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    Elsa Schiaparelli   -   Élisabeth de Feydeau

    Flammarion   ;    14 sept. 2022  ;   384 p.;   23 € 90.

     

    Présentation officielle : Comment a-t-on pu si longtemps oublier l’œuvre d’Elsa Schiaparelli ? Elle qui, tour à tour, a inventé la couture spectacle, la démesure, qui a reformulé les normes de l’élégance, celles de la beauté…
    Issue de l’aristocratie, descendante des Médicis, la « jolie laide », comme l’ histoire s’en souviendra, a grandi dans un palais romain auprès d’une mère mal aimante. Originale sans nul doute, la petite fille qui se faisait pousser des fleurs dans les oreilles se trouvera à son aise dans le milieu des artistes qu’elle fréquente plus tard, à New York d’abord, puis à Paris. C’est une autre famille en effet, celle de l’avant-garde artistique, qui l’encourage à exprimer sa créativité à la pointe de la modernité. Car, en 1935, le chic excentrique est à la mode et les collaborateurs d’Elsa Schiaparelli se nomment Dalí, Elsa Triolet, Giacometti, Cocteau…
    Inspirée par le surréalisme ou la photographie, la créatrice s’entoure des meilleurs pour affirmer sa vision du monde : « C’est à partir des petits faits, des événements politiques qu’on crée la mode, pas en raccourcissant ou en allongeant les jupes », aimait-elle à professer. Par-delà l’allusion à son éternelle rivale Coco Chanel, ce manifeste lui apportera le succès dans une aventure absolue à laquelle elle mettra elle-même un terme en 1954.

     

    Elsa Schiaparelli   -   Élisabeth de Feydeau


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    L'attestation - Une expérience d'obéissance de masse, printemps 2020   -   Théo Boulakia & Nicolas Mariot

    anamosa  ;    2 sept. 2023  ;  400 p.;    25€.

     

     

    Présentation officielle : « Je soussigné(e) certifie que mon déplacement est lié au motif suivant… » Chacun d’entre nous se souvient de ces auto-attestations à remplir comme du confinement qui les accompagnait. Cet ouvrage a pour ambition de revenir sur ce moment littéralement extra-ordinaire au regard des questions qu’il a soulevées en matière de suspension des libertés et d’obéissance collective.  Du printemps 2020, chacun d’entre nous garde le souvenir des attestations à remplir, des limites qu’elles imposaient et des vérifications policières qu’elles autorisaient. Pourtant, rares sont les bilans consacrés à ce versant coercitif de l’enfermement national. C’est tout l’enjeu de cette enquête. Pendant 55 jours, les forces de l’ordre firent en effet le vide sur l’ensemble du territoire, notamment dans les espaces naturels que survolaient des drones et des hélicoptères. Assistées par d’improbables auxiliaires et de nombreuses délations, elles procédèrent à 21 millions de contrôles et infligèrent 1,1 million d’amendes. Cette situation où tout le monde, aisé ou pauvre, habitué à donner des ordres ou à en recevoir, était soumis aux mêmes interdits et aux mêmes vérifications, apparaît historiquement singulière. Elle offre l’opportunité d’étudier grandeur nature la production du conformisme (qu’est-ce qu’obéir à l’État ?) et son ancrage social. De la claustration totale au refus des règles, cet ouvrage suit les lignes de conduite qu’empruntèrent les confinés, soumis à une surveillance massive dont on trouvait alors, en Europe et dans le monde, bien peu d’équivalents.  Les sources et les méthodes mobilisées dans le livre, ainsi que l’ensemble du code nécessaire à la production des analyses statistiques et d’autres ressources complémentaires, sont présentés et commentés sur le site : https://l-attestation.github.io/ (Clic )

     

    L'attestation - Une expérience d'obéissance de masse, printemps 2020


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  • La Rédaction

     

    Le Journal du CNRS publie une interview d'un des co-auteurs d'une enquête parue à l'automne sur le phénomène d'obéissance de masse subi en France à partir du printemps 2020.

