• Marie-Thérèse de Bourbon : une des proues du Carlisme

    La Rédaction

    En ce début d'après-midi sont célébrées en l'église Notre-Dame des Champs les obsèques de Marie-Thérèse de Bourbon Parme.

    Figure historique et emblématique, et proue avancée d'un Carlisme délibérément social, non marxiste, chrétiennement engagé et moderne défendu par Charles-Hugues de Bourbon Parme son frère, et par ses sœurs, les Princesses Cécile et Marie des Neiges − c'est dire que cet idéal social et les principes traditionnels intacts n'ont pu susciter d'incompréhensions de la part de la Communion Traditionaliste, du Prince Sixte-Henri, qu'en raison d'approches dialectiques − Marie-Thérèse de Bourbon a su, en incarnant cet idéal dans la fidélité, intégrer cet idéal dans l'histoire du Carlisme. Histoire parsemée de deuils mais parfois croisant le ciel de fulgurantes espérances.

    La maison de Parme est héritière de la branche carliste (Bourbon-Madrid) qui s'était élevée avec gloire contre l'oppression libérale à la tête de bataillons populaires animés d'une foi inexpugnable. Xavier, gravement violenté par la Collaboration, avait été proclamé roi par les Espagnols carlistes. Charles-Hugues avait donné au Carlisme une notoriété mondiale, et un rang parmi les courants politiques, surtout dans les pays du Sud.

    Marie-Thérèse avait rencontré, dans le sillon de son frère Charles-Hugues, beaucoup de grands leaders progressistes de la planète : Malraux, Mitterrand, Felipe Gonzalez, Papandreou, Arafat, Chavez…

    Aujourd'hui, toute la nation Carliste d'au-delà et d'en-deçà des Pyrénées, et du monde entier, en deuil depuis le 26 mars,  s'unit par la prière.

    Une autre messe sera dite ce vendredi à 8h45, une initiative légitimiste.

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