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Conclusions ADN et improvisations scientifiques
Pour servir d'écho à différentes remarques déjà émises et conseillant la prudence au moins, devant les prétentions scientifiques en matière génétique, nous pensons à des conclusions en matière d'ADN qui vont un peu vite, et entre autres à celles, tirées par les cheveux dans le cas de la Tête d'Henri IV (dont nous reparlerons abondamment au mois de Janvier), répétons ce conseil.
On sait, au sujet de l'ADN, que l'on ne sait rien précisément, et que les conquêtes en ce domaine sont celles de l'exploration, certes passionnante pour certains, mais qui n'en est qu'au balbutiement. Régulièrement, des données nouvelles sont publiées par des laboratoires, remettant en cause les certitudes osées dans le domaine de l'origine de l'Homme, qui n'est pas exempt d'enjeu idéologique. Il suffit d'observer la querelle entre Créationnistes et partisans de l'Evolution ; sujet dont nous reparlerons durant l'année prochaine.
L'adn mitochondrial, qui ne se transmet qu'aux filles par leur mère, ne met pas les savants d'accord. Pour certains d'entre eux, il ne s'agirait que d'une bactérie externe, transportée par les organismes, donc non produite par eux. Ce qui rend impossible des projections sur de très longues durée. Ce fut un des débats scientifiques du milieu de la première décennie de notre siècle.
Tout récemment, un laboratoire vient d'annoncer que, d'après étude de leur adn mitochondrial, les Juifs ashkénazes ne seraient pas d'origine Juive... Inutile d'aller plus loin devant de telles absurdités qui peuvent germer chez les apprentis sorciers. Contentons-nous d'observer que nous ne devons être dupes de leurs tâtonnements idéologiquement orientés, ni du pouvoir qu'ils prétendent exercer et que l'humanité n'a pas à former ou à reconstruire son opinion à chaque claquement de doigts, pas plus qu'à leurs élucubrations.
Tags : ADN
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