d’évidence, le Comte de Paris est le seul à prétendre, et personne ne pourrait le lui contester. La Prétention est bien en effet le premier et le seul héritage de sa famille, laquelle a éteint, dans plusieurs de ses générations, aussi bien les espoirs de l’ancienne monarchie que ceux, plus modestement, mais parfois, avec panache, qu'elle a longtemps portés.

     

    Royauté-News dément catégoriquement, que le Roi d'Espagne Juan Carlos ait pu « enlever le prédicat d'Altesse Royale » au Prince Louis de Bourbon, pour reprendre les mots du Comte de Paris, car non seulement, s'il avait existé, ce retrait n'aurait aucune incidence sur le droit primordial de la branche du Duc d'Anjou à s'affirmer l'héritière morale de la famille des anciens rois de France, mais ce retrait serait illégal de la part du Roi d'Espagne. En effet, Louis de Bourbon bénéficie à vie de ce prédicat d'Altesse Royale, même si, de son côté, la Casa Real, se permet de le lui refuser. Mais il demeure, du point de vue de la loi espagnole et des décisions jusqu'ici non révoquées, comme l'avait confirmé à notre Site l'Ambassade d'Espagne à Paris voici quelque temps, que le Prince Louis de Bourbon bénéficie en Espagne, de façon viagère, de ce prédicat.

    Ce refus de la Casa Real n'entraînant bien sûr aucune conséquence sinon d'ordre pratique et secondaire, limitée aux seuls cas qu'elle a à traiter.

    Comme nous l'avait transmis l'Ambassade d'Espagne, les décisions (toujours) en vigueur émanent du décret de 1987 (2), publié au Bulletin des Lois, fixant, au chapitre qui leur est destiné, la condition relative des membres de la famille royale autres que le Roi et ses héritiers, comme peuvent en attester les autorités.

     

    Royauté-News affirme en outre que le désir du Comte de Paris à prétendre à cette vaine appellation de Bourbon pour sa famille, laquelle, pas plus qu'un cautère sur une jambe de bois, n'a aucun effet direct ou indirect sur les supposés droits issus de l'ancienne monarchie, et ne repose sur rien : il n'est que la traduction d'un état particulièrement indigent de la pensée de ce prince depuis un quart de siècle, et de l'absence cruelle de conseillers expérimentés et formés à ces questions.

     

    Nous indiquons en outre, que si le Comte de Paris persistait dans ses prétentions vaines, et pour le cas où il serait à nouveau question de sa part d'une issue judiciaire contre la branche légitime, nous entrerions séparément dans sa résolution. De ce fait, nous n'en justifierons pas plus, nous réservant pour cela.

     

    Plus largement et par ailleurs, nous voulons souligner le tort réciproque de l'entourage de chacun des deux Princes, à refuser de s'entourer de personnages modérés et compétents, ou à l'inverse et selon les cas, celui d'accepter en leur sein des personnages peu recommandés par leur manque de neutralité et de discernement. 

     

     

    (1) Nous avons retiré "la lucidité intellectuelle" ndlr.

    (2) (1987 et non 1981 mis par erreur)


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