• Le roi, c'est moy

    RN 1 pour La Rédaction

    Le roi, c'est moy

    On n'imagine pas, bien sûr, fêter en famille ou avec des amis, un personnage aussi terne, aussi gris, qu'un président de la république par définition.

    Il faudrait être savamment piqué pour voir en ces peu aimables zozos, se succédant en la fonction, ni les imaginer plus tard, dans le futur, comme des images attendrissantes, évoquant l'idéal d'un rêve, quand on ne les supporte pas même en peinture.

    Ou intuition d'une espérance.

    Ce que dit sans le dire, cette journée où l'on fête les rois mages et non les rois ordinaires ou ceux de l'Ancien-Régime, est le message caché d'une aspiration : la joie simple, encore inaccessible, que le monde extérieur soit aussi calme et heureux qu'il l'est normalement à l'intérieur, chez soi.

    Beaucoup, encore, croient que la royauté ne se représente qu'avec un riche apparât, avec de nombreux joyaux.

    En vérité ce n'est pas dans cette idée que réside la royauté, malgré les nombreuses erreurs des époques des rois.

    Ces joyaux-là ne sont pas joyeux. Prestigieux certes, mais pas le fin de la monarchie.

    L'ancienne monarchie française vit à jamais, cependant on ne peut, on ne doit lui inventer un collage, pas même une bouture, qui ne serait qu'une négation de la réalité écoulée.

    Car elle vit à jamais dans l'histoire et dans le souvenir, c'est tout. 

    C'est d'une nouvelle monarchie consentie, fondée sur une nouvelle donne. Excluant par force les schémas qui se croiraient prêts d'avance, qui harasseraient encore les dernières espérances en l'idée que l'homme ne répètera pas indéfiniment les mêmes erreurs ; des schémas qui, loin d'être des solutions, fermeraient encore, étroitement, lugubrement, les aspirations à simplement avoir de l'air, à vivre hors des systèmes binaires ou définitivement tracés.

    Schémas de ceux qui ne comprendront jamais que l'ordre qui existait alors est achevé à jamais et qu'il ne pourra être jamais question de le reconduire. Que donc les héritiers d'une monarchie et d'un temps qui n'existent plus ne pourront être les commis d'office obligés, comme allant de soi, d'une monarchie n'existant pas encore et dont ils ignorent même, et le génie et les contours ! Ils ne pourront que s'inscrire sur une ligne, même s'ils seront dotés d'une très large avance.

     

    La royauté est l'union fertile d'un idéal et d'un peuple, condensée dans une volonté du souverain jouxtant, habillant l'incarnation qu'il manifeste, de cette union qui réside en chacun des membres de ce peuple.

    C'est de cette royauté-là, une monarchie populaire, vraie royauté sociale, fondée sur des principes à exposer (mais que certains dessinent et énumèrent déjà), que se renouera le tissu humain détruit, saccagé, par la République du malheur.

     

    C'est sur cette base de principes que renaîtra l'or spirituel, que refleuriront les vrais joyaux. Sera alors, l'Épiphanie terrestre, comparable à la grande, et écrite sur le modèle chrétien, soit philosophique soit religieux selon qu'on y participe ou qu'on y adhère.

    Le roi, c'est moy


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