• Se protéger des crises et de l'Etat

     La Rédaction

    Nous parlons pour tout le monde. Malgré notre sous-titre d'en-tête, la voie royale ne se réfère pas au royalisme, car notre Site n'est pas royaliste, mais à l'esprit du Site : choisir nos centres d'intérêt, vivre dans un univers d'où le monde politique est banni : foin de politicaille. Politique et monde politicien étant devenus inséparablement liés, et depuis longtemps synonymes.

    Ou, si l'on veut, les idées "politiques" ne dépendent pas (seulement) des acteurs de la politique, et si le monde s'affole à juste titre c'est à cause d'eux et de cet accaparement.

    Les trois articulations pour sortir de la crise :

    1. Il n'existe pas de programme, en dehors des mesurettes hors de propos, des partis. Du côté des nombreux groupes royalistes, aucun programme pratique et adaptable n'a jamais vu le jour ! Même s'ils sont déjà d'accord sur un principe extrêmement juste, que nous partageons, et qui est issu de la sagesse des penseurs royalistes du 19e. siècle : recentrer l'Etat sur ses fonctions dites régaliennes, et laisser les gens décider à leur niveau ; traduit dans leur très parlante formule : l'Autorité en haut, les libertés en bas. Tout le contraire de l'Etat républicain actuel. Ce qu'exprimait le Pdt Pompidou "Mais arrêtez donc d'emmerder les Français !" ou, selon notre formule : État, hors de nos vies !

    Il manque un Programme ( enfin !). Nous allons révéler le nôtre, en partie, sous différents textes ou propositions précises dans les prochaines semaines. Mais déjà, nous allons donner notre position sur des sujets saillants.

    Libre à ceux qui le veulent de l'adopter et il restera le nôtre.

    Un mot, conseil désintéressé aux groupes royalistes : s'ils croient que le vent de l'avenir fera appel à eux, ou à leurs champions, tout en continuant leurs gestes symboliques désordonnés, qui n'ont jamais une seule fois dans l'histoire servi à rien, ils se trompent lourdement.

    2. Le mouvement des Gilets Jaunes appartient à tous et même à ceux qui ne défilent, n'occupent pas les ronds-points, et doivent par d'autres sortes d'action le faire vivre.

    Sur tout sujet local de mécontentement : seul ou par petit groupe, Écrire aux députés et aux maires, en plaçant, sans commentaire, la mention "Gilet(s) Jaune(s), par ex. en haut de page et sans dire, je (nous) sommes Gilet(s) Jaune(s) ni dire que c'est en tant que tels que nous écrivons. 

    C'est à chacun d'entre nous d'imposer, sur les réseaux comme dans la vie, auprès des personnes que nous connaissons, l'idée que les Gilets Jaunes constituent un point de départ définitif, une base de référence définitive.

    3. Remettre à plat les insuffisances structurelles de l'état et le mur que représente la République antédiluvienne.

    Les modes d'action sont à peu près les mêmes que pour maintenir vif le mouvement des Gilets Jaunes.

    Il doit être mis fin à l'ubérisation de la vie politique française et à la sous-traitance des secteurs appartenant par nature à l'exercice de l'Etat. Il faut demander, c'est-dire exiger, chacun d'entre nous ou par groupe et sous forme tangible d'une lettre enregistrée et séparément diffusée sur blogs ou réseaux sociaux, la réforme profonde des institutions.

    Ce qu'il faut exiger des députés : que soient admis des leviers de contrôle de l'action politique, ou contre-pouvoirs. Ces leviers ne doivent pas être encadrés par l'Etat ni par les corps politiques ni l'administration évidemment. Ils doivent s'auto-constituer.

    Que les groupes de réflexion, les think tanks de droite et de gauche, ceux du moins qui se prétendent indépendants changent leur mode d'action devenu inutile selon les temps : le moment n'est plus de réfléchir en petits comités, mais d'agir pour sceller et abolir la puissance et la prétention, violentes et déplacées, de l'Etat.


  • Commentaires

    1
    Lundi 31 Décembre 2018 à 22:10

    Les champs d'application que nous développerons :

      - se protéger d'Internet et des GAFA

      - se protéger des décisions politiques (par ex., les migrations de masse)

      - réduire l'influence des médias qui déforment ou font passer leurs propres messages au lieu d'informer

     - les formes de la grêve de l'impôt

     

    et bien d'autres et avec des exemples concrets.

     

    Heureuse année 2019 à tous !

    2
    Catoneo
    Mardi 1er Janvier 2019 à 21:55

    On va rebondir là dessus...

      • Mardi 1er Janvier 2019 à 23:30

        Merci ! De notre côté nous allons fournir de la matière concrète pour des applications pratiques.

    3
    TR
    Mercredi 2 Janvier 2019 à 19:26

    En fait, c'est le vrai sens de subsidiarité.

    Alors que ce qu'on appelle aujourd'hui subsidiarité, c'est ne laisser au niveau local que ce qui ne peut être fait plus haut, et surtout, en tentant d'éliminer toute forme d'initiative. Le jacobinisme dans toute sa splendeur, qui aujourd'hui dicte sa loi depuis Bruxelles en plus de Paris.



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