• Réponse au Figaro sur : «  Qui serait le roi de France aujourd’hui ? »

    La Rédaction

     

     

    Nous ne ferons pas de longue critique. Lundi paraîtra la seconde partie du Figaro, nous essaierons dans la semaine de publier ces deux parties pour que nos lecteurs qui ne lisent pas Le Figaro les consultent. Nous nous limiterons ce soir et plus tard à quelques remarques suffisantes.

    Il faut renvoyer à notre dictionnaire des définitions en cours d’élaboration. Puisque,  des états-majors des deux principaux princes,  l’un se charge de diffuser du faux à longueur d’année, l’autre plane à dix mille. Quant aux autres princes, ils n’ont rien à dire, ce qui va plus vite, n’est-ce pas Sixte-Henri ?

    Ce genre de sujet qui ne mène à rien ressort trop souvent dans la presse, au point qu’on se dit qu’il s’agit d’articles de commande... Et pour nous, une certitude !

    Cette fois-ci un rédacteur en chef au Figaro en charge de l’histoire, de surcroît maître de conf. à sciences-po et pas en fabrication des cocottes en papier mais sur les institutions politiques... Parfait pour un auteur d’article qui non seulement ne connaît pas le sujet, mais mélange tout. À moins qu’il ne se soit laissé emporter...

    C’est le piège habituel d’un sujet trop grand. Ce sujet ne peut être traité, même dans une série d’articles qui durerait trois ans !

    L’idée serait bonne : « Les Français s’apprêtent à regarder en masse le sacre de Charles III. Pourquoi n’avons-nous pas ce bonheur, nous aussi ?, se demanderont certains téléspectateurs. Le goût pour la grandeur monarchique reste vif au pays qui a guillotiné son souverain en 1793. Qui serait le roi de France, si nous avions un roi ? »

    D’abord le pays qui a assassiné le roi n’est pas la France mais des étrangers venus se mêler d’y semer la révolution et leurs idées noires sous prétexte de bienfaisance. Si quelqu’un prouve le contraire, nous lui signons un chèque de 100 000.

    « Qui serait le roi de France, si nous avions un roi ? » ne veut rien dire et c’est même une contradiction.

    Si la France avait un roi deux modèles les plus opposés pourraient exister, mais aussi tous les autres modèles ! Limiter le sujet, le fausser dans sa présentation, au choix, signe une propagande pro-Orléans, ou alors une propagande anti-monarchie : la seule, la vraie !

    Que l’auteur accède au vocabulaire : depuis des années RoyautéNews emploie des termes non péjoratifs et surtout exclut les termes impropres comme celui d’orléaniste.

    RoyautéNews ne fait pas de politique-fiction. Personne ne pourrait savoir quelle monarchie serait en place aujourd’hui, et la cascade d’hypothèses relève du plus grand Disneyland !

    On voit vite que l’auteur ne connaît pas son sujet, au point de déclarer que Jean d’Orléans n’est pas Comte de Paris mais Duc de Vendôme... sujet qui est en fait une multitude de sujets qui se chiffonnent : sujet trop grand !

     

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    Il n’existe qu’un seul prétendant déclaré en France, si on considère que Sixte-Henri, qui a longtemps fait figure de candidat, ne se veut pas ou plus dans la course. 

     

    Ce Prétendant est le Comte de Paris, c’est-à-dire Jean d’Orléans.

     

    Le Duc d’Anjou, lui, n’est pas prétendant. Qu’on se réfère au premier grand entretien qu’il a accordé... au Figaro Magazine [ sauf erreur de notre part ], et en 2010. Pour ne pas remonter plus haut, c’est-à-dire en 1993. Dans Le Figaro... Deux moments charnières de sa vie.

    Nous ne le dirons pas spécialement pour l’auteur de l’article que nous commentons, mais pour tous les articles qui ressassent indéfiniment les mêmes incohérences. Faire semblant de l’ignorer, c’est faire de la propagande à la Bern, et c’est le faire exprès ! Et cela finira au tribunal.

