• Et par M. de La Garde 

    Pour cet evénement majeur qu’est le couronnement du roi Charles, il était normal que notre invité exceptionnel évoque pour nous un thème sans doute original, parmi la pléthore des articles de la presse mondiale : l’avenir de la monarchie anglaise. Il est un peu chez lui ici...

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    La Pierre de la Destinée

    participe depuis le Moyen Âge au couronnement des rois d’Écosse. Elle a été installée le 29 avril dans l’Abbaye de Westminster.

    C’est ici le temps de Charles

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    Le 17 janvier 2020, alors que l’on essuyait partout les échos d’une certaine agitation, inhabituelle même autour de la famille royale anglaise, à plus forte raison, en son sein et elle atteignait des pics depuis quelques mois, déjeunant avec Marie-Thérèse de Bourbon :

    -  En Angleterre, pour eux tout sera terminé d’ici bien avant... quarante ans, disais-je, à la dernière seconde d’un excessif scrupule de prudence...

     

     

    C’était peu avant son départ, en 2020, notre avant-dernière rencontre, sitôt les longues funérailles du Duc de Bauffremont où sa sœur Françoise représentait la famille. C’était une habitude, depuis des années nous nous voyions chaque mois, ou chaque deux mois, aux périodes du moins où nous nous trouvions à Paris. Ce jour-là, près de 14h dans un restaurant asiatique du 7ème nous déjeunions à la bière et le temps était doux.

    Avant d’avoir prononcé quelque parole devenue inutile, de Marie-Thérèse une immédiate expression de la plus totale évidence m’avait répondu.

     

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    Longue vie à Charles ! La couronne Anglaise est à son faîte, en un moment aussi exceptionnel.

    Qui aurait dit que Charles obtiendrait depuis un an et demi une pleine et entière adhésion de son peuple ? Inutile de dire qu’il revient de loin. Les campagnes d’une presse insidieuse qui assuraient mordicus que William succèderait après la reine sont très loin derrière nous.

     

    Durera-t-elle ? Ce n’est pas tant la question. Mais passera-t-elle le Temps, ou, au même mais en mieux, le prendra-t-elle en charge, le fera-t-elle agir bien vite à se transformer ? Et quelle devient sa marge ? Et quelle est sa nature ?

    Tant d’articles ou d’éditoriaux soulignent ce que l’on sait : que la monarchie, malgré quelques raccords, demeure depuis des siècles et fidèle à elle-même. Du moins dans son rite.

    Mais pour nous, sans rien changer, sauf quelques ourlets, la monarchie britannique a muté. L’époque l’a transmutée !

    Sans prendre part au gouvernement, le nouveau monarque britannique a désormais devant lui tous les horizons qu’il désire. Et ce n’est pas une vision de l’esprit. C’est ici le temps du roi Charles.

     

    Qui a donc agi ? 

    Que se passe-t-il si, soi-même, on ne bouge pas ? Les marges intentionnelles, ici, sont limitées. Et peu faciles à ouvrir.

    Les gloires de l’Empire sont anciennes, et Churchill est loin.

    Le crédit, relativement bas, des récents gouvernements auprès de la population britannique, est déjà un concours du destin. Le socle, lui, demeure.

    Les facteurs sont de trois sortes.

    Les clés multiples du hasard et du destin conjugués à l’époque. Ceux-là, Charles en hérite.

    Le pouvoir direct politique des souverains britanniques n’a cessé de se limiter tout au long du 20e siècle. Par divers jeux de circonstances, il n’a cessé de se réduire à sa plus simple expression et même, par un effet d’optique éprouvé depuis le continent, à la plus symbolique. Mais il y a des symboles qui font tout...

    Ces règnes, d’Elizabeth et le sien s’opposent, et c’est la chance du roi Charles. D’évidence il apporte la nouveauté.

    Il sera tout sauf un roi de transition.

    Bien que ce soit assez difficile à discerner. Parce que Charles est un homme. La polarité est différente. La reine, parce que femme et aussi par son tempérament réservé, auto-limitait les expressions les plus habituelles et martiales du pouvoir. 

    De Charles comme roi, tout est à découvrir. Non dans le style, mais dans l’exercice.

    Alors qu’on nous parle de monarchie qui ne change pas, tout donne au contraire à l’évidence que, désormais, et poussée encore par l’instabilité toujours plus grande des temps, notre époque est autre et que Elizabeth, par son règne si glorieusement long, nous rappelle à des temps de douceur nostalgique mais désormais figés...

    Ces rythmes-là qui profitent à Charles sont ceux du destin.

     

    Les seconds, sont ses propres vertus. C’est à elles que les peuples font souffler leur élan de sympathie. Y compris en France et même dans certains milieux agissants qui font plutôt figure de ghettos de la pensée et de l’intolérance. À Charles plus qu’à la monarchie. Mais n’est-ce pas le principe d’une monarchie, que d’exprimer un caractère humain et d’incarner et représenter le pouvoir ?

    Sans bénéficier du même prestige universel, inconditionnel, de la reine, le monde lui en accorde un tout autre, mais considérable, aveu de son prestige déjà fait. Ses actes ont parlé pour lui. Déjà homme d’État comme Prince de Galles. Son expérience, plus grande que tout monarque de ce monde ou égale aux plus anciens. 

     

    Les troisièmes, concours complexes, dépendent quand même un peu du destin.

    On peut imaginer que la reine, avant de changer en 2011 les règles d’accession au trône d’Angleterre, choisissant désormais l'aînesse absolue, a longuement pesé les avantages, et de fait, elle y est parvenue sans céder, comme tant de monarchies subsistantes ou non, à l’alignement subi par les sociétés sous pression. Prodige exemplaire.

    L’incroyable réconciliation menée par la reine avec le monde Catholique et les décisions prises portent déjà leurs fruits. 

    Un morceau de la Vraie Croix offert par le Pape pour ce couronnement ! On croit rêver. Un Cardinal, (l’Archevêque Catholique de Westminster), apppelé avec les autres responsables des grandes communautés à prier pour le souverain lors du sacre à Westminster !

    Jamais, et par tout cela aussi, depuis si longtemps, l’Angleterre n’a été si proche de la France... Ouvrons une parenthèse.

     

    Goût pour la France de la famille d’Angleterre.

    En présence du roi George V, le Président Poincaré décorant en avril 1914 de la croix de la Légion d’Honneur le drapeau de l’École Polytechnique...

    Les visites d’État... l’Avenue George V. La visite en grande pompe de George VI à Paris en 1938...

    L’épopée aéronautique de cette gloire française du Concorde, créé conjointement par British Airways et Air France...

    La reine-mère, aimant tant ses nombreux séjours français où elle était invitée du Prince Jean-Louis de Faucigny-Lucinge (l’oncle d’Anne-Aymone)... On n’en finirait pas.

     

    Et cette victoire pour l’Écosse : lorsque les Écossais ont choisi d’engager leur retrait du Royaume-Uni, ils ont pourtant choisi de garder pour roi le souverain britannique ! Réalisée sous le règne d’Elizabeth, on savait alors que c’est avec Charles, futur roi, que s’accomplirait ce destin et le maintien du lien séculaire. C’était déjà une victoire de Charles, avant même d’être roi ! Singulière position d’un roi régnant sur le Brexit, et roi d’un État prochainement hors du Royaume-Uni et réclamant de toute la force de son cri d’indépendance son entrée dans l’Union !

    Comme au temps où sa mère, jeune reine, qui inventait un modèle par la triple opération qui consistait à tirer parti, de sa situation inédite depuis si longtemps de femme régnante, d’une époque à tous points de vue incroyablement nouvelle, et de son couple mythique avec Philip, Charles peut développer autant que bon lui semble les foulées de son règne, avec le style personnel qui est déjà le sien.

     

    C’est par ces événements, et par autant de liens si nombreux, marque des monarques les plus affirmés que se tisse déjà le destin des proche et moyen futurs et s’exerce cette inquantifiable autorité avec laquelle il faut désormais compter.

