• Les Rois Fous - Claude-Henry du Bord

     

    Les Rois Fous - Claude-Henry du Bord

    Ramsay  ;   3 oct. 2023   ;     200 p.;   19€. 

     

    Présentation officielle : De Caligula à Louis II de Bavière, Claude-Henry du Bord s'interroge sur le regard que les contemporains posent sur un souverain soit déséquilibré soit souffrant de désordres mentaux, sur l'étonnante résistance des monarchies à ces folies parfois furieuses, sur la conception que chaque époque se fait de la folie... Mais la bonne question n'est-elle pas de se demander s'il ne faut pas être fou pour vouloir accéder à une fonction aussi écrasante ? À travers les biographies de Ming Hongwu, empereur de Chine, Charles VI, roi de France, Jeanne Ière de Castille, Paul Ier, empereur de Russie, Georges III, roi d'Angleterre, Marie Ière de Portugal, Christian VII de Danemark, l'auteur s'interroge sur ces destins hors normes, sur les conditions du pouvoir, ses dangers, ses dérives, et l'expression d'une aliénation qui, d'une époque à l'autre, discrédite l'exercice même du pouvoir.

     

    Commentaire de la présentation par RoyautéNews : Ce qui surprend, est qu’on n’actualise pas ces interrogations.

    Se demander s’il ne faut pas être fou pour vouloir accéder à une haute fonction politique dans les contextes structurels, étatiques, et de connivence. 

    Des siècles monarchiques traditionnels jusqu’aux temps contemporains, aucune situation de pouvoir, de ses dérives et aliénations occasionnelles n’a jamais discrédité l’exercice même du pouvoir. La présentation du livre se trompe en affirmant que les monarques accédaient au pouvoir par leur vouloir... et ignore que le pouvoir monarchique s’hérite, hors quelques cas hors normes comme celui de Bonaparte.

    Dans les présents régimes totalitaires, et ex-démocraties tels la France ou le Royaume-Uni, l’aliénation est totale, omniprésente, permanente, et est exercée par des individus officiellement jugés sains. Pourtant, le pouvoir est discrédité en France depuis des décennies. Et ce, à un point jamais atteint, tout comme la permanence de ce si profond discrédit.

    Le préjugé des démocraties de forme, forme apparente - d’une apparence réduite de plus en plus à l’invisible - écarte comme un tabou, et même juge désormais comme un outrage, l’idée que les gouvernants soient atteints de démence ordinaire.

    L’ordinaire, désormais étal, se voit comme la norme et même, la folie est l’arme invoquée par le pouvoir pour étouffer les critiques et les oppositions. Il fallait y penser.

     

     


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