• La Rédaction

     

    Le cas des Retraites, et on pourrait le dire du système de santé et de tant d’autres secteurs, cruciaux pour tout le monde mais pas au même titre,  est un supplément flagrant de ce que l’on subit depuis toujours, le sport national, attisé par des pratiques de "débat" hors de sens du milieu politique et qui débordent sur le débat de la société, rompu à son rythme et à ses vices, et se résume par : s’écouter braire.

    En ce concerto où nul ne se concerte, on n’entend non plus sinon pagaille et discours mal sonnants dont le niveau montre qu’on n’en avait pas prévu. Si ces secteurs étaient bien gérés, selon le jargon qui donne envie de donner son compte à la "démocratie", on passerait sur la jaserie, et encore non, car bien ou mal conduits, ces secteurs sont le prétexte à enserrer le ci-devant citoyen dans un permanent et révoltant carcan fiscal.

    Pour en finir entre autres avec l’obligation de subir des bienfaits sociaux choisis et formatés par d’autres qui y trouvent compte et établissement ; et bénéficier enfin d’une agora dans la cité, sur les thèmes qui l’intéressent dont pour l’instant la discussion est exclusivement préemptée par les politiciens et leurs ouailles, il faudrait (supposition technique) : enfin, dépolitiser l’espace public.

    On le voit, les raisonnements, les arguments que se partagent les Français sont exclusivement teintés de réflexes éculés, déportés du registre militant de bas de gamme, et la nature, qui devrait être exclusivement technique dans des sujets d’intérêt commun, se voit expulsée au profit de slogans. 

    Ces questions majeures ne devraient pas appartenir au champ politique. Comme personne, et pas seulement les chapelles, ne le veut, ni même ou surtout, ne le peut comprendre, tant profondes sont les habitudes, il ne restera, par nécessité, que d’abattre le Système. C’est, en plus de toutes les autres raisons, une bonne.


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    Les grands ministres des Habsbourg  -  Jean-Paul Bled

    Perrin   ;   paraîtra le 2 mars 2023  ;    368 p.;   24€.

    Présentation officielle rectifiée par RoyautéNews : La grandeur de l'Autriche est d'abord l'œuvre de ses souverains, les empereurs qui se succédèrent de 1450 à 1918. Mais ceux-ci n'auraient pu accomplir leur mission sans le concours des ministres qui les assistèrent. C'est toute l'originalité de ce livre qui propose neuf portraits de grands serviteurs de l'État habsbourgeois. Il commence à la fin du XVIIe siècle quand l'Autriche accède au statut de grande puissance européenne après les victoires sur les Turcs et la reconquête de la Hongrie qui forme dorénavant un ensemble compact avec le noyau austro-bohémien. Il s'ouvre avec la brillante figure du Prince Eugène de Savoie. Puis viennent le Prince Wenzel Anton von Kaunitz, le principal collaborateur de Marie-Thérèse et le père de l'alliance avec la France de Louis XV ; le Prince Klemens Wenzel von Metternich, le vainqueur de Napoléon ; le Prince Félix zu Schwarzenberg, le restaurateur du pouvoir monarchique après la révolution de 1848 ; Alexander von Bach, la figure emblématique de l'ère néoabsolutiste ; le Comte Friedrich Ferdinand von Beust, l'artisan du compromis austro-hongrois de 1867 ; le Comte Eduard von Taaffe qui pratiqua une politique des compromis permanents, la mieux adaptée à la nature pluraliste de l'Autriche-Hongrie ; le Baron Max Wladimir von Beck, le dernier grand ministre de François-Joseph, qui fit voter l'adoption du suffrage universel. Cette galerie s'achève avec le Premier ministre hongrois, le Comte Istvan Tisza, partisan résolu du dualisme dont la mort en octobre 1918 coïncide avec l'effondrement de la double monarchie.

    Les grands ministres de Habsbourg  -  Jean-Paul Bled


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  • La Rédaction

     

    L’Année Pascal

    Célébrer Pascal, oui. S’associer aux commémorations de sa naissance effectuées à Clermont-Ferrand, non.