    Et c’est par là que Charles est un roi de l’universel. Mosaïque, océan de diversité, forment les Peuples qui s’élèvent au spirituel sous sa gouverne.

    Charles est l’homme du moment et celui du futur.

    C’est lui qui va remodeler la monarchie et qui lèguera ce modèle. 

    Aujourd’hui, une fois de plus le miracle de la monarchie s’est accompli. Déjà, voilà Charles un des monarques les plus marquants de l’Histoire monarchique du monde, et du Royaume-Uni.

     

    Au roi Charles les Temps faisant la courte-échelle. Vieille Angleterre et Temps solides. Et légèrement au-dessus, sans y paraître, Dieu à l’insu visible de son plein gré.

     

    Dans ces autres alluvions du destin. Aux Iles Britanniques, dans le Commonwealth aussi, et dans un Empire plus vaste que les définitions des technocraties ou des codes spécieux, où il s’exerce, et d’abord dans les cœurs, le Temps est vaste, il dure longtemps et il s’appelle Charles.

     

     


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  • La Rédaction

     

    Nous vous invitons à regarder en direct le couronnement à partir de notre site.

     

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  • La Rédaction

     

    Anniversaire de l’Institut de la Maison de Bourbon

    Le 13 mai, sera célébré le cinquantenaire de l’Institut de la Maison de Bourbon.

     

    Une visite de l’exposition aux Archives nationales : Louis XVI, Marie-Antoinette et la Révolution, 1789-1792, suivie d’une réception au Musée de la Chasse et de la Nature, puis une messe à l’Église Saint-Roch, suivie à 20 h d’un concert de trompes par le Débuché de Paris, constitueront le programme.

     

    Le prestigieux Institut a été créé en 1973 pour appuyer les grandes actions destinées à promouvoir la connaissance de la dynastie Capétienne et à mettre en valeur les traditions et le patrimoine français.

    Il a été fondé à partir d’une initiative de 1971 de M. Patrick de La Rode, et après avoir été approuvé par le Duc d’Anjou et par le Duc de Cadix, officiellement fondé en 1973 par M. Patrick de La Rode, ainsi que par le baron Pinoteau et M. Armel Girard-Lamaury.

    L’Institut fut présidé de 1976 à 2009 par le cousin des Ducs d’Anjou, le Prince-Duc de Bauffremont ( 2022 ), et il est présidé aujourd’hui par le fils de ce dernier, Charles-Emmanuel, Duc de Bauffremont. 

    Deux des trois fondateurs nous ont quittés, M. Patrick de La Rode ( †2015  ) et M. Hervé Pinoteau 2020 ).

     

    Outre son rang illustre et historique au sein de la Légitimité, notre ami Patrick de La Rode est également bien connu comme le neveu du fondateur du royaume d’Araucanie et de Patagonie, le mythique Antoine de Tounens.

     


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    Le Régent   -   Thierry Sarmant

    Perrin /  Bibliothèque nationale de France ; Paraîtra le 17 mai 2023

    256 p.;  25€.

    Présentation officielle rectifiée et commentée  par nos soins : L'entrée dans la prestigieuse « Bibliothèque des Illustres » du flamboyant prince d'Orléans. [ Il était alors le Duc d’Orléans, ou le Régent, l’expression utilisée est inexacte à plus d’un titre ].

    Philippe d'Orléans (1674-1723), duc de Chartres puis duc d'Orléans, a dirigé la France pendant près de sept ans et demi, de 1715 à 1723. Après la mort de Louis XIV, durant l'enfance de Louis XV, son gouvernement est désigné comme la « Régence », sans autre qualificatif, et Philippe lui-même est le « Régent » par excellence. Fils de Monsieur et de Madame Palatine, neveu du Roi-Soleil, arrière-grand-père du régicide Philippe Égalité, aïeul de Louis-Philippe, le dernier roi des Français, le Régent est une figure mythique de l'histoire de France. Il n'en demeure pas moins un personnage énigmatique, tout à la fois libéral et libertin, réformateur et autoritaire. Prince des Lumières, mais dévoré par sa part d'ombre, il s'inscrit dans la lignée des « despotes éclairés », avec toute l'ambiguïté que comportent ces termes contradictoires.