    En plus d'être une première, cette enquête, parue sous forme de livre, mérite d'être lue et partagée abondamment.

    En outre, est fourni un lien vers les sources et méthodes utilisées pour sa réalisation.

     

    L'interview à lire    ;     livre : L'attestation. Une expérience d'obéissance de masse, printemps 2020

     

    Pour que plus jamais cette "expérience", qui correspond à une des phases les plus sombres de l'histoire de France et du monde, ne se reproduise.

    Que la foule insensée soit ce qu'elle soit, ce n'est pas pour que les pouvoirs publics, nos pouvoirs chéris qui nous veulent du bien, abattent leur Tyrannie Hors Limites.

    Dans une guerre, il y a des vainqueurs et des vaincus. Celle-ci n'est pas terminée, et ceux qui ont commis ces actes, pour couvrir l'Humanicide1 des faux vaccins, seront traduits au tribunal de l'Histoire. Pour eux, c'est le début de la suite, la continuation de la terreur, conçue comme une nouvelle ère.

    Pour nous, c'est le début du moment où ils ravaleront leurs crimes.

     

     

    1. Humanicide est le terme que notre Site a utilisé à plusieurs reprises durant la "période CoVID" pour tenter de qualifier l'innommable.


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  • La Rédaction

     

    Difficile de traiter cette affaire : la convocation policière de la députée Mathilde Panot à la suite d’une plainte de Darmanin lui-même pour un communiqué tout-à-fait bénin qu’elle a publié le jour de l’attaque du Hamas contre des civils.

    Ce geste n’est pas le premier et les médias s’entendent à passer sous silence de nombreuses atteintes aux individus et aux principes entendus par tous par des représentants des pouvoirs publics et même de l’État.

    Mais celui-ci a dépassé toute dernière gravité. Inutile d’évoquer Dictature, Tyrannie, ces qualifications sont très lointainement en-dessous de l’évidence et de la nature des choses. Ceux qui, simplement observent, n’ont pas besoin d’énoncer l’évidence. Les autres, sont sans doute définitivement perdus pour la lucidité.

     

    On pourrait se poser la question : Pourquoi est-on si dur, dans les médias, avec Mélenchon ? [qui sert si bien le Système]. 

    Alors que le Conseil d’État classait voici quelques semaines, à Gauche et non à l’extrême-Gauche, le Parti Communiste (ce sur quoi nous reviendrons brièvement).

    Et tandis que lui, Mélenchon, et certainement beaucoup de ses acolytes, appartiennent à ces groupes sulfureux d’influence qui dirigent ou influent de manière décisive et par voie de fait, à l’insu des processus sains et ordonnés, sur les orientations des Sociétés politiques et humaines. Et que les LFI avaient acquis solide part institutionnelle au Théâtre convenu qui mime les apparences d’une Démocratie...

    D’abord LFI conteste, par ses positions pro-Palestiniennes et de ce fait, le Tout-pouvoir Juif, entité discernable et qu’il ne faut pas confondre avec les populations, communautés, pas plus qu’avec la population israélienne.


    Ensuite Mélenchon se rêvait celui qui affronte Marine Le Pen et le RN, et ce qui va autour. L’emploi est pris.

     

    Il reste que les gouvernements d’Israël, et parmi eux le pire, celui de Netanyahou, s’emploient à exercer un terrorisme d’État protégé par la loi, tout comme en France et dans d’autres pays, pour le dire au simple, à exercer hors droit mais sous bannière légale la loi du plus fort.

    Au même titre qu’en France par exemple. C’est la nouvelle réalité qui s’est abattue ces dernières années, sur tant de pays soumis à la version désormais actuelle et avatar prévu, de l’ordre Néo-Libéral, infiniment pire que les régimes nazis ou Communistes, qui eux, ne se sont jamais prétendus démocrates, ni encore moins, modèles de vertu, aux sens qui peuvent être les nôtres.

     

    Droit d’expression et même droit d’opinion... L’immunité des élus de la nation, n’en parlons pas... tout cela fait désormais partie du passé, et ce qu’il implique appartient plus qu’il ne l’était déjà à ce quotidien submergé par les Pouvoirs intriqués, détournés, obscènes.