    D’autant qu’elles sont subventionnées par toutes les sortes d’autorités publiques, qui ont été complices actives ou muettes du coup qui lui a été porté voici quelques années.

    Aujourd’hui, la commémoration de ce génie universel rapporterait des dividendes à des autorités indignes ? Non !

    Célébrons Pascal, par exemple dans les livres qui lui sont dédiés, ou dans toute manifestation que l’on voudra, mais pas à Clermont-Ferrand.

    Il existait deux universités dans la capitale auvergnate, appelées à fusionner : l’Université d’Auvergne (Clermont 1) et l’UBP, l’Université Blaise Pascal (Clermont 2). Fusion réalisée en 2016.

    Cette fusion a volontairement passé à la trappe le nom de Blaise Pascal, qui rattachait, aux yeux du monde entier à cet immortel penseur, une ville obscurément terne, et la faisait luire autrement que par la subtilité de son pneu !

    La raison ? Un an, un an et demi environ auparavant, par la volonté directe de Benoît XVI, un dossier en béatification de Blaise Pascal avait été ouvert...

    Ce génie est infiniment au-dessus de ces sordides et perfides calculs. Et peut, et doit, se célébrer partout et ailleurs, que chez des obscurcis de la truelle haîneux et blafards.

    Dans une ville qui n’en était pas à son premier attentat contre Pascal : sa maison natale fut "aplatie" par la municipalité il y a environ cinquante ans. Entre autres saccages affectant d’autres monuments uniques, que ceux reliés au savant. Que le touriste, l’amateur de belles pierres se consolent, dans sa générosité une municipalité suivante fit graver une inscription sur son emplacement. Par terre.


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  • La Rédaction

     

    Retraites : la réforme sera-t-elle une des nombreuses Beresina républicaines ?

     

    Bien que la sujet des Retraites, en France, n'entre pas a priori dans notre champ de vision, il nous faut signaler ce qui suit, ne serait-ce que pour ceux qui, apercevant de loin en loin notre Site, s'imagineraient qu'il pourrait exister, même de façon très lointaine, des rapports entre lui et une partie de la Droite française, par une glissade acrobatique dont le point de départ serait le nom de notre Site... et on se tromperait lourdement. Une partie d'entre elle soutient, ou du moins, admet, la réforme des retraites.

     

     - La réforme instaurée par Mitterrand de l'abaissement à 60 ans était bonne, et elle aurait dû être approfondie quelques années plus tard, si le pays avait été conduit de manière efficiente. A cet échec, aussi bien Droite et Gauche (y compris les gouvernements mitterrandiens) ont contribué activement, et l'appauvrissement tous azimuts de la France a commencé avec eux, bien que cette inversion de la courbe se soit préparée sournoisement dès les années de Gaulle et se soit aggravée sous Pompidou et Giscard. Si la Gauche accédant au pouvoir en 1981 a pu la réaliser, c'est, comme toujours, parce que la Droite n'avait pas été capable de l'engager... ni même d'y songer.

     - Qu'il faille réformer le système des retraites... Ce gouvernement-ci en a-t-il la légitimité ? Non. Et les mesures qu'il entend appliquer si la réforme est votée, ne régleront pas la question. Les fractures au sein du pays, elles, s'aggraveront, comme toujours. S'il y avait quelque chose à ne pas toucher, c'est bien l'âge du départ à la retraite.

    La Droite ou ainsi dénommée telle, qui l'accompagne, du moins dans cette mesure de réforme, non plus. D'autant plus que les déséquilibres dans cette question des retraites sont anciens et n'ont pas été réglés par Fillon, alors ministre, malgré les louanges orchestrées alors. Toute la pose de la Droite à ce sujet, comme sur toutes les autres questions, critiquant Macron isolément, est fausse aussi.

    Le tort de ne pas avoir incité, dans les faits les Français, alors que tant de conseils avaient été prononcés en ce sens depuis plus de vingt ans, à constituer une retraite personnelle destinée à épauler la retraite d'État, est partagé par toute la société politique, et il s'agit d'un échec du système politique lui-même, et dans sa profondeur.

