• Vive la drogue !

    La Rédaction

     

    Il s’agit de dénoncer la mesure contre la liberté de vivre et cette nouvelle agression contre la population, annoncée à Marseille par le gérant de la trépidante boite de l’Élysée. ( amende pouvant être immédiatement réglée par les consommateurs de drogue ).

    Nul doute que chez une partie de l’électorat politiquement genré, fana-dingue de sécurité dans sa version fétichiste et au GPS défaillant du casque, on se félicitera que " l’on fasse enfin quelque chose ", à chaque mesure ou déclaration qui la venge elle fait péter l’applaudimètre.

     

    En poursuivant la logique, - bien que plus vierge elle ne compte pas se laisser facilement attraper - puisqu’on s’est volontairement mis en faillite afin de ne pas résoudre la question de fond, ni les  problèmes qui en découlent, quand on est l’État, que peut-on faire ? Outre gaspiller des milliards à Marseille qui seront autant qu’on ne reversera pas aux honnêtes travailleurs et aux masses populaires, on s’attaque, dans la question, à ceux qui la posent, et on désigne, par inversion, à la Sarkozy, les consommateurs qui sont en grande partie les victimes du commerce de la drogue.

    Le tour est joué, l’électorat aux idées peu fraîches se sent revirilisé, vengé dans son honneur, prêt à revoter le Macron.

     

    Faut-il rappeler que le commerce des drogues constitue, outre un indiscutable et enviable succès économique blanc de toute critique, une gigantesque soupape de sécurité qui stabilise, autrement que le RSA, une population décrétée française, fais-moi pas rire, en attendant le moment espéré de la voir déferler contre le généreux accueillant qui n’a jamais pu dire son mot, trahi, selon ses termes tout aussi dans les faits, autant, par les négationnistes du respect (et de vivre en paix) que par les ténors de la Droite patriote depuis quarante ans.

     

    L’avocat Arié Alimi émet de grosses réserves sur l’idée, qui pose de nouveaux problèmes aux policiers dont ce n’est pas le métier d’être caissier, et surtout qui entraîne confusion avec le rôle du magistrat.

    Pour nous, cette nouvelle absurdité calculée est une mesure conservatoire des ennuis permettant de temporiser, de renverser le Droit, et surtout, de persécuter la population.

    Ne parlons pas même des raisons fournies par le Gérant virtuel de la République. C’est dit ! Ceux qui fabriquent les gangs, ce ne sont ni les gangs ni l’État méga-immigrationniste, ce sont les malades, dépendants des drogues elles mêmes ou dépendants occasionnels de  tristes gestes sociaux.

     

    Pour nous encore, toute situation qui souligne avec tant de qualité et de précision les torts les plus profonds du Système, est une bénédiction du Ciel. Vive la drogue.

     

    Impuissant volontaire à ne pas régler les questions cruciales  #ÉtatHorsdeNosVies


    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :