• Monaco : le venin et son contre-venin

    La Rédaction

     

    Monaco, RoyautéNews

    Faisant suite à la polémique parue un ou deux jours auparavant, soigneusement montée en épingle par des médias soucieux de détruire, Le Monde a emboîté le pas (semaine dernière).

    D'emblée, l'agacement décroît. Le dossier publié la semaine dernière par le quotidien Le Monde, est signé des inénarrables Davet et Lhomme. Nouvelle double page encore, en fin de la même semaine.

     

    Qui sont ces indispensables, qui se réclament dans leur démarche d’esprit, en général, de Mediapart et son Juge-Prophète halluciné ?

     

    Dans un article (12 oct. 2021) de RMC-BFMTV, après la parution de leur livre sur Macron, Le traître et le néant :

    « Gérard Davet et Fabrice Lhomme, enquêteurs du journal Le Monde, publient mercredi un livre choc sur Emmanuel Macron. Il y a comme ça des noms indissociables. Roux Combaluzier pour les ascenseurs, Jacob Delafon pour les bidets, Fleury Michon dans l’agro-alimentaire et dans le journaliste d’investigation il y a Davet-Lhomme, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, 55 ans tous les deux. »

     

    Bien vu. Nous, nous pensions à quelque Chevalier et Laspalès, sans l'humour et la drôlerie, ou encore, Les Chevaliers du Fiel...

     

    L'OJIM (Observatoire du journalisme), 10 juillet 2022 :

    " F. Lhomme et G. Davet (Dé)faiseurs de rois     

    « On forme un couple complètement obsessionnel, toujours proche de l’overdose de stress. On en est devenus malades tous les deux. » (Fabrice Lhomme, Libération, 19 novembre 2014) 

    On les surnomme les Dupond et Dupont de l’investigation. Fabrice Lhomme et Gérard Davet, chargés des enquêtes au journal Le Monde, méritaient bien un portrait commun tant ils sont inséparables. "

     

     

    Ne nous démontons pas. Si le duo a engrangé de beaux succès, en contribuant puissamment à la déroute de F. Hollande qui le reconnaît lui-même, (comme le signale l'article de RMC-BFMTV cité pus haut) il existe d'autres cas où des journalistes sont capables de contenus d'efficience (ne parlons pas, intrinsèquement, de qualité) ou du pire.

    Ici, c'est digne de Closer.

     

    Claude Palmero, l'été dernier, voit ses fonctions d'administrateur des biens de la famille princière suspendues par le Prince Albert.

    Ce dernier lui reprocherait certaines choses dans sa gestion. L'affaire se trouve devant la Justice.

     

    Si c'est devant la Justice, on aurait dû se taire.

     

    Le grand déballage lancé par Le Monde, auquel personne ne prête réellement attention, et distillé par tranches qui se veulent saignantes par quelques médias, cela montre que l'on cherche plus l'effet du sensationnel basé sur du vide, qu'une réalité qu'on serait en peine de trouver.

     

    L'attitude de Palmero est tout sauf claire. ou plutôt, elle est claire pour nous.

    Le récit qu'il confie au duo en raconte plus sur lui-même que sur une "opacité" des comptes d'Albert, prétendue par lui et ses compères et relayée consciencieusement par la presse, opacité qui se nomme prudence et discrétion qui sont pourtant les règles bien connues de toute gestion sérieuse.

     

    Ce que l'on croit apprendre, à la lecture de ce roman écrit pour saisir le lecteur d'images interdites, fait partie du style de la presse à sensation. On accuse, on insinue, rien n'est prouvé, (et d'abord il n'y a rien à prouver), et les rédacteurs se réfugient derrière les propos de leur contact privilégié : Palmero.

     

    Palmero a forgé au long des années un dossier destiné à être retourné en cas de besoin, contre la famille princière. Étiquetage de chacune de ses opérations, et elles sont nombreuses. La preuve, puisque, au lieu de se défendre des accusations dont il se sent victime, il détourne l'attention.

    Que Palmero ait été l'artisan d'une opacité financière, cela ne gêne pas la presse : puisqu'il contribue par ses ragots à monter un dossier de sape dont la victime sera la Principauté, dont l'existence est jugée dépassée par des activistes qui veulent régenter le monde en usant de tous les moyens.

     

    Que Palmero se défende aujourd'hui, en justifiant les règles de la bonne gestion qui consiste soi-même à investir dans les comptes dans lesquels on a placé les avoirs de son client...

    Bien sûr, et puisque c'est si vrai, si évident, pourquoi avoir caché au Prince qu'il investissait de grosses sommes dans les placements qu'il avait choisis pour la famille princière ? Ou tout au moins, ne pas l'avoir sensibilisé à ce sujet, même incidemment ? Encore que la position soit discutable, cela lui aurait évité, lui qui semblait tout prévoir, de se voir accuser de détournement.

     

    La lecture attentive des parutions du Monde révèle bien à qui sait les lire, que l'on ne peut rien reprocher à Albert même du point de vue de certains organismes de surveillance internationale et pourtant, ce sont les commentaires vulgaires et vénéneux des deux journalistes, qui veulent insinuer un doute et la rédaction du Monde ne lésine pas sur les moyens de la calomnie. Nous montrerons ici en images les présentations de ce sujet par le journal.

    Ce qui n'est qu'une entreprise de dénigrement sournois basé sur l'insinuation, voilà qui trouve oreille chez deux zigotos. Et chez un quotidien, relayé par d'autres, alléchés.

     

    Maintenant, on en est à des ragots de couloir d'égoût, selon lesquels le Prince Rainier aurait songé à Caroline pour lui succéder au lieu d'Albert. Absurde. Cela, sans imputer de notre part que Caroline n'aurait pas été apte à conduire les affaires de la Principauté.

     

    Selon l'allégation de Palmero, qui prétend détenir un document dans ce sens, Le Prince Rainier aurait consulté quelqu'un sur la faisabilité de cette hypothèse.

    Nous nous élevons en faux contre ce mensonge qu'il nous est facile de démonter.

     

    Au sujet de Rainier, il est quasi-certain qu'il avait projeté, pour l'avenir, d'en arriver un jour à la conclusion qui est la nôtre en fin de cet article.

    La façon dont il a recadré Jospin... durant les années où ce dernier a occupé Matignon, au mépris de la marche normale des institutions et de la logique du calendrier, cinq ans, (une paille) grâce à... grâce à qui ?..

    L'affaire a vite été close, car Rainier III ne plaisantait pas. Cela s'était soldé, pour la façade, par la conclusion reconnue du côté français, de la suppression de certains articles qui pouvaient ouvrir « à une interprétation trop étendue des liens » qui unissent la Principauté et la République. Sous-entendu, pour et par des individus mal intentionnés.

    Quant à la suite, elle aboutit au spectacle que donne la presse : Caroline détesterait Charlène... Que le public finisse par se rebeller, et d'un système de médias, et d'un système tout court qui le suscite et lui permet de prospérer, et qui transforme toute la société, à travers, entre autres, programmes télévisuels débiles, en couloir d'égoût.

    Nous reviendrons certainement plus amplement sur le contenu de certaines allégations et nous ne pouvons faire le tour en un seul article.

    ________

    Ceux qui s'avancent sous le masque du service, il s'en trouve  à Monaco, en poste, au sujet desquels rien n'a encore été dit. Leur nom ? Nous le gardons pour nous.

    Qu'Albert soit prudent, qu'il rompe avec ce système invraisemblable qui mélange Principauté et personnels administratifs français. Et bien que Claude Palmero, évoqué ci-dessus, soit natif de Monaco.

    L'habitude, réglée selon une convention entre Monaco et la République, plus ou moins artificielle et qui ne tient pas en Droit selon nous, d’après laquelle les postes de l'administration monégasque sont occupés par des fonctionnaires français est un abus, et tout bonnement inacceptable.

    D'une part, elle prive les vrais monégasques d'origine d'une perspective  naturelle d'évolution de carrière.

    D'autre part, elle induit, sinon directement en fait, du moins auprès d'une opinion non correctement informée, l'idée que la Principauté, en raison de certains liens historiques avec la France se trouverait en quelque sorte sous tutelle. C'est pourtant ce que quelques autres journalistes farfelus et non dénués de mauvaises intentions, et que nous ne nommerons pas, ont déjà insinué.

    Cette habitude, selon RoyautéNews, doit prendre fin.


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