• Aurais-je sauvé Geneviève Dixmer ?  Pierre Bayard -

    Editions de Minuit ; paru le 2 Février 2015 ;  160 p.;  15 €

    Titre du bandeau : Pour sauver l'héroïne du Chevalier de Maison-Rouge

    Présentation : Pour sauver de l’échafaud Geneviève Dixmer – l’héroïne du roman de Dumas et Maquet Le Chevalier de Maison-Rouge–, dont je suis tombé amoureux dans mon adolescence, je ne vois qu’une solution : entrer moi-même dans le livre et devenir l’un de ses personnages.Transporté sous la Révolution, je serai alors confronté à une série de dilemmes éthiques, que la période rend encore plus sensibles (« La fin justifie-t-elle les moyens ? », « Peut-on sacrifier une personne pour en sauver plusieurs ? », « Devons-nous assistance à tous ceux que nous croisons ? »…) et qui peuvent se réduire à la question, aussi déterminante aujourd’hui qu’hier : « Qu’est-il juste de faire ? »

    Aurais-je sauvé Geneviève Dixmer ?  Pierre Bayard


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  • Le crépuscule de la France d'en-haut - Christophe Guilluy -

    Flammarion ;  paru le 14 Septembre 2016 ;  252 p.;  16 €.

    Résumé par l'éditeur : La bourgeoisie triomphante du XIXe siècle a disparu. Ses petits-enfants se fondent désormais dans le décor d'anciens quartiers populaires, célèbrent la mixité sociale et le respect de l'Autre. Finis les Rougon-Macquart, bienvenue chez les hipsters... Bénéficiaire des bienfaits de la mondialisation, cette nouvelle bourgeoisie en oublie jusqu'à l'existence d'une France d'en bas, boutée hors des nouvelles citadelles que sont devenues les métropoles.
    Pendant ce temps, dans la France périphérique, les classes populaires coupent les ponts avec la classe politique, les syndicats et les médias. Leurs nouvelles solidarités, leur souverainisme n'intéressent personne. Le grand marronnage des classes populaires, comme avant elles celui des esclaves qui fuyaient les plantations, a commencé. On croyait la lutte des classes enterrée, voici son grand retour...

    La réponse de Royauté-News : (Sur cet aspect du moins) la lutte des classes n'a jamais été enterrée, mais elle a été portée à son paroxysme par les outrances du camp des possédants et sa prestation insupportable depuis 2002... En disparaissant, "la France d'en-Haut", engluée dans sa bêtise et sa trahison, ne laissera qu'un chaos sans retour.

    Le crépuscule de la France d'en-haut


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  • La royauté de l'homme - Henri Comte de Paris -

    La mission de notre dynastie ;

    Presses du Châtelet ; paru au début d'Octobre 2016 ;  200 p.;  18 €.

    L'homme écrit beaucoup. Est-il entendu ?

    « Le livre du Comte de Paris est une étoile qui scintille et éclaire notre France martyrisée » Fichtre... Rien de moins ! Un livre de Roi Mage, selon Guy Adain. Mais le Mage a-t-il les moyens d'être entendu ? En tous cas, sur la Gazette de l'Observatoire, le Comte de Paris a dit : « Je suis prêt ! » Royauté-News

    La royauté de l'homme - Henri Comte de Paris


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    En complément du mariage royal de Tirana le 8 Octobre 2016, qui a uni le Prince héritier Leka d'Albanie et son épouse la Princesse Elia, voici une photographie de la reine Géraldine prise en 1996. Les lecteurs de la biographie officielle de la reine la connaissent déjà. Aujourd'hui, la voici en couleurs !

    La comtesse Virginia Apponyi, sœur de la reine, la reine Géraldine des Albanais et sa biographe, l'écrivain Joséphine Dedet.

     

    Copyright ©Joséphine Dedet


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  • Une histoire des pirates - Jean-Pierre Moreau -

    Des mers du Sud à Hollywood ;

    texto ; parue le 3 Octobre 2016 ;  608 p.; 12 € 50.

     

    Une histoire des pirates - Jean-Pierre Moreau


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  • Joséphine Dedet était invitée au mariage de l'héritier du Trône d'Albanie comme proche de la famille royale. Elle nous livre ses impressions personnelles d'un événement exceptionnel et particulièrement réussi et nous offre quelques-unes de ses photos.

     

    Mariage du prince Leka des Albanais ;

    Tirana, côté glamour 

    par Joséphine Dedet (*)

    (*) Écrivain, auteur de « Géraldine, reine des Albanais » (éd. Belfond, 2016, 3e édition).

