• Une guerre juste ? - Renaud de Malaussène

    Une guerre juste ? -  Renaud de Malaussène

    Du code de Hammurabi aux défis contemporains, réflexion sur l'éthique militaire ;

    Préface de François-Xavier Bellamy ;

    Alisio ;  12 mars 2019 ;    272 p.;   20€.

    « 13 mai 2005, Côte d'Ivoire. Un de mes sous-officiers de la force Licorne tue sur ordre un assassin, Firmin Mahé, qu'il avait fait prisonnier en zone rebelle. Face à Firmin Mahé, qui est coupable de tueries sauvages mais blessé et prisonnier, ce sous-officier contrevient au Droit de la guerre et au Droit humanitaire. En le tuant, il s'oppose aux règlements militaires français.

    Lorsque l'affaire paraît au grand jour quelques mois plus tard, il est emprisonné durant plus de six mois, tout comme les deux soldats qui étaient à ses côtés. Je me vois moi-même retirer les commandements que j'exerce au Kosovo et en France, avant de quitter l'armée.

    Pourquoi ce contresens de la République, qui poursuit l'assassin de Mahé mais se désintéresse, oublie ou ignore les vies humaines innocentes massacrées par celui-ci ?

    Par l'incohérence du traitement moral et médiatique dont ils ont été l'objet, ces événements m'ont conduit à réfléchir sur l'éthique de la guerre à travers l'histoire. »

    « D'une lucidité courageuse, ce livre fait naître une lumière qui éclaire la question morale. » – François-Xavier Bellamy

    « Renaud de Malaussène n'impose pas sa vision de l'éthique du soldat ; il la soumet simplement à notre réflexion. Ce faisant, il interpelle le citoyen, qu'il soit ou non homme de droit. » – Jean-Olivier Viout, procureur général honoraire

    Les droits d'auteur issus de la vente de cet ouvrage seront reversés aux blessés et familles de tués en opérations extérieures.

    Une guerre juste  -  Renaud de Mallaussène

     


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  • Commentaires

    1
    TR
    Mercredi 20 Mars 2019 à 21:32

    La question que l'on peut se poser, c'est s'il y avait moyen d'en protéger la population sans le tuer, en particulier de le traduire en justice.

    C'est la question que s'est posée le Conseil royal en 1572, avant de répondre par la négative (l'État n'avait pas la possibilité matérielle de les traduire en justice) et d'ordonner l'exécution extrajudiciaire de plusieurs grands criminels de guerre, mais uniquement ceux dont la survie constituait un péril pour l'État; les autres criminels de guerre devant être jugés normalement.

    C'était sans compter sur la réaction du peuple, après de nombreuses années d'exactions par les armées protestantes : ce fut "la Saint-Barthélémy".



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