• La Rédaction 

    Lorsque le premier Chinois était annoncé en Principauté, nous pouvions croire qu'il s'agissait d'une étape de l'implantation des "routes de la Soie", une entreprise hors normes qui transforme le monde, en particulier, ici, l'Europe, en un comptoir ou plus exactement un bureau de prêt, la Chine se trouvant du bon côté du guichet. Trois pays asiatiques ont déjà fait les frais de cette opération dans laquelle la Chine, ce premier géant économique, gagne à tous les coups.

    Tant qu'à faire, les rendez-vous étant établis entre la Chine et divers pays dont la France pour cette route directe qui, de Pékin, ne s'arrête qu'à Rotterdam, et donc inéluctable, nous nous disions que Monaco pouvait encore accroître d'un cran dans son rôle international, comme depuis la dernière partie du règne du Prince Rainier et la totalité de celui d'Albert. Placer Monaco au rang des pays qui traitent avec la Chine n'est pas donné à tous les pays de la taille d'un pays.

    Las ! C'était pour une toute autre raison que le Chinois s'est amarré en eaux tièdes, sous des cieux accueillants, hospitaliers et comme il se doit peu regardants. C'est l'équipement en 5G de la Principauté qui motivait cette rencontre, historique il demeure vrai.

    À part le blabla des concepteurs de la 5G ou celui des fondus de la technologie qui jamais ne s'arrête et n'en rate jamais une, personne ne serait capable d'expliquer à quoi servent sa rapidité accrue et sa "connectivité" tous azimuts. Au profit de qui ? Pas des Chinois en tous cas ! Leur Internet est verrouillé et ne sont tolérés sur leurs réseaux que des comptes ne parlant que de fleurs, de cuisine et d'animaux. Un peu comme ici, d'ailleurs, à peu de chose près. Mais cette "ultra-communicabilité" ne sera pas perdue pour tout le monde. 

    France Inter ne s'y trompe pas en titrant "Huawei ( 1) met un pied en Europe en équipant Monaco de sa 5G". Pas besoin pour la Chine de déferler comme d'autres zones du monde : les conversations, et mêmes tous les moindres faits et gestes seront surveillés, contrôlés, enregistrés, analysés, depuis la Chine. Que la NSA, voire, quelques autres services le pratiquent déjà à une échelle plus réduite et ciblée, ne sera pas une consolation. Mais la collusion généralisée n'a-t-elle pas coiffé au poteau la prouesse de l'instantanéité numérique ? 

     

    Monaco et son erreur avec la Chine

    Voici et © Niviere David/ABACAPRESS.COM ; Un clic sur l'image pour agrandir

     

     (1) le géant chinois du numérique.

    Monaco et son erreur avec la Chine


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  • La Rédaction

    Le Prince Louis de Bourbon se trouve depuis hier comme invité d'honneur au XIIIème Congrès mondial des Familles à Vérone.

    Louis de Bourbon au Congrès mondial des Familles


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  • Napoléon Bonaparte  ; La nation incarnée - Natalie Petiteau

    EKHO ; ( 2015) ; 6 févr. 2019 ;  384 p.;  8€90.

    Réédition de l'ouvrage que nous avions présenté en 2015.

    Présentation officielle : Cerner l'homme Napoléon Bonaparte sous toutes ses facettes, telle est l'ambition de cette biographie. L'auteur propose ici de comprendre la vie d'un homme dans un temps spécifique, la Révolution française et ses lendemains, et dans un espace d'envergure, le continent européen.
    Par un retour aux sources, elle livre un portrait intérieur en montrant ses mutations permanentes au gré des événements. Elle donne à voir comment cet officier d'abord farouchement corse puis viscéralement français est devenu un homme politique tout autant qu'un génial chef de guerre. Elle souligne comment il a été perçu comme l'incarnation de la nation française, et comment il s'est lui-même pensé comme tel. Elle montre le processus par lequel il s'est enfermé dans la certitude que lui seul savait ce qu'était la bonne voie pour la France révolutionnée. Napoléon ne pouvait pas concevoir une France qui ne soit pas en position dominante en Europe. Si bien que l'enfant des Lumières et l'officier jacobin qu'il a été a finalement fait figure de tyran sanguinaire.
    L'un des intérêts de ce livre est aussi de proposer une remise en perspective de cette image légendaire.

