• La Rédaction

     

    Réequilibrage, nouvel équilibre du monde -  Responsabilité et compétence

    Sans le Président Trump pour rééquilibrer les choses et remettre un peu de bon sens pragmatique, les États-Unis finiront en pâté d’amerloques. N’oublions pas que Donald Trump, seul Président pacifique, est aussi le seul à avoir tenu ses promesses en réussissant le pari incroyable de recréer une prospérité pour tous. On ne pouvait donc que lui tomber dessus tôt ou tard, si le prétexte du Covid n’avait sonné contre lui l’hallali des vigies-pirates de l’Ordre obscur.

    Dire combien les choses vont à l’ironie, pour l’ordre en déperdition qui s’accroche ! Quant un Biden critique les profits de BigPharma... Désolé, mais il faudra trouver mieux.

     

    Cet « ordre international » (ici au simple sens de la puissance réelle) se réorganise, mais pas comme celui, qui ne prévaut déjà plus, le voudrait... La puissance états-unienne bien comprise, en stand by en attendant le retour de son Président. Et sur le front actif, Russie et Chine conduisent l’émergence du nouvel équilibre, et c’est tant mieux.

    Nous vivons en permanence sous une menace de guerre multidimensionnelle, dont les effets ne sont même plus latents, mais dans l’escalale verbale et des comportements, et pas seulement.

    Et on continue, spécialement en France, de ne pas être défendus par les personnages politiques, ces Stars d’étiquettes qui ne pensent et ne vivent qu’à travers les consignes de ceux qui, derrière, internationalement, mènent la danse de leurs priorités, de leurs agendas, seuls à inscrire au tableau d’ordre. Pourtant, sont auxquels, ceux qui devraient être lucides ( à Droite) se vouent...

    Le déboulonnage de la statue de Saint-Michel, est un triste et significatif exemple de leur conscience avachie et surtout de leur impuissance. En Allemagne, des dizaines de procédures judiciaires sont engagées au sujet du Covid. En France, combien ? Certes, la magistrature devra être en quasi-totalité épurée mais... N’insistons pas là-dessus, c’est-à-dire sur cette impuissance qui tiendrait de l’ordre du phénomène si nous avions envie de rire.

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    Pour ceux qui débarquent sur le Site, faut-il préciser que nous ne reconnaissons le Régime français comme un État légitime.

    Les larves acitoyennes sont à la danse de l’orchestre mécanique issu du noir qui les met en manœuvre au sifflet, tout comme le 1er danseur Macron.

    Et par le double jeu, et du système qui dénature la république, et du caractère inter-illégitime de la république telle qu’elle s’exprime depuis des années en rupture avec les notions acquises, qui avaient été communément partagées, et du conglomérat qui exerce au nom de la république.

    Pour ce qui est des petites déclarations venues mal à propos, écrites par des conseillers qui se croient encore à Sciences-Po... ne nous attardons pas.

    Les voici tous, à leur gesticulatio, que nous avons qualifiée déjà.

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    Certes, le malheur du Thibet, la plus-que-persécution des Ouighours, la liberté de Taiwan qui ne saura être discutée et ne le sera pas, sans aborder ici la persécution du Régime Communiste contre le Peuple Chinois, constituent plus que trois ou quatre pommes de discorde avec le Régime Chinois, mais appelleront à des actions de Résistance. Mais il faut dire que la Chine est notre amie, que le Peuple Chinois est notre ami. Et nous le disons pour RoyautéNews comme pour la France désincarcérée.

    Xi est le grand leader du moment et son engagement majeur pour la Chine mérite du respect. Il rendra au Peuple Chinois la prospérité intérieure partagée, avant que nous retrouvions la nôtre !

    Gardons à l’esprit les luttes d’influence au sein du Parti Communiste Chinois, et qui peuvent parfois flouter les intentions chinoises.

    Sur le plan de l’expansion chinoise, il semble confirmé par ce que dit notre dernier invité, mardi, que la Chine ne cherche pas à s’imposer par l’action militaire en dehors de sa zone.

    Poutine a réussi son vieux rêve de dédollariser les échanges mondiaux, et de nombreux accords ont été signés récemment pour appuyer encore ce mouvement. À part quelques médias financiers, les autres médias restent très discrets là-dessus... Et qui l’organise aux avant-postes ? La Chine, qui y trouve son meilleur intérêt !

