• La Rédaction

    Un auteur cantalien, Gandilhon Gens d'Armes, un des rénovateurs du Félibrige, consacrait après la Première Guerre Mondiale un sonnet à Emile Fayolle.

    Le Maréchal Fayolle  (2)

     

    Le Maréchal Fayolle

    Cédant à cette loi qui veut qu'on se repose,

    Triste, croyant fini son rôle de soldat,

    Sur sa terre d'Auvergne, il cultivait des roses,

    Quand l'orage guerrier sur la France éclata.

     

    Alors un Feu profond emplit ses yeux moroses.

    Il se mit corps et âme aux ordres de l'Etat,

    Et, que sa tâche Fût terrible ou grandiose,

    Impassible et tenace et lucide, il lutta.

     

    On lui dit : « Il faut vaincre.» Il vainquit sur la Somme !

    « Briser l'attaque en Italie.» Il la brisa !

    « Ecraser l'âpre assaut de quatre cent mille hommes

    « Se ruant sur Paris. » Fayolle l'écrasa !

     

    Mais ce Cincinnatus  hait les apothéoses :

    L'Auvergne l'a repris ; il cultive ses roses.

                                         Gandilhon Gens d'Armes

    Le Maréchal Fayolle  (2)


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  • La Rédaction

    Il est un des grands oubliés de l'Histoire, qui a retenu facilement les noms de Joffre et de Foch, ainsi que celui de Pétain.

    Pourtant, trois autres grands chefs parmi d'autres ont, non seulement illustré le 1er conflit mondial mais ont permis la Victoire : le Maréchal Franchet d'Esperey, le Maréchal Fayolle, et le Général de Castelnau.

    Ce dernier, adjoint du Général Joffre, a été laissé pour compte dans les nominations de Maréchaux, selon de très nombreux observateurs, en raison de son appartenance connue au Catholicisme.

    Plusieurs rues ont été baptisées en France du nom du Maréchal Fayolle, le vainqueur de la Somme. 

    Par la famille des industriels Pingeot, le  Maréchal Fayolle est l'aïeul de Mazarine Mitterrand Pingeot.

    Originaire de Haute-Loire, il résida au village de Saint-Geneys-près-Saint-Paulien, qui a baptisé une maison du nom de château du Maréchal Fayolle.

    Le Maréchal Fayolle

     

    En lien avec notre commentaire à l'article consacré au livre Castelnau, le quatrième Maréchal

     et avec Sonnet au Maréchal Fayolle.


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  • La Rédaction

    L'historien Jean-Pierre Babelon s'est vu dédier un ouvrage intitulé Mélanges en l'honneur de Jean-Pierre Babelon. (2014)

    Ses textes ont été réunis par Isabelle Pébay-Clottes et Jacques Pérot, de la Société Henri IV créé par Jean-Pierre Babelon.

    Henri IV en 1605

    Château de Pau, Société Henri IV ; 311 p.;  oct. 2014.

    Ont contribué à cet ouvrage : Guillaume d’Abbadie, Bernard Barbiche, Jean-Paul Barbier-Mueller, Jean-François Bège, Yves-Marie Bercé, Bernard Berdou d’Aas, David Buisseret, Jean Castarède, Grégory Champeaud, Philippe Chareyre, Philippe Charlier, Anne-Marie Cocula, Hugues Daussy, Christian Desplat, Alain Dufour, Stéphane Gabet, Alexandre Gady, Janine Garrisson, Chantal Gastinel-Coural, Michel Laclotte, Madeleine Lazard, Claude Menges-Mironneau, Paul Mironneau, Claude Mignot, Isabelle Pébay-Clottes, Jacques Perot, Nicolas Sainte Fare Garnot, Eric Thierry, Mario Turchetti, Jean-Marc Vasseur.


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  • Henri IV roi de cœur   -   Jean-Paul Desprat

    Tallandier ;   27 sept. 2018 ;  668 p.;   27€90.

    Jean-Paul Desprat - Henri IV.


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  • Histoire des crétins des Alpes  -  Antoine De Baecque

    Vuibert   ;   21 août 2018 ;  288 p.;    24€90.

    Présentation officielle : « Crétin des Alpes ! » Avant d’être l’une des insultes préférées du capitaine Haddock, l’expression désigne un état prononcé de dégénérescence physique et mentale, éradiqué depuis les années 1920.

