Quand le lys terrassait la rose - Daniel de Montplaisir
Éditions de Mareuil ; cet essai paraîtra le 31 janv. 2019 (1); 19€.
Présentation officielle : "On attribue à saint Augustin l’aphorisme « nul ne peut prédire ce que sera le passé ». C’est sans doute pourquoi l’impression dominante de la longue histoire du couple franco-britannique donne l’Angleterre toujours victorieuse et la France toujours vaincue. Ce qui est faux, du moins sur le plan militaire. Durant leur millénaire face-à-face, les deux pays ont participé à une trentaine de guerres, seuls ou dans le cadre de coalitions, et se sont combattus au cours de deux cents batailles majeures. On sait rarement que la France en a remporté les deux tiers. Ce livre, fruit d’une minutieuse recherche, en retrace le cheminement.”
(1) C'est le 28 janvier 2019 que paraîtra ce livre.
Autre présentation officielle : « Il est presque d’usage qu’après une défaite de l’équipe de France de rugby contre celle d’Angleterre, des supporters de cette dernière brandissent sous le nez des Français une banderole sur laquelle on peut lire ces huit lettres : WATERLOO ! Car pendant longtemps la fumée des fusillades et des canonnades de la « morne plaine » a noyé dans son panache obscurcissant des pans entiers de la réalité historique. La bataille qui se déroula le 18 juin 1815 près de cette petite ville wallonne au sud de Bruxelles apporte en effet la touche finale au tableau multiséculaire des affrontements militaires franco-britanniques. Elle symbolise la totale et irrémédiable défaite de la France : la Révolution est enterrée, Napoléon définitivement vaincu, plus jamais Anglais et Français ne se retrouveront face à face sur un champ de bataille, terrestre ou maritime : « derniers soldats de la dernière guerre » a, visionnaire, écrit Victor Hugo. Pour couronner le tout, l’histoire, comme l’on sait toujours écrite par les vainqueurs, a conservé la consonance anglaise du lieu, quartier général du duc de Wellington, de préférence à celles, pourtant plus logiques au vu du théâtre des opérations, de Mont Saint-Jean ou de Belle-Alliance. C’est pourquoi, aujourd’hui encore, domine l’impression que les nombreuses guerres ayant opposé la grande nation continentale à son implacable rivale insulaire se sont presque toujours soldées de la même manière : Waterloo renvoie l’écho de Trafalgar, d’Aboukir, des plaines d’Abraham, de Blenheim... »