    L’ambassade d’Iran en Arabie Saoudite a été réouverte il y a quelques heures, comme le signale l’un de nos précédents invités et spécialiste de l’Iran Yves Bomati. 

    Cette réconciliation aurait été l’œuvre de la Chine, comme il l’indiquait voici quelques jours. [ avec la vidéo reliée au sujet ]. De même, peut-on penser, et pour notre part c’est le cas, que la reprise inattendue ces jours derniers des contacts diplomatiques de Riyad avec un Yemen si gravement atteint, et qui souffre famine, correspondrait à un souffle de "décontraction" de toute la zone, impulsé par la Chine et par la Russie qui fournit de l’armement à l’Iran.

    L’influence à souhaiter concerne la France et elle n’est pour l’instant qu’un rêve.

    Par la faute de ceux que nous citons plus haut. Une France jouant un rôle - respectueux - dans une zone européenne déblayée des fausses institutions qui la noient. Où la France conduira et co-conduira, hors de l’influence des américains ses alliés, en Europe de l’Ouest, et plus à l’Est près de nos amis russes. Quand des amis prennent un peu trop d’aises où ils ne sont pas chez eux... le coup de balai n’est pas loin. À bon entendeur et... Vivent La Fayette et Rochambeau !

     

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    Au moment où la macronie sent toujours plus le merisier, et où quatre de ses députés viennent de se mettre en retrait de la majorité.


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  • Par RN 1 

     

    En attendant de lire les dernières nouvelles, je me roule mon clope.

     


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    Les autres ne pensent pas comme nous  -  Maurice Gourdault-Montagne

    Bouquins   ;     13 oct. 2022  ;    391 p.;   22€.

     Les autres ne pensent pas comme nous  -  Maurice Gourdault-Montagne

     

    Présentation officielle : Maurice Gourdault-Montagne nous fait revivre les grands événements diplomatiques qui ont marqués la France de Mitterrand à nos jours.

    Plus que les mémoires d’un grand diplomate, cet ouvrage est celui de l’un des meilleurs connaisseurs des relations interna­tionales de ces quarante dernières années. Acteur et expert de premier plan, l’auteur nous éclaire sur des enjeux stratégiques dont l’actualité ne cesse de faire irruption dans nos vies. Maurice Gourdault-Montagne est un homme de caractère. Sa vigueur intellectuelle donne à ces souvenirs toute leur valeur et leur authenticité. Ayant occupé des fonctions clés à l’Élysée, à Matignon et au Quai d’Orsay, maîtrisant aussi bien les arcanes de la diplomatie française que ceux de la politique intérieure, il nous plonge dans les coulisses des grandes crises qui ont secoué le monde.

    Des rapports franco-américains durant la guerre d’Irak aux missions secrètes dont il fut chargé pour renouer des rela­tions avec l’Iran et la Syrie, en passant par les soubresauts de la construction européenne, il nous fait entrer dans ce qu’on appelle le « domaine réservé » du président, depuis le premier mandat de François Mitterrand. À une vision uniforme et idéologique du monde, Maurice Gourdault-Montagne oppose une philosophie de l’action fondée sur la diversité des cultures et des peuples, le respect de leur histoire et de leur sensibilité.

    Jeune diplomate en Inde, puis ambassadeur à Tokyo, Londres, Berlin ou Pékin, il dresse des portraits originaux des dirigeants qu’il a rencontrés, en particulier en Allemagne où il a passé sept années. Il évoque aussi les occasions manquées avec la Russie et livre une analyse personnelle de la crise ukrainienne. Devant l’importance de l’enjeu algérien, il retrace la tentative avortée du traité d’amitié, et nous éclaire enfin sur les évolutions de pays plus lointains, indispensables à la compréhension des défis contemporains, comme la Chine, l’Inde et le Japon.

    Dans un environnement marqué par le retour des empires, la colère des peuples et le recul des valeurs universelles au profit du différentialisme et du communautarisme, Maurice Gourdault-Montagne souligne aussi bien les atouts que les faiblesses de notre pays : une France contrainte de s’adapter aux nouvelles réalités du monde sans rien perdre de sa capacité d’entraînement.


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    Dernière visite chez le roi Arthur   -   Michel Pastoureau

    Seuil   ;    3 mars 2023  ;    176 p. ;   19€90.

