• Etonnantes histoires de l'Histoire  -  Amélie de Bourbon Parme

    L'Archipel  ;   paraîtra le 9 mai 2019  ;   300 p.;  18€.

    Présentation officielle : La jalousie maladive de Blanche de Castille envers sa bru, Marguerite de Provence… Le grand argentier de Louis XV qui déroba les colliers de l’ordre du Saint-Esprit…

    Le dernier trajet d’Henri IV à travers Paris… Le coup de foudre de Napoléon et Joséphine… Les vaines tentatives de Marie Tudor pour donner un héritier a Philippe d’Espagne… Les bons et loyaux services de Beaumarchais, espion de Louis XV… Le 12 septembre fatal du marquis de Cinq-Mars, qui conspira contre Richelieu…

    Complots et crimes de sang, coups de foudre et ruptures, mariages avortés et captations d’héritage, retournement d’alliances et amours interdites, reines délaissées et fous couronnés…
    Les récits rassemblés dans ce recueil mêlent tous la grande Histoire a l’histoire intime et secrète des hommes et des femmes du passe.
    Ils nous emmènent de l’Antiquité a la France de Napoléon III, en passant par les forteresses de Castille et les châteaux de Bavière.
    Épisodes célèbres ou méconnus, souvent plus romanesques que la fiction, sont racontés ici avec rigueur, passion… et une touche d’humour.

    Etonnantes histoires de l'Histoire  -  Amélie de Bourbon-Parme

    Gabrielle d'Estrées sur ce « portrait présumé » de l'Ecole de Fontainebleau, tandis que sa sœur Julienne Hippolyte lui pince le sein . RoyautéNews


    votre commentaire
  • Divertir pour dominer 2  -  Cédric Biagini et Patrick Marcolini

    La culture de masse toujours contre les peuples ;

    Les Editions L'Echappée ;   19 avr. 2019 ;  296 p.;  15€.

    Présentation officielle : Visionnage boulimique de séries, addiction aux jeux vidéo, gamification des activités sociales, consommation devenue divertissement ordinaire, pornographie banalisée, invasion des musées par les marques, etc. Plus aucun espace n’échappe aux productions culturelles du capitalisme hypermoderne. Le culte du fun et de la transgression, le refus immature des contraintes, la quête de sensations fortes, l’exaltation du narcissisme et les bricolages identitaires, fabriquent un nouveau type d’individu.
    Face à cette déferlante, journalistes, chercheurs et intellectuels, y compris les plus subversifs – et peut-être même surtout eux –, ont rendu les armes. À tel point que certains voient dans la culture de masse l’art de notre temps, démocratique et... rebelle. D’autres se contentent d’y dépister les stéréotypes et les rapports de domination et de fantasmer une possible réappropriation des contenus.
    Ce livre prend le contre-pied de ces abdications. Il s’inscrit dans une tradition de critique de l’aliénation, du spectacle et des modes de vie capitaliste, qu’il ravive en démontrant comment les derniers avatars de la culture de masse, omniprésents et plus efficaces que jamais, laminent les sociétés et domestiquent les esprits.

    Divertir pour dominer 2  -  Cédric Biagini et Patrick Marcolini


    votre commentaire
  • Fauchés - Vivre et mourir pauvre - Darren McGarvey

    Traduction de l'Anglais, Madeleine Nasalik ;

    autrement ;   6 mars 2019 ;   336 p.;  19€90. Prix Orwell 2018.

    Présentation officielle : « Et dans les bas-fonds de ces quartiers, entre l'alcool et la drogue, des gens tâchaient d'élever des enfants. L'un d'eux était ma mère. »

    Grandir dans la pauvreté, c'est grandir sur la défensive. Né dans les quartiers pauvres de Glasgow, Darren McGarvey raconte de l'intérieur ce qu'est la vie dans la misère, comment elle ronge, détruit et étouffe sous une chape de stress permanent. Au cœur des foyers, à l'école, dans la rue, en prison, partout, la pauvreté rend malade, violent, alcoolique, accro, toxico, et il est primordial de le savoir pour comprendre la complexité du fléau. Être pauvre n'est pas le sort des paresseux ou des mauvais gestionnaires, c'est un engrenage dont il est très difficile de sortir. Mais c'est possible.
    Unique en son genre, phénomène au Royaume-Uni, ce témoignage est aussi un essai informé et engagé sur la possibilité d'échapper à son destin et de se réapproprier sa liberté. Fort de son histoire personnelle et de son engagement, l'auteur renvoie dos à dos les politiciens de gauche comme de droite, et remet chacun face à sa responsabilité individuelle, sans aucune complaisance.
    Apparenté à la fois à Hillbilly Elegy, Pourquoi êtes-vous pauvres? et Une colère noire, ce texte percutant éclaire d'un jour cru la colère des laissés-pour-compte.

