• Les Pictes ; A l'origine de l'Ecosse - Frédéric Kurzawa

    Yoran ;  9 mars 2018 ;  512 p.;  23€.

    Présentation officielle : Seul ouvrage sur les Pictes en langue française, ce livre plonge aux racines de la nation écossaise et permet de découvrir un peuple souvent oublié des manuels consacrés aux Celtes.

    Les Pictes ont peuplé les Hautes Terres d’Écosse du IVe au IXe siècle. Guerriers aguerris, ils ont tenu en échec les légions romaines, puis leurs voisins du Dál Riata et de la Northumbrie, et ont résisté aux invasions scandinaves.
    À défaut d’avoir laissé des écrits, ils ont parsemé leur pays de stèles énigmatiques qui continuent à intriguer les spécialistes.
    Agrémenté d’une centaine d’illustrations, l’ouvrage aborde tous les aspects de cette société à travers sa langue, son mode de succession matrilinéaire, ses conceptions religieuses, ses coutumes et traditions, ses différents monarques, ses productions artistiques ainsi que les événements qui ont entraîné sa disparition au profit de ce qui deviendra l’Écosse actuelle.
    À travers ces pages, l’auteur espère réparer une injustice et ressusciter ce peuple disparu, le temps d’une lecture.

    Les Pictes - Frédéric Kurzawa


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  • La Rédaction

    c'est début Avril que, sous la forme d'un site web, Explicite, nouveau média d'infos sur Internet, verra le jour. Le projet est porté par Olivier Ravanello et animé par cinquante-quatre journalistes venus de la chaîne i-Télé.

    Le média existe déjà sur les réseaux sociaux et participe comme invité à des émissions sur d'autres chaînes.

    Un membre de notre rédaction vient de rencontrer ces jours-ci une des journalistes du nouveau média, qui augure d'un style alerte.

    Explicite : nouveau site d'infos

     


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  • Hubert de Givenchy - Jean-Noël Liaut

    Entre vies et légendes ;

    Grasset ; 14 mars 2000 ;  300 p.; 22€40.

    Présentation officielle : Qu'est-ce qu'un homme élégant ? Hubert de Givenchy. Couturier de renommée mondiale, esthète collectionneur de maisons, éternel adolescent fougueux capable de restaurer le potager du roi à Versailles, l'actuel président de Christie's passe pour un classique. Mais il ne le fut pas toujours. Il n'y a pas si longtemps ce "Bébé géant", à la suite de Jacques Fath, incarnait l'esprit parisien, ce rêveur discipliné tourbillonnait dans la café-society, dessinait des robes-chaises pour Maxime de La Falaise, et exportait une certaine idée de la femme en habillant le lutin Audrey Hepburn d'un fourreau noir dans Breakfast at Tiffany's. De Saint-Jean-Cap-Ferrat à New York, de Venise à Tokyo, le dandy désargenté deviendra vite l'homme pressé. L'homme du monde se muera en créateur à la griffe incontournable.
    Dans cette première biographie d'Hubert de Givenchy, les conversations intimes et les souvenirs inédits abondent. C'est l'évocation d'une élégance disparue. C'est aussi une ronde où Audrey Hepburn, Hélène Rochas, les soeurs Mitford, la duchesse de Windsor, et quelques excentriques, saluent leur ami Givenchy, et à travers lui sa conception indémodable de l'éphémère.

    Hubert de Givenchy - Jean-Noël Liaut


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  • La Rédaction

    Hommage à Hubert de Givenchy, qui vient de s'éteindre. Il était synonyme de la haute couture traditionnelle française, portée avec une singulière élégance depuis 1952, sa première collection, jusqu'à la dernière en 1995. Il était liée d'une profonde amitié à son incroyable muse, la légendaire Audrey Hepburn, qui porta à l'écran les œuvres du créateur.

    Sa marque de parfum, et les lignes qu'il a dessinées pour sa maison de couture ont répandu le bon goût inimitable par lequel la France, dans sa splendeur retrouvée, rayonnait sans ombre à travers le monde.

