• Par RN 2

    Le Figaro a lancé un sondage en ligne, en début de mois de mars, comme il le fait régulièrement, comme les autres journaux :
    « Etes-vous favorable à ce que la France sorte de l'euro ? »

     

    Manque de chance, deux tiers des personnes qui ont répondu, ont répondu oui, malgré la propagande. Les responsables ont alors changé la question tout à la fin de la période de sondage :
    « Craignez-vous les conséquences d'une sortie de l'euro ? »
    (en gardant les votes précédents, bien sûr).

    On l'avait vu dans l'hebdo Youtube i-media, de TV-Libertés, qui citait un tweet de l'écrivain Majid Oukacha.

    On le retrouve sur europe-israel.org (un clic):

    Ils citent de nombreux internautes qui ont réalisé des copies d'écran...

    Aussi, le même sujet sur Agoravox (un clic).

     


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  • Le désenchantement du politique. Irréversible ? - Collectif -

    Mgr Pascal Winter ; Blandine Kriegel ; Père Henri-Jérôme Gagey ; Pierre Manent; Françoise Mélonio ; Michel Schneider ; Laurent Bouvet ; le Père Matthieu Rougé ; et avec la participation des Pères Hugues Derycke et Pierre Cahné. Par l'Observatoire Foi et Culture.

    Parole et Silence ; paru le 20 Octobre 2016 ;  250 p. ;  14x21 cm ;  18 €.

    Pour introduire de futurs débats, en présentant ce livre. Son titre est porteur d'une excellente introduction pour repenser (enfin) le monde, devant le spectacle au-delà du lamentable des "acteurs" du monde politique. Royauté-News

    Le désenchantement du politique


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  • Rouge, Histoire d'une couleur  -  Michel Pastoureau -

    Seuil ; paru le 6 Octobre 2016 ;  216 p.;  39 €.

    Michel Pastoureau, comme le baron Pinoteau d'une autre manière, est le spécialiste français le plus mondialement reconnu et connu de la science héraldique. Mais au fil des années il a voulu affiner la perception qu'il avait lui-même de sa spécialité : plus profonde, et plus fondamentale, celle d'un spécialiste de la couleur et de sa symbolique, et car elle formait l'essence de son expérience de la représentation héraldique. Titulaire de la chaire d'histoire de la symbolique occidentale de l'EPHE et enseignant à l'Ecole du Louvre, cet historien, auteur d'une œuvre de choix a reçu en 2010 le Prix Médicis pour Les couleurs de nos souvenirs. Ce chercheur aime se promener sur des sentiers quasi inexplorés : comme l'étude de la symbolique animale (L'Ours. Histoire d'un roi déchu ; 2007) Royauté-News

    Présentation officielle : Le rouge est en Occident la première couleur que l’homme a maîtrisée, aussi bien en peinture qu’en teinture. C’est probablement pourquoi elle est longtemps restée la couleur «par excellence», la plus riche du point de vue matériel, social, artistique, onirique et symbolique.

    Admiré des Grecs et des Romains, le rouge est dans l’Antiquité symbole de puissance, de richesse et de majesté. Au Moyen Âge, il prend une forte dimension religieuse, évoquant aussi bien le sang du Christ que les flammes de l’enfer. Mais il est aussi, dans le monde profane, la couleur de l’amour, de la gloire et de la beauté, comme celle de l’orgueil, de la violence et de la luxure. Au XVIe siècle, les morales protestantes partent en guerre contre le rouge dans lequel elles voient une couleur indécente et immorale, liée aux vanités du monde et à la «théâtralité papiste». Dès lors, partout en Europe, dans la culture matérielle comme dans la vie quotidienne, le rouge est en recul. Ce déclin traverse toute l’époque moderne et contemporaine et va en s’accentuant au fil du temps. Toutefois, à partir de la Révolution française, le rouge prend une dimension idéologique et politique. C’est la couleur des forces progressistes ou subversives, puis des partis de gauche, rôle qu’il a conservé jusqu’à aujourd’hui.

    Histoire d'une couleur  -  Michel Pastoureau


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  • La Rédaction

    La richesse des arts et des traditions africaines n'a rien à envier à ceux que l'ont trouve dans l'histoire européenne et dément, s'il était besoin... des propos plutôt fermentés d'un  certain hyperprésident quelque peu agité, comme quoi l'Afrique n'était pas encore entrée dans l'Histoire...