    Libéral et libertin, les deux ne s’opposent pas, comme la présentation le suggère. Et Louis-Philippe a été le seul « roi des Français », ce qui était déjà trop.

    Cette expression est tendancieuse.

    Le Régent   -   Thierry Sarmant

     


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  • La Rédaction

     

    Maison Impériale du Brésil

     

    C’est historique.

     

    Dom Bertrand, Chef de la Maison Impériale du Brésil, consacrera le Brésil au Sacré-Cœur de Jésus, le 13 mai, au sanctuaire du Christ Rédempteur de Rio.

     

    Cette date du 13 mai est l’anniversaire des 135 ans de l’abolition de l’esclavage par Isabel de Bragance, Héritière et Régente du trône du Brésil.

     

    « En raison de l’abolition, Dona Isabel fut surnommée La Rédemptrice et on voulut l’honorer par une statue. La Princesse répondit que l’hommage devait être rendu au véritable Rédempteur de l’humanité. »

     

    La première pierre de l’Église du Christ Rédempteur fut posée en 1922 par Dona Maria Pia de Bourbon-Siciles, veuve de l’aïeul de l’actuel Chef de la Maison Impériale, un an après la mort de Dona Isabel.

     


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  • La Rédaction 

     

    Ceci n’est pas notre modèle, l’image provient des journalistes canadiens pour la liberté d’expression.

     

    Parfois, l’expression ne sert à rien.

    Il faut donc passer à un verbe plus... consistant. Pour ceux qui aiment la protéine.

    Et, de quelque bord qu’ils soient ne se contentent pas des discours d’avant 1er mai ( 3 petits tours et puis s’en vont... nous l’avons dejà dit...) du maçon Mélenchon et donc crypto-Libéral et tributaire de l’Ordre hypocrite mondial ; dont la fonction est de canaliser la foule des masses laborieuses qui décidément sont tout aussi laborieuses pour ne jamais s’apercevoir qu’elles sont toujours prises pour des truffes  ;  ni des discours des Grands Soirs saucisson des droites pensionnées par des Fonds de la main droite qui de la gauche saupoudrent tous les divers mouvements de dissolution. Gestion centrale pratique, un rideau et une sortie vers l’arrière-cour pour chaque client.

    Le temps est de passer aux travaux pratiques, résister ne se fait pas tout seul.

    Deux ou trois petits chantiers ; laissons à un article plus vaste le sort à réserver à ces braves " forces de l’ordre ", la matière étant assez charnue, surtout pour celles de type Brav_M, et ne saturons pas avec ces criminels sagouins la bonne humeur du moment ni le vaillant petit exercice du jour.

     

    Nos bons amis ont le talent de démonter toutes les caméras dans leurs Cités. Ce qui est une perte pour la morale et pour l’environnement sain des individus en société, c’est qu’on ne l’ait pas encore fait, où elles se trouvent bien au-delà des pires atteintes à la personne humaine, c’est-à-dire partout. Démontons toutes les caméras.

    Un vrai sport. Plus amusant que les rodéos urbains, et tellement plus palpitant ! De quoi susciter des vocations, et donc, suscitons. Des concours sur les réseaux pimenteront le tout... À qui aura dégommé le plus de caméras dans la semaine ou dans le mois... Nouveaux Barons Noirs à l’horizon ! Masqué, l’horizon... Comme notre futur immédiat si vous ne vous royauténewsez pas... (en langage littéraire : si vous ne vous érénisez pas...)

    C’est l’occasion d’explorer à fond le sport de l’arbalète. De source privée  gauchiste révolutionnaire (rappelons-nous les inscriptions L’État vous regarde, crevons-lui les yeux)  ;  sauf que là, c’est aussi mou en actes que la mélenchonite ou que l’Action Française), de source sûre donc, dégommer les 360 est tout-à-fait faisable à l’arbalète. Nous pensons qu’il faut simplement choisir son modèle, et surtout, son projectile, et le travailler éventuellement. N’oubliez pas les camouflages... Et soyez prudents ! Et si possible intelligents.

