• Iran - Israël

    La Rédaction

     

    Afin de ne pas se laisser perdre cette "photographie" du moment dans un monde où tout évolue sans cesse, voici en l’état notre opinion au sujet du dernier épisode Iran-Israël.

    Tout est contenu dans le propos de Thierry Coville1, et le cas de figure doit s’appliquer à d’autres conflits, il est aussi un exemple de ce que l’on doit déduire opportunément de l’attitude de l’ONU et des "pays civilisés".

     

    Le Figaro du 15 avr. 2024, p. 4.

    Thierry Coville : « L'Iran a choisi une réponse calibrée » à l'attaque d'Israël contre son consulat à Damas.

    À la question du Figaro : « L'Iran a justifié" à l'ONU son attaque en invoquant le droit international et la « légitime défense ». Est-ce un message adressée aux Occidentaux ?

     

    Thierry Coville répond : « Quand Saddam Hussein a attaqué l'iran, en 1980, l'ONU n'a pas condamné l'Irak. (...) Dès cet instant, les Iraniens ont conclu qu'il avaient besoin de la bombe nucléaire pour se défendre et qu'ils ne pouvaient pas compter sur la communauté internationale. Après l'attaque du consulat iranien à Damas ( au moins treize morts dont six citoyens syriens, ndlr RoyautéNews ) il n'y a eu que très peu de réactions de la part des Occidentaux. L'Iran a le sentiment de deux poids, deux mesures. Il y a une idéologie radicale en Iran, oui. Mais les dirigeants sont aussi très rationnels dans leur politique étrangère. La Guide a rappelé cette semaine encore que d'après la « coutume », ou « l'ordre des choses », selon la traduction, l'attaque d'un consulat c'est l'attaque du territoire d'un pays. »

     

     

    1. Thierry Coville est chercheur à l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques.


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