    Les conférences de Marie-France Lavalade, diplômée de l'Ecole du Louvre où elle enseigne et Conférencière des Musées nationaux, historienne de l'art spécialisée dans le mobilier et les objets d'art, comme celle qui inaugurait récemment à Clermont-Ferrand un cycle consacré à l'Art Royal, mettent en valeur le patrimoine incroyable des civilisations de l'Afrique noire.

    On trouve par exemple au Nigéria, au Cameroun et au Congo, des traces exemplaires de ces expressions de l'Art royal, celui qui permet la transmission par des objets d'art, notamment des statuettes, déclinées sous différentes formes ainsi que sur des tabourets ou sièges, symboles royaux, de l'Histoire chez les peuples de tradition orale.

    On en trouve trace notamment dans le Bénin historique, qui correspond à l'ancien Dahomey, différent de l'actuel Bénin, dans la région d'Ifé ou d'Oyo, au sein du Peuple Yoruba. S'y trouvaient, comme ailleurs en Afrique, par exemple au Cameroun chez les Bamilékés ou chez les Bamoun, ou en Centrafrique et au Congo, entre autres chez le Peuple Louba et le Peuple Kouba, ou chez les Mangbetu, de nombreuses chefferies et royautés. Un savant allemand, Leo Frobenius, avait découvert en 1910 un lot extraordinaire de ces statues que l'on admire aujourd'hui au Musée d'Ifé. Elle remontent à l'époque comprise entre le XII° siècle et le XIV° siècle. De nombreuses se trouvent dans les musées européens, au Louvre, par exemple ou au Musée Dapper ou au Musée de Tervuren, ou encore au Musée Barbier-Muller ou au British Museum. Aujourd'hui, plusieurs des œuvres rejoignent les musées africains grâce aux conventions passées avec plusieurs pays, comme celle entre la France et le Nigeria.

    Ces peuples ont créé un art qui leur est propre, un art très fin, ce qui n'exclut pas, comme le pense Marie-France Lavalade que, placés dans une région naturellement propice aux échanges commerciaux, ils aient eu des contacts très anciens avec la civilisation gréco-romaine. Aujourd'hui, de très nombreuses chefferies, ainsi que des rois, subsistent et maintiennent les traditions.

    Illustrations choisies par le Site pour cet article : une statue royale Bamiléké du 19° siècle, (Cameroun) exposée au Musée du Quai Branly. Le thème de la seconde est en rapport avec la conférence. Elle représente le roi des Bandjoun, photographié par Daniel Lainé (site d'Eric Musgrave) Le roi est revêtu de riches ornements, assis devant un palais traditionnel sculpté.

    Afrique : L'Art royal présenté par Marie-France Lavalade

    Afrique : L'Art royal présenté par Marie-France Lavalade


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  • Napoléon amoureux  -  Olivier Miquel -

    Rabelais ;  paru le 14 Mai 2016 ; 144 p.; 120 illustrations ; 14 € 80.

    Olivier Miquel a écrit Napoléon, l'amant pressé, un roman historique, et plusieurs essais. Il a été conseiller en communication politique auprès de plusieurs ministres. Royauté-News

    Présentation officielle : L’image de Napoléon n’est pas associée à celle d’un amoureux. L’empreinte qu’il a laissée est celle d’un conquérant et d’unadministrateur. Les femmes, d’ailleurs, Napoléon n’en fait pas grand cas. Il a même pour elles un mépris absolu, celui d’un homme de son temps, doublé d’un Corse, c’est-à-dire d’un Méditerranéen. Une femme, c’est une maîtresse de maison et le repos du guerrier. Et pourtant sa carrière doit beaucoup à celles qu’il a aimées. Et d’abord à Joséphine, qui, grâce à ses relations, permettra au petit Corse inconnu de devenir maître de la France. Mais il y eut aussi Marie Walewska, jetée dans le lit de l’Empereur par les patriotes polonais, et Marie-Louise, qui aurait pu sauver le régime après l’abdication de 1814. Beaucoup de ces femmes lui seront fidèles, et certaines d’entre elles l’accompagneront même jusque dans l’exil. Olivier Miquel leur rend justice. Car l’épopée napoléonienne est aussi une épopée amoureuse...

    Napoléon amoureux  -  Olivier Miquel


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  • Google et le nouveau monde - Bruno Racine -

    Plon ; paru le 4 Mars 2010 ;  154 p.;  14 € 20.

    Titre à relier à nous articles récemment parus, notamment  : Dans la Google du loup, de Christine Kerdellant, et Bienvenue dans le nouveau monde, de Mathilde Ramadier. Bruno Racine a écrit plusieurs romans et il dirige aujourd'hui la Bibliothèque Nationale de France. Nous reparlerons de lui prochainement. Royauté-News

    Présentation officielle : Alors que le numérique bouleverse le monde du papier, l'objet livre connaît-il ses dernières heures de gloire? Bruno Racine, Président de la BNF, dresse un état des lieux percutant.

