• Pascal Paoli - Antoine-Marie Graziani

    Pascal Paoli  ; Père de la patrie corse -  Antoine-Marie Graziani -

    Tallandier ; paru le 17 Janvier 2017 ;  416 p.;  27 €.  

    Présentation officielle :

    « Toute l’Europe est Corse ». Ainsi s’exclame Voltaire, ému, fasciné même par l’héroïsme de Pascal Paoli dont la légende, de son vivant, passionne l’Europe des Lumières. Héros de l’indépendance de la Corse, Paoli s’employa sa vie durant à faire de son peuple une nation et de son île un Etat, avec sa constitution (pour laquelle Jean-Jacques Rousseau proposa sa plume), son armée, sa monnaie, son université. Né en 1725, il combattit contre l’occupant génois, puis contre les Français, et multiplia les alliances, notamment avec l’Angleterre qui lui offrit un temps sa protection, avant qu’il ne s’y exile, pour toujours. République autonome qui inspira de nombreux pays (dont l’Amérique) puis royaume sous contrôle britannique, la Corse s’affirme alors dans un esprit d’indépendance que n’affaiblira pas son rattachement à la France en 1796. Mais parler de Paoli c’est aussi évoquer sa rencontre avec Boswell, le célèbre mémorialiste écossais qui donna aux Corses une aura de champions de la liberté et à Paoli la stature d’un héros. Parler de Paoli c’est enfin se pencher sur le mythe qu’il incarna. Au cours des années 1760, livres, gazettes, correspondances abondent en éloges, dictés quelquefois par des intérêts nationaux ou privés, le plus souvent par l’enthousiasme. De Catherine de Russie à Frédéric II, l’Europe des Lumières communie alors dans une admiration qui culminera après la défaite de Ponte Novu contre les Français… Fut-il un « législateur démocrate » ou un « despote éclairé » ? La réalité est sans doute plus complexe et fait de Paoli le « père de la patrie corse », en même temps qu’une figure majeure de l’histoire de la liberté.

    Pascal Paoli  -  Antoine-Marie Graziniani


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  • Commentaires

    1
    TR
    Mardi 24 Janvier 2017 à 20:50

    Envisager la liberté sous la férule britannique... Il s'est fourvoyé, et heureusement, la colonisation n'a pas eu le temps de se mettre en place.

    Peut-on voir dans cette utopie du Bastiais, une raison de la méfiance de l'Ajaccien envers les Anglais?

    2
    Mercredi 25 Janvier 2017 à 08:27

    Sans doute !!!

    Mais n'oublions pas non plus qu'il y eut un fort courant de défiance des troupes françaises à la même époque, et même un peu avant, qui facilitait un peu l'oeuvre de Paoli.



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