• Lamennais ; Le révolté 1782-1854 - Aimé Richardt -

    Artège ;  paru le 11 Janvier 2017 ;  248 p.;  18 € 90.

    Présentation officielle :

    Félicité Robert de La Mennais serait-il le précurseur de Karl Marx ? Voici la question originale que pose ici Aimé Richardt à propos d'une personnalité complexe, qui va consacrer sa vie à la défense des pauvres, des humbles, des ouvriers. Celui qui avait tout d'abord défendu avec ferveur l'autorité spirituelle absolue du pape dans son Essai sur l'indifférence en matière de religion, va, en quelques années, changer radicalement. Avec Montalembert et Lacordaire, il fonde le journal L'Avenir, lieu d'expression d'un christianisme libéral en gestation. Par leurs articles et leurs prises de position tranchées, ils s'attirent les foudres de Rome – et du pouvoir. Condamnés par le pape Grégoire XVI, les trois hommes se séparent. Les premiers se soumettent, mais Lamennais, dans une dérive inéluctable, se révolte et rompt avec l'Église catholique. Il publie alors un ouvrage qui fera date : Paroles d'un croyant. Ce livre connaît un succès immédiat, en appelant à la révolte contre l'injustice au nom de l'Évangile. Il contient en germe, plus de trente ans avant Le Capital, la plupart des idées qui y seront développées. Après des aventures politiques contrastées et décevantes – député de gauche à l'Assemblée nationale de 1848–, Lamennais meurt dans la pauvreté, à Paris, hors de l'Église. Replongeant dans les écrits et la correspondance de Lamennais, Aimé Richardt le suit pas à pas dans ses combats et ses révoltes, jusqu'à la fosse commune du Père-Lachaise, où fut déposé son corps le 1er mars 1854.

     Lamennais - Aimé Richardt


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  • Le désastre de l'école numérique - Philippe Bihouix ; Karine Mauvilly -

    Plaidoyer pour une école sans écrans ;

    Seuil ; paru le 25 Août 2016 ;  240 p.;  17 €.

    Philippe Bihouix est centralien, il a été ingénieur-conseil en divers secteurs industriels ou à des postes de direction. Auteur de L’Âge des low tech, vers une civilisation techniquement soutenable (Seuil, Prix de la Fondation d’Écologie Politique 2014).

    Karine Mauvilly est historienne et juriste de formation, diplômée de Sciences-Po Paris, et a été journaliste puis enseignante en collège public, poste d’observation privilégié de la mutation numérique en cours. Royauté-News

    Présentation officielle :

    Pendant que certains cadres de la Silicon Valley inscrivent leurs enfants dans des écoles sans écrans, la France s’est lancée, sous prétexte de « modernité », dans une numérisation de l’école à marche forcée – de la maternelle au lycée. Un ordinateur ou une tablette par enfant : la panacée ? Parlons plutôt de désastre.
    L’école numérique, c’est un choix pédagogique irrationnel, car on n’apprend pas mieux – et souvent moins bien – par l’intermédiaire d’écrans. C’est le gaspillage de ressources rares et la mise en décharge sauvage de déchets dangereux à l’autre bout de la planète. C’est une étonnante prise de risque sanitaire quand les effets des objets connectés sur les cerveaux des jeunes demeurent mal connus. C’est ignorer les risques psychosociaux qui pèsent sur des enfants déjà happés par le numérique.
    Cet essai s’adresse aux parents, enseignants, responsables politiques, citoyens qui s’interrogent sur la pertinence du « plan numérique pour l’école ». Et s’il fallait au contraire faire de l’école une zone refuge, sans connexions ni écrans, et réinventer les pistes non numériques du vivre-ensemble ?

    Le désastre de l'école numérique - Philippe Bihouix : Karine Mauvilly


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  • La Rédaction

    Le Duc de Bauffremont dans le cours des années 70.

    ©Royauté-News ; Cliché issu de la ©Photothèque Bauffremont

    Il est aujourd'hui le Président émérite de l'Institut de la Maison de Bourbon, dont il fut l'un des fondateurs, et le Président depuis sa création jusqu'en 2009.

    Le Duc de Bauffremont


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    Une conférence de Maître Daniel Heck autour de l’œuvre rééditée Sanguis martyrum de Louis Bertrand, de l'Académie Française (son cousin, mort en 1941) se tiendra le 6 Février 2017 à 19 h à Paris.

    Cette conférence est organisée par l'IMB, l'Institut de la Maison de Bourbon.

    DRAC, 8 bis rue Vavin, 6° Arrondissement.

     

    Sanguis martyrum - de Louis Bertrand, de l'Académie Française

    Préface du Cardinal Poupard ; Via romana ; le 1er Juin 2016 ;  24 €

    Présentation officielle :

    « L’ignorance française du passé africain stupéfiera nos descendants » s’exclamait l’académicien Louis Bertrand, lors d’une conférence tenue devant 2000 personnes à Alger en 1922…
    Ne l’oublions pas, l’Afrique du Nord n’a pas toujours été "terre d’islam”, ni dominée par les Arabes. Bien avant, elle fut l’une des provinces les plus prospères de l’Empire romain et c’est sur les débris de son paganisme que fut édifié le christianisme triomphant de Tertullien, de saint Cyprien, de saint Augustin surtout, faisant de l’Église d’Afrique l’une des plus vivantes et des plus rayonnantes du Ve siècle, « la mère, l’éducatrice et la lumière de nos Églises d’Occident ».
    Mais pour cela, que d’efforts, que de sacrifices, que de martyrs !
    Louis Bertrand, dans un livre au succès considérable, en a fait en 1918 le sujet de ce roman historique flamboyant. « Qu’est-ce donc que Sanguis martyrum ? C’est la mise en action du fameux apophtegme de Tertullien : sanguis martyrum, semen christianorum (sang des martyrs, semence de chrétiens). Sur une intrigue, qui n’est pas la part la moins forte ni la moins émouvante, Louis Bertrand montre comment la mort d’un martyr (saint Cyprien, évêque de Carthage) sème une graine de grâce qui s’enfonce dans la terre – sous terre, même, dans les mines où les esclaves chrétiens souffrent mort et passion – pour ressurgir dans un martyre collectif, qui est une moisson d’âmes radieuses pour le paradis : le paradis à la lumière des épées, des glaives des bourreaux », comme l’a excellemment résumé l’abbé Jean Bayot lors du colloque sur Louis Bertrand (publié par Via Romana en 2015).

       Pour écrire ce roman aux faits historiquement exacts et parfaitement reconstitués, nul n’était plus désigné que Louis Bertrand, indéfectible disciple de Flaubert, par son lyrisme puissant et son vigoureux talent, lui, ce Lorrain d’origine, normalien des plus brillants, futur successeur de Maurice Barrès sous la Coupole, qui par son séjour comme jeune professeur à Alger de 1891 à 1900 avait découvert, ébloui, le passé romain et chrétien de l’Afrique du Nord, dont il devint l’incomparable historien.

    Martyrs chrétiens d'Afrique du Nord : conférence à l'IMB


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