    Il faut se demander pourquoi l’entourage de Louis ne remet jamais les choses en place ! Là-aussi, est-ce fait exprès ? Si Patrick de La Rode était encore là, ils passeraient un mauvais moment !

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    Non, les arguments des deux princes  ( donc, pas des deux prétendants ) ne sont pas « leurs » arguments. Pour l’essentiel, côté Orléans il s’agit de sornettes introduites assez récemment par une clique entendue qui a effectué une sorte "d’OPA" sur un Comte de Paris, le précédent (†2019), plus émotif que "politique"...

    Pour le Duc d’Anjou, il faut distinguer la position officielle du Légitimisme, de certains partisans qui, de bonne foi, font des confusions avec les questions politiques ou prétendent tirer à Droite.

    Or la position officielle de ceux qui ont façonné la synthèse permettant de se repérer, c’est qu’il n’existe pas d’argument, car l’affaire ne réside pas dans des arguments ! La réalité du Duc d’Anjou n’a rien de comparable même de loin avec celle du Comte de Paris.

     

    Le Duc d’Anjou représente la monarchie française, stoppée dès 1789 selon nous, RoyautéNews, tout au plus en 1790.

     

    Le Comte de Paris actuel a clairement défini, lorsqu’il était encore le Duc de Vendôme et agissait au nom de son association Gens de France, que si la question d’une monarchie en France se posait il s’agirait d’une nouvelle monarchie, et non d’une restauration. Il reprenait le terme d’instauration, forgé avant lui.

     

    Dès lors qu’on cesse de nous assommer, journalistes, lobbyistes, avec les « deux prétendants » qui n’ont d’ailleurs rien de concret à dire pour aider ceux qui les soutiennent. Si la question d’un système monarchique se posait en France, officiellement, la queue des prétendants serait plus longue !

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    À ce propos qu’on s’en tienne à celui du grand-père de Jean, celui que nous appelons le Comte de Paris historique (1908-1999) :

     

    « - S’il était question d’une monarchie aujourd’hui, tout le monde pourrait se présenter, même Tartempion. »

     

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    Puisque c’est lui qui le dit, qu’on s’en tienne là.

     

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    Si dans le cas plutôt improbable où l’on restaurerait telle quelle la monarchie d’avant 89, et à la condition que les mêmes personnages aient vécu et soient morts aux mêmes dates, ce serait Louis de Bourbon qui règnerait.

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    (  à compléter... en cours de complément )

    =

    Le Comte de Paris ne dispose pas de capacité à devenir "roi de France" dans le cas où se poserait institutionnellement l’hypothèse pour le pays  de se doter d’un système parmi les supposées nombreuses combinaisons qu’il conviendrait d’inventer et pouvant appartenir à la catégorie des monarchies royales.

     

    Mais dans le cas irréaliste d’une monarchie de restauration, qui ne soit pas d’une restauration du buffet de la gare et donc autre qu’une monarchie d’opérette à laquelle ont propension les Orléans, le Comte de Paris et les siens pourraient être rois de France après l’extinction des quelque 70 à 80 personnes passant avant eux, ce qui tiendrait pas loin du génocide, et selon le canon Légitimiste.

     

     

    S’il respecte la position Légitimiste, l’auteur du présent article de RoyautéNews personnellement n’adhère pas à cette position et pour lui les Orléans ne disposent pas de capacité de succession au trône de France, le seul qui corresponde à la monarchie d’Ancien Régime.

     

    _____

    Le seul intérêt de certains de ces articles comme celui-là est qu’ils ignorent involontairement mais à juste titre quand même, Jean-Christophe Napoléon, qui se veut républicain et n’a donc plus sa place dans le concert prétendant. D’ailleurs, comme nous devons y venir, disons-le en avant-première, nous ne reconnaissons pas Jean-Christophe Napoléon comme représentant des droits dynastiques Napoléon.

     

     

    Au sujet de notre article

    En bref ( Clic ! )


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  • Commentaires

    1
    Lundi 8 Mai 2023 à 22:37

    On pourra se reporter à l’article publié en 2019, disponible en cliquant sur Clic !

     



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