• Anatomie de la Terreur - Timothy Tackett

    Traduit par Serge Chassagne ;

    Seuil ;  15 mars 2018 ;  480 p.;  26€.

    Présentation officielle : Comment l'élan démocratique de 1789 a-t-il pu donner naissance à la violence terroriste de 1793 ? Cette question obsédait déjà les contemporains, qui y voyaient non seulement un défi politique et une épreuve morale mais aussi un scandale logique. « Ce qui sera à jamais incompréhensible, c'est le contraste inouï de nos principes et de nos folies », écrit le révolutionnaire Dominique-Joseph Garat dès 1795. Timothy Tackett n'instruit pas le procès de la Révolution, il décrit le processus révolutionnaire. Dans un livre très neuf, s'appuyant sur les correspondances, pour la plupart inédites des acteurs des journées révolutionnaires, le grand historien américain restitue le sens des événements et des engagements, au plus près de la manière dont ils furent vécus, et des émotions politiques qui s'y exprimèrent. Après avoir expliqué dans Par la volonté du peuple (1997) comment l'on devenait révolutionnaire, l'auteur montre ici avec brio comment l'on peut devenir terroriste.

    Anatomie de la Terreur - Timothy Tackett


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  • D'Annunzio le Magnifique - Maurizio Serra

    Grasset ;  14 fév. 2018 ;  704 p.;  30€.

    On a du mal à concevoir aujourd’hui que Gabriele D’Annunzio (1863-1938)   fut l’écrivain-personnage le plus entouré, le plus imité, le plus jalousé de son temps. Henry James, Shaw, Stefan George, Heinrich et Thomas Mann, Karl Kraus, Hofmannsthal, Kipling, Musil, Joyce,  Lawrence, Pound, Hemingway, Brecht, Borges et tous les Français – de Remy de Gourmont jusqu’à Cocteau, Morand, Yourcenar   - trois générations d’intellectuels l’ont lu, étudié et copié, quitte à le renier ou l’oublier par la suite.
    Une légende, noire et rose à la fois, a fleuri abusivement autour d’un homme hors norme, dont le talent protéiforme, l’exceptionnelle vitalité et le courage physique, le goût de se dépasser en tout domaine, évoquent irrésistiblement le Minotaure de Picasso. Ce livre se propose de le faire redécouvrir tel qu’il fut.
    D’Annunzio n’a pas été tour à tour poète, romancier, auteur dramatique, séducteur qui défraya la chronique de son temps, aviateur, héros de la guerre, condottiere, Comandante à Fiume, jusqu’aux dix-sept dernières années de repli volontaire dans son palais du Vittoriale sur le lac de Garde, souvent revêtu d’un froc de bure.  Il fut, du début à la fin, un poète de l’action, composé de tous ces éléments divers, un barde que   le mouvement soulève, que le repli paralyse et que l’inertie tue. Non pas un aventurier, mais un véritable prince de l’aventure, précurseur des Lawrence d’Arabie, Saint-Exupéry, Malraux, et Romain Gary, qui se sont inspirés de lui.

    D'Annunzio le magnifique - Maurizio Serra


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  • Byzance la secrète - Pascal Dayez-Burgeon

    Perrin ;  11 mai 2017 ;  318 p.;  21€.

    Présentation officielle : Byzance, à en croire la Désencylopédie en ligne qui parodie ironiquement Wikipédia, " est un truc que personne ne connaît, dont personne n'a rien à faire, et qui a pour principale propriété d'être incroyablement compliqué et ennuyeux ". C'est évidemment une plaisanterie, mais qui correspond à ce que beaucoup pensent sans oser se l'avouer. L'objectif de cet essai vise donc à porter un autre regard sur Byzance et à souligner la modernité d'un empire qui, pendant un millénaire, a fait face à des défis qui sont toujours les nôtres : le despotisme, le fanatisme religieux, la guerre ou le rapport complexe entre l'Orient et l'Occident.
    A ce titre, l'auteur a choisi de se concentrer sur les moments essentiels de l'histoire de Byzance, en mettant en lumière ses principaux enjeux et en dénonçant ses principaux clichés : non, Istanbul n'est pas le nom turc de Constantinople, non, Théodora n'était pas une simple montreuse d'ours et non, Byzance ne rime pas forcément avec exubérance, décadence et manigances.

    Byzance la secrète - Pascal Dayez-Burgeon


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  • Notre langue française - Jean-Michel Delacomptée

    Fayard ;  7 mars 2018 ;  220 p.;  18€.

    Présentation officielle : Conçue, à l’origine, pour être écrite avant d’être parlée, la langue française a toujours obéi à une double vocation, politique et esthétique. Politique par sa volonté d’égalité vers le haut, esthétique par sa dimension foncièrement littéraire.
    Des Serments de Strasbourg à l’ordonnance de Villers-Cotterêts, du bouillonnement de la Pléiade à la rigueur de Malherbe, ce riche essai traverse, pour s’en émerveiller, l’histoire de notre langue – possessif pluriel en forme de prière laïque.
    Car l’auteur s’inquiète. Il craint que la standardisation, l’obsession de l’égalité par le bas, la technicité triomphante, la novlangue, le déracinement, ne portent au français un coup fatal.
    Indifférent aux sempiternels procès en passéisme, il soutient que la progressive rupture du lien qui unit notre langue à ses origines politique et littéraire va, dans un proche avenir, ruiner sa vigueur, son identité, son esprit. Qu’en abandonnant la quête d’exigence et de beauté qui a fait sa force, nous la privons de son pouvoir émancipateur. Et que, si nous continuons à la saccager, nous détruirons avec elle non seulement notre idéal républicain et notre culture, mais notre civilisation elle-même.