    Pour toute action de grande ampleur coordonnée future, il faut d’abord se débarrasser des caméras. D’autant qu’on fait face aux drones, qui se déploient à grande vitesse partout  : une armée de drones entre en service pour déceler les piscines non déclarées... Là aussi, faisons preuve d’inventivité : que des ingénieurs en herbe, des virtuoses du clavier sèment une panique complète et définitive dans tout ce qui est réseaux de surveillance d’État et des entreprises de sécurité collabos...

     

    Pour ceux qui préfèrent résister d’une manière tout aussi spirituelle, et ne l’ont pas encore fait, le moment est de refuser des paiements sans contact. L’argent matériel est le seul argent réel, le seul qui soit sûr (parmi les valeurs courantes, et relativement). Cela vaut aussi bien pour l’achat d’une baguette, ou pour un commerçant, un artisan, de n’accepter que de l’argent liquide.

    S’organiser individuellement, par contact direct, (pas seulement acheter directement, soi-même au marché, mais savoir où les retrouver chez eux) avec les petits producteurs. C’est la préparation de la suite qui arrive si vite qu’on aura à peine le temps de parer.

    Organiser des circuits individuels, à taille humaine, pour obtenir tous les produits fermiers et aussi la farine, puisqu’on veut nous faire avaler de la poudre d’insectes mélangées aux farines.

    Bannissons tous les produits comportant des insectes, comme les Shokobons, de Kinder.

    Prenons à part notre boulanger, ou ecrivons- lui une lettre signée de dix, quinze, vingt personnes... pour lui dire que s’il utilise à l’avenir des farines piégées aux insectes, on se passera gentiment de venir chez lui. Idem dans les restaurants et brasseries que vous fréquentez.

     

    Pour compléter notre jolie revue de presse : 

     

    Vérifiez les étiquettes... Celle-ci est une entreprise fondée par Bill Gates qui utilise des mono et diglycérides toxiques !

    Vive la paix sociale !

     

    Vive la paix sociale !

     

     

    Ceci a été posté l’autre jour par l’immortelle Brigitte, que nous embrassons autant pour sa tirade, que parce qu’elle est BB ! 

     

    (Se citant elle-même, il s’agit d’une lettre ouverte adressée à Macron, dont le sujet assemble la critique de la politique gouvernementale à l’egard des cheptels exportés, et l’attitude du pouvoir contre les manifestants des Retraites)

     

    « Vos premiers mots lorsque vous m'avez reçue à l'Elysée... "Vous allez m’engueuler" ! Cinq ans après, oui je vous engueule

     
     
     
     

    car je suis en colère face à votre inaction, votre lâcheté, votre mépris des Français (qui vous le rendent bien il est vrai).

    "Votre suffisance, votre lâcheté, vos ridicules discours, votre total manque d’empathie et d’autorité font de vous une marionnette méprisable, une triste serpillère bonne à essuyer le sang et la mort qu’elle fait régner sur ce pays dont les lumières se sont éteintes."

     


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    Une brève histoire de l’identité bretonne - Joël Cornette

    Tallandier   ;     19 janv. 2023  ;     240 p.;    19€.

    Une brève histoire de l’identité bretonne  -  Joël Cornette

    Présentation officielle :  Comment peut-on être Breton ? Comment le devient-on ? De quelle singularité la Bretagne peut-elle être créditée ? Comment comprendre le décalage entre la fierté des Bretons et leur image vue et transmise par d’autres ? Pourquoi cette identité insubmersible ?

    La réponse à ces questions est au cœur de ce livre, car l’identité bretonne est née d’une histoire chahutée et mouvante : inscrite dans la longue durée de plus d’un millénaire, la dévalorisation des Bretons, des Bas-Bretons surtout, ne cesse d’étonner quand on la compare à la réalité d’un territoire longtemps autonome, indépendant, riche économiquement, notamment au temps des ducs, aux XIVe et XVe siècles.

