• Comparaison

    La Rédaction

     

    Nous parlions cette semaine de Valéry Giscard d’Estaing.

    Un président actuel, qui, depuis neuf ans qu’il exerce une emprise directe sur les questions essentielles du pouvoir, ce que peu savent, car dès son passage au Secrétariat général de l’Élysée il avait la haute main sur des affaires sensibles, n’a cessé de démanteler l’appareil productif français, y compris dans le domaine de la défense stratégique.

    Le tout, couronné par la perte du contrat des sous-marins, par des alliés qui ne sont alliés qu’à eux-mêmes, les États-Unis.

    Voilà un bilan solide.

     

    Aujourd’hui, et depuis le septennat giscardien, la surveillance opérationnelle du territoire national continue d’être assurée, et au moins jusqu’en 2035, par les avions Awacs. Ces avions-radars américains, dont le premier modèle apparaît en 1977, sont modernisés régulièrement à partir de 1990, la dernière fois en 2015. En dehors d’un exemplaire pour le Royaume-Uni, pays frère des États-Unis, dont le nombre d’appareils s’augmentera de six, et de cinq à l’Arabie-Saoudite, qui constitue la base américaine du Moyen-Orient, les Awacs n’ont été vendus qu’à un seul autre pays : la France.

    Profitons de cette occasion pour redire à une certaine Droite "patriote" qui s’amuse depuis quelques années à critiquer Giscard, puisqu'elle a toujours eu besoin de bouc-émissaires. Il serait à l’origine de la sur-immigration, à cause de son fameux regroupement familial. Peut-être. Mais l’ouverture en grand des frontières date du premier septennat mitterrandien rendu possible par cette même Droite, et à coup sûr par la moitié "patriote" de la Droite gouvernante (trahison de 1981).

    Et la Droite critiquante ignore totalement l’existence de la prime au retour dans le pays d’origine... qui équilibrait le phénomène des entrées, prime supprimée en 1976, avant son départ programmé de Matignon... par un certain Jacques Chirac.


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