• Jean Tulard Le monde du crime sous Napoléon -

    Vuibert ;  6 oct. 2017 ;  256p.;  21€90.

    Présentation : De l'Empire, on retient quelques noms. Napoléon et Talleyrand, bien sûr, génies politiques et constructeurs d'empires, mais aussi Fouché et Vidocq, effi caces agents d'une police nouvelle confrontée à mille et un dangers. Car derrière une apparence d'ordre et de puissance, l'Empire napoléonien fut en fait le théâtre de l'éclosion d'une criminalité nouvelle : les soldats démobilisés alimentent les bandes de brigands, les contrebandiers prospèrent grâce au blocus continental, la fabrication de fausse monnaie est utilisée pour déstabiliser le nouveau régime... En nous faisant pénétrer dans les arcanes les plus sombres du monde du crime entre 1799 et 1815, Jean Tulard nous dévoile un univers méconnu. Sous sa plume, aussi vivante que précise, les faits divers s'enchaînent comme autant d'épisodes d'une série télévisée et les personnages historiques défi lent dans toute leur truculence. Fantastique récit d'une période de peur et de sang, Le Monde du crime sous Napoléon réjouira les inconditionnels de Jean Tulard, ici à son meilleur.

    Jean Tulard Le monde du crime sous Napoléon


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  • Décadence fin de siècle - Michel Winock -

    Gallimard ;  5 oct. 2017 ;  288 p.;  23€.

    Présentation officielle : Les dernières années du XIXe siècle voient triompher la République. Une ère nouvelle commence. À Paris, les expositions universelles de 1889 et de 1900 donnent la mesure du progrès technique et industriel du pays. Mais la victoire des républicains et l'apothéose d'une nouvelle civilisation, urbaine, technique, matérialiste font naître un sentiment profond de décadence. Le mot court comme une traînée de poudre, répété par les intellectuels et repris dans les discours des premiers chantres du nationalisme. Hugo est mort. Barrès est né.
    Écrivains, publicistes, journalistes rivalisent de pessimisme sur les temps modernes appauvris par la déchristianisation et hantés par la menace révolutionnaire en ces années de misère sociale. On dénonce les progrès de la société démocratique, que le naturalisme dans les romans a dépeinte dans toute son abjection. Resurgit alors le goût pour le morbide, les sciences occultes, l'érotisme faisandé, le satanisme... Voici venu l'époque des imprécateurs qui haïssent le siècle et annoncent la fin des temps. Décadence! Ce mot-là est associé en effet à la conviction séculaire, théologique, du grand coup de balai qui jettera le monde dans un abîme apocalyptique, d'où l'on espère voir sortir la régénérescence de l'humanité.
    Dans cet ouvrage arborescent, Michel Winock explore les peurs, les angoisses, les découragements qui, sous le signe de la décadence, se révèlent également la source féconde d'un renouvellement littéraire et artistique, illustré par de grands auteurs, Barbey d'Aurevilly, Huysmans, Léon Bloy, Octave Mirbeau, Mallarmé, Georges Darien, Pierre Louÿs... La décadence représente aussi bien un état d'esprit et une disposition de l'âme

    Décadence fin de siècle - Michel Winock


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  • La Rédaction

    Le nouveau numéro du magazine Voyager Ici et Ailleurs du 9 octobre est paru !

    Le nouveau numéro de Voyager Ici et Ailleurs


  • Rome et les Barbares - Peter Heather

    Alma éditeur ;  5 oct. 2017 ; 620 p.;  29€.

    Traduit de l'Anglais par Jacques Dalarun ;

    Histoire nouvelle de la chute de l'empire ;

     

    Rome et les Barbares - Peter Heather

     

     


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  • La Russie par-delà le bien et le mal - Pascal Marchand

    idées reçues sur la "puissance pauvre";

    Le Cavalier Bleu ; 5 oct. 2017 ;  256 p.;   22€.

    La Russie par-delà le bien et le mal - Pascal Marchand


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  • L'eau de rose de Marie-Antoinette - Elisabeth de Feydeau

    Prisma ;  5 Oct.2017 ; 288 p.;  15€95. 

    L'eau de rose de Marie-Antoinette - Elisabeth de Feydeau


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  • RN 2 et RN 1 pour La Rédaction

    La Catalogne est à un tournant, les démocraties le sont, l'Espagne l'est aussi. Outre les violences contre les manifestants, et les réponses de Madrid au processus social en cours d'affirmation, le propos du leader Catalan : se réclamant de la République espagnole vaincue par Franco, que le pouvoir espagnol est l'héritier de Franco, et que  « l'on ne veut plus des Bourbons », appelait notre attention.

    Par RN 2

    Que s'est-il passé en Catalogne ? Pourquoi un tel fiasco ? Depuis de nombreuses années, un mouvement indépendantiste, de plus en plus fanatique et violent, exige une république de Catalogne.
     