    Hubert de Givenchy, ou la légende du chic français

    La biographie qui lui avait été consacrée par Jean-Noël Liaut en 2000.


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  • La Rédaction

    Megan Markle a reçu le baptême des mains de l'Archevêque de Canterbury à Saint James. C'est un pas vers le prochain mariage, le 19 mai de la jeune femme et du Prince Harry.

     Baptême de Megan Markle

    Courtesy of © Agence Bestimage


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  • Les 30 "empereurs" qui ont fait la Chine - Bernard Brizay

    Perrin;  1er fév. 2018 ;  562 p.;  25€.

    Huitaine de l'Asie sur RoyautéNews

    Les 30 "empereurs" qui ont fait la Chine - Bernard Brizay

     


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  • Dans l'Empire mongol - Jean de Plancarpin

    Anacharsis ;  17 fév. 2018 ;  272 p.;  10€.

    Présentation officielle : Textes rassemblés, présentés et traduits du latin par Thomas Tanase.

    Au début du XIIIe siècle, les hordes d’Ögödei, le fils de Gengis Khan, déferlent sur le nord-est de l’Europe et ravagent tout sur leur passage, puis s’en retournent. L’Occident est glacé d’effroi ; le pape Innocent IV décide d’envoyer une ambassade au grand-khan mongol pour tenter de comprendre.

    C’est ainsi que le franciscain Jean de Plancarpin part pour l’Asie centrale en 1245. De retour deux ans plus tard, il rédige le récit de son voyage au cœur des steppes, où il assista à l’intronisation du nouvel empereur, Güyük.
    La relation de Plancarpin, agrémentée des histoires fantastiques colportées le long des Routes de la Soie, est aussi accompagnée de la traduction des lettres du pape apportées au grand-khan et de la réponse – pleine de superbe – de ce dernier.
    Ces textes, récits de voyage et documents exceptionnels, ouvrent en grand les portes de l’Empire mongol au faîte de sa puissance.

    Dans l'Empire mongol - Jean de Plancarpin 

    Huitaine de l'Asie sur RoyautéNews


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  • A la recherche du sauvage idéal - François-Xavier Fauvelle

    Seuil ;  31 août 2017 ;  224 p.;  20€.

    Présentation par l'auteur : Ce livre nous entraîne au bout de l’Afrique sur les traces d’un peuple oublié, ce peuple dont est issu la tristement célèbre « Vénus hottentote ». Dès qu’il paraît, au temps des Grandes Découvertes, son étrangeté radicale effraie ou émerveille. Voici donc le pire ou le meilleur des sauvages, en tout cas le plus exemplaire : il est ce que nous – Européens, modernes, conquérants – ne pouvons plus être. Inadaptés au monde qui se construit à leurs dépens, ces femmes et ces hommes deviennent la caricature d’un peuple meurtri, bientôt retranché de la terre et de l’histoire.

    Parce qu’il retrace leur disparition en même temps que l’enquête qui part à leur recherche, ce livre raconte l’histoire à rebours. Il suit des pistes qui remontent le temps et les retrouve, là, en 1670, entourés de vaches et d’esprits, dans le campement où un chirurgien allemand, notre meilleur informateur, les a rencontrés. Ils ont un nom : les Khoekhoe.

    « Je ne sais pas s’il faut haïr les voyages et les explorateurs. Ils vous convient, quelquefois malgré eux, à un outre-passement auquel il faut consentir. Au bout de la piste, si vous y avez consenti, si nous y avons mis assez de désir et de ténacité, peut-être serons-nous tous, le narrateur à coup sûr, la lectrice, le lecteur peut-être, devenus sauvages. » F.-X. F.

    A la recherche du sauvage idéal - François-Xavier Fauvelle


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  • Histoire de la monarchie de Juillet - Sébastien Charléty

    Perrin ; 25 janv. 2018 ; 525 p.;  25€.

    Il s'agit de la réédition de l'ouvrage paru en 1921. Préface d'Arnaud Teyssier.