    Ils s'étaient fiancés à l'hôtel Lutetia, à Paris en 2010, ils se sont mariés sous un doux soleil automnal à Tirana, ce 8 octobre. Le prince Leka des Albanais, 34 ans, et Elia Zaharia, une charmante actrice d'un an sa cadette, avaient voulu faire de leur union un événement qui rende honneur à leur pays. Pari réussi : trois jours durant, les festivités ont donné de l'Albanie l'image qu'elle mérite et qu'elle a si peu souvent dans les médias. Celle d'une nation apaisée avec son Histoire, aspirant à entrer dans l'Union européenne (UE) et où les religions cohabitent en paix.

    Pour les réceptions officielles et la cérémonie de mariage, la simplicité était de mise. Plats bio venant des différentes régions du pays, robe nuptiale conçue par une styliste kosovare, protocole allégé, et, surtout, sourire et gentillesse des époux qui avaient convié non seulement les représentants d'une trentaine de familles royales mais aussi des amis de longue date, connus au gré de leurs études et des hasards de la vie. Bien sûr, il y a eu des toilettes chatoyantes, les caftans soyeux de Lalla Meryem, la sœur du roi du Maroc, flanquée d'une imposante suite ; des nuées de chapeaux vaporeux et quelques diadèmes, dont ceux de la princesse Marie-Christine de Kent ou de la princesse héritière Margareta de Roumanie. Bien sûr il y a eu des discours officiels, ceux du maire de Tirana ou du Premier ministre, Edi Rama. Rien d'empesé ni de guindé, pourtant. Au contraire, les invités ont entouré le prince Leka d'une affection qui sonnait juste, comme s'ils avaient voulu réconforter celui qui fut si tôt orphelin et à qui les Albanais – même ceux qui n'ont aucun penchant monarchiste – reconnaissent le mérite d'avoir su s'intégrer après de longues années d'exil et d'œuvrer à la reconnaissance de leur pays. N'a-t-il pas été conseiller du ministre des Affaires étrangères puis du président, dans cette République désormais bien enracinée ? À ce titre, le prince Leka a suivi l'épineux dossier de la candidature à l'UE et, aujourd'hui, s'implique activement en faveur des plus démunis au sein de la Fondation Reine-Géraldine.

    En cette soirée du 7 octobre, les hôtes de marque sont conviés à une première réception. Parmi eux, la reine Sofia d'Espagne et sa sœur, Irène de Grèce, l'impératrice d'Iran Farah Pahlavi, la grande-duchesse Maria de Russie et son fils Georges, les princesses Nesrine Toussoun d'Égypte et Maria Pia de Savoie, le comte de Mortemart, le prince Joachim Murat, et plusieurs membres de la famille du prince Leka : Sylviane Muselier, sa grand-tante maternelle ; l'ancien ministre Renaud Muselier, son cousin ; Skender Zogu, le cousin de son père… À cette soirée arrosée aussi bien par le champagne que par une pluie diluvienne succède, le samedi 8 octobre, la cérémonie de mariage, où les convives se rendent en autobus, dans une ambiance bon enfant et sous un soleil retrouvé. Direction, le palais des Brigades, sur les hauteurs de Tirana, construit à l'époque du roi Zog mais que le souverain et son épouse, la reine Géraldine, ne virent jamais achevé.

    C'est justement en l'honneur du roi Zog, grand-père du prince Leka, qu'a été choisie la date du mariage, le 8 octobre étant le jour de naissance de celui qui fut, selon l'expression d'Ismail Kadaré, l'animateur de l'Albanie moderne. Ahmed Zogu (1895-1961), homme fort de la jeune nation albanaise qui s'était émancipée de l'empire ottoman en 1912, fut tour à tour ministre de l'Intérieur, Premier ministre et président de la République (1925) avant d'être proclamé roi sous le nom de Zog Ier en 1928. Créant hôpitaux, écoles et routes dans un pays qui n'avait aucune infrastructure ni structure étatique, il prit exemple sur le Turc Mustafa Kemal en faisant adopter un Code civil, en supprimant les tribunaux religieux et en accordant le droit de vote aux femmes dès les années 1930. Sa politique de modernisation reste contestée, car il la finança en recourant à l'aide de l'Italie mussolinienne, alors que la France et la Grande-Bretagne, sollicitées, faisaient la sourde oreille.

    En 1938, le souverain musulman, qui avait laïcisé son pays, donna l'exemple en épousant civilement la très catholique comtesse hongroise Géraldine Apponyi. Chassés par les fascistes un an plus tard, les souverains ne purent retrouver leur trône durant l'ère communiste (1945-1990) et ce n'est qu'en 2002 que la reine Géraldine et les siens purent enfin rentrer en Albanie. Le prince Leka avait tout juste 20 ans.