     

    Quant à Darmanin, pour ses exploits antérieurs déjà, il a gagné tous les points pour des circonstances d’exception... tout aussi exceptionnelles que le peloton du même nom, et pour y jouer plusieurs fois. Mais il ne pourrait être seul à y prétendre, et seul l’avenir pourra le dire car le destin ne prend pas de consignes au tableau d’ordre des régimes obscurs.

     

    À ceux des citoyens qui imaginent encore que "les institutions" pourraient les protéger... espérons qu’ils ouvriront les yeux. Le premier ennemi de la démocratie, dans tous ces pays, est le pouvoir, qui sous le couvert officiel, exerce son autorité discrétionnaire et se garantit toute impunité.

     

    Pouvoirs détournés certes, mais c’est bien l’heure de noter, si on ne l’a pas fait encore, qu’en France le régime et ses piliers institutionnels sont loin d’être aussi exemplaires dans leur conception, qu’on s’était habitué à le croire.

    Et que les recours, garde-fous de démocratie, ont été auto-dévorés par le système sans même, qu’on ait eu le temps d’y prendre garde.


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    Une terre doublement promise   -   Pierre Haski

    Stock   ;   21 janv. 2024   ;   257 p.;   19 € 90.

     

    Présentation officielle par l'auteur : « Le massacre du 7 octobre dans le sud d’Israël, commis par des terroristes venus de la bande de Gaza, a ouvert une crise majeure, historique, aux répercussions mondiales. La guerre israélienne contre le Hamas n’en est qu’un des aspects.

    Mais l’histoire n’a pas commencé le 7 octobre. Cet événement tragique s’inscrit dans un contexte et une histoire qui se brouillent dans le flot d’informations et d’émotions générées par la guerre.

    Ce livre se propose de revenir sur le temps long de l’histoire, en se basant sur une expérience de quatre décennies. J’ai fait mon premier reportage dans cette région en 1982, à Gaza justement, où j’ai suivi les funérailles du président égyptien assassiné Sadate à la télévision égyptienne, dans la maison du représentant officieux de Yasser Arafat… J’ai été correspondant de Libération à Jérusalem au moment de la seule tentative de paix israélo-palestinienne du dernier siècle, les accords d’Oslo de 1993, symbolisés par la poignée de mains Rabin-Arafat. J’ai suivi et documenté chaque étape de cette histoire chaotique, jalonnée de moments dramatiques – le massacre d’Hébron, l’assassinat de Rabin, etc – et d’autres périodes d’espoirs vite déçus.

    Le livre puisera à la fois dans ces quatre décennies d’archives qui sont autant de témoignages sur le vif, dans un retour sur le terrain à Hebron avec un texte inédit, et dans une analyse détaillée et fouillée de la crise ouverte le 7 octobre, un tournant dans cette histoire pourtant chargée, dont on ressent les impacts jusqu’au cœur de la société française. Les photos du photographe libanais Fouad Elkhoury, qui m’a accompagné à des moments importants dans les territoires palestiniens, enrichiront cet ouvrage.  »

    Une terre doublement promise   -   Pierre Haski


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    Philippe le Bel - Jacques Krynen

    La puissance et la grandeur

    Gallimard  ;    6 oct. 2022  ;   160 p.;     22€.

     