    Présentation officielle :

    La monarchie moderne. Aux origines du macronisme ? La Monarchie de Juillet, publiée en 1921 par Sébastien Charléty, reste l'ouvrage de référence sur le régime de Louis-Philippe Ier, devenu avec le temps le symbole même du capitalisme triomphant et du pouvoir de l'argent.
    Charléty dresse un portrait de l'époque plus proche de la réalité, comme le démontre Arnaud Teyssier dans sa belle préface. Une réalité qui n'est pas sans éveiller des échos en nous : un monarque intelligent, cultivé et volontaire, soucieux de réconcilier deux France séparées par l'Histoire, mais aussi un politique manipulateur, toujours porté à tirer les institutions vers un pouvoir personnel. Un pays d'apparence prospère, mais où le mouvement du monde creuse un fossé chaque jour plus profond entre les plus riches et les plus modestes. Une société en pleine mutation sur fond de bouleversement économique. Un régime qui se croit assez fort pour maintenir l'ordre en France et l'harmonie en Europe, mais qui a trop peur du peuple pour croire dans les vertus du suffrage universel et saisir la force des passions souterraines qui agitent le pays.
    Louis-Philippe fut à bien des égards un roi courageux et tenace, qui avait longtemps vécu et appris avant d'accéder au pouvoir, et régna tout de même près de dix-huit ans sur une France qui ne savait plus vraiment ce qu'elle espérait de la politique.
    L'exemple de la monarchie de Juillet, telle que la fait revivre cet ouvrage si vivant, nous rappelle enfin qu'un régime qui se veut porteur d'optimisme et de prospérité peut s'effondrer subitement s'il oublie non seulement la « charpente sociale » et son tissu nécessaire de solidarités, mais aussi la part de rêve et de passion qui, pour un peuple, fait la « véritable nourriture de son âme ».


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  • Aurès, 1935 - Photographies de Denise Rivière et Germaine Tillion

    Hazan ; 7 fév. 2018 ; 271x240mm ; 24€95.

    Ce livre provient de l'exposition présentée au Pavillon Populaire de Montpellier du 8 février au 16 avril 2018 dont il est le catalogue.

    Présentation officielle : Fin 1934, deux jeunes chercheuses, Thérèse Rivière (1901-1970) et Germaine Tillion (1907-2008), se voient confier par le musée d'ethnographie du Trocadéro –  devenu peu après le musée de l’Homme  – une mission d'étude qui les conduit pour plusieurs années dans l'Aurès. Situé dans l'Est algérien, à la lisière du Sahara, ce massif montagneux abrite alors quelque 60  000 Chaouia, population berbère qui conserve son ancienne économie agropastorale.
    Armées d'un Leica et d'un Rolleiflex, les deux femmes y prennent plusieurs milliers de photographies qui poursuivent et renouvellent une tradition déjà longue de la représentation aurésienne. S'y ajoute un film tourné par Thérèse Rivière en 1936.
     
    Disparus avec la déportation de Germaine Tillion, en 1942, et le long enfermement hospitalier subi par Thérèse Rivière à partir de 1948, ces documents ont été redécouverts au début des années 2000. Cet ouvrage présente une sélection de 120 photographies dévoilant le rapport particulier établi par chacune des observatrices avec leur sujet  : l'une –  Thérèse Rivière  –, plutôt «  ethnographe  » de terrain et très empathique dans son approche des Aurésiens  ; la seconde –  Germaine Tillion  –, davantage «  ethnologue  » et plus portée à la distanciation théorique.
    Ces images nous donnent à voir une société aujourd'hui disparue, ses rapports à la présence coloniale, et la tension singulière avec laquelle elle se livre au regard des deux ethnographes. Elles révèlent aussi le ressort affectif et visuel inconscient qui souvent semble détourner les observatrices d'un protocole purement documentaire. Sans oublier l'intention première de ces images, Christian Phéline, dans son texte, les situe dans un moment précis de la pratique ethnographique et les replace dans une histoire tant esthétique que sociale du médium photographique.

    Aurès, 1935 - Photographies de Denise Rivière et Germaine Tillion


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