    Ce 8 octobre 2016, devant le palais des Brigades à la façade crème, un orchestre nous accueille en fanfare dans l'air frais du matin. Il est onze heures lorsque s'ouvre la cérémonie, présidée par le maire de Tirana, sous le buste en bronze de Skanderbeg, le héros national, qui combattit l'envahisseur ottoman au XVe siècle. Aux premiers rangs, la famille des mariés et les familles royales. Le reste de l'assistance se place comme il veut, sans plus de façons. Après que le maire a prononcé un discours de bienvenue, formulé ses vœux de bonheur, lu les articles du Code civil relatifs aux devoirs des époux et recueilli leur consentement, les cinq plus hauts dignitaires religieux du pays (musulman sunnite, orthodoxe, bektachi, catholique et protestant) présentent leurs félicitations à tour de rôle. Un moment de communion et d'harmonie dans une République laïque où l'on célèbre le descendant d'un monarque dénigré durant quarante-cinq ans de communisme ! Un moment émouvant pour l'assistance qui découvre ensuite la beauté du folklore national, lors d'un buffet servi dans les jardins du palais. En habits traditionnels, du Nord avec leurs turbans ou du Sud avec leurs fustanelles, ces hommes et femmes, jeunes ou plus âgés, dansent comme leurs aïeux, sur les pas de leurs dieux qui ont précédé ceux des Grecs.

    Rendez-vous ensuite à 20 heures pour le banquet, dans ce même palais des Brigades. Des assiettes en vermeil, des cascades de roses pâles, des napperons dorés et, pour chaque convive, une médaille à l'effigie des mariés, un orchestre parfois entêtant… Tout est beau dans cette soirée que les mariés ont voulue « à l'albanaise », c'est-à-dire interminable comme l'éternité. Alors que les jeunes époux valsent romantiquement, sous le regard des altesses, des ambassadeurs et d'une poignée de journalistes, l'on songe à cette Illyrie devenue Albanie, qui subit durant des siècles toutes sortes d'invasions (Huns, Lombards, Slaves, Normands, Croisés puis Ottomans) avant de connaître dans les années 1920 les joutes d'une démocratie embryonnaire, la monarchie, la dictature communiste d'Enver Hoxha, un libéralisme effréné et, aujourd'hui à nouveau, une opposition frontale entre socialistes (au pouvoir) et conservateurs. Nation où chacun a son mot à dire, où il y a autant d'opinions que de bonnets, où l'on se chamaille ferme, mais où chacun s'unit dès lors qu'il s'agit de défendre cette patrie qui a traversé tant d'épreuves. Depuis la chute du régime communiste, l'Albanie est arrimée à l'Occident ; en 2009, elle est devenue membre de l'Otan et, en juin 2014, a acquis le statut de candidat à l'UE. Tirana espère ouvrir les négociations d'adhésion en janvier 2017, mais le chemin sera long. Les Européens exigent comme préalable une réforme de la justice, qui passe pour corrompue. Trafics en tout genre, chômage élevé (17% de la population) et revenu par habitant encore faible : tout n'est pas rose, mais tout n'est pas non plus aussi sombre qu'on le dit. La splendeur des paysages et le potentiel économique du pays (doté de pétrole, de gaz, de minerais, d'une main d'œuvre peu chère et d'une agriculture plutôt efficace) attirent de plus en plus touristes et investisseurs. « Quand on vient une première fois ici, on revient, forcément », nous assure Edi Rama, le Premier ministre, qui nous reçoit dans ses bureaux le lendemain des noces. Artiste peintre réputé, il nous peint l'Albanie sous ses plus belles couleurs. République ou monarchie, dont le rétablissement est plus qu'improbable ? Qu'importe. Les questions de politique s'effacent le temps des festivités.