    Le livre est-il condamné à disparaître, submergé par le tsunami numérique ? Cette question qui provoque un véritable malaise remplit les pages des magazines.
    D'autant plus que le livre semble en pleine forme : les 30000 points de vente et le développement du commerce en ligne le rendent facilement accessible, les bibliothèques publiques permettent de lire pour rien, la loi sur le prix unique du livre est enviée ou imitée par un nombre croissant d'Etats. Même la crise qui s'est abattue sur la planète paraît avoir été clémente envers l'édition. Du reste, on n'a jamais autant publié. Le numérique avait lui-même contribué à cet extraordinaire succès en révolutionnant toutes les étapes qui conduisaient à la fabrication du livre.
    Mais voilà qu'au lieu de se cantonner à n'être que le serviteur fidèle, le numérique prétend devenir le maître du logis. Si le « e-book », onéreux et incommode, à l'offre de contenus bien trop maigre, peinait à séduire jusqu'à récemment, c'est en train de changer brutalement, sous l'impulsion notamment de Google et d'Amazon.
    L'explosion de l'Internet est un choc comparable à l'invention de l'imprimerie. Elle remet en cause les modèles préexistants d'autorité et d'accès aux savoirs. Au XXIe siècle comme au XVIe, la maîtrise des textes est un enjeu de pouvoir capital et suscite des conflits acharnés. Cette révolution offre des possibilités nouvelles à la création et à l'accès au savoir -le rêve de la bibliothèque universelle ouverte à tous est en passe de devenir réalité- mais il nous confronte aussi à des risques inédits : le bouleversement de la chaîne du livre, la conservation des données numériques, le risque de monopole des nouveaux opérateurs tels que Google. Ce livre entend souligner le choix politique fondamental entre une conception qui entraînerait notre marginalisation et un partenariat qui ne pourra être équilibré que si la France et l'Europe jouent la carte de la solidarité.

    Google et le nouveau monde - Bruno Racine


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  • Poincaré   -  Georges Valance  -

    Perrin ; biographie parue le 9 Mars 2017 ;  450 p.;  24 € 90.

    Auteur de Le Retour de Bismarck, écrit au moment de l'Allemagne réunifiée, prix Aujourd'hui (1990), chez Flammarion puis chez le même d'Histoire du franc, 1998, ainsi que de plusieurs grandes biographies : Haussmann le Grand, 2000, Thiers, 2007, VGE, une vie, 2011, Georges Valance est un journaliste économique, ancien directeur de la rédaction de L'Expansion et ancien directeur délégué de la rédaction de L'Express. Royauté-News

    Présentation officielle : La vie du dernier géant de la République parlementaire.

    Qui était vraiment Raymond Poincaré que l'on a injustement stigmatisé comme « l'homme qui rit dans les cimetières » ?
    En réalité, le grand patriote a sauvé la France à plusieurs reprises, notamment en ayant eu le courage politique d'appeler Clemenceau au pouvoir, en 1917, malgré leur rivalité personnelle. « Poincaré la Confiance » restera le dernier homme d'Etat de la République parlementaire. C'est lui, avec le « franc Poincaré », qui a assuré à la France des années de stabilité monétaire et d'équilibre budgétaire. C'est lui, Lorrain travailleur et visionnaire, qui a créé – ce que l'on oublie souvent – les « Assurances sociales », ancêtre de la Sécurité sociale. C'est encore lui le champion de l'« union sacrée », durant la Grande Guerre, puis de l'« union nationale », à la fin des années 1920, grâce à laquelle la IIIe République connaîtra ses derniers temps de stabilité avant la crise économique et politique des années 1930. C'est enfin un modèle pour tous les hommes politiques qui rêvent de reconquérir le pouvoir après l'avoir quitté : plusieurs fois ministre, président du Conseil puis président de la République durant la Grande Guerre, « Poincaré le Recours » sera rappelé par deux fois à la tête du gouvernement.
    Il était temps de rendre enfin justice à ce grand homme d'Etat – témoin d'une époque où les politiciens rivalisaient de culture et pas seulement de vils intérêts – par cette biographie passionnante qui, derrière la mise à jour de l'homme, raconte l'âge d'or de la IIIe République.

    Poincaré  -  Georges Valance


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  • L'impérial socialiste ; Lettre ouverte de Napoléon III aux français d'aujourd'hui - par Louis Badinguet -

    Massot Editions ; paru le 9 Mars 2017 ;  16 €.