    Napoléon Bonaparte  ; La nation incarnée - Natalie Petiteau


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  • L'Inde de Modi  -  Christophe Jaffrelot

    Fayard ;  20 mars 2019 ;   352 p.;   25€.

    Quand certains découvrent que le monde qui n'est heureusement pas le copier-coller des dérives idéologiques "à la française" d'utopistes agressifs, dangereux, défenseur du mondialisme obsessionnel. Il existe donc des pays où la notion de service de soi, du respect de ce pour quoi l'on a été élu, existe et que - au-delà des éventuelles erreurs de conception dont ne sont pas exempts ceux qui cherchent à ouvrir une voie  : il n'est pas question pour nous ici d'excuser les attaques contre les chrétiens, mais de souligner que les nationalismes, mêmes mal construits, ont des fondements justifiés dans leur intention et que la réponse aux erreurs ne peut pas résider dans le pire - l'intérêt d'un pays doit prendre son creuset dans la volonté des peuples et celle de véritables élites dévouées à leur nation, et non dans les sectes. Autrement dit, voir critiquer les pays qui comme l'Inde, mais on pourrait en citer d'autres en Europe, envisagent leurs institutions et leur avenir sans tenir compte (crime de lèse-république !) des utopies rétrogrades de l'intelligentsia parisienne, permet de mesurer le décalage radical entre ceux qui gouvernent en France et la réalité. RoyautéNews

    Présentation officielle : Au terme d'une longue enquête, Christophe Jaffrelot livre le portrait saisissant d'une Inde nationaliste, dont les dirigeants ont su profiter du jeun électoral pour exclure et mettre en place une véritable démocratie ethnique.

    En Inde comme dans bien d’autres pays, la nation ne se définit pas seulement sur le mode ouvert de la citoyenneté, mais aussi sur celui, fermé, de l’ethnicité. Le premier a longtemps été représenté par le parti du Congrès de Gandhi puis de Nehru, et le second par les nationalistes hindous, pour lesquels la communauté majoritaire, faite de fils du sol, incarne l’Inde éternelle, tandis que les chrétiens et les musulmans sont des pièces rapportées devant prêter allégeance aux symboles hindous pour être reconnus comme des Indiens à part entière. Né dans les années 1920, le nationalisme hindou n’a pris son essor que dans les années 1990 avant de conquérir le pouvoir en 2014. Ce tournant doit beaucoup au populisme de son leader, Narendra Modi, une personnalité atypique qui a d’abord gouverné la province du Gujarat –  où il s’est imposé, suite au pogrom antimusulman de 2002, grâce à ses succès économiques et au soutien des milieux d’affaires  , avant de conduire son parti, le BJP, à la victoire. En cinq ans, les nationalistes hindous ont changé la face de l’Inde. Non seulement ils ont mis au pas les tenants du sécularisme (universitaires, ONG…), mais ils se sont aussi attaqués aux chrétiens et aux musulmans au point de les marginaliser dans les assemblées nationales et régionales, et, surtout, de mettre en place une police culturelle. Ce dispositif, s’il ne s’est pas traduit par des réformes constitutionnelles, donne aujourd’hui naissance à une démocratie ethnique de fait.

    L'Inde de Modi  -  Christophe Jaffrelot


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  • Pacifique ; A la croisée des empires - Bernard Lavallé

    Vendémiaire ;  3 sept. 2018 ;   360 p.;   23€.

    Présentation officielle : Depuis sa « découverte » en 1513 au-delà de l’isthme de Panamá par des conquistadors en quête d’une mythique mer du Sud, le Pacifique fait l’objet de toutes les convoitises. Grâce au voyage de Magellan quelques années plus tard, à la conquête des Philippines et à la colonisation des côtes américaines du Mexique au Chili, l’Espagne s’impose comme la maîtresse incontestée de cet « autre océan », porte d’entrée vers l’Asie. Mais les rivalités internationales sont féroces. Après la concurrence avec le Portugal autour du Japon, arrivent au XVIIe siècle les Hollandais de la Compagnie des Indes, puis les razzias sans merci des pirates et des corsaires anglais. Sans oublier l’irruption au XVIIIe siècle de navires marchands français attirés par l’argent du Pérou, et les partages coloniaux du XIXe siècle.Cette histoire du Pacifique, celle d’une lutte impitoyable entre empires, n’avait jusqu’à présent fait l’objet d’aucune étude globale. une ambitieuse histoire globale.