    Le soir, sur Klan TV, sur le plateau de la célèbre émission Opinion qu'anime le journaliste vedette Blendi Fevziu, les disputes reprennent le dessus. Les images des festivités défilent, suivies d'un débat où s'affrontent deux adversaires de la monarchie et deux contradicteurs, qui estiment que ce mariage est positif pour l'image du pays. L'apaisement viendra de la reine Géraldine, sur laquelle on m'interviewe à l'occasion de la sortie simultanée de mon livre (*) en France et en Albanie. Car Géraldine, qui ne régna pourtant qu'un an, de son mariage en 1938 à l'invasion italienne en 1939, continue de charmer les Albanais, qui se souviennent de sa beauté, de sa profonde bonté, de la rapidité avec laquelle elle apprit leur langue, de l'aisance avec laquelle elle se fondit dans leur culture et de sa dignité durant ses années d'exil. Même au temps du communisme, elle ne subit aucune attaque ni critique. Pour les Albanais de tous bords, le mariage de son petit-fils Leka s'inscrit dans la continuité de l'Histoire. En octobre 2002, quatre mois après son retour triomphal, Géraldine est morte comme elle le souhaitait, « en Albanie, comme une albanaise et parmi les Albanais ». Edi Rama a raison : on ne dit pas adieu à Tirana, mais au revoir.

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     Mariage du prince Leka des Albanais ; Tirana, côté glamour par Joséphine Dedet

    (*)Géraldine, reine des Albanais, de Joséphine Dedet, éd. Belfond, octobre 2016, 254 pages (troisième édition, fondée sur le témoignage direct de la reine). Traduit en hongrois (Europakiado, août 2015) et en albanais à l'occasion du mariage royal (éd. Greentech, octobre 2016)

     

    Photos suivantes  ©Joséphine Dedet

    Cliquer sur chaque photo pour l'agrandir

    Le Prince Leka et la Princesse Elia juste après leur mariage le 8 octobre 2016 dans les jardins du palais des Brigades

    Une photo de la mariée avec de jeunes Albanais dans les mêmes jardins, le 8 octobre

    La table des mariés lors du dîner au palais des Brigades le 8 octobre

    ©Joséphine Dedet

    Joséphine Dedet sur le plateau de l'émission de télévision "Opinion" à Tirana le 9 octobre 2016

     Mariage du prince Leka des Albanais ; Tirana, côté glamour par Joséphine Dedet

                                                       Photo ©Sentürk Demircan


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  • La Rédaction

    Sise à Rueil-Malmaison, en France, la Villa Segovia fut la résidence ordinaire et permanente du Duc et de la Duchesse de Ségovie, sa seconde épouse, durant toutes les années 1950.

     

    Cette résidence fut le cœur d'une vie officielle et mondaine brillante et intense. Elle vit passer une foule de personnalités françaises et internationales, de diplomates, de vedettes. Rachetée par l'Institut Français du Pétrole au milieu des années 60, la Villa a été conservée telle quelle, enserrée dans les bâtiments modernes de l'Institut qui est désormais le siège de son école internationale.

     

    Dans le film L'Odyssée, qui vient de sortir sur les écrans et rappelle l'épopée du Commandant Cousteau, une courte séquence est filmée dans ce qui fut la Villa Segovia : la rencontre du Commandant et l'un des responsables de l'IFP se déroule dans le salon arrondi - meublé de façon moderne -  ouvert de plusieurs baies vitrées, et où l'on aperçoit quelques moulures.

     Cliché ©Yvan de Wilde

    La Villa Segovia - Un moment de la vie française

    Ce cliché provient de la série de photos du Duc et de la Duchesse de Ségovie publiés sur notre Site et extraits des collections de M. Yvan de Wilde.


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  • Nouvelle série des photographies du Duc et de la Duchesse de Ségovie et de leur famille. Elle sont issues des prestigieuses collections de M. Yvan de Wilde, que nous remercions, et publiées par Royauté-News. ©Yvan de Wilde

     

    Patrick de La Rode avait organisé le premier voyage de l'héritier des Bourbons et du trône de France, le Duc d'Anjou et de Ségovie, et les premières cérémonies organisées depuis la Guerre. Ici, le Duc de Ségovie reçu à la mairie d'Angoulême, par le maire, M. Thiébault, en présence des autorités : le Préfet de la Charente, l'Evêque d'Angoulême, le Colonel commandant les forces de Gendarmerie, etc. Debout, à l'arrière-droit du Prince, M. Patrick de La Rode. Debout, au premier plan, le baron Pinoteau lisant un discours. (Clic sur la photo)


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  • En direct du Service de Communication du Royaume d'Araucanie et de Patagonie ;

     

    Le cimetière de Tourtoirac, qui abrite les dépouilles du Roi Orélie-Antoine et de son successeur, le roi Achille, exhibe fièrement un panneau aussi vieux que le monde.

    Le cimetière

     


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  • La captivité et la mort de Marie-Antoinette - G. Lenôtre -

    tempus ; paru le 6 Octobre 2016 ; 410 p.;  10 €

    Un classique réédité du grand historien. Royauté-News

    La captivité et la mort de Marie-Antoinette - G Lenôtre


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