    Il demeure que les saines revendications contre la réforme des retraites, nous les partageons, et il est une fois de plus à regretter que cette question permette à des groupes, à des forces politiques, de se mettre de nouveau en valeur, perpétuant un système dont tous les acteurs sont complices.

     

    Pourtant, des mesures pour restaurer la viabilité du système des retraites existent... Nous les appliquerons, si la grande bascule du Système intervient d'ici quelques très proches années... comme nous l'espérons.

     


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  • La Rédaction

     

    Nous dédions cet article à notre cher feu Richard d’Amphernet, fondateur de l’URVBM ! Union Royaliste Bretagne Vendée Militaire.

     

    On nous signale la sortie, à ne pas manquer, d’un film excellent se situant durant les Guerres de Vendée, écrit par Paul Mignot et Vincent Mottez, sur l’épopée du glorieux Charette.

     

    Il est question de la prestation d’Hugo Becker dans ce film. Nous n’en savons pas plus, mais... surtout si vous ne connaissez que de loin la période des Guerres de Vendée, allez voir ce film !

     

    Nous le recommandons, sans qu’il faille le confondre forcément avec le site du tournage, qui est Le Puy-du-Fou, le site d’attractions, qui est également le producteur.

    Le courage viril de ces femmes, la sensibilité de ces combattants-résistants, qui luttèrent avec leur simplicite populaire contre l’État facho de l’époque, mérite qu’on s’y arrête.

    Et... il n’y a pas besoin d’être royaliste pour comprendre que l’entreprise Révolution était une saleté, loin des images d’Épinal, loin aussi du sympathique rêve utopique de Liberté... et des espérances d’évolution légitimes auxquelles s’étaient attachés tant d’êtres sincères.

    Pas plus qu’il faudrait admirer la République, pour ne pas vouloir des abus que l’on a prêté à l’ancienne monarchie...

    Pour ce qui est d’être vaillant pour les combats prochains, offrez-vous ces quelques vraies images d’Épinard, qui renforceront votre moral et vos avant-bras !


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  • La Rédaction

     

    Personne, sur RoyautéNews, à la Rédaction, ne regarde de télévision. Jamais. Sauf quand nous nous rendons dans certaines brasseries où s’affichent en boucle les titres de LCI, ou le matin, dans certains hôtels,  dans la salle des petit-déjeûners, où passe même BFM...

    Mais tout vient à RoyautéNews, ce qui est bien normal puisque, tout part de lui et c’est un juste retour. Ceci, pour énerver les trois-quatre débiles - oui, il y en a parmi les lecteurs - malhonnêtes et leurs mauvaises ondes, qui se reconnaîtront.

     

    Géraldine de Margerie et Maxime Donzel. Sur France TV Slash, une uchronie décalée, comme la décrit Allociné.

    De nos jours, dans une France où la monarchie n’a jamais été abolie, un accident d’avion coûte la vie à toute la famille royale. Samia, prof naïve et sans autorité, apprend que son fils Cédric, un adolescent nigaud né d'une union passagère avec un noble, est l’héritier du trône.  Désormais nommé Louis 28, Cédric a de nombreux projets pour le royaume comme “l’abolition des endives”, mais il va se heurter aux directives d’un régent rétrograde et prêt à tout pour le faire trébucher… Mère et fils sont ainsi propulsés au beau milieu d’une cour où règne la perfidie et qui ne voit pas d’un bon œil l’irruption de “sans dents” au Palais…

     

    Pour notre part, sur RoyautéNews, nous sommes aussi pour l'abolition des endives. Même si c’est d’avance un combat perdu... Cuit, enroulé sur du jambon, c’est pas mal de loin mais j’enlève les endives. Par contre, crues, en salade, c’est très bon!

    Louis 28


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    Le marquis de Bonnay - François Duluc

    Le père oublié de la Déclaration des droits de l’homme ;

    Passés / Composés  ;    4 mai 2022  ;   416 p.;   24€.