     

    Dernière visite chez le roi Arthur   -   Michel Pastoureau

    Présentation officielle: Certains ouvrages ont enchanté des générations de lecteurs, transformé nos connaissances, posé les fondements d’un monde nouveau. D’autres au contraire se sont révélés odieux ou nocifs. Aux uns et aux autres sont consacrées des thèses et des études savantes. Il existe en revanche des livres dont on ne parle jamais, des livres « ordinaires », certes bien plus nombreux mais qui peu de temps après leur parution tombent dans l’oubli. C’est sur l’un de ces livres discrets que se penche aujourd’hui Michel Pastoureau. À dire vrai, s’il est quelque peu oublié, il n’est pas totalement anodin puisqu’il s’agit de sa première publication, La Vie quotidienne au temps des chevaliers de la Table Ronde, parue chez Hachette, dans une collection célèbre, en 1976. Elle était consacrée à la légende arthurienne et à la société chevaleresque des XIIe et XIIIe siècles. Raconter aujourd’hui l’histoire de cet ouvrage de jeunesse est pour l’auteur l’occasion d’évoquer un certain nombre de souvenirs, de rendre une dernière visite au roi Arthur, et surtout de faire œuvre historiographique. Que signifiait alors publier un premier livre ? Comment un jeune historien inconnu pouvait-il affronter les mœurs étranges de l’édition française ? Quel était alors le statut de la vulgarisation historique ? Et qu’est-elle devenue aujourd’hui ? 


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    Le rendez-vous manqué   -   Annie Jourdan

    Germaine de Staël une femme d’influence face à Napoléon

    Flammarion   ;    1er févr. 2023  ;    400 p.;    23€90.

    Le rendez-vous manqué   -   Annie Jourdan

     

    Présentation officielle : Parmi les opposants à l’Empire, aucun ne fut aussi sévèrement traité que Germaine de Staël. De 1803 à 1812, l’auteure de Delphine et Corinne ou l’Italie fut bannie, confinée à quarante lieues de Paris puis condamnée à ne plus quitter son château de Coppet en Suisse. Tout avait pourtant bien commencé et la jeune femme n’avait pas ménagé ses efforts pour séduire le Héros d’Italie. Jusqu’à ce jour du 3 janvier 1798 où leur premier face-à-face donna le ton à ce qui deviendra un affrontement sans fin entre l’Empereur et la femme la plus influente de son temps, au cœur de toutes les expériences, de toutes les réflexions sur les Lumières ou la Révolution. En suivant ce duo improbable, aventureux et impétueux, ce livre revisite la vie mouvementée de Germaine de Staël. Ses amours et ses amitiés éclairent la personnalité de celle que l’on a surnommée depuis l’impératrice de la pensée, éprise du grand général. Tout aurait dû rapprocher ces deux êtres, amoureux de gloire et désireux d’entrer dans l’histoire. Dans un récit vivant, Annie Jourdan raconte ce combat étonnant et méconnu. À l’épreuve du bannissement, Germaine de Staël fera la découverte de la censure et des limites du pouvoir impérial.


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    L’Exposition universelle de 1867  -  Édouard Vasseur

    Perrin  ;   23 févr. 2023  ;    368 p.;   24€.

    L’Exposition universelle de 1867  -  Édouard Vasseur

    La fête impériale.