    Après la dictature franquiste, qui avait opprimé les différentes cultures et identités du royaume, la Catalogne a été « re-catalanisée », en particulier sous la présidence de Jordi Pujol, fondateur du parti indépendantiste CiU, de 1980 à 2003. Sous la présidence socialiste, de 2003 à 2010, la Catalogne est restée autonomiste, puis Artur Mas, dauphin de Jordi Pujol, a été élu en 2010, avec une obsession pour l'indépendance, pas forcément partagée par la population, mais bénéficiant d'importants moyens de diffusion interne (médiatiques, scolaires...); qui a mis en place le premier referendum illégal en 2012 et, plus récemment avec son successeur Carles Puigdemont (Mas n'ayant pas obtenu la majorité absolue aux élections de 2015, le CiU a dû trouver un candidat plus « consensuel » pour la coalition), ainsi que de moyens peut-être externes — on ne peut qu'observer la « transparence » affichée par le nouveau « drapeau catalan ».

     

    L'objectif pour la Catalogne, est de devenir un État membre de l'Union européenne et un membre de la zone euro. A cet effet, elle a d'ailleurs, après de nombreuses années de gestion inconsidérée qui l'a laissée très endettée mais permettait un clientélisme fructueux, réduit considérablement son déficit budgétaire et l'a ramené « dans les clous » — du moins, son déficit budgétaire officiel, pas celui selon les flux financiers.

     

    Cet objectif convient parfaitement à l'Union européenne, qui souhaite dépecer les États pour mieux asseoir son autorité technocratique et atlantiste, et pour qui cette principauté, autonome depuis des siècles, avait tout (avec l'Écosse) pour donner l'élan à un mouvement plus généralisé en Europe.

     

    Néanmoins, il fallait, non seulement que la Catalogne remplisse les conditions d'adhésion à la zone euro, mais qu'elle en achève les démarches préalables, et qu'un referendum approuve cette sécession : peu leur importait l'illégalité d'une simple consultation à l'échelle de la Catalogne, alors que la Constitution de 1978, sur laquelle se fonde tout de même le régime démocratique espagnol, et qui a été votée par les Catalans comme par tous les Espagnols, exige aussi un referendum national — à moins de modifier la Constitution. Le « referendum » catalan de 2012 était un essai pas très concluant mais prometteur. Les élections de 2015 ont paru encore plus prometteuses. Mais la popularité des indépendantistes catalans s'est vite effritée avec l'austérité budgétaire, mettant à mal l'illusion d'une province riche et largement autosuffisante. Ceci malgré les pressions, harcèlements, intimidations... jusqu'à une école renvoyant cent élèves dont les parents étaient jugés anti-indépendantistes...

     

    Artur Mas était un politicien sans doute plus habile que Carles Puigdemont, qui a voulu précipiter un vote avant que les Catalans ne deviennent trop manifestement hostiles à l'indépendance; peut-être aussi, craint-il des poursuites pour corruption : en effet, Jordi Pujol a été emprisonné récemment après la découverte de 69 millions d'euros « d'origine inconnue » sur des comptes à l'étranger, et plusieurs accusations de trafic d'influence, or on peut penser que Pujol n'était pas un cas isolé; Puigdemont semble avoir reçu une aide américaine? comme en témoigne la très habile communication sur les blessures infligées par la police à des « manifestants désarmés », et qui, par son instantanéité et son exploitation de réseaux sans doute préparés, a permis d'obtenir un vote indépendantiste de la part de milliers de personnes anti-indépendantistes; néanmoins il n'y a pas eu de mort, et Bloomberg n'a pas hésité à affirmer que les forces indépendantistes n'avaient pas été assez violentes, et qu'il faut accepter de recourir à une grande violence pour obtenir l'indépendance ! Il y a eu aussi le grand embarras de Puigdemont à propos de l'affirmation d'un journal, selon laquelle la police catalane aurait été avertie par la CIA avant l'attentat de Las Ramblas.

     

    Malgré tout cela, à la fin de la journée de vote, et malgré toutes les possibilités de fraude, les indépendantistes n'affichaient que 25% de participation — devenus 42% le lendemain. Un échec retentissant, à la fois dans les urnes (les 90% ne voulant rien dire, l'abstention étant un non, et étant majoritaire) et dans le mouvement indépendantiste lui-même, qui tente de « capitaliser » sur les prétendues « violences policières », sur une idée de « dictature de l'Espagne qui ne veut pas de l'indépendance », des thèmes sensibles pour la plupart des Catalans, mais qui s'essouffle tout aussi manifestement. Après avoir annoncé une indépendance sous 48h, celle-ci est « au point mort ».

     

    Du coup, les alliés d'hier se désolidarisent et abandonnent la Catalogne (la deuxième banque de Catalogne vient même de déménager ses activités sensibles), après avoir abandonné l'Écosse.

     

    A qui le tour ?