    Le marquis de Bonnay   -   François Duluc

     

    Présentation officielle : Et si le père de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen n’était pas, comme on le croit souvent, Mirabeau, mais un obscur garde du corps de Louis XVI, élu de la noblesse aux états généraux ? Cet homme, c’est le marquis de Bonnay, ici ressuscité par François Duluc. Ami de Marie-Antoinette et de Talleyrand, chargé par le roi d’arrêter le cardinal de Rohan lors de la fameuse affaire du collier de la reine, Charles-François de Bonnay n’était pas destiné à devenir l’un des plus illustres présidents de l’Assemblée nationale ni à présider la fête de la Fédération du 14 juillet 1790, dont notre fête nationale constitue depuis 1880 la commémoration. À partir de 1791, il a suivi les aristocrates en émigration, effectuant des missions clandestines et servant d’agent de liaison entre Louis XVI et ses deux frères. « Premier ministre » de la cour en exil à partir de 1803, il a exercé une influence considérable sur le futur roi Louis XVIII en le convertissant aux idées de la Révolution.

    Révélations, correspondances secrètes, anecdotes savoureuses et inconnues jusqu’ici, voici une biographie au terme de laquelle la Révolution française ne sera plus la même.


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    Harald à la Dent bleue - Lucie Malbos

    Viking, roi, chrétien  ;

    Passés / Composés  ;  2 fév. 2022 ;  grand format 285 p.;   22€

    Présentation officielle : Roi des Danois au temps des vikings, Harald est un personnage à la postérité contrastée : si son surnom « à la Dent bleue » est devenu mondialement célèbre grâce au Bluetooth, le personnage reste méconnu hors du Danemark. Son règne, dans la seconde moitié du Xe siècle, a pourtant marqué des changements profonds en terre scandinave : artisan de l'unification du royaume des Danois, Harald fut également celui qui le convertit au christianisme. Le roi viking étendit même son influence à la Norvège et à la Suède. Par son action et les liens qu'il entretint avec l'Empire ottonien, le Danemark intégra pleinement un monde européen alors engagé dans une période de transition majeure, à tel point que Harald apparaît aujourd'hui comme le symbole d'une société de plus en plus connectée. En relisant les sagas et les récits des auteurs chrétiens occidentaux, en analysant les pierres runiques et en intégrant les derniers apports de l'archéologie, Lucie Malbos livre la première biographie du roi qui fit entrer le monde scandinave dans l'histoire de l'Occident médiéval.

    RoyautéNews : Sur le surnom du roi Harald, nous ne reconnaissons pas l’explication fournie par Pierre Mounier-Kuhn, historien de l’informatique, selon laquelle ce surnom "dent bleue" aurait pour signification : dent gâtée.

     


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  • La Rédaction

     

     

    Le mariage du Prince Amaury de Bourbon de Parme, fils du Prince Charles Emmanuel et de la Princesse Constance, avec Mademoiselle Pélagie de Mac-Mahon, fille de Humphrey de Mac-Mahon, duc de Magenta, et de Cherry Drummond, issue de la pairie anglaise, est annoncé.

     

    Ce mariage réunira la maison cadette de la famille royale de Parme, et par là, Broglie, Danemark, et aussi Orléans, Ravinel, Castellane, avec l'illustre famille de Mac-Mahon, et par là, Caraman-Chimay, les Princes d'Orléans, et Castries de la première branche ducale.

     

    #Carnet

     

    1. Nous écrivons Mac-Mahon avec un trait d’union, qui est la graphie traditionnelle.


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  • La Rédaction

     

    Voici les aliments qui, par une décision de ce que de Gaulle appelait "ce machin", c’est-à-dire les institutions européennes, pourront contenir dans leur fabrication des poudres d’insectes broyés.

    Une nouvelle phase du Plan. Si vous ne voyez pas le lien avec tout le reste, nous, nous le voyons.

    RoyautéNews proposera plus tard des solutions pour parer à cette dernière sortie des folies furieuses.

     

     

     


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