    Paris, 1er juillet 1867. Dans le palais de l'Industrie et des Beaux-Arts, gigantesque bâtiment construit en 1855 sur les Champs-Élysées, l'empereur des Français Napoléon III, entouré de sa famille, des hauts dignitaires de l'État, de chefs d'État et membres des familles souveraines, ainsi que du corps diplomatique, remet les récompenses décernées par le jury international de l'Exposition universelle, en présence d'un public nombreux.
    Ouverte le 1er avril, cette manifestation réunit une trentaine de pays (y compris le Siam et le Japon), 52 000 exposants, et voit chaque jour plusieurs milliers de visiteurs arpenter le Champ-de-Mars où l'Exposition est installée. La fête impériale bat son plein dans un Paris en pleine transformation sous l'égide du préfet Georges Haussmann, entre les visites de souverains étrangers (Guillaume Ier de Prusse, Alexandre II de Russie, le sultan Abdulaziz, le vice-roi d'Égypte Ismaïl Pacha), les multiples réceptions offertes par les ministres et les ambassadeurs et les spectacles donnés par les opéras et théâtres parisiens, sur des musiques de Giuseppe Verdi, Charles Gounod et surtout Jacques Offenbach.
    Et pourtant, ce même 1er juillet, la capitale bruisse d'une rumeur insistante : l'empereur du Mexique, Maximilien, frère de l'empereur d'Autriche François-Joseph, aurait été exécuté par les troupes républicaines. Confirmée trois jours ensuite, la nouvelle interrompt temporairement les festivités. Un an après la victoire de la Prusse sur l'Autriche à Sadowa, et alors que les difficultés politiques économiques et sociales se multiplient, le temps semble se charger de "nuages noirs", comme l'avouera quelques semaines plus tard l'empereur lui-même lors d'un discours à Lille. La " plus belle pensée du règne " de Napoléon III, à savoir la constitution d'un empire catholique au Mexique, a vécu.
    Pour tous ceux qui connaîtront ensuite l'" année terrible " (Victor Hugo) de 1870-1871, 1867 restera à jamais celle de l'Exposition, la dernière période de joie et d'insouciance avant les difficultés.
    C'est à la découverte de cette " flèche d'or du Second Empire " que nous invite cet ouvrage particulièrement vivant, sur les pas de ceux qui l'ont organisée et de ceux qui l'ont visitée, George Sand, Gustave Flaubert, Jules Verne, Jules Michelet, Ferdinand de Lesseps, Frédéric Le Play ou le futur Édouard VII.


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  • Philippe II et Alexandre le Grand  -  Adrian Golsdworthy

    Traduction : Martine Devillers-Argouarc’h

    Perrin   ;   16 mars 2023   ;    672 p.;    28€.

    Philippe II et Alexandre le Grand -  Adrian Goldsworthy

    Présentation officielle :

    En métamorphosant un royaume affaibli du nord de la Grèce en empire planétaire, Philippe et Alexandre de Macédoine ( – 359/ – 323) ont bouleversé le cours de l'Histoire.

    À la fin de sa brève existence, à 32 ans, Alexandre le Grand avait éclipsé la grande puissance perse, traversé l'Hindou Kouch et pénétré dans ce qui est aujourd'hui le Pakistan : son empire s'étendait de la mer Adriatique au sous-continent indien. Mais son succès n'était pas seulement le produit de son génie personnel et d'une énergie inépuisable. Il résultait aussi de plusieurs décennies d'efforts réalisés par son père. L'Histoire nous a présenté Philippe II de Macédoine comme un vieil homme dont l'assassinat, fort commode, a permis l'arrivée au pouvoir de son fils génial. Erreur et mensonge. Des dizaines d'années de combats acharnés et d'indéniables talents de diplomate l'ont conduit à unifier le pays et conquérir la Grèce tout en bâtissant une armée invincible. Tout cela, il l'a transmis en héritage à son fils, au bon moment et à l'âge idéal pour pouvoir s'auréoler d'une gloire encore plus grande et bâtir le premier grand empire de l'Antiquité. Philippe et Alexandre ont tous deux joué un rôle essentiel dans la très large diffusion de la langue et de la culture hellènes, aux répercussions nombreuses et profondes, comme l'écriture du Nouveau Testament en grec et un empire " romain " hellénophone qui survécut pendant mille ans à l'est de la Méditerranée après la disparition du dernier empereur régnant en Italie.
    L'œuvre d'un maître de l'histoire au sommet de son art.


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    Le monde du crime sous Napoléon ; 1799-1815  -  Jean Tulard

    Tallandier  ; (2017) paraîtra en poche le 4 mai 2023  ;   272 p.;   9€50.

     

    Le monde du crime sous Napoléon 1799-1815  -  Jean Tulard

    Présentation officielle : Et si le Premier Empire avait été l’empire du crime? Derrière une apparence d’ordre et de puissance, le régime napoléonien fut en fait le théâtre de l’éclosion d’une criminalité nouvelle : bandes de brigands, contrebandiers, fausse monnaie…

    En nous faisant pénétrer dans les arcanes les plus sombres du monde du crime entre 1799 et 1815, Jean Tulard dévoile un univers méconnu. Sous sa plume vivante et précise, les faits divers s’enchaînent et les personnages historiques défilent dans toute leur truculence. Fantastique récit d’une période de peur et de sang, Le Monde du crime sous Napoléon donne à lire l’histoire ignorée mais capitale de ceux que l’histoire voudrait oublier.

