• Dayez-Burgeon ; un syndrome bien connu de folie douce

    La Rédaction

     

    Qu’est ce qui a saisi un diplomate d’occasion quelque peu fané, de se lancer, subitement... dans la veine de la critique des monarchies du 19e (et du 20e s.), montrant par là que certains représentants de ce qu’on persite à appeler " nos élites... " sont plutôt cramponnés à des idées reçues bien raccornies... À moins qu’elles ne soient reconditionnées par une mentalité psycho-rigide ne disposant pas au dialogue, à l’objectivité. Bref, tout ce qui calamine la société à tous les étages.

      

    On doit supposer que Dayez-Burgeon, qui bénéficie d’un poste de directeur adjoint de l’Institut des sciences de la communication du CNRS, devrait ne pas s’emporter vers cette dérive.

    Il peut être considéré comme un des spécialistes de la Corée, sur laquelle il a publié trois ouvrages, après avoir été diplomate à l’Ambassade de France au service culturel.

    Le ton de son livre, qui tient de la diatribe, rappelle étrangement la veine exploitée par un tout petit noyau, petit mais efficient ( il faudra un jour mesurer, au fait, et posément, les fruits de cette efficience...) qui s’est infiltré dans le monde pro-Orléans, où il existe nombre de personnes honorables. Noyau de l’orléanisme obsessif le plus crasse et dont le représentant le plus notoire est le journaliste Philippe Delorme, inaugurateur en cette époque-ci du moins, du genre des "histoires royales" vues comme par la presse du dimanche, racontées en historiettes pour concierges nécessairement grâtinées comme de bien entendu.

    Étrange, que la maison de première qualité, Tallandier, accepte un tel pâté, tissu d’insulte, qui semble son premier, sinon son unique constituant. Mais elle a déjà commis quelques impairs d’édition en des domaines voisins. Non pas une Blanche, au contraire mais bien plutôt comme un tirage en dehors des règles, comme pour un public non regardant...

    Parmi les représentants des familles royales qui ont pourtant renouvelé le paysage dynastique européen au 19e siècle, aucun n’est épargné. Même pas les Saxe-Cobourg, même pas Napoléon... Certains, pourtant vénérés dans leur pays, et beaucoup plus loin que dans leur pays, sont simplement insultés, comme le roi Zog. Quant à la qualité documentaire...

    Traitons par le mépris, ces sorties qui relèvent au moins du trouble psychologique.

     

    Dayez-Burgeon  ;  un syndrome de folie douce... ou pas

    Pour la présentation de ce livre, c’est ici


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