    Napoléon III se proclamait socialiste. A cette époque, bien avant la cration du Parti Socialiste, le sens de ce mot de socialiste n'avait rien à voir avec celui qu'il représentait aux époques suivantes, encore moins avec le sens qu'on peut lui donner aujourd'hui en France. Il y a longtemps que la vieille école de Jaurès est devenu un mythe allègrement trahi. Royauté-News

    Présentation officielle : Dans le contexte de l'élection présidentielle de 2017, en empruntant le nom de Louis Badinguet (surnom péjoratif donné à Napoléon III), l'auteur anonyme de cette tribune dénonce l'extrémisme politique, les incompétences des politiciens, les calculs à court terme, les conformisme et les résignations pessimistes. Par ailleurs, il défend les valeurs républicaines, ainsi que les acquis sociaux.

     

     

    L'impérial socialiste ; Lettre ouverte de Napoléon III aux français d'aujourd'hui - Louis Badinguet


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  • La diplomatie du Sphinx - Yves Bruley -

    CLD et Fondation Napoléon ; paru le 13 Mai 2015 ;  357 p.;  23 €.

    Présentation officielle : « Le Sphinx des Tuileries », Napoléon III était une énigme vivante : regard impénétrable, attitude hermétique, politique secrète. « Les paroles qu’on lui adresse sont comme des pierres qu’on jette dans un puits ; on en entend le bruit mais on ne sait jamais ce qu’elles deviennent », disait Tocqueville, qui fut son ministre des Affaires étrangères. La diplomatie surtout trahit le passé de conspirateur de Louis-Napoléon, et recèle encore bien des mystères. Ce livre, conçu à partir des archives du Quai d’Orsay, renouvelle en profondeur l’histoire de la diplomatie impériale. Il s’appuie notamment sur les mémoires inédits d’un des principaux diplomates français. Son récit de la crise internationale de juillet 1870, vécue au Quai d’Orsay, est publié ici pour la première fois. Vainqueur du duel qui entraîna « le Sphinx » dans une chute fatale, Bismarck avait-il, mieux que personne, déchiffré l’énigme de Napoléon III ?

    La diplomatie du Sphinx - Yves Bruley


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  • Bienvenue dans le nouveau monde - Mathilde Ramadier -

    Comme j'ai survécu à la coolitude des start-ups ;

    Premier Parallèle ; paru le 23 Février 2017 ;  160 p.;  16 €. Bien que nous fassions sur notre Site la promotion des livres, celui-ci est en version numérique (6 € 99).

    Cet thème est à relier avec nos chroniques à suivre, dans la continuité du mois. Et aussi car le Web, auquel sont associées les start-ups, est toujours à l'honneur sur Royauté-News. La désillusion vécue par l'auteur à Berlin durant plusieurs années au sein d'une douzaine de start-ups. Le monde que l'on croit si Cool, si en pointe, mais qui recouvre une cruelle réalité, à l'opposé de l'image qu'elle renvoie. Royauté-News

    Bienvenue dans le nouveau monde - Mathilde Ramadier

    Présentation officielle : Le jour où Mathilde Ramadier, jeune Française expatriée à Berlin, reçoit dans sa boîte mail le « Welcome Kit » de la startup qui vient de l’embaucher, elle ouvre de grands yeux ronds.

    « Chère Mathilde, bienvenue chez The Base ! Tu trouveras ci-joint le Welcome Kit qui t’expliquera tout pour tes nouvelles aventures chez nous. Enjoy ;) ! À demain. Joanna. » L’entreprise promet une vie cool, dans un environnement friendly ponctué de smileys. Un employé est en retard ? Il le paiera, le lendemain, en croissants chauds pour toute l’équipe — ou plutôt la « team ». Une « team » dans laquelle on n’est jamais « stagiaire », mais toujours « manager » de quelque chose.

    Un rêve éveillé ? Les habits neufs de la précarité, en vérité.

    Où le « management du bonheur » cache l’organisation d’une concurrence impitoyable entre des travailleurs jetables et sous-payés. De ses diverses expériences dans la Silicon Allee berlinoise, Mathilde Ramadier a rapporté un récit au vitriol. Elle y mêle anecdotes personnelles et analyse de cette novlangue abêtissante qui fait passer les employés du service clients pour des « réparateurs de bonne humeur ». Ou comment toute une génération, ici comme ailleurs, se casse le nez en fonçant dans le mur de la « nouvelle économie ».

    « Bienvenue dans le nouveau monde », vous dit-on.


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