    Notre langue française - Jean-Michel Delacomptée


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  • Le petit livre des rois de France  - Guillaume Picon, Katia Boudoyan

    CHÊNE ;  (2010) 7 mars 2018 ;  208 p.;  14€95.

    Petit ouvrage bien fait et agréable à lire. Royauté-News

    Présentation officielle : De petites dimensions, en couleur et ornés de milles détails, les chromos faisaient la joie des enfants sages à l’école ou de ceux qui les collectionnaient en achetant des tablettes de chocolat. Cet album de poche rassemble une série de ces images consacrées aux rois de France qu’accompagnent des textes vivants et documentés. Les rois fainéants étaient-ils si cossards ? Saint Louis si juste ? Louis XI si cruel ? De Pharamond à Napoléon III, en passant par Charlemagne, Saint Louis ou Louis XIV…, découvrez ou redécouvrez la vie et l’œuvre de nos souverains à travers ce délicat petit album doré sur tranches.

    Le petit livre des rois de France - Guillaume Picon, Katia Boudoyan


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  • Sparte  -  Nicolas Richer

    Perrin ;  15 mars 2018 ; 478 p.; 20€90.

     

    Sparte  -  Nicolas Richer


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  • Théodora ; Prostituée et impératrice de Byzance - Virginie Girod

    Tallandier ;  8 mars 2018 ;  304 p.;  20€90.

    Un résumé paru : Sensuelle, déterminée, intransigeante. Rien ne résista à son incroyable ascension. Fille d'un montreur d'ours, née dans les bas-fonds de Byzance, prostituée dès l'adolescence, Théodora devint la plus grande impératrice de son temps. A l'aube du vie siècle, alors que l'Antiquité se mourrait et que le christianisme triomphant permettait toutes les rédemptions, elle gravit les marches sociales une à une jusqu'au sommet de l'Etat.
    Courtisane assumant pleinement sa sexualité vénale, Théodora s'affranchit des règles que lui fixait une société qui tolérait à peine son existence. Sa vie changea lorsqu'elle rencontra Justinien, l'héritier du trône. Lui non plus n'appartenait pas à l'aristocratie. Leur amour se mua rapidement en un véritable partenariat. Abrogeant des lois séculaires qui empêchaient leur mariage, Justinien fit de Théodora son épouse et l'impératrice de l'Empire romain d'Orient.
    L'ancienne putain, désormais parée de pourpre et de perles, fut le véritable " premier ministre " de l'empereur. Eprise du pouvoir, elle l'empêcha de fuir la ville lors de la grande révolte de 532 surnommée la sédition Nika. Vaincre ou mourir. Telle aurait pu être sa devise. Une fois assurée de sa puissance, elle fit et défit les carrières des hauts fonctionnaires, créa des réseaux d'espionnage, protégea les moines persécutés et, surtout, elle bouleversa les rituels de Cour : on la saluait, face contre terre, avec la même déférence que l'empereur, elle, une femme, une ancienne prostituée.
    Aimer le sexe et le pouvoir, se comporter avec la même liberté qu'un homme, voilà ce qui a fait entrer Théodora dans l'histoire et même dans la légende.

    Théodora  - Virginie Girod


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  • Albert II de Monaco, l'homme et le prince

    Conversations avec Isabelle Rivière et Peter Mikelbank ;

    Fayard ; 14 mars 2018 ;  300 p.;  22€.

    Ce livre attendu est paru le 14 mars.

    Présentation officielle : De tous les souverains du xxie  siècle, Albert II de Monaco est sans doute celui dont nous nous sentons le plus proche, celui dont l’histoire nous paraît la plus familière.
    Dans notre esprit s’est gravé le récit de son chemin singulier. Celui d’un enfant né de l’amour entre un prince et une étoile, un homme touché par la gloire et la tragédie, chef d’État, défenseur de l’environnement à l’échelle mondiale, compétiteur olympique, époux et père de famille.
    Mais le connaissons-nous vraiment  ?
    Le Prince s’est confié à deux journalistes au cours d’entretiens exceptionnels, dans lesquels il évoque sans détours sa vie officielle et personnelle.
    A ses côtés, son épouse, la princesse Charlène, et ses sœurs, la princesse de Hanovre et la princesse Stéphanie, racontent ici, pour la première fois, l’homme qu’elles aiment.

    Albert II de Monaco, l'homme et le prince


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  • RN 2 de Royauté-News

    Mots fleuris

    Celui que j'ai "inventé" c'est Caligulaminus (un légionnaire romain dans Astérix le Gaulois). Mais j'ai aussi lu : présidenticule, présidentelet (j'aime beaucoup), Macaron Ier, micron...


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  • La Rédaction

    Megan Markle a assisté pour la première fois à une cérémonie en présence de la Reine : lundi, pour la Célébration du Commonwealth. Cette cérémonie aura été lorgnée avec la plus grande attention par tous les médias, pas seulement par les spécialistes comme Royauté-News qui fut  pionnier du genre ; il y a quelques années que les grands médias d'information classique ont emboîté notre pas et désormais, avec des figures hors gabarit comme le sont les membres de la jeune génération royale d'Angleterre et leurs épouses présente et future, emportés par une union qui entraîne les foules, chaque moindre geste suscite un émoi mondial.

    Megan porte un chapeau-béret du célèbre créateur londonien Stephen Jones.

    © AFP


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