• Notre-Dame - L'incendie de trop

    La Rédaction

     

    Cet incendie à Notre-Dame est le signe des temps, des temps infâmes.

    Il n'est plus acceptable que " l'État" demeure le responsable des édificiles religieux catholiques en France pas plus que des grands trésors civils historiques. Son incurie administrative, le croisement des règlements de sécurité toujours plus touffus, avec les intentions malsaines d'un État dévoué à tout ce qui est anti-chrétien, empêchent raisonnablement de le considérer comme le gardien intentionné de ce qui a fait la France. Pensons au château de Lunéville il y a quelques années, et aux incendies nombreux d'églises depuis le début de cette année. Tout ceci croisé avec en certaines villes des affrontements en sourdine entre les services de la DRAC, et la connivence croisée de la politique sécuritaire et les autorités ecclésiastiques : cela suffit !

    Le chef de la France Insoumise n'est pas le personnage indiqué pour parler de la Cathédrale de Paris. Mais il a le mot juste, comme parfois,  pour demander que le Goleiter élyséen se taise. Et qu'il se taise !

    Que ce type se taise ! Qu'il se taise ! Qu'il se taise ! S'il n'obéit pas nous ne répondons plus de rien.

     


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  • Commentaires

    1
    TR
    Lundi 15 Avril 2019 à 21:47

    Il ne répond de rien, lui. Enfin auprès de nous.

    De toutes façons, comment associer son nom à un tel monument?

    Quant à la responsabilité des églises, si l'État s'en dessaisissait (autrement qu'auprès des communes qui, à part Paris, n'en peuvent mais), il faudrait qu'il rende ce qu'il a pris en échange de cet entretien, et je ne crois pas qu'il en ait les moyens.

      • Lundi 15 Avril 2019 à 22:21

        L'État les garderait à sa charge financière mais le contrôle passerait à des autorités catholiques indépendantes non soumises aux normes toujours plus agressives de l'administration. 

        Qui imposent des fils électriques par exemple. 

        Nous ne connaissons pas pour l'instant les causes du départ de feu. Mais il n'est pas normal qu'un feu dans la flèche ait pu se propager plus loin : c'est que les systèmes anti-feu étaient insuffisants ou défaillants.

        Et si cela provient d'une intervention humaine, il faut pointer peut-étre la sécurité de l'accès aux échafaudages, depuis le sol. Le drame de Saint-Denis n'aurait pas alors servi de leçon.

        Ce sont des hypothèses, mais trop évidentes dans un tel délabrement moral des dirigeants acharnés à détruire la civilisation française et spécifiquement chrétienne.

        Nous apprenons que le ministre de la culture polonais s'est entretenu il y a six mois avec le recteur de la Cathédrale, qui confiait qu'il manquait d'argent pour des rénovations.

         

        À 23h03 nous apprenons qu'un particulier visiblement avance une théorie scientifique plausible et qui expliquerait d'autres incendiés comme celui de l'hôtel Lambert : la soudure d'éléments métalliques divers à proximité de charpentes, et le phénomène de pyrolise qui entraîne, une fois parvenue à une bouche d'air, un " tétraèdre de feu", expliquant la simultanéité d'un feu sur une longue plausible, 

         

    2
    TR
    Lundi 15 Avril 2019 à 23:11

    Ce qu'il y a, c'est qu'on est trop exigeant sur les rénovations imposées aux monuments historiques secondaires. Le coût des travaux peut être décuplé par rapport à des travaux sur un immeuble non protégé. Ce qui retarde les décisions de travaux, et augmente d'autant plus la facture, puisqu'en matière d'entretien de bâtiments, le moindre coût est toujours d'anticiper et de faire les menus travaux avant que le retard dans leur exécution n'entraîne des dégâts "en boule de neige". D'ailleurs de nombreux monuments périssent paradoxalement parce qu'ils sont classés, alors que leur propriétaire aurait eu les moyens de les rénover correctement mais pas "exactement comme avant".

    Pour un monument tel que Notre-Dame, l'exigence des Monuments historiques est légitime. Tout doit être réalisé conformément aux techniques de construction médiévales. Mais il reste trop peu d'argent...

    Surtout quand on voit combien certains bâtiments très récents engloutissent du budget du Patrimoine! Le plus récent et scandaleux étant peut-être celui du Musée des Arts premiers, quai Branly, dont tout le monde a su, et a alerté, qu'il coûterait une fortune en entretien et qu'il aurait fallu choisir une autre architecture.

      • Lundi 15 Avril 2019 à 23:37

        Merci pour votre analyse très instructive. happy happy happy

        À ce processus, s'ajoute que l'État manque d'argent depuis des années et des années, en raison de "choix" de l'État. Il faut que l'État ne choisisse plus, car il doit remplir sa charge de préservation.

         

        Dans notre réponse de commentaire au-dessus il fallait lire " longueur  importante".

        Pour lire la théorie plausible sur le départ du feu, se rendre sur @JBAffre



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