    Présentation officielle : Attentat d'Anagni, persécution des templiers, expulsion des Juifs du royaume, manipulations de la monnaie..., ou, au contraire, première réunion des états généraux. Dans notre mémoire nationale, la figure de Philippe le Bel reste attachée à une dérive autoritaire de la monarchie capétienne. Ce roi a pourtant fait la France à plus d'un titre, et c'est cette œuvre de fondation que ce livre s'attache à restituer. Il donne à comprendre comment, sous l'autorité d'un monarque encore médiéval, a été opéré un véritable modelage idéologique et politique de la France. Le petit-fils de Saint Louis n'a pas seulement "fait la France" par une régénération des moyens et des méthodes d'action de l'État en formation. Son gouvernement antiféodal, ses guerres, sa diplomatie, ses rapports à l'Église, tous participent de la même ambition : instaurer sur le monde chrétien une domination de la France, une domination perpétuelle. Ce dessein n'a pas eu pour seul foyer le Conseil du roi. Il a été secondé sur le terrain doctrinal par de grands universitaires, propagé par d'ardents prédicateurs, mis en œuvre à travers le pays par les officiers royaux et avalisé par les représentants des trois ordres. Autour des années 1300, c'est une remarquable poussée d'orgueil "nationale" qui prend forme, savamment enracinée dans la religion, l'histoire, le sentiment dynastique et le droit. La marque insigne de ce naissant complexe de supériorité du royaume est qu'il ne s'éteindra guère : jusqu'au XXᵉ siècle, la France ne pourra plus se passer de l'idée élective de se voir, et de se vouloir, différente.

     

    Cet ouvrage a reçu le Prix d’Histoire 2023 de la Fondation Maison de Bourbon. RoyautéNews 

    Philippe le Bel   -   Jacques Krynen


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  • La Rédaction

     

    L’Abstention en excellente voie et morale de l’Abstention

    (Au moins) 55 % s'abstiendront en France aux prochaines élections européennes d'après un sondage rapporté par Le Figaro.

     

    C'est déjà la victoire de l'Abstention et du rejet général d’un Système, de manière massive par les Français, d’autant qu’il faut prendre en compte plusieurs phénomènes, comme par exemple que les sondés de tout sondage entrent dans une catégorie identifiée et conventionnelle de la population, celle qui peut être contactée par des instituts de sondage, et celle qui correspond à certains critères retenus par ces instituts, ce qui exclut une partie, sans doute de plus en plus vaste. Tant de gens ne disent-ils pas : " Moi, je n’ai jamais été interrogé pour un sondage..."

     

    Cette évaluation déjà hautement significative, est d’autant plus notable qu’une grande partie des plus jeunes électeurs sont massivement tentés par les formations qui apparaissent à leurs yeux comme une rupture avec les modèles entêtés des Ringards Réunis, bien qu’en réalité ces formations que sont le RN et la version Zemmour soient des membres à part entière de ce Syndicat des Ringards Réunis et ne soient qu’une des ruses du Système.

     

    Par-dessus tout cette Abstention qui progressera au moins vers les 60 % espérons-le, est le refus d'accorder une confiance définitivement perdue aux menteurs politiques de tous les bords. À l’Abstention enregistrée comme telle lors de chaque scrutin, doit s’ajouter un phénomène d’ampleur loin d’être négligeable et que les analyses pour la plupart passent sous silence : la proportion toujours grandissante ces dernières années est la non-inscription sur les listes électorales, notamment des nouveaux électeurs, c’est-à-dire les plus jeunes !

     

    Renvoyer au tout-à-l’égoût le Système, ses pompes (1),  et ses œuvres.

     

    Même une Abstention massive n’empêcherait les réseaux se partageant les pouvoirs de s’accrocher, même s’ils n’obtenaient qu’Un = 1 % des suffrages exprimés... Ni de supprimer les élections !

     

    Rappelons que le but de l’Abstention est d’abord, voire seulement, de mettre en évidence aux yeux de tous ce refus généralisé et cette définitive perte de confiance de la population.

     

    Ensuite, de prendre acte de l’obstination de se maintenir en place de ces réseaux, pour permettre, et favoriser les déclenchements qui les mettront définitivement à bas, sans rattrapage possible par le Système de telle sorte que les gens ne soient plus trompés au faciès par les nouveaux entrants politiques, comme ils l’étaient auparavant par les bonnes paroles.

     

    L’Abstention est la seule attitude politique de combat !

     

    Une fois seulement, toutes les ressources pacifiques épuisées, des moyens de toute autre nature verront leur moment apparaître.

     

     

    (1) entre autres ses pompes chinoises à deux balles qui ont envahi le marché comme toute la camelote qui met sur le flan les pays d’Ouest.

