• Sandy : cycle ordinaire, ou révolte de la nature ?

     

     

    Les ouragans reviennent de façon cyclique. Cependant, les gouvernants, pour l'essentiel, ne suivent jamais de cycle et n'observent jamais de trève. C'est pour cette raison que les désastres naturels s'amplifient sans cesse, à côté d'eux, les plaies d'Egypte presqu'un amusement.

     

    Les bouleversements fondamentaux du climat proviennent des dérèglements imposés par l'homme-prédateur, cette principale espèce nuisible. Furieusement obstiné à ne voir que son obsessionnelle rage de tout creuser, tout retourner, il ne s'aperçoit sans doute pas de son insurmontable folie. Mais l'organisateur en est d'abord le monde politique, qui entretient, encourage, car cela le nourrit à défaut de programme, l'abus forcené d'activité, le développement d'excroissance, la tendance à ne pas se tenir tranquille.

     

    Pourtant, non, nous ne sommes pas ici des partisans de la décroissance (même s'il est indispensable de réduire considérablement et moduler la croissance, tout en la réorientant dans ses buts et en révisant ses applications), ni adhérents d'une secte de croqueurs de salades vertes. Seulement désireux de dénoncer les dirigeants publics, qui kidnappent le beau temps, interdisent la vie, vendront bientôt l'oxygène et ce n'est pas pour rire, et qui sèment la mort.

     

    Emportés comme des ivrognes par leur vin, et rien n'y fera. Habiter la Terre, est aujourd'hui habiter un cimetière.

     

    Les principaux dirigeants, élevés en batterie, sélectionnés avec soin comme des programmes de clones de navets OGM, et que l'on améliore, technologie aidant, avec des gadgets ludiques, (et ce n'est pas pour rien) et humanisants, comme leur fonction d'impertinence, n'existent que pour servir des formules décidées d'avance et en dehors de tous. Les membres du consortium entrepreneurial, ce qui fleure la pompe exhalant le funèbre, de l'Entreprise Terre, sont obtus d'avance dès qu'il s'agirait de regarder lucidement les faits. Mais peut-il y avoir de la lucidité dans un principe macabre ?

     

    Indignez-vous ! disait Hessel en 2010. Mais c'est de se révolter, qu'il doit s'agir, dans les faits, et dès maintenant. Supporter les tsunamis à la carte, les vents à décrocher le ciel, l'Hiver en Eté et l'Eté en Hiver, et à rendre sans cesse apocalyptique chaque jour notre existence ? Folie de les supporter encore ?

     

    Car il s'agit bien de démence.

     


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