•  

    Nouvelle information au sujet de la Tête d'Henri IV

     

    Nous porterons dans quelques jours à la connaissance du public un ensemble de  conclusions nouvelles, après réexamen de l'étude historique de Philippe Delorme sur la Tête d'Henri IV, et il sera publié sur un des sites de Royauté-News et annoncé ici.

     

    Avant que notre envoyé assiste hier à la conférence de presse du Pr Cassiman et de Philippe Delorme, nous nous apprêtions tranquillement à publier très prochainement nos résultats après de nécessaires vérifications.

     

    Apprenant hier l'existence des nouvelles analyses génétiques récusant l'authentification conduite par le Dr Charlier, une conséquence semblait s'imposer, - du moins pour l'instant, des rebondissements n'étant jamais exclus - que la Tête, vraisemblablement, n'était pas celle du roi. 

     

    Nous étions depuis quelques jours en train d'établir une réponse aux questions posées, à juste titre, par Philippe Delorme dans différents articles ou émissions, ainsi que dans son livre (1) émises en contestation du volet historique de la démarche du groupe Charlier. Aussitôt, des informations ou des indices s'accumulaient au fil de chaque jour, nous permettant de conclure de façon parfois très différente de la sienne.

     

    Nous sommes en mesure d'affirmer que l'étude historique menée par Philippe Delorme depuis près de trois ans, par ailleurs digne d'intérêt et basée sur une forte documentation, et qui a mené à la réalisation de cette analyse génétique par le Pr Cassiman et son équipe (notre article)doit faire l'objet de nouvelles conclusions.

     

    Notre propre étude historique sur la Tête d'Henri IV, ou pour le dire exactement, notre étude critique des éléments apportés par Philippe Delorme, ne sauraient aboutir directement à la remise en cause de l'étude du Pr Cassiman et de son équipe dévoilée hier, pour la raison qu'elle ne porte pas sur les questions génétiques, qui n'entrent pas dans nos compétences.

     

    Si l'analyse du Pr Cassiman peut être sans doute contestée - ou plus exactement, repesée et remise en perspective - elle pourra l'être séparément et alors nous ne manquerons pas d'apporter notre appréciation, qui sera fondée sur des raisonnements logiques et sur notre habitude de l'histoire des familles royales. Mais n'anticipons pas.

     

    Le Dr Charlier, de son côté a réagi dès hier à l'annonce effectuée conjointement par le Pr Cassiman et Philippe Delorme. Bien que, d'après nous, les conclusions Charlier : les analyses qu'il a dirigées voici deux ans, sont dignes de crédit et leurs résultats suffisants, nous ne partageons pas une partie de sa réponse d'hier.

     

    Nous considérons en effet que les familles illustres, à plus forte raison, les familles royales, sont pratiquement à l'abri des doutes sur leurs filiations officielles. Outre leurs précautions pour s'assurer de naissances légitimes, les garantissant de façon quasi-totale, leur intérêt même les conduisait depuis toujours à éviter toute manipulation scabreuse, toute substitution par exemple. Cette certitude se fonde également sur des données concrètes.

     

    Jusqu'à présent, personne n'a émis de contestation précise ni publié  de contre-expertise à l'étude de Philippe Delorme. Ce sera chose faite.

     

    Nous vous donnons donc rendez-vous très vite pour la publication de notre étude critique, qui sera brève et ira à l'essentiel.

     

    Demain, quelques remarques seront par ailleurs apportés à la position émise par Philippe Delorme dans le cadre de l'analyse génétique du Professeur Cassiman.

    1  La mauvaise tête de Henri IV, Contre-enquête sur une prétendue découverte, livre de Philippe Delorme.


  •  

    L'Affaire de la Tête d'Henri IV : une nouvelle étude exclut son attribution au bon roi Henri.

    Un membre de l'équipe de Royauté-News assistait hier à la conférence, mercredi 9 Octobre, à 15 h, à Saint-Denis.

     

    L'annonce est de taille : pour le Pr Jean-Jacques Cassiman et son équipe, qui ont effectué cette étude à la demande de l'historien Philippe Delorme, ni le sang présumé de Louis XVI, recueilli sur un mouchoir au moment de son assassinat, ni la tête retrouvée d'Henri IV, n'appartiennent à ces deux rois.

     

    Plus largement encore, d'après l'examen de l'ADN de ces deux restes, ils ne sont pas reliés l'un l'autre, mais ils ne correspondent pas non plus à l'ADN familial des Bourbons.

     

    Pour effectuer cette comparaison, une nouvelle analyse a été réalisée à partir de trois membres actuellement vivants de la maison de Bourbon. Il s'agit du Prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme, présent hier à la conférence, du Prince Axel de Bourbon-Parme (voir le lien), et du Prince Jao d'Orléans-Bragance. Les deux premiers descendent de Louis XIV, le troisième, du roi Louis XIII.

     

    L'analyse de l'ADN mitochondrial, elle aussi a été réalisée. Les chercheurs ont suivi cet ADN qui ne se transmet qu'en ligne féminine, qui relie Henri IV par sa mère Jeanne d'Albret, à Marie-Antoinette, par une ancêtre commune, née au XIII° siècle, Anna de Habsbourg.

     

    Le résultat de cette analyse de l'ADN mitochondrial exclut aussi tout lien avec les deux reliques que sont la Tête et le mouchoir.

     

    Par ailleurs, Philippe Delorme, qui est à l'origine de l'authentification du Coeur de Louis XVII, a souhaité que l'on puisse en effectuer de nouvelles analyses en complétant celle réalisé en l'an 2000 par le Pr Cassiman.

     

    Philippe Delorme vient de créer une association, Science et Histoire, destinée aux historiens et aux scientifiques afin de faciliter leur collaboration commune dans les questions d'authentification historique. 

     

    Nous devions présenter ces jours-ci M. Boiry, qui est le premier à avoir fait effectuer les premières analyses sur le coeur de Louis XVII. Ce qui sera fait bientôt, bien qu'il n'y ait pas de rapport avec l'affaire de la Tête.

    Nous allons annoncer en fin d'après-midi une nouvelle importante sur l'Affaire de la Tête.

    De son côté, le Pr Charlier a contesté hier la pertinence de l'étude effectuée par le Pr Cassiman.