• Bonne volonté

    La Rédaction

     

    Bonne volonté

     

    Nous allons y revenir : l'autorité ne se décrète pas. Pas plus que les autres chimères de l'ordre politique, ne se décrètent.

    Pas plus, les sentiments, à l'égard d'un régime, ou à l'égard des plaies qu'il impose, pas plus que les sentiments humains, ne se décrètent.

     

    Nous détaillerons ultérieurement quelques aspects des mesures générales annoncées par le nouveau sympathique jeune Premier.

     

    « L'audace attendra », d'après l'éditorialiste de quart, Trémolet de Villers sur Le Figaro. La Droite est mal à l'aise, comme toujours. À preuve le refrain Retailleau : « Il n'y aura pas de rupture profonde avec le logiciel macroniste », on comprend deux choses.

    La première, c'est  : pourquoi faudrait-il diaboliser le macronisme, c'est-à-dire, en quoi serait-il plus mauvais que les orientations - ainsi que l'absence d'orientation, ainsi que les orientations mauvaises - des simulacres précédents ?

    La seconde : elle institue la perte des repères, encore plus évidente et inévitable pour les plus jeunes. Comme si la comédie avait débuté en 2017 ; et ces deux choses sont en fait reliées l'une à l'autre.

     

    Certes, avec un pouvoir qui pratique les programmes de Gauche, puis ceux de Droite, on conçoit que ces Droite et Gauche se sentent comme le quart-monde.

     

    Pour nous, le macronisme est mauvais car il se situe dans la stricte continuation de ce qui fut installé, puis pratiqué depuis des décennies. On le sait, et ce n'est que pour les nouveaux lecteurs du Site, que nous le répétons : il ne peut y avoir de convergence même superficielle avec aucune Droite, qui au passage a gouverné quatre fois plus au moins qu'à son tour1, et pas plus qu'avec aucune des Gauches, ni avec quelque milieu.

     

    Nous voulons croire que l'idée de désmicardiser, une de nos idées, sera suivie d'effet. Mais elle impliquera l'abandon de la chasse aux allocataires du RSA, une des bêtes noires obsessionnelles de la Droite devenue sur ce terrain aussi menteuse que les Gauches.

    Que le Premier ministre paraisse se trouver dans la roue de Macron et suive la feuille de route qui lui a été imposée, quoi de plus normal ?

    Il va falloir trouver mieux comme argument. Et donc, la macronie peut dormir tranquille, et longtemps.

     

    1. Pour dire par là que, pour ses mérites, elle a bien trop longtemps gouverné. Cette remarque n’implique rien d’autre.


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