    Le crétinisme est l’objet d’un débat de santé publique essentiel au XIXe siècle, suscitant une « science de l’Alpe » qui pose exemplairement la question du « grand renfermement des corps » hantant le travail de Michel Foucault. Le crétin est aussi une victime, dont le sacrifice est un scandale silencieux. Il devient le cobaye de toute sorte d’expériences, pédagogiques et chirurgicales, généralement inutiles, et a été longtemps laissé dans un état débile et difforme.

    Sa revanche – une forme étonnante de fierté crétine – advient peu à peu par le travail de l’imaginaire collectif, qui en fait désormais l’un des emblèmes paradoxaux de l’identité alpine. C’est ainsi que les crétins ont, de multiples façons, tendu un miroir à la bien-pensance, ce que dévoile ce brillant essai d’histoire sur le pathétique ordinaire des « anormaux ».

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  • Madame de Maintenon   -   Alexandre Maral

    Belin ;  12 sept. 2018 ;   416 p.;  2€5.

    Présentation officielle : Comment la veuve Scarron en vint à épouser le Roi Soleil

    L'histoire de Françoise d’Aubigné, épouse Scarron puis marquise de Maintenon, évoque ces contes de fées où les bergères épousent des rois. Elle constitue sans doute l’exception la plus spectaculaire à la règle des barrières sociales de l’Ancien Régime. Entrée dans l’histoire par la porte de service, Françoise y accomplit l’une des plus fabuleuses aventures du XVIIe siècle. Son éducation, son premier mariage, son veuvage, sa rencontre avec Mme de Montespan, ses premiers contacts avec la cour, sa mission auprès des bâtards royaux, l’affaire des Poisons ont été autant d’étapes sur le long chemin, que rien ne laissait prévoir, de l’incroyable ascension qui devait la rapprocher de Louis XIV, au point qu’elle finit par épouser le plus grand roi de l'époque, au faîte de sa puissance et à l’apogée de son règne.

    L'histoire de Madame de Maintenon s’envisage ici moins comme le portrait d’un caractère, d’une personnalité, d’un destin, que comme l’étude et l’exploration de l’époque à laquelle il a appartenu, de la société qu’il a fréquentée, des liens qu’il y a noués. La prodigieuse ascension de cette personnalité d’exception s'explore par l'analyse de son réseau de relations sociales, soigneusement constitué pendant son premier mariage et son veuvage, mais aussi le fonctionnement de la Cour : un nouveau système prêt à admettre ce type de profil social, qui évoque certains grands serviteurs de l’État.

    Madame de Maintenon - <p>L'histoire de Françoise d’Aubigné, épouse Scarron puis marquise de Maintenon, évoque ces contes de fées où les bergères épousent des rois. Elle constitue sans doute l’exception la plus spectaculaire à la règle des barrières sociales de l’Ancien Régime. Entrée dans l’histoire par la porte de service, Françoise y accomplit l’une des plus fabuleuses aventures du XVII<sup>e</sup> siècle. Son éducation, son premier mariage, son veuvage, sa rencontre avec Mme de Montespan, ses premiers contacts avec la cour, sa mission auprès des bâtards royaux, l’affaire des Poisons ont été autant d’étapes sur le long chemin, que rien ne laissait prévoir, de l’incroyable ascension qui devait la rapprocher de Louis XIV, au point qu’elle finit par épouser le plus grand roi de l'époque, au faîte de sa puissance et à l’apogée de son règne.</p>

<p>L'histoire de Madame de Maintenon s’envisage ici moins comme le portrait d’un caractère, d’une personnalité, d’un destin, que comme l’étude et l’exploration de l’époque à laquelle il a appartenu, de la société qu’il a fréquentée, des liens qu’il y a noués. La prodigieuse ascension de cette personnalité d’exception s'explore par l'analyse de son réseau de relations sociales, soigneusement constitué pendant son premier mariage et son veuvage, mais aussi le fonctionnement de la Cour : un nouveau système prêt à admettre ce type de profil social, qui évoque certains grands serviteurs de l’État.</p>


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  • Le petit Louis XV   -   Pascale Mormiche

    Champ Vallon ;  4 oct. 2018 ;   448 p.;  27€.

    Extrait de la présentation : En suivant au quotidien une enfance royale, on voit le nourrisson sortir des affres des maladies enfantines et subir les premiers soins pédiatriques, le garçonnet acquérir des connaissances et former son caractère, le jeune homme instruit affirmer ses préférences dans un contexte d’explosion des progrès scientifiques et de renouveau des arts, jusqu’au moment où Louis XV est majeur, sacré et marié.


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