    Fauchés - Vivre et mourir pauvre - Darren McGarvey


    2 commentaires
  • Comment gouverner un peuple-roi  -  Pierre-Henri Tavoillot

    Traité nouveau d'art politique ;

    Odile Jacob ;     22€90.

    Présentation officielle : « Sommes-nous entrés dans l’ère du déclin démocratique, voire dans un âge post démocratique ? Admettons au moins l’existence d’une triple déception : la démocratie libérale souffre d’une terrible crise de la représentation, d’une grave impuissance publique et d’un profond déficit de sens. Autrement dit, elle aurait perdu, en cours de route, à la fois le peuple qui la fonde, le gouvernement qui la maintient et l’horizon qui la guide. » P.-H. T.


    Pour Pierre-Henri Tavoillot, ce que nous avions pris pour un progrès acquis – la démocratie – se révèle en réalité un vertigineux chantier. Avec ce livre qui renoue avec la tradition oubliée des traités d’art politique, il nous invite à réfléchir à ce qui fait le secret de l’obéissance volontaire. Car, en démocratie, l’art de gouverner est surtout un art d’être gouverné. Comment l’envisager aujourd’hui ?

    Comment gouverner un peuple-roi  -  Pierre-Henri Tavoillot

    Commentaire de RoyautéNews : On pourrait dire : pour les Français, et en réponse à la présentation du livre, l'art d'être gouverné se résume de plus de plus à éviter d'être gouverné de trop près. Comme cela s'avère désormais impossible, depuis qu'ont été effacés les espaces de liberté auparavant consentis, c'est bien la pertinence du maintien en place d'un tel Etat, dans sa forme comme dans son idéologie, qui ne cesse de se poser d'une manière de plus en plus aiguë.


    2 commentaires
  • Le temps de l'État-Entreprise  -  Pierre Musso

    Berlusconi, Trump, Macron ;

    Fayard ;   6 mars 2019 ;   352 p.;  23€.

    Présentation officielle : Nous assistons à la montée en puissance de la grande Entreprise, rivale de l’Etat, depuis plusieurs siècles. Cette fois, elle semble en mesure de rivaliser avec sa puissance et d’opérer un basculement en sa faveur. Sans cette «  grille de lecture  », il est impossible de comprendre la «  crise du politique » qui s’étire maintenant depuis plusieurs décennies et de comprendre les dernières évolutions locales aux Etats-Unis et en Europe dont sont symptomatiques les présidences de Donald Trump et Emmanuel Macron, et la résurgence de Silvio Berlusconi, entre autres.

    Personnages ayant surgi comme par effraction à la présidence de leur pays, perçus comme des « politiques » improbables, Berlusconi, Trump et Macron ont été bien rapidement étiquetés « populistes », « élitistes », « néo-libéraux». Si ces trois figures, pourtant en phase avec l’époque, restent incompréhensibles, c’est qu’ils méritent que l’on formule d’autres hypothèses d’interprétation du phénomène qu’ils représentent.
    Berlusconi, Trump et Macron, antipolitiques en politique, sont des figures pionnières de l’État-Entreprise. Cette institution double se manifeste et apparaît aujourd’hui, tandis que l’État est plus affaibli que jamais, et à sa suite la politique et le système de la représentation. L’Entreprise, en premier lieu la grande Entreprise (big corporation), triomphe. Elle est à l’apogée de sa puissance.
    Ce livre met en perspective, sur la longue durée, la mutation profonde du politique en Occident et donne à voir ce qui se joue à l’arrière-plan, entre l’État (institution de la religion du politique) et l’Entreprise (institution de la religion industrielle) : un lent processus de neutralisation de l’État qui s’accélère depuis la fin du XXe siècle et semble tendre à son démantèlement, au profit de l’Entreprise… À tout le moins assistons-nous à un transfert d’hégémonie.

    Le temps de l’État-Entreprise advient, temps de la mutation du pouvoir et du rapport de force entre les deux institutions désormais hybridées.

    Le temps de l'Etat -Entreprise  -  Pierre Musso


    votre commentaire