     


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    Le Grand Récit Chinois   -   Victor Louzon

    Le Grand Récit Chinois   -   Victor Louzon

    Tallandier  ;   paraîtra le 20 avr. 2023 ;  240 p.;  20€50.

     

     

    Présentation officielle : Lors du 19e Congrès du Parti communiste chinois, en 2019, Xi Jinping déclare : « Il faut correctement raconter l’histoire de la Chine au monde », et en particulier « ses contributions majeures à la civilisation mondiale ».

    Depuis une vingtaine d’années, on voit apparaître par touches progressives un récit historique qui justifie le rôle que la République populaire de Chine, désormais une grande puissance, aspire à jouer sur la scène internationale. Dans ce grand récit, le pays est présenté comme l’acteur, depuis l’Antiquité, d’une mondialisation alternative à celle qui fut portée par l’Europe puis les États-Unis : pacifique plutôt que belliqueuse, bénéfique à tous plutôt que prédatrice, respectueuse des différences plutôt que missionnaire.

    À travers une dizaine de thèmes, de l’universalisme confucéen au « siècle d’humiliation » imposé par les traités inégaux avec l’Occident, du pacifisme chinois aux « routes de la soie », Victor Louzon analyse ce grand récit et en interroge les fondements historiques. Entre mythes et réalités, il éclaire la manière dont la Chine raconte aujourd’hui l’histoire de sa place dans le monde. Un livre indispensable pour comprendre le défi que la Chine pose à l’ordre mondial.


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  • La Rédaction

     

    Parmi tant d’autres cris contre l’hypertrophie de l’État, dont celui de Pompidou, déjà : Cessez d’emmerder les Français, celui de l’illustre écrivain en 2002.

    Ordonnances pour un État malade -  Maurice Druon. 

    Si nous ne partageons pas sa qualité d’européen convaincu, un de ces panneaux dans lesquels ont si longtemps donné ceux de Droite, les ont divisés, leur ont fait perdre tout repère d’orientation et de bon sens, et tout aussi bien, de consistance, nous partageons sa formule sur « l’État obèse et impuissant, qui étouffe le pays et les citoyens. » Et qui ne la partagerait pas?

    En 2002 on pouvait encore regretter une France prospère, en globalité sa prospérité étant encore toute proche... Vieux travers français de se dire c’est rattrapable (poursuivons la sieste) coupé d’optimisme de nanti, pourtant le coagulat Jospino-Chiraquien venait de dire le reste. Dans un applaudissement partagé de toute la scène politique, prétendant parler pour tous, cette autre excroissance de l’État obèse et insolent. 

    Ici il ne s’agit pas de réécrire les torts de ceux qui ont conduit la France à la débâcle et à la ruine, mais de marteler sans cesse : expulsons l’État, empoignons les sectateurs à sa solde ! Expurgeons ce vampire sur le pays.

    Et qu’il rende tout ce qu’il a volé. L’État n’est pas réformable.

    #ÉtatHorsdenosVies

     

    L’État, toujours l’État

      

    Ordonnances pour un État malade  ;   Maurice Druon ;   2002.

    « La France s'affaiblit, alors qu'elle a tout pour être forte. Les Français sont mécontents et anxieux, alors qu'ils ont tout pour être prospères. Le malaise général, qui peut aboutir à une explosion, vient de ce que l'Etat, obèse et impuissant, étouffe le pays et les citoyens. Dans La France aux ordres d'un cadavre, Maurice Druon a révélé, avec lucidité, l'origine de cette situation : nous vivons, depuis cinquante ans, et sans même nous en rendre compte, dans un semi-marxisme. Aujourd'hui, avec la même vigueur, il propose les remèdes. En huit ordonnances - dans le sens médical du terme comme dans le sens juridique de notre Constitution - il pose les principes salvateurs d'un traitement d'urgence. Combattant de la liberté, écrivain lu dans le monde entier, ministre de la Ve République, Secrétaire perpétuel honoraire de l'Académie française, Maurice Druon, Français passionné, Européen convaincu, a été inspiré, comme il l'affirme, par l'impérieux désir de servir, une fois encore, son pays. Il a placé cet ouvrage sous l'égide de Sénèque, qui a écrit : " Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas ; c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles. " Maurice Druon ose, et il invite ses compatriotes à oser ! »

     

     

    #ÉtatHorsdenosVies


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