    Pacifique ; A la croisée des empires - Bernard Lavallé


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  • La Rédaction

    Nous apprenons que la Duchesse de France, Comtesse douairière de Paris, assistera à une messe pour son défunt mari le Comte de Paris, Duc de France.

     

    Elle sera célébrée le 1er avril 2019, à Saint-Germain l'Auxerrois à 11 h. Elle est ouverte à tous ceux qui souhaitent manifester leur sympathie.


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  • Le soir approche et déjà le jour baisse -  Cardinal Sarah ; Nicolas Diat

    Fayard ;   entretiens ;  20 mars 2019 ;  448 p.;   15€99.

    Le soir approche et déjà le jour baisse -  Cardinal Sarah

    Présentation officielle : « À la racine de l’effondrement de l’Occident, il y a une crise culturelle et identitaire. L’Occident ne sait plus qui il est, parce qu’il ne sait plus et ne veut pas savoir qui l’a façonné, qui l’a constitué, tel qu’il a été et tel qu’il est. De nombreux pays ignorent aujourd’hui leur histoire. Cette autoasphyxie   conduit naturellement à une décadence qui ouvre la voie à de nouvelles civilisations barbares. »

    Cette affirmation du cardinal Robert Sarah résume le propos de son troisième livre d’entretiens avec  Nicolas Diat. Son constat est simple  : notre monde est au bord du gouffre. Crise de la foi et de l’Église, déclin de l’Occident, trahison de ses élites, relativisme moral, mondialisme sans limite, capitalisme débridé, nouvelles idéologies, épuisement politique, dérives d’un totalitarisme islamiste... Le temps est venu d’un diagnostic sans concession. Il ne s’agit pas seulement d’analyser le grand retournement de notre monde  : tout en faisant prendre conscience de la gravité de la crise traversée, le cardinal démontre qu’il est possible d’éviter l’enfer d’un monde sans Dieu, d’un monde sans homme, d’un monde sans espérance.
     
    Dans cette réflexion ambitieuse, le cardinal Robert Sarah se penche sans exclusive sur les crises du monde contemporain en livrant une importante leçon spirituelle  : l’homme doit faire du chemin de sa vie l’expérience d’une élévation de l’âme, et ainsi quitter cette vie en créature plus élevée qu’il n’y était entré. 
     
    Le cardinal Robert Sarah est une figure majeure du monde catholique d’aujourd’hui.


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  • Jouer le jeu avant la dernière partie - Alain de la Morandais

    Presses de la Renaissance ;  mémoires ; 14 mars 2019 ;  428 p.;  21€.

    Au moins pour la couverture du livre...


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  • La Rédaction

     

    Demeures de prestige : le Baron Stieglietz

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    Le superbe manoir commandé par le banquier russe à partir de 1870, à Saint-Petersbourg. Il devint la propriété de sa fille adoptive, fille naturelle du Grand-Duc Michel Paul. Il fut ensuite la propriété du Grand-Duc Paul Alexandrovitch pour son second mariage avec la Princesse Alexandra de Grèce. Peinture de Luigi Premazzi, qui a peint toutes les pièces de cette demeure malheureusement détruite au cours de la Révolution russe.


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  • La République des Pirates  -  Jean-Marie Quemener

    Plon ;  14 févr. 2019 ;  premier roman ;  318 p.;   19€90.

    Présentation officielle : La République des Pirates nous entraîne au début du XVIIIe siècle, de Carnac aux côtes du Venezuela en passant par les Antilles, dans le sillage des grands romans d'aventure de Daniel Defoe et Robert Louis Stevenson, guidée par le marin breton Yann Kervadec et son drôle d'équipage. 

    La République des


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