• Le Comte de Paris et la Fondation Saint-Louis, le verdict

    La Rédaction

    Le Comte de Paris et la Fondation Saint-Louis

    Il n’y a pas lieu de se réjouir.

    Comte de Paris à Dreux. Cinglante défaite judiciaire, titre Point de Vue. Les termes de cette décision ne sont pas à l’honneur de l’institution.

    Nous avions fait savoir que nous pouvions apporter des témoignages ou arguments qui pouvaient selon nous être décisifs.

    On sent bien, au résumé publié par le magazine, qu’il manque beaucoup, autant du côté du Comte de Paris que de la Justice qui, comme à son ordinaire arbitraire, a visiblement pris parti pour la bête observance des quelques effets du Droit comme  qui ne devaient pas se trouver là, si une défense en ordre, et, plus en amont, une mise au pas de la Fondation, avaient sû faire leur office.

    Jean comprendra-t-il que, mis à part des sympathisants sincères et occasionnels, appartenant à l’establishment politique, ce système se servira de lui tout en lui rognant les ailes et en le contrôlant ? Il en va de même, quant à l’insincérité, des branquignols qui ont hanté l’existence de son père, le défunt Comte de Paris, jusque aux funérailles l’autre jour de feue la Comtesse de Paris...

    La Justice moderne, dépourvue d’esprit comme de logique, mais aussi de raison, est le produit de ses obsessions bornées. Voilà tout le résultat, pour détruire l’équilibre des anciennes jurisprudences éclairées, que d’avoir instauré depuis la Révolution l’arbitraire des textes, eux-mêmes produits par une cascade d’arbitraires encore plus grands.

    Il demeure que les intrus de la Fondation Saint-Louis devront finir un jour ou l’autre par rendre compte, non à des textes ou à des dispositions saisies dans un esprit moyenâgeux, mais à la population, les grandes prétentions et leurs institutions n’existant que pour elle... 

    Le discours amorphe, passe-partout, jargonneux, tout droit issu d’une guérite de politicard, de Jean d’Orléans l’autre jour à Valeurs Actuelles, n’augure pas, c’est le moins qu’on puisse dire, d’aucune prise de conscience, sinon le maintien d’une prise de tête... du numéro 1 des Orléans. 

     

    Note

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