    Joël Cornette, éminent connaisseur de la Bretagne, met en valeur, dans un essai clair et concis, la puissance de cet « État breton » envoie d’affermissement à la fin du Moyen Âge, avant d’analyser ce que l’annexion forcée par le royaume de France, en 1532, a signifié. Déconstruisant les lieux communs qui se sont cristallisés sur cette péninsule et ses habitants, il retrace une histoire méconnue et souligne l’originalité d’une identité bretonne trop longtemps décriée.


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    Un siècle maritime   - sous la dir. de  Hélène Richard

    Renaissance de l'Académie de marine  1921-2021

    L'Harmattan  ;   16 juin 2022  ;   100 p.;    15€.

     

    Un siècle maritime   -   Hélène Richard

    Présentation officielle : L'Académie de marine, institution créée en 1752 sous Louis XV et supprimée par la Révolution, a été refondée en 1921. Le développement des questions maritimes dans la France d'alors, militaires, commerciales, juridiques, culturelles ou environnementales, a justifié cette renaissance. À l'occasion de ce centenaire, l'Académie a voulu, plutôt que d'écrire sa propre histoire, illustrer le chemin parcouru depuis le XVIIIe siècle, en particulier au cours de ces cent dernières années. Des évolutions considérables sont en effet intervenues. Les techniques de construction navale, d'observation océanique, de navigation, pour ne citer qu'elles, ont considérablement progressé, au bénéfice des acteurs de l'économie maritime, qu'ils soient armateurs ou pêcheurs, mais aussi au profit des marines militaires. Tous ont dû s'adapter à l'évolution de la situation géostratégique, économique, juridique, environnementale comme à celle des exigences sociétales nouvelles. Cette histoire du monde maritime se retrouve dans l'activité des académiciens. Mais le sujet est immense ; aussi cet ouvrage, volontairement limité dans son volume, l'est également par le nombre des sujets abordés. Certains font défaut, plus encore parce que la place était contrainte que parce que l'Académie y était peu présente.


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  • La Rédaction

     

    Pour signer pour la réouverture du Couloir de Latchine, demandée par L’Œuvre d’Orient :

     

     

              c’est ici !

     

     


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  • La Rédaction

     

    Mikhail Ryabko, fondateur du Systema, est mort

     

    Le fondateur du Systema, Mikhail Ryabko, vient de mourir à l’âge de 61 ans.

    Ancien des Spetsnaz, puis Colonel des Forces Spéciales Russes, expert dans les interventions anti-terroristes et de prise d’otages, il dirigeait des stages nombreux avec une extraordinaire bienveillance.

     

    Homme au grand cœur, il avait voulu doter la Russie d’un art de combat, le Systema, et il y était parvenu, suffisamment pour le faire essaimer. Il existe des instructeurs de Systema partout à travers le monde.

     

    Comme plus tôt, bien que différemment, l’Union Soviétique avait réussi à dégager, à partir de disciplines étrangères, principalement japonaises et de la Boxe, un art identitaire et d’exportation, spécifiquement russe dans sa virtualité, le Sambo.

     

    Cette méthode, le Systema, s’était développée comme une voie différente de l’Aïkido, l’Art Martial Japonais, auquel il empruntait, consciemment ou inconsciemment plusieurs principes et, qui, comme lui, n’est pas destiné à la compétition.

    Peut-être, et c’est là une opinion personnelle, la personnalité extraordinairement lumineuse et si religieuse du Fondateur de l’Aïkido, Ueshiba Morihei, qui créa un Art de Paix, fut-elle une inspiration pour Mikhail Ryabko.

     

    Que cet Orthodoxe, à la foi fervente, repose en paix et qu’il la fasse redescendre sur ce monde de ruine et de fureur hors limites. Nous adressons au Français, l’un des élèves de Mikhail Ryabko, Bernard Bordas grâce à la chaîne duquel nous apprenons cette disparition, bien connu comme l’un des disciples du Grand Maître Hatsumi, la légende vivante du Ninjutsu, l’expression de notre émotion.

     

    Un des livres de Mikhail Ryabko.

    Mikhail Ryabko, fondateur du Systema


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