     

    Par RN 1

    Le drame catalan vient de loin, qui est celui d'autres provinces comme la Navarre et le Pays Basque. Il est celui de la rupture d'avec la tradition espagnole exprimée par le Carlisme, cette conception monarchique qui défend l'intérêt des peuples. En face, le fourre-tout de l'actuel régime espagnol qui, de monarchie n'a que le nom et un service décoratif et qui, taillé comme tant de régimes contemporains est une de ces démocraties impuissantes, administrativement centralisées, réductrices, de plus en plus autoritaires, imbues, impersonnelles, interchangeables les unes avec les autres.

    L'erreur des Princes Carlos Hugo et Alphonse, le Duc de Cadix, aura été de suspendre sans condition leurs légitimes prétentions au moment où s'organisait, sous les auspices franquistes, la future monarchie et se dessinait et se jouait l'après-franquisme, lorsque ces deux Princes, pour ne pas diviser le tissu espagnol, acceptaient Juan Carlos qui avait reçu la préférence du Caudillo.

    La faute des rois Juan Carlos puis Felipe aura été de ne pas satisfaire les légitimes aspirations des provinces selon la doctrine Carliste. Aujourd'hui, la grande question Carliste, si longtemps après qu'elle se soit élevée, demeure la clé essentielle et unique pour, à moyen terme, retisser la société espagnole et résoudre les violences et les malaises culturels.


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  • La Rédaction

    L'écrivain Anne Wiazemsky, petite-fille de Mauriac, appartenait à une famille princière de Russie.

     

    Son père était le diplomate (Jan) Yvan Wiazemsky, dont la famille avait émigré en France après la révolution d'Octobre. La mère du diplomate appartenait à l'illustre maison Worontzoff-Dachkoff.

     

    Anne Wiazemsky tourna sept films avec Jean-Luc Godard qu'elle épousera en 1967. Sa mère était Claude Mauriac, la fille du célèbre écrivain. Le dessinateur Wiaz est le frère d'Anne Wiazemsky et le mari de la célèbre romancière Régine Deforges.

    Nous donnerons ultérieurement la notice historique sur la famille Wiazemsky.

    Mort d'Anne Wiazemsky

    Babelio


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  • Le siècle de Louis XIV - Jean-Christian Petitfils -

    tempus ;  5 oct. 2017 ;  512 p.;  11€.

    Présentation officielle : Le règne du roi-Soleil éclairé sous toutes ses facettes par les meilleurs historiens.

    Un vaste panorama qui englobe le roi comme le royaume et présente le plus long règne de l'histoire de France (1643-1715) sous tous ses aspects : le gouvernement, la cour, la société, l'économie, la religion, la diplomatie et la guerre, les arts et les lettres.
    Pour réussir ce tour de force, Jean-Christian Petitfils s'est entouré des meilleurs historiens actuels du Grand Siècle.

    Le siècle de Louis XIV - Jean-Christian Petitfils

     

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    Notre position au sujet des prétendants dynastiques [ Clic ]

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         Ce soir, notre avis sur la Catalogne


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  • Atlas des Nations sans Etat de Mikael Bodlore-Penlaez

    Préface de Bernat Joan i Mari, écrivain catalan et ancien député européen ;

    Yoran embanner ;  160 p.;  2010 ;  25€.

    Ce sujet reste de haute actualité aujourd'hui.  Royauté-News

    Présentation officielle : Belgique, nom propre : Ancien État d'Europe de l'ouest qui était composé des actuelles Flandres et Wallonie. Cette définition pourrait se trouver dans quelque temps dans nos dictionnaires. Il ne s'agit ni de fiction, ni de provocation mais d'une probable réalité. Plus que jamais, en ce début du XXIème siècle, la question nationale revient en force en Europe : - La Catalogne et l'Ecosse vont conquérir leur indépendance de haute lutte. - Le 13 décembre 2015, les nationalistes ont gagné les élections régionales en Corse et sont donc aux commandes de l'Assemblée Territoriale. - La disparition de l'Alsace dans une méga-région a réveillé la revendication autonomiste. De nombreux États ont disparu ces dernières décennies, comme la Yougoslavie, l'URSS, la Tchécoslovaquie ou la RDA..
    Ces derniers trépassent, pour avoir oublié le principe du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes (inscrit dans la Charte des Nations unies en 1945). Les politiciens ont tendance à dramatiser la situation. Pourtant, ne serait-ce pas la preuve que l'Europe n'a pas fini de grandir ? Les peuples minoritaires, souvent ignorés, s'expriment et revendiquent leurs droits. Ces Nations sans État font souvent la "Une" de la presse.
    L'Atlas des Nations sans État en Europe, leur est consacré et apporte un éclairage indispensable sur ces peuples minoritaires en quête de reconnaissance. Illustré de 60 cartes inédites, il dresse le portrait de plus de 30 Nations sans État. Chacune d'elle est décrite de manière précise : fiche d'identité, cartes, zoom historique et géographique, situation politique, vitalité des langues pratiquées. Autant de clés pour comprendre l'un des enjeux géopolitiques majeurs de l'Europe du XXIe siècle.

     


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