     

    Pas d’arrangement avec le Fascisme "Européo"-Mondialiste ni avec les chantages du Système

     

    #ÉtatHorsdenosVies


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    Labo P4 Wuhan, que nous a-t-on caché ?  -  Robert F. Kennedy

    Résurgence  ;   9 avr. 2024  ;   39 € 90.

     

    Présentation officielle : Des expériences de « gain de fonction » sont souvent menées pour développer délibérément des agents pathogènes hautement virulents et facilement transmissibles, dans le but déclaré de mettre au point des vaccins préventifs contre les virus animaux avant qu’ils ne passent à l’homme. Plus insidieux encore est le caractère « à double usage » de ces recherches, spécifiquement orientées vers le développement d’armes biologiques. Ce livre révèle comment l’augmentation des dépenses du Gouvernement américain en matière de biosécurité après les attaques terroristes de 2001 a déclenché un plan visant à transformer l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), sous la direction du Dr Anthony Fauci, en une agence de facto du département de la Défense.

     

    Labo P4 Wuhan, que nous a-t-on caché ?  -  Robert F. Kennedy


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    La Cité des Druides   -   Jean-Louis Brunaux

    Gallimard  ;   4 avr. 2024  ;   256 p.;    20 € 50.

     

    Présentation officielle : Ils étaient les Socrate et les Aristote de l'ancienne Gaule, savants, théologiens, guides politiques mais aussi penseurs de l'action, qui œuvraient dans tous les domaines : l'astronomie, les mathématiques, l'éducation, la religion, les arts et surtout la politique. Les druides n'aspiraient pas à exercer le pouvoir, qu'ils n'ont cessé cependant d'éclairer de leur science : c'est sous leur égide que les peuples de la Gaule apprennent à se gouverner en se dotant d'assemblées qui régissent les affaires de chaque cité, et d'un conseil "national" annuel qui arbitre les conflits politiques et les disputes territoriales. Mal connus, méconnus, absents de notre canon historique, les druides sont pourtant nos ancêtres. Pour les retrouver, cet ouvrage fait appel aux rares écrits qui les révèlent, aux philosophes qui les ont croisés, aux traces que les archéologues continuent d'exhumer, aux œuvres d'art, monnaie, outils, pharmacopée... Au fil des pages se dessine ainsi, par touches successives, le portrait inédit d'une "nation" en formation qui projette déjà, de loin, certains caractères originaux d'une France à venir.

    La Cité des Druides   -   Jean-Louis Brunaux


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    1913 - Vers la Grande Guerre - Julie Duruflé ; Étienne Manchette

    Tallandier  ;   4 avr. 2024  ;    288 p.;    19 € 90.

     

    Présentation officielle : L’année 1913 est celle où le destin de l’Europe bascule vers la Grande Guerre. Dans la société française, les tensions vont croissant et la menace d’un conflit plane : c’est l’« heure difficile » décrite par Georges Clemenceau.

    Alors que dès janvier se joue la pièce à succès – et aux airs de revanche – de Gaston Leroux Alsace !, le journal L’Action française se rue sous la plume de Léon Daudet sur tout ce qui ressemble à un espion. Une véritable « espionnite » s’empare du journal d’extrême droite et gangrène la société. Surtout, la question du prolongement du service militaire accapare les débats médiatiques sous les mots de Jean Jaurès, Anatole France et Georges Clemenceau.

    Mais, malgré la guerre imminente, la vie continue : Colette couvre le procès de la bande à Bonnot; les manifestations féministes sont décriées; l’aviateur Roland Garros traverse la Méditerranée, et Marcel Proust publie le premier tome de À la recherche du temps perdu.

    Réalisé en partenariat avec RetroNews, le site de presse de la Bibliothèque nationale de France, cet ouvrage nous donne à lire et commente, en 25 articles de presse, le chemin inéluctable qui conduit à l’hécatombe de la Première Guerre. Il est le témoignage saisissant de ce lent processus, entre aveuglement et préparation à la guerre.

     

    1913   -   Vers la Grande Guerre   -   Julie Duruflé  ;  Étienne Manchette


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