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Frais de palais - René Dosière
Frais de palais - René Dosière
Éditions de l'Observatoire ; paraît demain le 6 nov. 2019 ; 230 p.; 19€.
Si René Dosière a fait un excellent travail durant des années, nous ne sommes pas favorables à "la transparence" forcenée. C'est la porte ouverte à des abus qui paralysent un État et fragilisent ses dirigeants. Il faut se souvenir du contexte de l'époque, une France encore riche, pour la partie concernant Mitterrand. RoyautéNews
Présentation officielle : Spécialiste incontesté de la gestion des finances publiques, le député René Dosière nous dévoile les secrets des dépenses présidentielles. 110 millions d'euros : voici le chiffre réel du budget de l'Élysée. Réel, car pour la première fois dans notre histoire, les dépenses du président de la République sont transparentes et contrôlées. Un cas unique au monde ! Finis les emplois fictifs, les contrats opaques et les fastes d'un autre temps (délégations de plusieurs centaines de personnes lors de voyages officiels ; jusqu'à 450 000 euros de fleurs par an ; une garden-party du 14 juillet à 732 000 euros...). Cette « révolution », on la doit à l'action de René Dosière. Durant vingt-cinq ans de vie parlementaire, l'ancien député n'a cessé de lutter pour une plus grande transparence de la gestion publique. Désormais à l'écart de la politique active, et fort d'une expertise unanimement reconnue, il révèle les coulisses du combat mené pendant six ans pour percer le « secret-dépense » de l'Élysée - objectif atteint en 2008 avec Nicolas Sarkozy. Déplacements, réceptions, salaires, logements, sécurité, chasses... autant d'aspects de la vie quotidienne à l'Élysée que l'auteur évoque dans un récit rempli d'anecdotes, du général de Gaulle à Emmanuel Macron, sans oublier les « premières dames » et les anciens chefs de l'État. Une lecture réjouissante et passionnante qui dévoile les derniers secrets du Palais.
Tags : Frais de palais, Élysée, Mitterrand, René Dosière, Éditions de l'Observatoire
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Commentaires
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Sans exiger une transparence absolue, je crois que le combat de René Dosière est utile en ce qu'il oblige les services concernés, tout simplement à une comptabilité décente, qui n'existait pas auparavant : l'argent filait sans que personne sache où (du moins avec une vision d'ensemble), personne ne s'en préoccupait, de toutes façons le contribuable paierait. Une attitude tellement "anti-royale".
Pour cet aspect, tout-à-fait !