• Suisse et secret bancaire

     

    Royauté-News condamne l'attitude hostile et malhonnête de la Suisse en matière fiscale.

     

    De cette sorte, la Suisse s'aligne piteusement, sur les autres puissances ultra-libérales, trahissant à la fois ceux qui ont fait confiance à son système bancaire, aux Suisses eux-mêmes, et à l'image du pays. Ainsi sont réunis les ingrédients déjà utilisés dans les autres pays, dans d'autres domaines.

     

    Pour satisfaire des technocrates, afin d'obtenir "une bonne notation dans les instances internationales" (dans quel but ?...), cette décision tourne le dos aux Suisses, et à l'identité suisse.

     

    Rien n'empêchera désormais la Suisse, de se trouver à terme parmi les économies en déroute. Les individus ou les entreprises qui veulent mettre à l'abri le fruit de leur travail n'ont désormais pour solution que de se tourner vers des paradis fiscaux lointains. Ce n'en sera que juste. Plus que jamais, il s'agit de se débarrasser du corps politique et technocratique, qui emprisonne personnes et états.


  • Commentaires

    1
    Mercredi 22 Octobre 2014 à 19:10

    ah la Suisse............

    2
    TR
    Jeudi 23 Octobre 2014 à 00:06

    Il est certain que cette mesure, en matière de clientèle, ne touchera que les "petits poissons". Les autres ont des sociétés écrans dans d'autres pays, leurs collections d'œuvres d'art dans les ports francs en particulier suisses, etc.

    On rétorque que cela fait perdre tant à l'économie du pays... Dans certains cas c'est vrai, dans d'autres pas... J'avais essayé de calculer combien un couple d'indépendants devait épargner pour s'assurer, en plus d'une retraite de base très faible (1500€?), un revenu mensuel de 2000€, avec les rendements, l'inflation et les taux d'imposition actuels (l'impôt sur le revenu des capitaux tenant compte du revenu avant inflation et non après; et l'ISF s'appliquant sur le capital), et j'étais arrivée à... l'infini. Je n'avais pas tenu compte des possibilités d'épargne détaxée mais ils sont insuffisants pour changer le résultat (et la plupart d'entre eux trop peu performants), sauf si ces personnes peuvent revendre leur "fonds", auquel cas celui-ci constitue effectivement une épargne retraite sans ISF et sans imposition sur l'inflation, seulement sur les revenus réels; le problème étant que de moins en moins d'indépendants réussissent à revendre leur fonds... Regardez les médecins de campagne...

    Une bonne partie de ces soi-disant "impôts perdus" ne seraient jamais rentrés. Un peu comme quand les pays anglo-saxons intègrent à leur PIB le loyer qu'auraient payé les propriétaires occupants s'ils avaient été locataires, souvent plus élevé que les revenus desdits occupants et que de toutes façons, ceux-ci n'auraient pas dépensé dans le PIB s'ils avaient eu à payer un loyer...

    En gros, les "gros poissons" échappent presque entièrement à l'impôt et ne veulent surtout pas que ceux qui se retrouvent le plus lourdement imposés, de manière même confiscatoire puisque l'imposition dépasse le revenu réel, puissent les imiter ne serait-ce qu'en partie.

    Certes l'évasion fiscale n'est pas une bonne solution! Mais l'injustice fiscale non plus... Il y a injustice fiscale lorsqu'un revenu est taxé de manière confiscatoire (il me semble que 50% devrait être considéré comme un maximum raisonnable, que l'on dépasse aujourd'hui de très loin entre IRPP, ISF et surtout cotisations sociales même si une partie est une assurance, TVA... et qui peut dépasser 100%), ou bien lorsqu'une catégorie de population se trouve surtaxée par rapport à une autre de même niveau de vie (ce qui est en train de se faire avec les familles, un couple avec 2 enfants gagnant 6000€ par mois vivant en réalité (suivant l'âge etc des enfants) comme un couple sans enfant gagnant 3500€ par mois mais payant deux fois plus d'impôts (plus de 200€/mois de différence!), et se trouvant bientôt privé d'allocations familiales... Un haut fonctionnaire, lui, est assuré d'une retraite élevée en ayant relativement peu cotisé, et qui représente, si on la convertit en capital, parfois bien plus de dix millions d'euros, mais il n'a pas à envisager d'ISF sur ce "capital retraite virtuel"...

    Alors, oui, il y aura toujours des rapaces qui voudront échapper à leurs devoirs de citoyens (on le voit bien en Russie où le taux d'imposition est uniforme, à 13% dès qu'on dépasse un seuil), mais aujourd'hui on n'est pas très tenté de jeter la première pierre à des gens qui se trouvent dans une situation angoissante.

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    3
    Samedi 25 Octobre 2014 à 13:32
    Edmée De Xhavée

    Bien entendu l'argent ira ailleurs... et pas dans les caisses des Etats! Et hélas les Etats sont en train de ratisser les comptes de ceux qui cachaient le moins car ils ont le moins et souvent ils l'ont de façon légale: les héritages sont devenus une honte et une angoisse... les économies pénalisées par l'Etat... 



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